Votre dernier film visionné

Chris3 a écrit:

Je suis assez d'accord avec cette analyse. Peu de temps après, c'est l'apparition du western "spaghetti" (je n'y mets aucune intention péjorative, c'est juste pour différencier)

western italien!    non mais!

  

(c'est juste pour le plaisir d'être chiant hein, rien de sérieux   )

Chris3 a écrit:

western "spaghetti"

C'est juste pour le plaisir d'être chiant hein, rien de sérieux  

les guillemets n'excusent pas!  

Parsifal a écrit:

Chris3 a écrit:

Je suis assez d'accord avec cette analyse. Peu de temps après, c'est l'apparition du western "spaghetti" (je n'y mets aucune intention péjorative, c'est juste pour différencier)

western italien!    non mais!

  

(c'est juste pour le plaisir d'être chiant hein, rien de sérieux   )

Ce sont mes préférés.

frere elustaphe a écrit:

western italien !  

Ce sont mes préférés.

La musique italienne, et en particulier l'opéra du XIXe siècle, c'est nul !

Comme quoi on peut aimer le cinéma d'un pays et pas sa musique !!   

What about Morricone ?   

Nan, ma signature est faite pour détruire le forum mais ça n'a pas encore réussi.

Je pense que ce serait plus efficace en parlant de la musique russe   

Pendant un moment, ça marchait bien mais là, je suis à la traîne. Je vais me renouveler.

Dire du mal des oeuvres pour piano du XXè siècle serait aussi assez marquant pour certains membres, ou sinon le bebop/hard bop... Bref, il y a pas mal de choix judicieux pour qui veut faire un bashing musical efficace !!   

Casse-tête chinois : Un film gentil sans plus qui tient surtout grâce au couple Duris/Tautou

Est-ce que ça vaut les deux premiers épisodes ?

Je n'en sais rien, je ne les ai pas vus

Parsifal a écrit:

Cololi a écrit:

Alifie a écrit:

Mais non, enfin, pourquoi ? Les goûts des amateurs de ciné du forum sont suffisamment contrastés pour que tu aies le droit de ne pas aimer ce que d'autres portent au pinacle et inversement (Parsifal ne me contredira probablement pas). Tu as décroché sur la réplique-culte : "C'était mon steak, Valance" ?

Je ne dis pas que j'aime pas ... mais j'aime vraiment moins que les Cheyennes.

Dans les Cheyennes ... on voyage, il y a de beaux paysages, il y a un côté épique aussi ...

Dans Liberty Valence ... que dire ? Et bien quand on a vu du western spaghetti évidemment le méchant de service paraît très très pâle. Même Wayne d'ailleurs ...

Bon le western classique est il plus réaliste ? Je ne connais rien à l'histoire de cette période ... mais mon intuition me dit : "pas forcément".

Ca semble quand même taillé à la serpe et caricatural.

Déjà on dit western italien (spaghetti c'est le terme condescendant légèrement "raciste" qu'ont trouver les critiques de l'époque par mépris pour le genre)   

Ensuite pour ce qui est de caricaturer et de tailler à la serpe le western italien n'est pas en reste et ait même bien plus caricatural que le western classique (oui parce que ça ne se limite pas aux Sergio Leone, le western italien c'est surtout beaucoup de série B qui sont loin d'être toute des grands films) c'est simple ils sont tous sale, méchant et pervers  
alors c'est sur le western classique peut sembler plus lisse parce que forcément moins violent, moins érotique, moins subversif mais d'un autre côté ça n'est pas du tout le même cinéma, ni le même but et ce sont a mon avis deux genre différent.

