[Jazz] Playlist

Qui m'appelle?   

Il y a des choses terribles dans ce double live:l'ouverture, les solos épiques d'Endless Night  ,So Long Mickey Mouse,Serenade...sans parler des deux morceaux que tu mentionnes: l'un mettant en valeur la contrebasse magique de Stanley Clarke, l'autre le piano envirant de Corea.
Quel régal!!!  

Le moins bien:les parties chantées de Gayle Moran et Stanley Clarke très kitsch   

Au total on a la du grand jazz-rock.   

Mes disques favoris du RTF demeurent Where Have I Known You Before et Romantic Warrior.
Je me permets de signaler un moment d'anthologie dans Hymn of the seventh Galaxy:le solo de Rhodes de Corea sur le morceau Theme To The Mothership.EPIQUE!!!!     

arnaud bellemontagne a écrit:

Il y a des choses terribles dans ce double live

Tu connaissais ?

Zut, je pensais vous épater avec un album ringard confidentiel...

arnaud bellemontagne a écrit:

So Long Mickey Mouse
Quel régal!!!

Oui, une tuerie. Quel drive...

arnaud bellemontagne a écrit:

Mes disques favoris du RTF demeurent [...] Romantic Warrior.

Cultissime... Je connais par coeur la moindre seconde...

Epopée, humour, émotion, tout y est...

Le morceau éponyme, et Duel of the Jester and the Tyrant, ça m'envoie toujours au septième ciel...

Mélomaniac a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Il y a des choses terribles dans ce double live

:oTu connaissais ?

Zut, je pensais vous épater avec un album ringard confidentiel...  

Evidemment que je connais.   
Je suis un mordu de prog et de jazz-rock 70's.   

Mélomaniac a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Mes disques favoris du RTF demeurent [...] Romantic Warrior.

Cultissime... Je connais par coeur la moindre seconde...  

Epopée, humour, émotion, tout y est...

Le morceau éponyme, et Duel of the Jester and the Tyrant, ça m'envoie toujours au septième ciel...  

Idem un disque culte pour moi que je connais par coeur!!!  
Ah le solo de moog de Corea sur the Duel of the Jester and the Tyrant  

 

Volume 2 ; CD n°40

  Est-ce la chaleur, mais je me sens monter d'irrépressibles envies jazzophiles...

Blue & boogie, Miles Davis : génial, comment ça pulse ! Ca démarre fort !
Wizzard's gizzard, Phil Urso : reposant
Indiana, René Thomas : intéressant ce qu'on faisait à Paris. Le nom de ce guitariste ne m'est pas inconnu.
Locomotive, Thelonious Monk : j'aime pas trop la mélodie d'intro.
Smoke gets in your eyes, Thelonious Monk : Très smooth. Et un clavier de maître.
Bumpkin, Georges Wallington : rythmé, sympatoche
Half Nelson, Hubert Fol : idem. Sacha Distel à la guitare...
Etude de Concerto, Shelly Manne : le batteur est très exposé, suivie par des flonflons avec tuba. Très hirsute comme pièce, rythmiquement débraillé avant que vers la fin ça ne s'emballe de façon plus conventionnelle.
Eleanor, Art Blakey : très beaux souffleurs qui chatouillent
Manteca, Dizzy Gillespie : Quel bric à brac... Ca tire vers le latino... J'adore, mais je sens que cet aveu va m'en valoir quelques moqueries...
Don't blame me, Guy Laffite & Raymond Fol (y sont combien dans la famille ?) : lent, épanché. Mouais...
Two can play, Bob Gordon : Sonorité très fondue, mais belle dynamique interne.
Bernie's tune, Gerry Mulligan : super batteur, un bassiste en apesanteur, un sax génial. J'adore ! Ils vous glissent un air de la Marche des gladiateurs de Fucik juste avant de conclure... Enorme !   
Laura, Gerry Mulligan : un peu plus calme. Le sax est une splendeur... Quelles anches !
Love me or leave me, Gerry Mulligan : toujours les mêmes sessions captées lors d'un concert salle Pleyel. Anthologique. Et les solos de la section rythmique...   Ces trois plages sont le clou de ce CD !  

