[Jazz] Playlist

Dexter Gordon and the Round Midnight Band

Chicago, Petrillo Bandshell @ Grant Park
Chicago Jazz Festival
September 6, 1987

Dexter Gordon (tenor saxophone)
Bobby Hutcherson (vibraphone)
Cedar Walton (piano)
Buster Williams (bass)
Billy Higgins (drums)

1. Announcement / Little B´s Poem [without Dexter] (11:51)
2. The Blues Up And Down (17:03)
3. 'Round Midnight (13:16)
4. Rhythm-A-Ning (15:34)
5. L.T.D. / DJ Outro (17:55)

TT 75:38

FM broadcast

Vol.1

Dexter Gordon - Besame Mucho - /watch?v=_hbo3UbK0yI  

Gil Evans Orchestra
City Hall Plaza, Boston
July 7, 1983

1. Gone (14:13)
2. Friday the 13th (9:08)
3. London (7:50)
4. Stone Free (17:31)
5. Orange Was The Color Of Her Dress, Then Blue Silk (4:20)
6. Jelly Roll (14:25)
7. Cheryl (11:44)
8. Waltz-Variation on the Misery-Waltz (16:59)
9. Eleven (11:26)

TT: 107:53
audience recording

très bonne captation "audience", on y entend de surcroît beaucoup Gil Evans au Fender Rhodes.

Charlie Haden's Liberation Music Orchestra
Funkhaus des NDR, Studio 10
Hamburg, 1991-06-26

Earl Gardner, Tom Harrell - tp
Julian Priester - tb
Sharon Freeman - frh
Joe Daley - tu
Ken McIntyre - as, ss
John Stubblefield - ts, ss, fl
Javon Jackson - ts
Amina Claudine Myers - p
Mick Goodrick - g
Charlie Haden - b
Paul Motian - d

1. Announcement + band introduction (2:00 )
2. Nkosi Sikelel' iAfrika (23:54)
3. Dream Keeper (36:22) :
. Dream Keeper Part I
. Feliciano Ama
. Dream Keeper Part II
. Canto Del Pilon (I)
. Dream Keeper Part III
. Canto Del Pilon (II)
. Hymn Of The Anarchists Women's Movement
. Dream Keeper Part IV
4. Rabo De Nube (Tail Of The Tornado) 9:00
5. Spiritual (13:02)
6. Sandino (7:33)
7. La Passionara (24:01)
8. Silence (5:14)

TT: 121:08

FM broadcast

un superbe concert du Liberation Music Orchestra avec des solistes très en forme.

Roderick a écrit:

Ca c'est bon!!!   

Keith Jarrett:Solos Concerts Bremen-Lausanne (73)


Un des plus beaux albums de Jarrett en solo.  

Smokin' at the half note
 
No Blues
If you could see me now
Unit 7
Four on six
What's new
 
Wes Montgomery : guitare
Wynton Kelly : piano
Paul Chambers : contrebasse
Jimmy Cobb : batterie
 
(Verve, juin & septembre 1965)
 

Keith Jarrett:The Sun Bear Concerts CD 1

Remarquable.

et quelques titres de plus dans ce coffret Galaxy de 16 cd qui propose une cinquantaine d'inédits, dont quelques-uns de ces Maiden Voyage sessions

Spoiler:

Keith Jarrett:The Sun Bear Concerts CD 2

Brillant.

Keith Jarrett:The Sun Bear Concerts CD 3

Moins inspiré que les deux précédents concerts.

 

En hommage à Charlie Haden:

Ah, merde, il a cassé sa pipe !

Keith Jarrett:The Sun Bear Concerts CD 4

Un volet moyen.

Keith Jarrett:The Sun Bear Concerts CD 5

Excellent concert.

Petite Fleur
 
Petite Fleur
Ellington Medley
Clarinet Marmalade
Edmond Hall Blues
Good Cook
Off the Road
Adam and Evie
Don't give me Sympathy
 
Edmond Hall : clarinette
Ellis Larkins : piano
Jimmie Crawford : batterie
Milt Hinton : contrebasse
Emmett Berry, Vic Dickenson : trombone
 
(Mighty Quinn Productions, décembre 1958)
 
  
 

Keith Jarrett:Facing You (72)

 

-------

Keith Jarrett: For Yawuh (73)



Entre Ornette Coleman, Bill Evans, Ramsey Lewis et les senteurs d'orient.

Un disque magistral...   

....avec Charlie Haden.   

Keith Jarrett:Belonging (74)



Pour moi le groupe ambivalent par excellence, des sommets de pureté (Solstice) et d'invention (The Wind Up) côtoient des sommets de mauvais goût (Long as you know you living yours...a chaque fois que ce groupe essaie de se la jouer "churchy" c'est la cata tellement ça sonne faux et artificiel et la reverb' de Garbarek n'aide pas   )

Bilan globalement positif cela dit.