L'homme qui tua Liberty Valance me semble moins caricatural et plus subtile que la plupart des western spaghetti que j'ai pu voir, c'est pas simplement une histoire de gentil contre méchant, c'est un film qui reprend l'un des grand théme du western a savoir la constitution de la nation américaine et notamment l'imposition de la loi dans l'ouest jusqu’à présent une zone de non droit, Tom Doniphon le personnage de John Wayne incarne l'ouest sauvage indépendant, c'est le héros type du western qui amené a disparaitre dans le processus de civilisation puisque la forme de justice qu'il incarne ne peut être accepter dans un état de droit, Ransom Stoddard lui incarne la loi, l'ordre, la civilisation, la modernité qui est amené a triompher. Liberty Valance (le personnage) ne peut qu'être décevant parce que l'affrontement avec Liberty Valance qui intéresse John Ford, le personnage est relativement insignifiant, c'est un bandit comme on en trouve plein dans les westerns et comme on devait surement en trouver a l'époque, parce que ce qui intéresse Ford c'est l'affrontement symbolique entre James Stewart et John Wayne (qui ne peut pas être comparer aux personnage de Sergio Leone, il est épris de justice, les personnage de Sergio Leone ne pense qu'a leur propre intéret) qui incarne deux états de l'histoire américaine et ça ne me semble pas simpliste du tout ni caricatural, le final archiconnus sur la vérité et la légende est quand même superbe et c'est le début de la déconstruction des mythes américains créer par le western parce que le journaliste dit "si la légende est plus belle que la vérité imprimons la légende" mais John Ford fait exactement le contraire invitant par la même le spectateur a reflechir sur les mythes véhiculés par le cinéma et notemment ceux du western que John Ford a contribué en grande partie a construire et qui font partie intégrante de l'identité américaine, en ce sens l'homme qui tua Liberty Valance met d'une certaine façon fin au western classique. C'est aussi pour ça que le film ne peut pas être épique (outre que le sujet ne s'y prette pas vraiment) l'épopée n'accepte pas l’ambiguïté, aussi on a ce western étrange, sans grands espaces, dans un noir et blanc austére, avec finalement assez peu d'action et centré sur l'affrontement symbolique entre deux images de l'amérique et une atmosphére mélancolique parce que c'est la fin d'un monde.

Oui c'est bien le sujet. Mais ... comment dire ... je trouve les dialogues et les acteurs ...   

Sinon j'ai revu avec plaisir l'Auberge Rouge !

J'ai vu récemment :
Les garçons et Guillaume, à table
Casse-tête chinois
The Lunch box

Cololi a écrit:

Oui c'est bien le sujet. Mais ... comment dire ... je trouve les dialogues et les acteurs ...   

  

tu voulais dire excellent j'espére, parce que sinon je ne peut que te renvoyer a tes études   

aussi bien pour les dialogues que pour les acteurs je ne vois pas ce qu'on peut leur reprocher (surtout James Stewart un authentique génie, quand a John Wayne, il était sans doute plus limité mais ici il est parfaitement dans son domaine)

(voila ce qui arrive quand on regarde trop de Rohmer   )

Parsifal a écrit:

Cololi a écrit:

Oui c'est bien le sujet. Mais ... comment dire ... je trouve les dialogues et les acteurs ...   

  

tu voulais dire excellent j'espére, parce que sinon que te renvoyer a tes études   

aussi bien pour les dialogues que pour les acteurs je ne vois pas ce qu'on peut leur reprocher (surtout James Stewart un authentique génie, quand a John Wayne, il était sans doute plus limité mais ici il est parfaitement dans son domaine)

(voila ce qui arrive quand on regarde trop de Rohmer   )

Tu trouves pas ça caricatural ?

L'avocat se pointe ... c'est limite si il explique pas aux habitants de la ville que tuer c'est interdit par la loi (non sans blague ?) ... il cherche même l'article    C'est vrai qu'il y a besoin d'une licence en droit pour ça   
Evidemment il tombe sur une jolie minette totalement baignée des meilleurs sentiments de la Terre, qui ne rêve que de lui ! Ca c'est les gentils !
Bon et puis il y a Wayne ... Alors lui c'est aussi un gentil ... mais c'est un champion du tir. Comment concilier ça ? Facile ... il suffit d'abord d'être mieux rasé que le méchant (car le méchant est forcément mal rasé et le gentil très bien). Ensuite ... certes il a un pistolet ... mais il ne s'en sert que contre les méchants.
C'est un peu la différence entre le bon et mauvais chasseur en fait.
Bon et puis même quand il a envie de faire du mal (par ex quand il est amoureux) et bien ... il n'en fait pas ! Pourquoi ? Parce que c'est un gentil.