Moonlight in Vermont, Bud Powell : comme son nom l'indique, le piano nous fait rêver sous la voûte étoilée...
Buttercup, Bud Powell : du triangle de haute volée.

 Un peu de piano bar pour finir la soirée...

The Art Tatum Trio

September Song
Melody in F Op. 3 n°1
Tea for two
Out of nowhere
Just one of those things
Indiana
Would you like to take a little walk
Lover

= Art Tatum, piano ; Everett Barksdale, guitare ; Slam Stewart, contrebasse

(Capitol, décembre 1952)

La compañera

Não incomodar
Nebbia
Resistance
Hyeoka
Zum Beispiel
Terra Negra
La compañera

Louis Sclavis, clarinette et saxophone ; Michel Marre, trompette et bugle ; Philippe De Schepper, guitare ; Jacques Mahieux, batterie ; Henri Texier, contrebasse

(Label bleu, février 1983)

Si tu ne l'as pas, son disque Mad Nomads est remarquable.  

La compañera est un des albums de Texier que j'aime le moins   

Oui oui, je connais Mad Nomad, regarde le message ci-dessous. J'avais acheté ce CD qu'Emeryck et Asinius étaient pas encore nés...   

Bon, ça ne nous rajeunit pas...   

Dans le même style, je préfère An Indian's week, ou le formidable Carnets de route.

Mélomaniac, in Si j'aime le jazz, le 21 juin 2013, a écrit:

Bien voilà pour simplifier, et donner une idée très représentative et proportionnée de ma collection actuelle :

1/2° de free jazz glané chez Label Bleu

Spoiler:

J'aime bien tous les albums Texier -mon préféré étant peut-être Izlaz / Colonel Skopje. Rêveur, poétique, nostalgique...
Et The Scene is clean car il m'instruit des grands classiques.

L'Argentine jazzifiée du trio Mosalini-Beytelmann-Caratini, j'aime sans avoir envie de persévérer.

Palatino, Yopla : haut en couleurs, mais peut-être trop cartoon. Je préfère les ambiances raffinées du Kodo.

Worlds : trop de recherche, et je n'aime pas la voix instrumentalisée.

Volume 1 ; CD n°7 : 1931-33

J'adore toujours autant cette période swing...

 Beaucoup de gros poissons sur ce disque, à tel point que c'en est difficile de dire ce que je préfère.

Parmi les plus enflammés :

You rascal, you, Louis Armstrong
Sugar foot stomp, Fletscher Henderson
Creole Rhapsody, Duke Ellington
Savage rythm, Mills Blue rythm Band
Shakin the African, Don Redman
Lafayette, Bennie Moten

A noter un virtuosissime Tiger au piano solo par Art Tatum

Mettons que mes morceaux préférés soient Sweetie et Swag Dear par les New Orleans Feetwarmers, et St Louis Blues avec Louis Armstrong et ses sbires...  

Mélomaniac a écrit:

A noter un virtuosissime Tiger au piano solo par Art Tatum

Pfff, du vulgaire piano bar...

 

néthou a écrit:

Pfff, du vulgaire piano bar...

  Ah non je t'arrête...

Ca na rien de vulgaire !

Même que, dans la catégorie piano bar, ça se situe plutôt dans la moyenne supérieure...  

Ahmad Jamal Trio
Studio 104, Maison de la Radio, Paris, France
25 june 1971

Ahmad Jamal (piano, electric piano)
Jamil Sulieman Nasser (double bass)
Frank Gant (drums)

01 Introduction by André Francis  0:14
02 Bogota (Ahmad Jamal)  15:38
03 Effendi (McCoy Tyner)  13:44
04 Manhattan Reflections (Ahmad Jamal)  10:25
05 Extensions (Ahmad Jamal)  23:50

TT: 63:51
FM Broadcast
Jazz sur le vif, France Musique, 10 may 2014

Tout simplement le premier concert en France d'Ahmad Jamal, autre pianiste de bar célèbre.

