Jeux de mots, traits d'esprits, aphorisme..du forum

Merci, Mélo.

Je me permets de citer mon précédent message,
car les congratulations de Benedictus esseulées en haut de page, on pourrait s'y tromper
voire imaginer une admiration absolue et inconditionnelle.

Mélomaniac a écrit:

Benedictus a écrit:

Rav-phaël a écrit:

Après, je suis un assez grand fan de Vanessa Wagner en général. Et
j'espère sans trop y croire une intégrale, ou du moins un peu plus que le
peu qu'on en a pour le moment (c'est–à–dire pas Les Préludes snif).

être militante végétarienne quand on doit tant à Fleischer, quelle ingratitude.

Et chaque fois c'est moi qui me paye la corvée de citation.
Décidément, la gloire de Benedictus me devra beaucoup.
Heureusement David est drôle une fois tous les cinq ans, et le statut de Cololi s'interdit tout humour, ça rééquilibre mes efforts.

Dans le fil «Philharmonie - Récital Bernheim/Peretyatko - 14/05/18», DavidLeMarrec a écrit:

la question de la largeur, c'est vraiment accessoire.

/watch?v=jULvpMu8tnA

En fait tu es pire que Mélo

Pire que Mélo ? Nan, ça c'est juste pas possible

charles.ogier, in playlist, a écrit:

Mélomaniac a écrit:

Manuel Ponce (1882-1948) :

Concierto del Sur

= John Williams, guitare ; André Previn, Orchestre symphonique de Londres

(CBS, juillet 1972)

Au premier plan, il s'agit certainement de la fameuse mouette Échandon, on la reconnait à son regard pétillant  

La mouette échandon

http://j-m.laffaille.monsite-orange.fr/page-57ab80f6ed588.html

Bon, après, je ne suis pas ornithologue.

 Merci pour ce lien illustré !
J'adore la photo de la mouette à tête de bouchon

Morloch a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Benedictus a écrit:

Ah, ben non, justement: je crois que David ne l'a encore jamais fait, le coup d'écrire en idéogrammes chinois!

Je suis excessivement déçu de ne pas être lu avec la régularité requise.
http://operacritiques.free.fr/css/index.php?2009/08/17/1333-le-mystere-de-la-langue-originale-a-l-opera-langues-vernaculaires-locales-annees-1940-1950-1960

Et voilà un autre exemple de compactage, avec 文化 Wenhua pour culture et 革命 Geming pour Révolution, on empaffe les deux ensemble et au lieu de 文化革命 Wenhuageming parce que ce serait trop long (pour un chinois, un mot est long au delà de 2 syllabes, 3 c'est déjà trop long et 4 une torture). C'est comme pour Joan Sutherland, elle simplifie toute cette histoire de consonnes et de voyelles petites bourgeoises et décadentes pour créer quelque chose de nouveau et résolument populaire et révolutionnaire, avec seulement des "ou" et des "i" et c'est bien plus beau.

Pas mal.

Benedictus a écrit:

• Saint-Saëns:

Tatiana Samouil (violon), Christian Arming / Orchestre Philharmonique Royal de Liège
Liège, II, III & VII.2013
Zig-Zag Territoires

• Vieuxtemps:

Chloë Hanslip (violon), Martyn Brabbins / Orchestre Philharmonique Royal de Flandres
Anvers, VII.2011
Hyperion

je ne saurais trop me prononcer sur les interprètes (je les ai toutes deux choisies pour la poésie de leurs patronymes)

C'est pas possible...

Je savais que tu le repérerais tout de suite!

Et imagine en duo! «La référence moderne est Samouil-Hanslip dans le Concerto pour deux violons en ré mineur.»

On se croirait dans les Grosses Têtes de Bouvard. A quand Madame Bellepaire de Loches ou Monsieur Sapan d'Houilles ?  

Je ne connais pas Madame Samouil, mais Hanslip je l'ai déjà entendue dans le Concerto de John Adams sans que l'idée d'un calembour m'ait effleuré
-et pourtant Dieu sait que j'ai l'esprit aussi (dés)orienté que le tien...  

Extraordinaire ! J'avais déjà écouté Hanslip (je ne sais plus dans quoi mais dans mon souvenir c'était très bien) en me disant "voilà un nom délicat à porter", mais alors Samouil là c'est encore d'un autre niveau .