  

Cololi a écrit:

Parsifal a écrit:

Cololi a écrit:

Oui c'est bien le sujet. Mais ... comment dire ... je trouve les dialogues et les acteurs ...   

  

tu voulais dire excellent j'espére, parce que sinon que te renvoyer a tes études   

aussi bien pour les dialogues que pour les acteurs je ne vois pas ce qu'on peut leur reprocher (surtout James Stewart un authentique génie, quand a John Wayne, il était sans doute plus limité mais ici il est parfaitement dans son domaine)

(voila ce qui arrive quand on regarde trop de Rohmer   )

Tu trouves pas ça caricatural ?

L'avocat se pointe ... c'est limite si il explique pas aux habitants de la ville que tuer c'est interdit par la loi (non sans blague ?) ... il cherche même l'article    C'est vrai qu'il y a besoin d'une licence en droit pour ça  

En même temps ça tient au sujet du film, tu vois bien que justement l'univers dans lequel il arrive, il se trouve effectivement dans un endroit ou la loi n'a pas vraiment de  prise et ou la justice est très relative, ça ne va  pas de soit, non dans le cadre dramatique du film je ne trouve pas ça caricaturale, d'autant que ça s'inscrit dans un discours cohérent dont le propos dépasse quand même largement le fait de savoir si tuer est autorisé par la loi ou non.

Cololi a écrit:

Evidemment il tombe sur une jolie minette totalement baignée des meilleurs sentiments de la Terre, qui ne rêve que de lui ! Ca c'est les gentils !
Bon et puis il y a Wayne ... Alors lui c'est aussi un gentil ... mais c'est un champion du tir. Comment concilier ça ? Facile ... il suffit d'abord d'être mieux rasé que le méchant (car le méchant est forcément mal rasé et le gentil très bien). Ensuite ... certes il a un pistolet ... mais il ne s'en sert que contre les méchants.
C'est un peu la différence entre le bon et mauvais chasseur en fait.
Bon et puis même quand il a envie de faire du mal (par ex quand il est amoureux) et bien ... il n'en fait pas ! Pourquoi ? Parce que c'est un gentil.

Les codes distinguant le gentil du méchant (comme le rasage) sont propre aux conventions hollywoodienne de l'époque pour le genre du western, ont peut s'en moquer mais c'est franchement un détail parfaitement insignifiant et s'attacher a ça quand on regarde ce genre de film équivaut pour moi a regarder le doigt au lieu de la lune   

Pour le reste euh qu'est-ce que je peux répondre sinon qu'a mon avis tu prend le film par le mauvais bout...
John Wayne dans L'homme qui tua Liberty Valance est autant que James Stewart un homme de justice, la différence c'est que sa justice a lui est "sauvage" parce-qu’elle s'est développer dans un monde sans loi autre que la loi du plus fort. Le film fait s'affronter deux vision de la justice, Liberty Valance c'est un "MacGuffin" a la Hitchcock, un prétexte a la confrontation de ces deux visions ce qui fait qu'il n'y a pas vraiment de manichéisme puisque le véritable centre de gravité du film n'est pas dans l'affrontement des gentil avec le méchant. Évidemment ce n'est pas un film psychologique, c'est un film symbolique et une réflexion sur l'idée du mythe fondateur c'est là qu'est sa richesse.

Le film de Ford s’inscrit dans le code du western de son époque, mais ça n'est que enveloppe, ce qui compte c'est-ce qu'il fait a partir de ça est-ce qu'il arrive a dépasser le cadre restrictif de ces codes, a mon avis il arrive magistralement, évidement pas dans l'étude de caractère effectivement ce ne sont pas spécialement fouillé, mais ce n'est pas là ce qui intéresse Ford et de ces stéréotypes il tire quelques chose d'original et d'intelligent.

frere elustaphe a écrit:

J'ai vu récemment :
Les garçons et Guillaume, à table
Casse-tête chinois
The Lunch box