Avant de t'insulter, je souhaite te remercier pour la découverte du Live 1984 de Don Cherry.

Citation :

...Ahmad Jamal, autre pianiste de bar célèbre.

Ca va pas bien de colporter de telles bêtises.
J'en ai écumé des bars, et je n'y ai jamais entendu un tel pianiste.

Bill Evans a aussi été qualifié en son temps de pianiste de bar : en y ajoutant Tatum *, Jamal est donc en bonne compagnie.

* mais non, Mélo, on ne t'en veut pas plus que ça

 Même Néthou, l'autorité suprême pour ce jazz-là, a confirmé, donc...   

Je n'ai rien confirmé, moi, je ne faisais que te répéter...   

(de toute façon, maintenant que l'on sait que Mélo écoute aussi du jazz-rock, le champ du possible s'ouvre à l'infini...)

néthou a écrit:

(de toute façon, maintenant que l'on sait que Mélo écoute aussi du jazz-rock, le champ du possible s'ouvre à l'infini...)

Pour être honnête, j'ai même commencé par là. Donc suis tatoué vacciné...  

 j'ai le même sans les 2 premiers titres...

2 sources différentes probablement... un beau concert en tout cas.

Izlaz

Golden Horn
Bitter homes and gardens
Izlaz

Joe Lovano : saxophone, clarinette, percussions
Aldo Romano : batterie
Steve Swallow : basse électrique
Henri Texier : contrebasse

(Label bleu, mai 1988)

  

Paul qui ?   

Paulo, l'ancien jules à Nénette et Carlita, m'enfin !

Ça faisait longtemps.

Sans dec', il a signé combien d'album cet homme là. Plus que Miles?
Bon, ya des bouzes en même temps.

Des bouzes, à part un insupportable disque avec le vibraphoniste Dave Pike à la fin des années 50 (il est bien dommage que des 3 années passées à Los Angeles par Bley, il ne reste que cet album et le live avec Ornette, Cherry, Haden et Higgins), voire un assez improbable album tardif aux synthétiseurs (pas réécouté), je ne vois pas. Mais des albums nettement moins réussis dans sa pléthorique (entre Sun Ra et John Zorn) discographie, oui, sauf que c'est le prix à payer quand on est un improvisateur hors pair toujours prêt pour le risque... il va de soi, ça ne vous surprendra pas, que je souscris sans problème à ta proposition moqueuse, dm.

Volume 1 ; CD n°8 : 1933-35



  Ce volume me plaît un peu moins que le CD 7, moins de fièvre. Mais plus d'invention, et encore quelques noms immenses.


Ce que j'ai particulièrement aimé :

Angry avec Earl Hines & co, et Music Hall rag avec Benny Goodman

Un morceau très étrange : Dance of the Octopus, avec Benny Goodman (clarinette... basse) et Red Norvo (xylophone, marimba)

Jazznocracy de Jimmie Lunceford, endiablé et trouble

Un furieux Tiger Rag avec Louis Armstrong, à toute allure, mais qui manque un peu de respiration.

L'élégant Dinah avec Django Reinhardt et Stéphane Grappelli.

  Scotché par le Zah zuh zah avec Cab Calloway.

  Un titre que je n'ai pas du tout aimé : Gimme a pigfoot avec une partie vocale affreusement vulgaire (Bessie Smith).

Mélomaniac a écrit:

 Un titre que je n'ai pas du tout aimé : Gimme a pigfoot avec une partie vocale affreusement vulgaire (Bessie Smith).

Certes, certes, mais le but du blues, surtout le blues du début du siècle dernier, n’avait pas pour objectif d’être agréable, ce n'était pas une musique de bonne compagnie, et il ne faut pas l’écouter avec les oreilles propres.

Le blues des origines, c’est le blues du labeur, de la ruralité, de la sueur, de l’alcool, de la révolte larvée, de l’injustice, et Bessie Smith le gueulait plus qu’elle ne le chantait.

un peu comme pour le free jazz, autre musique de révolte, le beau n’est pas le but recherché. Moi, « Gimme a Pig Foot » me file des frissons à chaque écoute. Et puis cette impression de remonter le temps…  

Hé oui, Mélo, les chanteuses de beuglants ont précédé les pianistes de bars à cocktails (également devancés par ceux officiant dans les bordels).

