[Jazz] Playlist

Roderick a écrit:

Le classique des classiques
Moanin, la Drum thunder suite, Along came betty, la Blues march...

Autres opus excellents: A night in tunisia, Ugetsu,Free for all, Indestructible...

Marcus Belgrave, Ted Curson, Hobart Dotson, Clark Terry, Richard Williams (trumpet) Eddie Bert, Charles Greenlee, Slide Hampton, Jimmy Knepper (trombone) Don Butterfield (tuba) Robert DiDomenica (flute) Harry Shulman (oboe) John LaPorta (alto saxophone, clarinet) Eric Dolphy (alto saxophone, bass clarinet, flute) Bill Barron, Joe Farrell (tenor saxophone) Yusef Lateef (tenor saxophone, flute) Danny Bank (baritone saxophone) Charles McCracken (cello) Roland Hanna (piano) Charles Mingus (bass, arranger) Dannie Richmond (drums) Sticks Evans, Max Roach, George Scott (percussion) Gunther Schuller (conductor), Plaza Sound Studios, NYC, May 24, 1960

. Half-Mast Inhibition - Mingus Fingus, No. 2 - Bemoanable Lady

Ted Curson (trumpet) Jimmy Knepper (trombone) Eric Dolphy (alto saxophone, bass clarinet, flute) Booker Ervin, Joe Farrell (tenor saxophone) Yusef Lateef (tenor saxophone, flute) Paul Bley (piano -1,3,5) Roland Hanna (piano -2,4) Charles Mingus (bass) Dannie Richmond (drums) Lorraine Cousins(vocals -1,3), Plaza Sound Studios, NYC, May 25, 1960

. Weird Nightmare - Prayer For Passive Resistance - Eclipse - Do Nothin' Till You Hear From Me/I Let A Song Go Out Of My Heart - Take The "A" Train/Exactly Like You

Hormis Half-Mast Inhibition, une pièce de facture Third Stream avec Gunther Schuller, un album très ellingtonien, marqué, outre la présence d'un pianiste particulièrement apprécié de darkmagus, par l'arrivée auprès de Mingus d'Eric Dolphy, qui prend sur cet album, paru et réédité sous deux titres différents, un beau solo sur Bemoanable Lady, une des premières moutures d'Ellington's Sound of Love.

Alifie a écrit:

Ted Curson (trumpet) Jimmy Knepper (trombone) Eric Dolphy (alto saxophone, bass clarinet, flute) Booker Ervin, Joe Farrell (tenor saxophone) Yusef Lateef (tenor saxophone, flute) Paul Bley (piano -1,3,5) Roland Hanna (piano -2,4) Charles Mingus (bass) Dannie Richmond (drums) Lorraine Cousins(vocals -1,3), Plaza Sound Studios, NYC, May 25, 1960
la présence d'un pianiste particulièrement apprécié de darkmagus

Whoooaaah, pask’une fois, et en partie pour te faire plaisir, j’ai dit que j’aimais bien son intervention je ne sais plus où, voilà comment ça se transforme, pas très honnête tout ça

Roderick a écrit:

découverte pour toi ? ou tu connaissais déjà ?

 j’en profite pour te dire que j'apprécie toujours beaucoup tes choix, Arnaud a vanté avec raison le Blakey, mais tous les disques que tu présentes en playlist sont indispensables    

darkmagus a écrit:

j’en profite pour te dire que j'apprécie toujours beaucoup tes choix, Arnaud a vanté avec raison le Blakey, mais tous les disques que tu présentes en playlist sont indispensables

On pourrait aisément en conclure que ceux que postent les autres contributeurs sentent parfois le pâté , mais de bon coeur... si ce n'est, réserve infinitésimale, que suivant ton mauvais exemple, Roderick écoute encore peu Paul Bley * pour l'instant (qui, que, quoi ? qu'entends-je ? on vous en aurait saoûlé dans les mini-bt, et pas que ?)