Guillaume : j'ai trouvé ce film un peu barbant.
Le narrateur n'inspire pas une grande sympathie : on compatit à ses errances identitaires, et on comprend que dans ce cadre familial sa jeunesse a du être le plus souvent saumâtre - mais le film a du mal à dépasser l'exercice de cabotinage narcissique, bien qu'il y ait 3 ou 4 séquences d'une drôlerie irrésistible...
Je pense aussi que mon erreur aura été de lire, avant de voir le film, l'article du Monde Magazine sur G. G. : la plupart des situations qui forment l'articulation du scénario y étaient décrites.
Donc pour moi : bof, bof, bof,

 Montfort

@Cololi, pour compléter ce qu'a déjà très bien dit Parsifal : ce n'est peut-être pas la meilleure façon d'aborder (si c'est bien le cas) un monument comme Ford que de commencer par la fin de sa filmo.

Liberty Valance pourrait presque être une pièce de théâtre, puisque c'est, comme l'a écrit Parsifal, un affrontement symbolique illustrant la fin du Wild West et la mise au rencart des héros devenus inutiles.

C'aurait dû être aussi le dernier western de Ford, qui a affirmé n'avoir tourné Les Cheyennes que pour venir en aide à ses amis indiens d'Hollywood.

A partir de La Prisonnière du désert/The Searchers, qui est un film sombre (on est loin, malgré le plan d'ouverture sur le Llano Estacado de Monument Valley, où la majeure partie du film a été tournée, de She wore a yellow ribbon/La Charge héroïque ou de Wagonmaster/Le Convoi des braves et Rio Grande, tournés l'année suivante), les westerns de Ford sont tous désenchantés : dans Les Cavaliers/The Horse Soldiers, le personnage de Wayne est une brute, dans Le Sergent noir/Sergeant Rutledge, un film à petit budget, un soldat noir est accusé à tort d'un crime horrible, dans Les Deux Cavaliers, bâclé celui-ci, le personnage de James Stewart est hautement antipathique.

Hormis La Taverne de l'Irlandais/Donovan's Reef, tourné entre Liberty Valance et Les Cheyennes, ses films de la période le sont aussi : son épisode de La Conquête de l'Ouest est plutôt sombre et The Last Hurrah/La Dernière Fanfare est le pendant amer de The Sun shines bright, tourné 5 ans auparavant.

Donc, pour le western classique/épique fordien, il vaut peut-être mieux commencer, si tu es en terrain vierge, par le commencement : Stagecoach, Drums along the Mohawk, My Darling Clementine.

Rohmer, Conte d'été : je voulais le revoir après en avoir dit pis que pendre comme tout le monde dans notre séquence "Ereintons Eric Rohmer !", ne serait-ce que parce que je ne me souvenais plus très précisement du déroulement de l'intrigue.

Je me contredis donc avec plaisir : d'abord, il y a chez Rohmer, qui n'est pas un cinéaste issu de la Nouvelle Vague pour rien, un vrai bonheur, c'est le fait qu'il filme autant que possible toujours en décors naturels *. Ca ne fait évidemment pas de son cinéma un cinéma du réel, mais un cinéma harmonieusement (de mon point de vue, que d'autres ne partagent pas bien sûr) inséré dans le réel, comme dans Conte d'hiver que je viens de voir juste avant, où le personnage de Charlotte Véry passe beaucoup de temps dans les transports en commun. Mis à part la chanson de corsaire tartignole et désopilante que Gaspard, joué par Melvil Poupaud, offre à une des trois filles (celle qui la chante sur le bateau), l'ancien marin qui lui en donne l'idée est un vrai marin et c'est donc un vrai sujet pour Rohmer, qui déclarait à André Labarthe je crois dans un entretien de Cinéastes de notre temps (c'est dans les suppléments de Conte d'hiver, mais j'ai la flemme de vérifier), qu'"il est bon de montrer au cinéma ce qui n'est pas du cinéma".