Pour ma part, j'ai un disque des concertos pour violon de Glazounov et de Schoeck par Mlle Hanslip (dans la même collection Hyperion): vraiment très bien.

Bien sûr, c'est idiot de ricaner comme ça de patronymes étrangers: qui sait d'ailleurs si «Capuçon» ne veut pas dire «blennorragie» en kikuyu ou «pollution nocturne» en ingouche... (Déjà qu'en français, ils ont eu de la chance que leur cédille soit là où elle est...)

Benedictus a écrit:

(Déjà qu'en français, ils ont eu de la chance que leur cédille soit là où elle est...)

Roupoil a écrit:

Extraordinaire ! J'avais déjà écouté Hanslip (je ne sais plus dans quoi mais dans mon souvenir c'était très bien) en me disant "voilà un nom délicat à porter", mais alors Samouil là c'est encore d'un autre niveau .

Kurt Moll n'était pas très évident à porter non plus, surtout pour draguer, en zone francophone.

Mefistofele, in playlist, a écrit:

Avec de vrais morceaux de Meyerbeer et de Gounod dedans ?

Expression typiquement marréquienne, -tu es drôlement bien informé sur les membres du Forum et attentif aux marqueurs phraséologiques.

Je ne crois pas utiliser couramment des tournures de publicités des années 90.

Tu as utilisé cette expression au moins une fois (m'en souviens, y a quelques années mais ne sais plus où), et peut-être une seule fois d'ailleurs.
Si tu confirmes que tu n'en es pas coutumier, ça signifie que Mefistofele a une excellente mémoire et a bu chacune de tes paroles (même ancienne) sur ce site.

Benedictus a écrit:

Et imagine en duo! «La référence moderne est Samouil-Hanslip dans le Concerto pour deux violons en ré mineur.»

Tout est possible... il y avait bien (Yutaka) Sado/(Jordi) Maso dans je ne sais plus quel concerto pour piano...

Mélomaniac a écrit:

Tu as utilisé cette expression au moins une fois (m'en souviens, y a quelques années mais ne sais plus où), et peut-être une seule fois d'ailleurs.
Si tu confirmes que tu n'en es pas coutumier, ça signifie que Mefistofele a une excellente mémoire et a bu chacune de tes paroles (même ancienne) sur ce site.

Car il s'agirait de l'explication la plus simple !

Oui, j'ai beaucoup lu (et lis toujours beaucoup) CSS et Classik, il se peut que j'ai pris des tics d'écriture par (sur)exposition (contamination serait un bien vilain mot), mais je n'ai pas sciemment utilisé cette tournure en me disant que Mr. Le Marrec l'avait choisie par le passé. J'en trouvais toutefois la saveur assez marrecienne (?) pour l'oser. Serait-ce mon subconscient à l'œuvre ?
(Ma mémoire est censée être bonne, je touche du bois, et même à la base de mon travail actuel.)

JosefK a écrit:

Benedictus a écrit:

Et imagine en duo! «La référence moderne est Samouil-Hanslip dans le Concerto pour deux violons en ré mineur.»

Tout est possible... il y avait bien (Yutaka) Sado/(Jordi) Maso dans je ne sais plus quel concerto pour piano...

C'est fabuleux ! Je n'en peux plus !

Benedictus, in playlist, le 31 décembre à 20h36, a écrit:

Je viens d’écouter Marcon.
Pas convaincu du tout: c’est maîtrisé, mais à mon goût ça manque d’engagement et de substance. Sans doute la machine est-elle d’une facture trop moderne pour que
je ne trouve pas ça trop lisse; et puis ça sonne vraiment plein d'air - et que de pipeaux pour une seule voix humaine*!...

Spoiler:

Pour un exercice de style aussi attendu, ce disque n'a pas réussi son concours.
Ou comme dit puérilement un ami amiénois, agacé que ce Paris qu'il aime ne soit pas au Touquet : « c'est trop gneu-gneu ».

Il n'est pourtant pas sans ressource ; une vieille manie qui le suit partout l'a fait mentir, de sorte qu'il n'est nullement chauffé.