* mon incise se voulait ironique, mais c'est vrai, tu t'es bien laissé aller à un commentaire positif sur lui à propos de l'album Sonny meets Hawk : te voilà donc engagé, quand bien même le mécréant que tu es n'en a pas encore conscience, sur le chemin de Damas à propos de cet authentique génie, ce qui est fort heureux pour le salut de ton âme jazzique

darkmagus a écrit:

Roderick a écrit:

découverte pour toi ? ou tu connaissais déjà ?

 j’en profite pour te dire que j'apprécie toujours beaucoup tes choix, Arnaud a vanté avec raison le Blakey, mais tous les disques que tu présentes en playlist sont indispensables    

Ce ne sont que des découvertes ... Je suis réellement inculte en jazz mais (ici et ailleurs) très bien conseillé (et inspiré par vos écoutes)

Alifie a écrit:

On pourrait aisément en conclure que ceux que postent les autres contributeurs sentent parfois le pâté

J’ai effectivement failli ajouter un commentaire moqueur te concernant dans ce sens, mais j’ai eu peur que ce soit mal pris, j’ai finalement bien fait, tu as compris tout seul.  

Roderick a écrit:

Je suis réellement inculte en jazz

Non, non, détrompes-toi, tu commences à avoir réellement une solide base assise sur des choix judicieux, mais n'écoutes pas trop Alifie, il a tendance à faire une fixette sur un bon petit pianiste et s'est persuadé qu'il s'agissait d'un immense génie, tout le monde le lui laisse croire, ça lui fait tellement plaisir

Désolé, darkmagus, je n'ai pas trouvé de disque Pathé à écouter :

Alifie a écrit:

Désolé, darkmagus, je n'ai pas trouvé de disque Pathé à écouter :

allez, fais pas ta mauvaise tête, tiens, pour te prouver que je fait des efforts, en ce moment au casque:

http://cdn-images.deezer.com/images/cover/5c1d36716d1e02d10da5f9cee423d913/200x200-000000-80-0-0.jpg

Tu as bien fait de ne pas poster en clair la pochette, d'une rare mocheté, mais pour le disque, par contre, on sent l'aficionado en devenir.

Alifie a écrit:

mais pour le disque, par contre, on sent l'aficionado en devenir.

Va savoir, à ma grande surprise j'attaque le quatrième titre,      mais bon, le piano jazz en solo, duo ou trio même chez les plus grands me lasse vite en général, (exception faite pour Monk) alors que j'adore le piano classique  

Quelques jours après avoir organisé un contre-festival à Newport *, Mingus donne un concert magistral à Juan-les-Pins, avec un quintet où est désormais intégré, et avec quel bonheur, Eric Dolphy, quintet rejoint pour un bis par Bud Powell. Superbement enregistré de surcroît, donc totalement incontournable dans la discographie de Mingus.

* pour une affaire de gros sous bien plus que par esprit de revendication moderniste, d'après George Wein, qu'on serait assez tenté de croire, le caractère infernal de Mingus sur ces questions étant bien connu, cf. www.jazzwax.com/2010/07/george-wein-on-the-rebel-jazz-festival.html

Très comme on pourrait s'en douter, et la section des trompettes ferait pâlir bien des big bands, cf. http://www.discogs.com/Clark-Terry-Chico-OFarrill-Spanish-Rice/release/1681059

http://en.wikipedia.org/wiki/Steam_(Archie_Shepp_album)

Avec sa sonorité chantante à la Bechet et son articulation parfaite, Steve Lacy, qui venait du dixieland quand il a été embauché par Cecil Taylor, s'est immédiatement imposé comme le sopraniste du jazz bost-bop. Parmi les premiers albums qu'il a signés de son nom, celui-ci le tout premier, avec Wynton Kelly, est particulièrement

sur Monk et Lacy, cf. par ex. http://ehsankhoshbakht.blogspot.fr/2013/05/monk60.html

Deux albums de plus, des années 60, où Steve Lacy joue abondamment Monk. J'ai un faible particulier pour Epistrophy, le premier enregistrement de Lacy à Paris *, où il s'intallera définitivement à partir de cette date : les pépiements d'oiseaux qu'il tire de son saxophone soprano ne dépareraient pas dans un bt piou-piou de Rav-phaël.