Ensuite, le personnage de tombeur empoté de Melvil Poupaud, qu'il joue à merveille, est très amusant ** et ceux de ses 3 amoureuses, de vraies pestes, aussi (toutes les trois jouent d'ailleurs très bien, alors que je redoutais Amanda Langlet, que je n'aime pas du tout dans Pauline à la plage). L'intrigue, qui voit Gaspard empêtré dans ses tergiversations entre les 3 filles, dont deux sont tout aussi versatiles ou indécises que lui, et la 3ème, la chanteuse du bateau, une vraie mante religieuse, tourne de façon très drôle au vaudeville et la conclusion, qui le voit fuir opportunément alors qu'il ne peut plus s'en sortir, est parfaite.

Au bout du compte, révision complète donc en ce qui me concerne : je vois maintenant dans ce Conte d'été, à l'inverse de mon impression consternée de l'époque (je n'avais jamais revu le film), une comédie subtile et d'une belle légèreté magistralement menée et filmée.

Voilà qui va peut-être m'obliger, une fois que j'en aurai fini avec les 3 films de lui que je n'ai pas encore vus, à revisionner tout Rohmer depuis Le Signe du Lion, avant de prendre peut-être comme avatar, au grand dam de certains, .


* et avec des moyens légers, ce qui explique la séquence du bateau, que Parsifal trouvait médiocrement filmée : c'est le bateau qui bouge, pas la caméra

** ce qui contredit aussi mon affirmation assénée avec certitude que Rohmer n'aurait aucun humour

Un film de Marielle que j'aime bien aussi sur la bourgeoisie provinciale " Quelques jours avec moi " de Claude Sautet.Pour en revenir à la différence entre les chefs-d'oeuvre et les très bons films, les chefs-d'oeuvres je ne les regarde presque jamais, tandis que les très bon films, je les regarde souvent.  

Le Loup de Wall Street.

Un excellent Scorsese, très long - 2h45 - mais dans lequel l’intérêt ne faiblit jamais : Di Caprio est simplement génial - rien que la scène de la Lamborghini devrait justifier un oscar.
Et le casting, composé pour la plupart de parfaits inconnus est stupéfiant de vérité - donc sur le plan cinématographique, un film de haute volée, du niveau des Affranchis.
Pourtant il faut formuler une réserve : le héros du film, Jordan Belfort, est un criminel en col blanc d'envergure - certes ses victimes ne meurent pas, elles sont invisibles, mais elles existent néanmoins - or, bien que le film ne dissimule aucun des forfaits du protagoniste, il suscite malgré tout une empathie pour lui, que je trouve regrettable. D'ailleurs Belfort n'a fait qu'une peine de prison symbolique : il  dit qu'il est repenti, mais si considère son comportement actuel, son repentir semble bien superficiel !

 Montfort

Alifie a écrit:

* et avec des moyens légers, ce qui explique la séquence du bateau, que Parsifal trouvait médiocrement filmée : c'est le bateau qui bouge, pas la caméra

Je n'ai jamais dit le contraire le bateau bouge et la caméra avec ça se voit d'ailleurs, et c'est toi qui a le premier cracher ton venin sur cette séquence  
et puis ça ne change rien au fait que la scéne est plus que médiocrement filmé (matériel léger ou pas) la photographie est moche, les acteurs catastrophiquement mauvais, la chanson en elle même n'est pas antipathique mais la manière dont elle est amené et chanter est absolument insuportable et là chose est au delà du grotesque    (mais je suis entièrement d'accord avec ceux qui disent que Rohmer le fait exprès d'autant que le reste est quand même de bonne tenu sur le simple plan du filmage)

Alifie a écrit:

Rohmer, Conte d'été : je voulais le revoir après en avoir dit pis que pendre comme tout le monde dans notre séquence "Ereintons Eric Rohmer !", ne serait-ce que parce que je ne me souvenais plus très précisement du déroulement de l'intrigue.