David S. Ware Quartet  1996

David S. Ware (ts), Matthew Shipp (p), William Parker (b), Susie Ibarra (dms)

décapant, généreux, chaleureux et réjouissant, et un peu plus violent que les extraits du bt       

darkmagus a écrit:

Moi, « Gimme a Pig Foot » me file des frissons à chaque écoute. Et puis cette impression de remonter le temps… 

Comment traduiriez-vous le titre ? Littéralement : donne-moi un pied de cochon, ce qui n'a aucun sens. Doit y avoir un contexte qui m'échappe.

Si vous me dites que c'est une artiste engagée, on comprend mieux pourquoi elle chante avec tant de véhémence. Mais musicalement, ce n'est pas ma tasse de thé  

Worlds

Worlds
Round Dance
Tafabalewa Square
Two Hearts
Spirit of the night
Lutetia
Bosstown

Joe Lovano : saxophone, clarinette
Bill Frisell : guitare
Tim Hagans : trompette
Paul Motian : batterie
Judi Silverman : soprano
Henri Texier : contrebasse
Gary Valente : trombone

(Label bleu, mai 1989)

  Plus de quinze ans que je fréquente cet album qui n'a pourtant jamais réussi à vraiment me plaire.

Enregistré en concert à la macu d'Amiens. Non pas que ce soit trop expérimental (j'aime beaucoup les Portal enregistrés dans la même circonstance), mais ça sonne un peu trop didactique sur certaines pièces. Et surtout : les vocalises de la sopraniste, instrumentalisée en doublure, me tapent sur le système.

  Je viens de retrouver cette grosse boîte de 16 CDs que j'avais achetée l'an dernier, regroupant quelques légendaires albums de Monk.

Je n'en avais écouté qu'un seul, avant de perdre de vue ce coffret dans les cartons de mon déménagement...   

Il est temps de reprendre ça en main...   


Monk's Music

Abide with me
Well you needn't
Ruby my dear
Off minor
Epistrophy
Crepuscule with Nellie

Thelonious Monk : piano
Ray Copeland : trompette
Gigi Gryce : saxophone alto
Coleman Hawkins, John Coltrane : saxophone ténor
Wilbur Ware : contrebasse
Art Blakey : batterie

(Riverside, juin 1957)

  J'adooore !

Mélomaniac a écrit:

darkmagus a écrit:

Moi, « Gimme a Pig Foot » me file des frissons à chaque écoute. Et puis cette impression de remonter le temps… 

Comment traduiriez-vous le titre ? Littéralement : donne-moi un pied de cochon, ce qui n'a aucun sens. Doit y avoir un contexte qui m'échappe.

Si vous me dites que c'est une artiste engagée, on comprend mieux pourquoi elle chante avec tant de véhémence. Mais musicalement, ce n'est pas ma tasse de thé  

Lorsqu’ils étaient encore esclaves, les noirs n’avaient pas le droit de revendiquer quoique ce soit dans leurs chants de travail, alors ils chantaient leur misère, leur vie de tous les jours, et inséraient des paroles à double sens pour communiquer entre eux ou aborder des thèmes qui leur étaient interdits. Cette tradition a perdurée dans le blues dont les textes sont truffés d’argot et de sous-entendus parfois salaces. Qu’est-ce qu’un pigfoot, je n’en sais fichtre rien, peut-être un met apprécié, peut-être une allusion sexuelle, peut-être autre chose. Peu m’importe, reste pour moi la puissance d’évocation que me suggèrent les blues de Bessie Smith, l’émotion brute dégagée, l’expression de la douleur d’être et du désespoir, comme le dira aussi plus tard Billie Holliday, dans un style différent, mais pas plus glamour pour autant.  

le disque de Monk/Coltrane: chef-d'oeuvre aussi      

Mélomaniac a écrit:

Comment traduiriez-vous le titre ? Littéralement : donne-moi un pied de cochon, ce qui n'a aucun sens. Doit y avoir un contexte qui m'échappe.