Sérieusement, ce disque n'est pas mal du tout, mais je trouve vraiment que l'instrument sonne trop propre, trop «copie d'ancien» par rapport au grain des instruments d'époque sur lesquels sont enregistrés Foccroulle ou Tamminga.

Ce qui me frappe surtout est la contradiction entre le texte du livret, qui annonce une interprétation bienveillante et hédoniste, et la réalité de la réalisation, finalement assez brutale.

Mélomaniac, in playlist, a écrit:

Johannes Brahms (1833-1897) :

Trio avec piano n°1 en si majeur, Op. 8
Trio avec piano n°2 en ut majeur, Op. 87

Josef Suk, violon
Janos Starker, violoncelle
Julius Katchen, piano

(Decca, juillet 1968)

Un enregistrement référentiel, déjà plus que cinquantenaire !
Généreuse dans les basses, la prise de son accorde une somptueuse présence au violoncelle.
Avec un Suk châtié, qui n'est pas du genre à tirer la couverture à lui,
le pianiste américain peut ici incarner le maître des équilibres et des horloges.
Toujours un jalon incontournable dans la discographie de ces trios, et de la musique de chambre brahmsienne !

Benedictus a écrit:

Mélomaniac a écrit:

le pianiste américain peut ici incarner le maître [...] des horloges.

Tu es sûr de ne pas confondre Katchen et quatschen?

Je ne suis pas Siebeth pas si bête...

Mélomaniac dans Les Melomaniac d'Or catégorie orchestre a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

œuvre très bien moisie

Relis-toi, ça évitera les lapsus ; tu voulais sans doute écrire très bien choisie.

       https://classik.forumactif.com/t8879p50-les-melomaniac-d-or-categorie-orchestre  page 1

Polyeucte a écrit:

Otello a écrit:

Je te rassure sur Kurzak, sa voix est restée très souple jusqu'au contre-mi et la vocalisation est juste parfaite! Elle enchaine les traits, les notes piquées et les trilles avec une facilité déconcertante![/quoquote]te]

Excellent le "quoquote" qui fait penser au fameux "cocotte" qu'utilise souvent Otello!

C'était fait exprès?  

Benedictus a écrit:

Xavier a écrit:

Alagna et Kurzak qui chantent le Stabat mater d'Arvo Pärt

Et avec Andreas Scholl!
C'est à cause de trucs comme ça que j'ai arrêté de faire des fakes pour le premier avril.

Sans parler des patronymes trop beaux pour être vrais. Par exemple, Prout et sa sonate pour vent ou le Nocturne de Samouil...

Oui, la petite Samouil, on en avait parlé un peu plus haut (avec sa consœur Hanslip.)

on touche le fond, là

Pour ne pas pourrir l'un des rares fils actifs du forum :

Citation :

(D'ailleurs, me demander «tu as essayé Danco?», c'est un peu comme demander à DSK s'il est déjà allé dans un club échangiste.)

Il fallait la trouver, celle-là !

Moi j'aurais spontanément dit, c'est comme demander à Boulez s'il aime la salade, mais c'est peut-être plus niche.

DavidLeMarrec a écrit:

Moi j'aurais spontanément dit, c'est comme demander à Boulez s'il aime la salade, mais c'est peut-être plus niche.

Tu veux dire, à cause de cette photo:

Je l'aime d'ailleurs beaucoup, cette photo: je trouve qu'elle a cette forte typicité «France des années 60» et cette espèce de poésie un peu saugrenue qu'on trouve dans les films de Tati ou les dessins de Sempé.

Tout à fait, il y a quelque chose de très incongru et de très poétique à la fois. (J'imagine que sa cuisine blanche était quand même du dernier cri.)

DavidLeMarrec a écrit:

(J'imagine que sa cuisine blanche était quand même du dernier cri.)

Oui, c'est ça: le modernisme de Mon oncle ou Playtime, le néon, le formica...

Et même la pose (qui remue la salade debout avec le saladier au milieu de la table ?), il y a quelque chose d'un personnage de Tati.

Oui, complètement! (Même la veste grise à col montant, et jusqu'à la fameuse mèche dont quelques cheveux, ici, s'échappent pour dessiner une sorte de houppe-à-la-Tintin subliminale.)

Quand Cage disait "Boulez is a salad tosser" je ne pensais pas que c'était aussi littéral.