Andrew Hill:Point of Departure (64)



Impossible de m'en lasser.       

Ornette Coleman:The Shape of Jazz to Come (59)


Un grand mélodiste ce Ornette.   

Byrd in Paris

Dear old stockholm
Paul's pal
Flute blues
Ray's idea
The blues walk

Donald Byrd : trompette
Bobby Jaspar : flûte, saxophone ténor
Walter Davis : piano
Doug Watkins : contrebasse
Art Taylor : batterie

(Brunswick, octobre 1958 à l'Olympia de Paris)

Chick Corea:Friends (78)


Je n'ai qu'une chose à dire à propos de ce disque: Cappucino .

A mon sens une des plus éclatantes réussites du jazz post-coltranien et un de mes morceaux préférés tous genres confondus.

Alifie, Dark Magus, Mélomaniac vous connaissez ce mirifique Cappucino?   

watch?v=Zd5XTG-6pi0

Personnellement, je ne connais que les volumes 2 et 3.

Spoiler:

arnaud bellemontagne a écrit:

Alifie, Dark Magus, Mélomaniac vous connaissez ce mirifique Cappucino?  

  

J'ai mis un lien ou on peut l'ecouter: watch?v=Zd5XTG-6pi0

@Alifie: Corea à toujours eu le génie des pochettes


  

arnaud bellemontagne a écrit:

Je n'ai qu'une chose à dire à propos de ce disque: Cappucino .

A mon sens une des plus éclatantes réussites du jazz post-coltranien et un de mes morceaux préférés tous genres confondus.

Alifie, Dark Magus, Mélomaniac vous connaissez ce mirifique Cappucino?   

watch?v=Zd5XTG-6pi0

Je suis prêt à te croire, et j’y jetterai une oreille sur le net, mais comme dit ailleurs à propos de Shakti, je n’ai pas suivi la filière jazz-rock/fusion, et j’ai fui sciemment tous les noms qui s’y rattachaient, déçu, à tort ou à raison, par les quelques disques que j’avais, pour aller voir plutôt du côté de la new thing, tout en continuant à fouiller les fondations et les premiers étages de l’aventure jazzistique. Bref, le jazz-rock est le style jazzistique que je connais le moins.  

Je comprends bien.  
Je precise néanmoins que Cappucino est un titre acoustique (c'est du jazz postcoltranien comme je l'ai mentionné), Shakti est également acoustique (guitare acoustique, violon, tablas).
Bref on est pas le jazz-rock.   

Ah ! des goûts et des couleurs…bon, on ne va pas dégainer les armes pour autant, mais :

arnaud bellemontagne a écrit:

Je comprends bien.  
Je precise néanmoins que Cappucino est un titre acoustique (c'est du jazz postcoltranien comme je l'ai mentionné), Shakti est également acoustique (guitare acoustique, violon, tablas).
Bref on est pas le jazz-rock.   

On en est pas loin quand même, y’a le binaire, et le Fender aussi, et puis ce sax trop métallique, trop urbain, (je pense à Michaël Brecker, à David Samborn,  gens dont je n’aime ni le discours ni la sonorité), et puis cette réverbération, et ce discours qui pour moi ne va pas plus loin qu’un aimable bavardage sur la pluie et le beau temps, qui manque de profondeur, bref, je ne vois pas en quoi ce joli petit disque est une des plus importantes réussites post coltranienne. J’ai écouté hein, 3 titres sur le tube.

Mes  réussites post-coltraniennes (je parle de l’esprit plus que de la lettre), je les trouve pour ma part chez des gens comme l’AEC, Braxton (je sais que tu aimes les deux), certains Sun Ra (le merveilleux Lanquidity par exemple), de nombreux Archie Shepp, mon bon tonton Albert (que tu n’aimes pas), certains Tim Berne, les premiers Gato Barbieri, quelques rares John Zorn, et beaucoup plus récemment chez Matana Roberts que je t’invite à découvrir, mais attention, on est plus dans le gentillet là, on ne cause plus pour ne rien dire, le début du titre 2 est d’ailleurs effrayant de douleur exacerbée, tous les gratteux de métal peuvent ranger leurs clous, on est dans la véritable vision de la douleur, celle des victimes, pas celle des bourreaux, comme dans l' "Alabama" de Coltrane, mais tout le disque est un extraordinaire hommage à l’histoire de la musique (et de la vie) afro-américaine, un disque majeur du jazz d’aujourd’hui, qui se termine par une ballade à pleurer de bonheur. La voilà ma grande musique post coltranienne à moi.