* réédité en

Prolínání - variace : Jazz na Hradě
Milan Svoboda Quartet

Alifie a écrit:

   Quelle bonne idée de parler de Bechet, une des idoles d’Archie Shepp, celui à qui John Coltrane a dédié un « Blues to Bechet », cet « extraordinaire virtuose de la clarinette » (en fait il jouera plus tard plus souvent du saxophone soprano), et « cet artiste de génie » pour citer les propos d’Eugene Ansermet dès 1919.
Il y a du merveilleux là dedans: « Blues in Thirds », « Summertime », « Indian Summer », « Shag », « Mapple Leaf Rag », « Dear Old Southland », « Strange Fruit », etc…etc…, ainsi que le meilleur de sa production française.

Quelques manques cependant pour que ce soit une compilation parfaite :  les quatre titres de la confrontation mythique avec Louis Armstrong où Sydney réussit à surpasser en puissance la trompette d’Armstrong (notamment « 2 :19 Blues » et « Down in Honky-Tonk Town »), et quelques autres grandes interprétations (« Where the Blues Were Born in New Orleans », « Wild Man Blues », « Old Man Blues », « Save it Pretty Mama » et quelques autres, mais rien ne pouvant être parfait, ce double cd est hautement recommandable.

Il y a bien Down in Honky Tonk Town au moins, de la séance avec Armstrong (plage 24 du cd 1). Tout ce que produisent André Francis et Jean Schwarz, un as de la remastérisation, ce qui a son importance pour les repiquages de vieilles cires, est généralement de qualité superlative (Mélo, qui fait toujours son miel de leur grande anthologie du jazz en 4 coffrets, ne me contredira probablement pas).

Spoiler:

Je vais d'ailleurs peut-être enchaîner en écoute, dans la même collection, avec (parcellaire, mais comment résumer Basie en 2 CDs) :
... cette pochette me dit bien quelque chose, mais quoi donc ?

Alifie a écrit:

Il y a bien Down in Honky Tonk Town au moins, de la séance avec Armstrong (plage 24 du cd 1).

je clique toujours trop vite, auto carton rouge:

Alifie a écrit:

Je vais d'ailleurs peut-être enchaîner en écoute, dans la même collection

très bonne collection, dont je possède les cd's consacrés à Lester Young, Charlie Christian, Sonny Rollins et Chet Baker et pour laquelle je vois un triple avantage:
- Une excellente entrée en matière pour néophytes,
- mais qui permet aussi de découvrir des pépites ignorées de certains amateurs plus aguerris,
- ou d'avoir le meilleur des cd's laissés en rayons car on ne peut pas tout acheter.

Je viens de rajouter les crédits complets en spoiler.

Exactement, on y trouve presque immanquablement des enregistrements qu'on ne connaissait pas (et je complète ton post en disant qu'on ne peut pas toujours tout racheter, quand on a, comme les que nous sommes, une assez conséquente collection de 33 tours).

trop forts, Dédé et Jeannot ! une anthologie

Wayne Shorter - Atlantis

Alifie a écrit:

trop forts, Dédé et Jeannot ! une anthologie

Tu parles !
Ça s'arrête en 1954...
Il manque tout le reste !

N'oublie pas, aimable , que ces collections sont constituées d'enregistrements libres de droit (© 2005 pour ce double album).

Ok.
On dira donc qu'il manque quelques fleurs à cette anthologie...

(et on patientera encore 2 ou 3 décennies)

C'est pas bientôt fini, ce nouveau genre schtroumpf grognon ? (ça ne te va pas du tout !)

Alifie a écrit:

parcellaire, mais comment résumer Basie en 2 CDs :

Pour la suite, on peut se reporter à https://classik.forumactif.com/t6808p50-#859845

Alifie a écrit:

C'est pas bientôt fini, ce nouveau genre schtroumpf grognon ? (ça ne te va pas du tout !)

Comment ça, "Schtroumph grognon" ?
Je ne suis jamais grognon, moi, tout juste un peu taquin, c'est tout...

Alifie a écrit:

Pour la suite, on peut se reporter à https://classik.forumactif.com/t6808p50-#859845

Bon allez, ça va pour cette fois...

Au fait, as-tu eu l'occasion de goûter aux délices de ?

(je ralentis le rythme désespérement pour en garder encore un peu à écouter, j'approche hélas de la fin)

Oui.

