Playlist (85)

arnaud bellemontagne a écrit:

Messiaen:20 Regards sur l'enfant Jésus CD 2 (Muraro)

  

York Bowen : Concerto pour piano n° 3 "Fantaisie"
Michael Dussek, BBC concert Orchestra, dir. Vernon Handley

Carrément passable.

Dvorak, quatuor n°13.

Je crois que j'aime encore mieux que l'américain (sauf le dernier mouvement qui m'a paru un peu long. Le 14 m'avait paru plus fade mais il faudra que je réécoute.

Heinz Holliger (1939–), Lieder ohne Worte II für Violine und Klavier (1988–94) · Sequenzen über Johannes I, 32 für Harfe (1962) · Trema, Version für Violine solo (1981/83) · Präludium, Arioso und Passacaglia für Harfe (1987) · Elis, drei Nachtstücke für Klavier (1961/66) · Lieder ohne Worte I für Violine und Klavier (1981/83)

Thomas Zehetmair, violon
Thomas Larcher, piano
Ursula Holliger, harpe

ECM, 1997 (enregistrement : juin 1996)

York Bowen : Sonate pour piano n° 5
Jeremy Filsell

C'est bien joué, mais l'oeuvre n'est pas vraiment inspirée... Pas mauvais, mais passable, comme le Concerto n° 3.

Franghiz Ali-Zadeh (1947–), Quatuor à cordes nº4 “Oasis” (1998) · Quintette avec piano “Apsheron” (2001) · Musique pour piano (1989/97) · Quatuor à cordes nº3 “Mugam Sayagi” (1993)

Kronos Quartet
Franghiz Ali-Zadeh, piano

Nonesuch, 2005 (enregistrement : aout 2000 / aout 2001)

Arthur Lourié (1892–1966), Cinq préludes fragiles (1908) · Synthèses (1914) · Emploi du temps (1915) · Piano-gosse (1917) · Quatre pièces : Toccata (1924) ; Valse (1926) ; Marche (1927) ; Gigue (1927) · Nocturne (1928) · A Phoenix Park Nocturne (1938)

Marie-Catherine Girod, piano

Accord, 1990 (enregistrement : avril 1990)

Maurice Emmanuel : Symphonie n°1 en La majeur, opus 18 (Leif Segerstam, 1990)

Boulez : Sonate pour piano n°2 (1er mouvement) / Pollini

lucien a écrit:

Arthur Lourié (1892–1966), Cinq préludes fragiles (1908) · Synthèses (1914) · Emploi du temps (1915) · Piano-gosse (1917) · Quatre pièces : Toccata (1924) ; Valse (1926) ; Marche (1927) ; Gigue (1927) · Nocturne (1928) · A Phoenix Park Nocturne (1938)

Marie-Catherine Girod, piano

Accord, 1990 (enregistrement : avril 1990)

Oh, je connais les Préludes fragiles, c'est très premier Scriabine. Que vaut le reste ?

Emeryck a écrit:

Boulez : Sonate pour piano n°2 / Pollini

J'avais essayé une fois pour rigoler et effectivement c'était bien drôle  

Jof M a écrit:

Emeryck a écrit:

Boulez : Sonate pour piano n°2 / Pollini

J'avais essayé une fois pour rigoler et effectivement c'était bien drôle  

Tu n'aimes pas ?

Varèse : Amériques / Boulez

Jof M a écrit:

Oh, je connais les Préludes fragiles, c'est très premier Scriabine. Que vaut le reste ?

les Cinq préludes font partie de sa première manière, romantique ; personnellement je ne vois pas de rapport étroit avec Scriabine, mais comme tu n’es pas le seul à faire le rapprochement...
c’est (comme beaucoup ici je crois) entre 1912 et 1917 qu’il m’intéresse, c’est-à-dire pendant sa période futuriste, donc surtout les Synthèses (1914) et les Formes en l’air (1915), que je te conseille.
après il revient à un langage beaucoup plus classique.

Emeryck a écrit:

Tu n'aimes pas ?

C'est surtout que ça ne me parle pas du tout...

Jof M a écrit:

Emeryck a écrit:

Tu n'aimes pas ?

C'est surtout que ça ne me parle pas du tout...

Oui c'est vrai que c'est assez... spécial.