Je me contredis donc avec plaisir : d'abord, il y a chez Rohmer, qui n'est pas un cinéaste issu de la Nouvelle Vague pour rien, un vrai bonheur, c'est le fait qu'il filme autant que possible toujours en décors naturels *. Ça ne fait évidemment pas de son cinéma un cinéma du  réel, mais un cinéma harmonieusement (de mon point de vue, que d'autres ne partagent pas bien sûr) inséré dans le réel,

je comprend ce que tu veux dire, mais  l'artificialité revendiquées des dialogues et du jeu d'acteur crée un tel décalage avec l'environement réaliste que j'ai du mal a y voir l'harmonie (et je ne dit pas ça forcément comme une critique, je ne suis pas certains que Rohmer cherche a s'inséré harmonieusement dans le réel, je crois qu'il y a vraiment la recherche d'un certains décalage)

Alifie a écrit:

...Rohmer, qui déclarait à André Labarthe je crois dans un entretien de Cinéastes de notre temps (c'est dans les suppléments de Conte d'hiver, mais j'ai la flemme de vérifier), qu'"il est bon de montrer au cinéma ce qui n'est pas du cinéma".

ça expliquerait la scéne du marin filmé comme un reportage FR3 (mais ça me semble assez gratuit et je ne vois toujours pas la cohérence du projet esthétique)

Alifie a écrit:

Au bout du compte, révision complète donc en ce qui me concerne : je vois maintenant dans ce Conte d'été, à l'inverse de mon impression consternée de l'époque (je n'avais jamais revu le film), une comédie subtile et d'une belle légèreté magistralement menée et filmée.

je ne suis pas si éloigné de toi concernant ce film, certes dans l'ensemble ça suscite en moi un ennui poli, mais on est loin des  poussées de fièvre avec convulsions que suscitent en moi Le rayon vert (par exemple)   
le film se suit bien, Melville Poupaud est excellent et si on excepte la scéne du bateau, l'ensemble est bien tenus


Je plussoie entièrement le message de Monfort sur le loup de wall street (avec la même petite réserve quand au côté critique n'est peut être pas assez poussé)

Parsifal a écrit:

le film se suit bien, Melville Poupaud est excellent et si on excepte la scéne du bateau, l'ensemble est bien tenus

Je ne crois pas que M. Poupaud ait jamais tourné avec J.P. Melville   

Gravity : quelques éléments complémentaires sur ce film :

  Une vidéo  - en anglais -qui montre les coulisses du tournage :
http://www.usine-digitale.fr/article/dans-les-coulisses-du-tournage-de-gravity.N228971#xtor=EPR-169

  Dans un récent "C dans l'air" un astronaute français a formulé un jugement sur le caractère plus ou moins réaliste du film :
  Le sauvetage par le passage d'une station orbitale à une autre : invraisemblable, elles sont sur des orbites éloignées les une des autres
  La vie de spationaute : très bien restitué, tout à fait vraisemblable.

 Pour moi ce film reste très anecdotique, mais j'imagine qu'il devrait récolter des statuettes aux Oscars : celle des effets spéciaux serait parfaitement justifiée !

  Montfort

Aussi sous le sapin, le DVD de la "Grande Bellezza".

Revu et fait découvrir ce film à mon entourage ; il est nominé pour l'Oscar du meilleur film étranger.

Suis-je le seul à l'avoir vu sur ce forum ?

Montfort

Inscrit depuis 4 ans par inadvertance sur un forum de musique classique, je me décide, là tout de suite, à gribouiller deux / trois trucs sur TMWSLV...puisque l'un d'entre vous m'a mis sur la piste...
Le film, sa résonance (il convient de filer quelques métaphores), sa modernité, sa poésie, doivent à ce génie qu'avait Ford, à son meilleur, de conjuguer le mythe à l'histoire, oui, mais aussi l'universel porteur de symboles au particulier le plus humainement trivial...
Si le film se contentait d'opposer la loi naturelle à la loi sociale, les faux semblants du mythe triomphant à sa face cachée, s'il n'était par ailleurs qu'un jeu dialectique sur le dévoilement avec spectateur complice...il ne résonerait pas comme le chef d'oeuvre absolu qu'il est.
TMWSLV est un film sur l'amour et le temps, le sacrifice et les regrets, l'impossibilité d'échapper au sens à jamais insaisissable et pourtant injustedes choses, même et surtout quand on a tenté de l'imprimer soi même...
Hallie et Ranse repartent vers l'Est, séparés et réunis par un mort. Mort qui est aussi celle de la jeunesse évanouie...Le blé, le cactus...l'"avant le train"...
La force du film, c'est que les protagonistes sont des gens, bien avant que d'emblématiser la fin d'un monde qu'ils représentent à leur insu.
Les dernières scènes vont jusqu'à évoquer le Joyce de The End dans Dubliners (et le film de Huston)...