Matana Roberts: Coin Coin, chapter one: Gens de Couleur Libres: le disque est écoutable entièrement sur You Tube, ainsi que le chapter two

darkmagus a écrit:

Ah ! des goûts et des couleurs…bon, on ne va pas dégainer les armes pour autant, mais :

arnaud bellemontagne a écrit:

Je comprends bien.  
Je precise néanmoins que Cappucino est un titre acoustique (c'est du jazz postcoltranien comme je l'ai mentionné), Shakti est également acoustique (guitare acoustique, violon, tablas).
Bref on est pas le jazz-rock.   

On en est pas loin quand même, y’a le binaire, et le Fender aussi, et puis ce sax trop métallique, trop urbain, (je pense à Michaël Brecker, à David Samborn,  gens dont je n’aime ni le discours ni la sonorité), et puis cette réverbération, et ce discours qui pour moi ne va pas plus loin qu’un aimable bavardage sur la pluie et le beau temps, qui manque de profondeur, bref, je ne vois pas en quoi ce joli petit disque est une des plus importantes réussites post coltranienne. J’ai écouté hein, 3 titres sur le tube.

Je parlais uniquement du morceau Cappucino.  
Le reste du disque est plus inégal et anonyme je suis d'accord.
Mais Cappucino est un chef d'oeuvre d'equilibre entre ecriture et improvisation.

pourquoi le timbre et le toucher des pianistes de jazz sont-ils toujours aussi « moches » (oui, c’est un jugement personnel) ?

Tu veux dire "typé" ?

La personnalisation de l'expression soliste est un des éléments majeurs du jazz, ce qui implique un engagement subjectif qui se traduit par une forte caractérisation du son avec des attaques, des vibratos proscrites par le bon goût classique. En jazz, l'expressivité et la singularité prime sur la beauté plastique...enfin surtout lorsque on évolue dans l'orbe du jazz d'obédience afro-americain... un certain jazz typé européen privilégie quant un "lissage" du son très proche du classique...on pense bien évidemment à Keith Jarrett, à Oregon et aux productions du label ECM.

il y a quelque mois je me disais par intuition que les pianistes de jazz devaient faire attention au son, tout ça tout ça, contrairement à certains pianistes classiques qui semblent se contenter de presser les touches au bon moment...
et puis j’ai entendu un cd de Jarrett (ne me demandez pas lequel), et j’ai vraiment été surpris par ces sonorités creuses de verre en plastique qu’un clavier midi imiterait parfaitement, ces attaques raides, cette absence de legato...
...tous les pianistes de jazz que j’ai écouté depuis (autant dire que le nombre est réduit) m’ont donné la même impression...  

c’est sans doute moi... mais franchement, déjà que j’ai beaucoup de mal avec le jazz, c’est vraiment rédhibitoire. 

arnaud bellemontagne a écrit:

Je parlais uniquement du morceau Cappucino.  
Le reste du disque est plus inégal et anonyme je suis d'accord.
Mais Cappucino est un chef d'oeuvre d'equilibre entre ecriture et improvisation.

OK, je ne sais plus les titres que j'ai écouté, je vais revoir ça   

lucien a écrit:

il y a quelque mois je me disais par intuition que les pianistes de jazz devaient faire attention au son, tout ça tout ça, contrairement à certains pianistes classiques qui semblent se contenter de presser les touches au bon moment...
et puis j’ai entendu un cd de Jarrett (ne me demandez pas lequel), et j’ai vraiment été surpris par ces sonorités creuses de verre en plastique qu’un clavier midi imiterait parfaitement, ces attaques raides, cette absence de legato...
...tous les pianistes de jazz que j’ai écouté depuis (autant dire que le nombre est réduit) m’ont donné la même impression...  

c’est sans doute moi... mais franchement, déjà que j’ai beaucoup de mal avec le jazz, c’est vraiment rédhibitoire. 

Jarrett, c'est technique (il a enregistré des oeuvres classiques), mais un peu "vide" à mon goût.

Moi je te conseillerai, si tu ne veux ne pas trop t'éloigner de tes critères, d'essayer peut-être Michel Petrucciani, Bill Evans, John Lewis, tous plus ou moins imprégnés de culture classique, voire André Previn, qui fût pianiste de jazz avant d'être un chef d'orchestre classique renommé.

sinon, Arnaud l'a dit, l'approche instrumentale, et donc pianistique, en jazz est fondamentalement différente des standards classiques. La virtuosité, si elle existe chez un Art Tatum ou un Bud Powell, n'est pas un critère primordial. Si tu veux réellement apprécier du jazz, il faut abandonner tes jugements technico-technique et te laisser porter par les sons et les rythmes, sans comparer sans cesse avec ce que tu connais.

Mais je te crois amateur de contemporain, pourquoi alors ne pas t'essayer à Thelonious Monk, à Cecil Taylor, à Lennie Tristano, tous les trois TRES éloignés des standards classiques, mais peut-être que ce qu'ils auront à te dire te touchera, va savoir, moi qui comme toi ne suis pas très piano jazz, ce sont les seuls qui me touchent vraiment, justement parce-que très spécifiques.