[Pleyel] Brahms : Chœurs & Symphonie n°2 - OP, Blomstedt

Le 22 et le 23 janvier, avec le formidable Chœur de l'Orchestre de Paris. C'est un peu pour ça que j'y vais, je l'avoue.

Un recueil de pièces chorales avec orchestres, les trois plus célèbres : Nänie, Gesang der Parzen, Schicksalslied.


Et comme j'y vais le jeudi, j'ai une place à 10€ à vendre pour le mercredi 22.

Moi aussi j'en serai, pour les 2 soirées

J'en serai aussi le jeudi, s'il reste des places (pas sûr car l'arrière-scène sera condamnée).

Ils donnent dans l'ordre Nanïe / Le chant des Parques / Le Chant de du Destin. La salle était étrangement peu remplie.

C'était tellement bien que j'y retourne ce soir

Pas complet, mais plutôt plein ce soir.

Les Chœurs de l'Orchestre de Paris superbes comme d'habitude, même si l'écriture très homogène noie un peu le détail du texte (ce n'est pas vraiment leur faute !).

Quant à Brahms, on a beau dire, mais les symphonies de Schumann, c'est autrement mieux orchestré que la mélasse des trois premières de Brahms... quelle mélasse, tout de même. Et les alternances vents / cordes, dans le genre systématique. Autant j'adore au disque, autant en salle, il n'y a guère que la Quatrième, de tout le Brahms symphonique, qui m'ait convaincu.

Sinon, j'ai enfin entendu l'Orchestre de Paris pas très discipliné, tel qu'on me l'avait décrit !  Peut-être parce que je ne l'avais entendu qu'avec de très grands chefs (Metzmacher, Billy, P. Järvi, K. Järvi), mais d'ordinaire, engagement et plasticité sont de mise. Cette fois, j'ai davantage entendu la disparité des attaques, ou la paresse métronomique (Blomstedt n'étant pas à dédouaner) de traits bien réguliers, même pas phrasés. Enfin, davantage que d'habitude, parce que c'était bien quand même.

Ce soir ça m'a paru plus brouillon, hier c'était plus net et mieux en place. Sinon rien que pour la première partie ça valait le coup effectivement

D'accord avec ton compte-rendu David, j'ai même trouvé l'OP assez faible dans les choeurs, c'était mieux dans la symphonie. Curieux choix quand même de la part de Blomstedt de demander au timbalier de jouer avec des baguettes aux embouts très fin, quasiment baroques, lui qui avait plutôt l'habitude de construire un "beau" et "gros" à Dresde par exemple.
Et sa battue est vraiment particulière ! Mais la mise en place dans la symphonie était plutôt bonne.

Une belle découverte de Nänie et du Chant du destin pour moi.