Que de merveilles tout de même dans ce coffret géant : on peut écouter 43 fois These foolish things ou Lester leaps in sans jamais s'en lasser !

arnaud bellemontagne a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

=> RVW — Fantaisie sur Greensleeves — Chicago SO, Levine

J'ai l'impression mitigée d'avoir la 'playlist' de Mélomaniac, tout d'un coup…

Et si tu écoutes la version de Coltrane, tu auras en bonus la playlist d'Alifie, de Dark Magus et...celle d'Arnaud.

www.allmusic.com/album/the-complete-africa-brass-sessions-vols-1-2-mw0000645701

Les choses sérieuses, si on met à part la session de Into the Hot, commencent en fait là pour les formations de Cecil Taylor, avec Sunny Murray, un authentique batteur free affranchi du rôle rythmique traditionnel, et bien sûr Jimmy Lyons, qui restera auprès de Cecil Taylor jusqu'en 1985, quelques mois avant sa disparition.
Incontournable dans la discographie de Cecil Taylor et superbement réédité de surcroît.

Alifie a écrit:

08. u.t. (Konitz solo) - 3:04
09. u.t. * (Bley solo) - 3:06




pour les konitzophiles du jazz-club, puisque les bleymanes n'y sont pas légion
en écoute sur  http://infinitefool.blogspot.fr/2014/02/paul-bley-lee-konitz-31902-cully.html[/size]

* pas trouvé (Parker, Gillespie ?), groumf !, bien qu'on ne peut plus connu, si quelqu'un veut faire le blindtest à son tour (le speaker donne déjà deux ou trois titres de la setlist)...

pas plus konitzophile que ça, mais je veux bien essayer de trouver les titres, mais la lecture seule n'étant pas possible, il faut télécharger, et il y a quatre choix, et n'y connaissant rien, je ne suis pas allé plus loin, tu connais mes déboires post-téléchargement.


Mais pour un maître blindtesteur toutes catégories, je m'étonne que tu puisse avoir besoin d'aide

C'est que, dans une écoute en continu, je cherche comme à peu près tout le monde à identifier le titre en temps réel, puis basta zouzou (pour les 3 minutes de Konitz en solo, vu la capacité du bonhomme à jouer les harmonies d'un thème qu'on a aucune chance de reconnaître sur une durée aussi brève, aucune frustration par contre). Je te précise en mp le mode d'emploi de ce bt alternatif, puisqu'on n'est même plus 3 pelés et un tondu pour en faire un, maintenant que Thelonious a déserté les rangs.


Paul Bley - piano
Bimhuis, Amsterdam
13. May 2009

1. Startled (Paul Bley) - 13:40
2. How long has this been going on (Gerhswin) - 9:13
3. Please (Paul Bley) - 8:30
4. Told you so (Paul Bley) - 11:20
5. Love Ya (Paul Bley) - 5:41
6. Staccato (Paul Bley) - 2:35
7. Right to sing (Paul Bley) - 6:54
8. Goodbye (Gordon Jenkins - dedicated to Jimmy Giuffre) - 4:04
9. Coleman (Paul Bley) - 3:06

FM broadcast (NL Radio6)

Alifie a écrit:

C'est que, dans une écoute en continu, je cherche comme à peu près tout le monde à identifier le titre en temps réel, puis basta zouzou (pour les 3 minutes de Konitz en solo, vu la capacité du bonhomme à jouer les harmonies d'un thème qu'on a aucune chance de reconnaître sur une durée aussi brève, aucune frustration par contre).

On peut aussi y voir aussi un vil subterfuge pour nous obliger à entendre, écouter Paul Bley

Alifie a écrit:

Je te précise en mp le mode d'emploi de ce bt alternatif, puisqu'on n'est même plus 3 pelés et un tondu pour en faire un, maintenant que Thelonious a déserté les rangs. [size=11]

Peut-être même moins que ça car les bt ne m'amusent pas plus que ça.

darkmagus a écrit:

On peut aussi y voir aussi un vil subterfuge pour nous obliger à entendre, écouter Paul Bley

Citation :

les bt ne m'amusent pas plus que ça.

quelque chose dans ce genre-là j'avais bien compris.