Il y a des pages là dessus sur westernmovies.fr...

Et puis il faut que je me décide à poster sur Gesänge der Frûhe...
Pas gais non plus, les Chants de l'Aube...
Manque une petite discographie comparée...  

C'est dommage de rédiger un tel message sans y mettre le titre du film.
Pour ma part, TMSLMWXLS, je ne sais pas ce que c'est.   

Xavier a écrit:

Pour ma part, TMSLMWXLS, je ne sais pas ce que c'est.   

Tout le Monde se Lève pour la Musique de Wagner qui est Xtra Large et Super.


(Désolé   )

Xavier a écrit:

C'est dommage de rédiger un tel message sans y mettre le titre du film.
Pour ma part, TMSLMWXLS, je ne sais pas ce que c'est.   

Trop de lettres là...(mais bon, c'est de ma faute...l'habitude...)
TMWSLV, ou LV...The Man who Shot Liberty Valance, John Ford/ Dorothy Johnson,1962
L'Homme qui tua Liberty Valance...

Désolé 

OK merci; il en était question précédemment mais c'était un peu plus haut, donc je ne trouvais pas.   

Montfort a écrit:

Le Loup de Wall Street.

Un excellent Scorsese, très long - 2h45 - mais dans lequel l’intérêt ne faiblit jamais : Di Caprio est simplement génial - rien que la scène de la Lamborghini devrait justifier un oscar.
Et le casting, composé pour la plupart de parfaits inconnus est stupéfiant de vérité - donc sur le plan cinématographique, un film de haute volée, du niveau des Affranchis.
Pourtant il faut formuler une réserve : le héros du film, Jordan Belfort, est un criminel en col blanc d'envergure - certes ses victimes ne meurent pas, elles sont invisibles, mais elles existent néanmoins - or, bien que le film ne dissimule aucun des forfaits du protagoniste, il suscite malgré tout une empathie pour lui, que je trouve regrettable. D'ailleurs Belfort n'a fait qu'une peine de prison symbolique : il  dit qu'il est repenti, mais si considère son comportement actuel, son repentir semble bien superficiel !

 Montfort

Je suis tout à fait d'accord avec toi ! C'est un excellent film ! Il y a quand mêmes quelques longueurs, surtout vers la fin, au bout d'un moment on a comprit qu'il aimait les orgies de toutes sortes, et c'est vrai que le film ne parle presque pas des victimes. D'ailleurs Scorsese et Dicaprio reçoivent pleins de critiques sur ce point.

Kung-fu, Hara-Kiri /Yasuzo Masumura .assez osé ce film pour l'époque 1973 , mi porno, mi kung-fu, un chef de la police qui utilise les méthodes les plus surprenantes pour obtenir des aveux, quand c'est pas la douleur, c'est le plaisir, bref un must , et un bon moment.

Kiss of Death de Barbet Schröder , un très bon polar avec un Caruso charismatique, j'évite crépusculaire , mais surtout un Nicolas Cage énorme aussi bien physique que pour son rôle, les seconds couteaux sont pas mal non plus S Jackson en policier teigneux et d'autres dont je connais pas le noms, bref , passé un très bon moment.

Truffaut : Domicile conjugal
Truffaut : L'amour en fuite

Bah c'est très attachant   

Tu as vu Baisers volés avant, ou tu gardes le meilleur pour la fin ?

Ah, les yeux de Claude Jade...

Alifie a écrit:

Tu as vu Baisers volés avant, ou tu gardes le meilleur pour la fin ?

Tu me déçois Alifie, moi qui croyais que tu suivais mes découvertes cinématographiques   

Bien sûr que je l'ai vu !
J'ai vu dans l'ordre : les 400 coups, Antoine et Colette, Baisers volés ...