Celui d'un estaminet mal famé où l'on mange des pieds de cochon en buvant de la bière, tout simplement, cf. www.humpnightthumpers.com/songs/Gimme%20a%20Pigfoot.pdf

Volume 4 ; CD n°76 : novembre-décembre 1957


Diverses esthétiques se rencontrent :

  J'ai pas trop accroché à l'orgue psychédélique de Jimmy Smith ; presque trop trash, ça m'a tapé sur les nerfs. Ou alors ça ne correspond pas à mon humeur d'un dimanche soir.

  En revanche, Florence sur les Champs Elysées m'emmène dans sa ballade, musique d'Ascenseur pour l'échafaud par Miles Davis (Dîner au motel, Au bar du petit bac aussi au programme  : quel feu !)

Pétillant trio autour d'Oscar Peterson, avec Herb Ellis à la guitare. Très spirituel ce Golden Striker.

Excellent aussi ce Crazy day enfourché avec suavité par l'octet de Jerry Mulligan.

Ce n'est rien encore auprès de ce melliflu Fine and mellow chanté par Billie Holiday, entourée de Lester Young, Ben Webster, Coleman Hawkins. La crème quoi...
Je dois avouer que c'est la première fois que j'entends cette chanteuse. Sa voix (certes rocailleuse) et ce style policé me plaisent bien davantage que celle de Bessie Smith entendue hier -mais j'ai cru comprendre en lisant le livret que cette pièce un peu naïve et sucrée est un contre-emploi pour Holiday.

Lors des mêmes sessions filmées pour un show télé, un pépère I left my baby chanté par Jimmy Rushing, flanqué d'une escouade de souffleurs de génie (encore Webster, Hawkins, + Mulligan, et cinq trompettistes, trois trombonistes dont j'ignorais le nom, mais du gros calibre assurément).

Suit Dickie's Dream, un morceau de swing torride, par le même big band déchaîné autour du clavier de Count Basie.  Renversant   

Après ce torrent, le How about you chanté par Annie Ross semblerait pâle. Mais j'aime cette voix saine. Et puis : comment s'ennuyer quand Chet Baker et Gerry Mulligan sont de la partie ?

  On repart sur les chapeaux de roue avec Wheatleigh Hall propulsé à tombeau ouvert par Dizzy Gillespie et Sonny Rollins. Qu'on retrouve ensuite avec un altiste que je ne connaissais pas, Sonny Stitt, dans un On the sunny Side of the Street plus tranquille mais enjoué, à grande enjambée.

Le disque se conclut par du bop de facture conventionnelle. Conduits par la batterie de Max Roach : Kenny Dorham et Hank Mobley.

Fine and mellow version télé, avec aussi Gerry Mulligan et le trompettiste Roy Eldridge : watch?v=YKqxG09wlIA

Mélomaniac a écrit:

Ce n'est rien encore auprès de ce melliflu Fine and mellow chanté par Billie Holiday, entourée de Lester Young, Ben Webster, Coleman Hawkins. La crème quoi...
Je dois avouer que c'est la première fois que j'entends cette chanteuse. Sa voix (certes rocailleuse) et ce style policé me plaisent bien davantage que celle de Bessie Smith entendue hier -mais j'ai cru comprendre en lisant le livret que cette pièce un peu naïve et sucrée est un contre-emploi pour Holiday.

C'est sûr que si tu écoute "strange fruit", largement disponible sur le web également, ça changera de climat, il parait que Billie le chantait en dernier dans ses prestations scéniques, s'y investissant tellement qu'elle ne pouvait plus rien chanter d'autre après.

Cependant, en jazz vocal, et plus encore concernant Billie Holiday, la façon de chanter est plus importante que le texte lui-même. (mais ça doit être pareil pour l'opéra non ?)

Quant à sa voix, elle est devenue rauque (et très émouvante) avec le temps et quelques excès non recommandables.