Arthur Lourié (1892–1966), Cinq préludes fragiles (1908–10) · Estampes (1910) · Quatre poèmes (1912) · Masques (1913) · Synthèses (1914) · Formes en l’air (1915) · Troisième sonatine (1917)

Daniele Lombardi, piano

Col Legno, 2002 [BR, 2000] (enregistrement : janvier 2000)

Emeryck a écrit:

Oui c'est vrai que c'est assez... spécial.

spécial, spécial... c’est assez archétypal, en fait (peut-être pas autant que la sonatine).

lucien a écrit:

Emeryck a écrit:

Oui c'est vrai que c'est assez... spécial.

spécial, spécial... c’est assez archétypal, en fait (peut-être pas autant que la sonatine).

C'est assez inintélligble en fait.   

arnaud bellemontagne a écrit:

inintélligble

autant que cette orthographe ? 

pour reprendre les mots de Cololi : évidemment je ne suis pas d’accord.

lucien a écrit:

les Cinq préludes font partie de sa première manière, romantique ; personnellement je ne vois pas de rapport étroit avec Scriabine, mais comme tu n’es pas le seul à faire le rapprochement...
c’est (comme beaucoup ici je crois) entre 1912 et 1917 qu’il m’intéresse, c’est-à-dire pendant sa période futuriste, donc surtout les Synthèses (1914) et les Formes en l’air (1915), que je te conseille.
après il revient à un langage beaucoup plus classique.

Va chercher dans les Préludes de Scriabine. Dans l'op. 22 n° 3 en si majeur (je crois), que je connais bien parce que je le joue, le lien est flagrant.
J'irai voir ces oeuvres.

Tournemire : L'orgue mystique - Cycle de Pâques, Office n° 13 "le Sexagésime"
Delvallée

   C'est fou le pouvoir que cette musique a sur moi.

Jof M a écrit:

voir

pour la deuxième c’est le bon terme.  

arnaud bellemontagne a écrit:

lucien a écrit:

Emeryck a écrit:

Oui c'est vrai que c'est assez... spécial.

spécial, spécial... c’est assez archétypal, en fait (peut-être pas autant que la sonatine).

C'est assez inintélligble en fait.   

Et surtout ça ne dégage pas grand chose...

lucien a écrit:

Jof M a écrit:

voir

pour la deuxième c’est le bon terme.  

Pour les Formes en l'air ?   

mais oui ! 

tu peux aussi écouter les quatre poèmes de 1912.

lucien a écrit:

pour reprendre les mots de Cololi : évidemment je ne suis pas d’accord.

  

Jof M a écrit:

Tournemire : L'orgue mystique - Cycle de Pâques, Office n° 13 "le Sexagésime"
Delvallée

   C'est fou le pouvoir que cette musique a sur moi.

Idem  

lucien a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

inintélligble

autant que cette orthographe ? 

Désolé.   

Oui...tout est constamment disjoint, discontinu, sans pôles ni répétitions de motifs.
Impossible de me retrouver dans ce foutoir à notes.   
Donc je corrige:"inintelligible pour mon faible entendement."  

Ah oui, je precise que l'on parle de la 2ème sonate pour piano de Boulez.

Bizet : Symphonie n°1 en ut majeur (Plasson, Orchestre du Capitole de Toulouse).

On se demande bien pourquoi N°1, puisqu'il n'en a composé qu'une...
Je ne sais pas si c'est l'interprétation de Plasson, mais je lui trouve des réminiscences très beethoveniennes !

C'est vrai, mais c'est aussi vrai pour une grande partie de la musique de Boulez, si ce n'est que beaucoup de ses oeuvres habillent ce "foutoir à notes" de jolies orchestrations.

lucien a écrit:

les Cinq préludes font partie de sa première manière, romantique ; personnellement je ne vois pas de rapport étroit avec Scriabine, mais comme tu n’es pas le seul à faire le rapprochement...
c’est (comme beaucoup ici je crois) entre 1912 et 1917 qu’il m’intéresse, c’est-à-dire pendant sa période futuriste, donc surtout les Synthèses (1914) et les Formes en l’air (1915), que je te conseille.
après il revient à un langage beaucoup plus classique.

Ah oui, les Formes en l'air c'est rigolo la partition !   
Par contre le langage musical... J'ai un peu du mal, comme avec Lya-truc-bidule hier (c'est pas pour le blâmer que je l'appelle ainsi, mais comprenez-moi   ).

Du coup je suis curieux de voir son langage "plus classique" selon toi   

Xavier a écrit:

"foutoir à notes"...