Dans la série Les histoires à la noix de Alifie : j'ai eu l'occasion de sympathiser dans les années 70 au Festival de jazz de Nice, où je travaillais (comme grouillot, ça va sans dire), avec une brave dame de la SACEM qui, assise sur une chaise à l'entrée de la scène principale, devait identifier en temps réel tous les titres interprétés et les noter sur un petit carnet : la pauvre se prenait souvent quelques sueurs froides au fur et à mesure du déroulement des morceaux ( Ornithology, Le petit chien dans la vinitre, Sambre et Meuse ?), d'autant plus que les musiciens, taquins, n'étaient pas toujours disposés à lui donner la setlist avant ou après leur prestation.

Au temps pour moi, j'ai donné à l'aveugle un lien inopérant pour l'écoute, qui sera donc utilement remplacé par celui-ci

Spoiler:

Max Roach Quintet - Live in Paris 1964

Clifford Jordan: tenor sax
Coleridge T. Perkins: piano
Eddie Khan: bass
Max Roach: drums
Abbey Lincoln: vocal on (*)

Paris, Maison de la Radio, 18 janvier 1964

1. The Highest Moutain (Clifford Jordan)
2. Ceciliana (Max Roach)
3. Mop Mop (Dalmerius - Williams)
4. Jordu (Duke Jordan)
5. Sophisticated Lady (Ellington - Mills)
6. Who will buy you (Lionel Bart) *
7. Love for Sale (Cole Porter)*
8. Long as you're living (Brown - Priester - Turrentine) *

bootleg (Byg/Affinity), réédité en cd non commercialisé par le magazine italien Musica Jazz

quelle est l'andouille qui disait du mal de Maxou il n'y pas si longtemps ?

Ted Curson (trumpet) Eric Dolphy (alto saxophone, bass clarinet) Charles Mingus (bass, vocals) Dannie Richmond (drums, vocals) Nat Hentoff (supervisor) , Nola's Penthouse Sound Studios, NYC, October 20, 1960

. Folk Forms, No. 1 - Original Faubus Fables - What Love - All The Things You Could Be By Now If Sigmund Freud's Wife Was Your Mother - Stormy Weather (take 1) - Melody From The Drums

Ted Curson, Lonnie Hillyer (trumpet) Jimmy Knepper, Britt Woodman (trombone -5) Charles McPherson (alto saxophone) Eric Dolphy (alto saxophone, bass clarinet, flute) Booker Ervin (tenor saxophone -4,5) Nico Bunick (piano) Charles Mingus (bass) Dannie Richmond (drums) Nat Hentoff (supervisor), Nola's Penthouse Sound Studios, NYC, October 20, 1960

. Reincarnation Of A Love Bird, No. 1 (take 1) - Reincarnation Of A Love Bird, No. 1 (take 4) - Reincarnation Of A Love Bird, No. 1 (take ?) - Vassarlean - MDM

Lonnie Hillyer (trumpet) Ted Curson (trumpet -2,3) Charles McPherson (alto saxophone) Eric Dolphy (alto saxophone, bass clarinet -2,3) Booker Ervin (tenor saxophone) Paul Bley (piano) Charles Mingus (bass) Dannie Richmond (drums) Nat Hentoff (supervisor), Nola's Penthouse Sound Studios, NYC, November 11, 1960

. Bugs (take 3) - Reincarnation Of A Love Bird, No. 2 (take 1) - Lock 'Em Up

Roy Eldridge (trumpet) Jimmy Knepper (trombone -1/4) Eric Dolphy (alto saxophone -1/4) Tommy Flanagan (piano) Charles Mingus (bass) Jo Jones (drums) Nat Hentoff (supervisor), Nola's Penthouse Sound Studios, NYC, November 11, 1960

. Mysterious Blues - Body And Soul - Body And Soul (take 2) - R&R (take 1) - Wrap Your Troubles In Dreams (take 5) - Wrap Your Troubles In Dreams (take 4) - Me And You

Mingus presents Mingus, avec son Fables of Faubus dédié au gouverneur ségrégationniste de l'Arkansas (et son quartet de rêve !), est un des sommets de la disco de Chazz et, avec la Freedom Now Suite de Max Roach et le sublime Straight Ahead d'Abbey Lincoln, de l'éphémère label Candid. Tout le reste vaut largement le détour aussi.