Et je suis comme toi, bien que défendant bec et ongles Bessie Smith, je préfère de loin Billie Holiday, plus introvertie, plus intimiste, plus fragile.   






en tout cas, bien belle compilation que tu as là Mélo !   

Mélomaniac a écrit:

  Je viens de retrouver cette grosse boîte de 16 CDs que j'avais achetée l'an dernier, regroupant quelques légendaires albums de Monk.

Je n'en avais écouté qu'un seul, avant de perdre de vue ce coffret dans les cartons de mon déménagement...   

Il est temps de reprendre ça en main...   

Ceci dit, si tu sais pas quoi en faire, je veux bien te débarrasser...  

(Même si je les ai déjà tous en CD individuel...)

néthou a écrit:

Ceci dit, si tu sais pas quoi en faire, je veux bien te débarrasser...

  D'après les deux albums que j'ai déjà écoutés, ça promet de l'or en barre. Je le garde...

néthou a écrit:

(Même si je les ai déjà tous en CD individuel...)

  Tu es sûr ? Y en a quand même 16...

An Indian's week

Laguna Veneta
Stanislas
Cyclosis
Indians / Desaparecido
Simone Signoret
Amazone Blues
Tzigane
Mashala
The Bridge
Don't buy ivory, anymore !
Laguna Laïta

Henri Texier : contrebasse, percussions
Glenn Ferris : trombone
Tony Rabeson : batterie
Bojan Zulfikarpasic : piano, Fender-Rhodes
Michel Portal : bandonéon
Louis Sclavis : clarinette, saxophone

(label bleu, janvier 1993)

  Une tuerie cet album, un de mes préférés de Texier & co...

Un peu hétéroclite, de l'élégant (Stanislas) à l'élégiaque (Don't buy ivory) et jusqu'au furieux désespéré (les déchirants Laguna), mais toujours de superbes mélodies, et des numéros instrumentaux à couper le souffle (la coulisse en folie de Ferris dans Cyclosis !)

Susanne Abbuehl - Umea Jazz Festival (28 Octobre 2006)

        

Volume 1 ; CD n°9 : février 1935 - avril 1936  

  Plein de bonnes choses encore dans cet album.

Louis Armstrong et ses sbires dans Thanks a million ; Blue Skies par Benny Goodman & co ; Duke ellington et son orchestre dans Echoes of Harlem -beaucoup moins inspiré en sextet dans un Though truckin qui tourne en rond.

  Une plage que les souffleurs introduisent dans d'étranges bruits de klaxons, mais ça évolue bien : Sheik of Araby par Willie Bryant et son équipe.

Y a aussi un de mes big band préférés : Fletcher Henderson dans Jangled nerves.

Et Swing is here, un morceau que j'ai particulièrement aimé, mené par un batteur que je ne connaissais pas : Gene Krupa. Parmi les all stars qui l'accompagnent, quand même Roy Elridge à la trompette et Benny Goodman à la clarinette.

Je tripe complètement sur ce morceau :

/watch?v=wICtLqYasfY

Par le clarinettiste David Krakauer, ça s'inspire du klezmer mais sur qobuz c'est classé "jazz contemporain".

Mélomaniac a écrit:

Y a aussi un de mes big band préférés : Fletcher Henderson

Assez logique quand on sait que Fletcher Henderson a eu après-guerre comme pianiste et arrangeur un certain Sonny Blount, dont on a fêté, comme tu ne l'ignores pas étant très pointu sur ce musicien, le centenaire de la naissance il y a quelques jours.

Mulligan meets Monk

Round midnight
Rythm-a-ning
Sweet & lovely
Decidedly
Straight, no chaser
I mean you


Thelonious Monk : piano
Gerry Mulligan : saxophone baryton
Wilbur Ware : contrebasse
Shadow Wilson: batterie

(Riverside, août 1957)

   Je découvre le troisième des seize disques de l'intégrale Monk chez Riverside. Une mine d'or ce coffret...

Plutôt soft la rencontre avec Mulligan, mais c'est