... c'est à dire que comme tu passes plus de temps à regarder des films qu'à réviser tes partiels

Spoiler:

Montfort a écrit:

 Aussi sous le sapin, le DVD de la "Grande Bellezza".

  Revu et fait découvrir ce film à mon entourage ; il est nominé pour l'Oscar du meilleur film étranger.

  Suis-je le seul à l'avoir vu sur ce forum ?

  Montfort

 

vu et trouvé ça vraiment très mauvais voire carrément détestable.

Hunger Games : mais c'est horrible en fait comme film   

Cleme a écrit:

Hunger Games : mais c'est horrible en fait comme film   

Oh non, c'est tout mignon... regarde Battle Royale... là tu verras comme c'est ignoble! (le 1 bien sûr... le deuxième est quand même mauvais...)

Cleme a écrit:

Hunger Games : mais c'est horrible en fait comme film   

Pauvre chérie !   

Polyeucte a écrit:

Cleme a écrit:

Hunger Games : mais c'est horrible en fait comme film   

Oh non, c'est tout mignon... regarde Battle Royale... là tu verras comme c'est ignoble! (le 1 bien sûr... le deuxième est quand même mauvais...)

On ne doit pas avoir la même notion de mignon   Bon certes on voit pas grand chose finalement et on va dire que ça finit bien, j'ai déjà vu pire, mais c'est le principe qui m'a surprise.

Elvira a écrit:

Cleme a écrit:

Hunger Games : mais c'est horrible en fait comme film   

Pauvre chérie !   

Oui   Pour rigoler un peu je vais mettre Titanic   

Alifie a écrit:

... c'est à dire que comme tu passes plus de temps à regarder des films qu'à réviser tes partiels

Spoiler:

Si je rate tout ça sera ta faute   

Cleme a écrit:

On ne doit pas avoir la même notion de mignon   Bon certes on voit pas grand chose finalement et on va dire que ça finit bien, j'ai déjà vu pire, mais c'est le principe qui m'a surprise.

Ben ça reste assez soft question images, et les gentils finissent par gagner et tout...
Battle Royale, c'est beaucoup plus violent et moche parce que là où dans Hunger Games les gamins sont pour certains entrainés à tuer... BR montre des gamins normaux qui deviennent des vrais tueurs...

un jour (il y a plusieurs années), quelqu’un m’a dit qu’il [elle, en fait] avait rêvé de moi, et que dans son rêve j’étais un personnage de Battle Royale ; je n’ai pas cherché à obtenir des détails. 

Polyeucte a écrit:

Cleme a écrit:

On ne doit pas avoir la même notion de mignon   Bon certes on voit pas grand chose finalement et on va dire que ça finit bien, j'ai déjà vu pire, mais c'est le principe qui m'a surprise.

Ben ça reste assez soft question images, et les gentils finissent par gagner et tout...
Battle Royale, c'est beaucoup plus violent et moche parce que là où dans Hunger Games les gamins sont pour certains entrainés à tuer... BR montre des gamins normaux qui deviennent des vrais tueurs...

Oui oui c'est assez bon enfant comme ambiance et on voit pas du tout du tout la fin, on doit voir 3 gouttes de sang en tout dans le film bon voila. C'est charmant aussi ce film   

lucien a écrit:

un jour (il y a plusieurs années), quelqu’un m’a dit qu’il [elle, en fait] avait rêvé de moi, et que dans son rêve j’étais un personnage de Battle Royale ; je n’ai pas cherché à obtenir des détails. 

Charmant présage !

lucien a écrit:

un jour (il y a plusieurs années), quelqu’un m’a dit qu’il [elle, en fait] avait rêvé de moi, et que dans son rêve j’étais un personnage de Battle Royale ; je n’ai pas cherché à obtenir des détails. 

Donc soit tu es un monstre sanguinaire, soit tu es mort!
(ou alors tu es Maître Kitano! )

Et pour Clem, la bande annonce : /watch?v=N0p1t-dC7Ko

Et tu avais hérité de quoi comme arme ?
Une plume de paon ?