C'est le mot   

...

et puis franchement, pas de répétitions de motifs... le premier mouvement de la deuxième sonate, d’où est partie cette discussion, ce ne sont que des répétitions de motifs...

Jof M a écrit:

Du coup je suis curieux de voir son langage "plus classique" selon toi   

non non, je te jure. 

lucien a écrit:

...

et puis franchement, pas de répétitions de motifs... le premier mouvement de la deuxième sonate, d’où est partie cette discussion, ce ne sont que des répétitions de motifs...

Surement, oui... renversés, retournés, etc... rien d'audible, c'est ça le problème. (après, je ne dis pas que ce ne soit pas rigolo à analyser, mais à écouter...)

mais Xavier, je ne parle pas de séries ou de je-ne-sais-quoi d’autre ; je parle de MOTIFS.
évidemment que cela s’entend ! 

très honnêtement, dire qu’il n’y a pas de motifs (audibles) chez Boulez me parait aussi absurde de dire qu’il n’y en a pas chez Wagner... 

C'est absurde pour toi, mais apparemment nous sommes quelques-uns à ne pas les entendre de façon évidente...
De toute façon, est-ce que cette musique est faite pour être intelligible?

oui.

(mais pas seulement pour ça, bien sûr.)

Apparemment c'est quand même inintelligible pour beaucoup beaucoup de monde. (après, je veux bien considérer que je suis un ignorant en musique... il y a toujours à apprendre de toute façon)

Wagner (par exemple) aussi est inintelligible pour beaucoup de monde.

Xavier a écrit:

(après, je veux bien considérer que je suis un ignorant en musique... il y a toujours à apprendre de toute façon)

je crois plutôt que c’est l’inverse...

lucien a écrit:

Wagner (par exemple) aussi est inintelligible pour beaucoup de monde.

Je crois que la proportion n'est tout de même pas la même.   
Chez Wagner il y a la pulsation, la tonalité, une thématique audible, etc... je ne sais pas pourquoi tu compares parce qu'à mon avis la comparaison n'a vraiment pas lieu d'être.
Wagner est globalement difficile à apprécier pleinement, mais il y a quand même des tubes que n'importe qui peut connaître et apprécier, le jour où on pourra en dire autant de Boulez... Tu ne feras avaler à personne que les motifs de Wagner sont aussi inintelligibles que ceux de Boulez.

@Lucien:Ce parallèle Wagner/Boulez me semble surréaliste, vraiment.   

D'ailleurs souvent ce qu'on reproche a Wagner c'est justement d'être trop lourdingue avec ses motifs, trop didactique. Bref, le contraire même de la demarche de Boulez dans cette 2ème sonate.

Tournemire : Préludes-Poèmes
Delvallée

L'une des plus grandes oeuvres jamais écrites
           

je n’ai pas réellement comparé Wagner et Boulez ; j’ai comparé le « degré d’absurdité » de dire : il n’y a pas de motifs.
et si comparaison il y a (il y a), elle ne concerne que l’importance des motifs, et non pas leur usage, leur transparence, etc.
particulièrement dans ce mouvement j’entends des fourmillements de motifs (dans les passages les plus contrapuntiques), et je pense à Wagner (ainsi qu’à Beethoven pour d’autres raisons). évidemment, on peut préférer comparer le premier Boulez à Barraqué ou à Leibowitz, mais je trouve ça moins intéressant.

Jof M a écrit:

Tournemire : Préludes-Poèmes
Delvallée

L'une des plus grandes oeuvres jamais écrites
           

  

lucien a écrit:

je n’ai pas réellement comparé Wagner et Boulez ; j’ai comparé le « degré d’absurdité » de dire : il n’y a pas de motifs.

Bah ce n'est pas absurde de dire qu'il n'y a pas de motifs audibles, repérables par le commun des mortels, quand on n'entend pas de motifs audibles.

Alors que tout le monde est capable d'entendre un thème répété de Wagner comme celui des Walkyries ou des pélerins de Tannhäuser.

Tigran Mansurian (1939–), Quatuor à cordes nº1 (1983/4) · Quatuor à cordes nº2 (1984) · Testament (2004)

Rosamunde Quartett

ECM, 2005 (enregistrement : mai 2004)

Florentz: Chant de Nyandarua pour 4 violoncelles opus 6/Quatuor Alexander

     

Liszt : Etudes d'exécution transcendante
Berezovsky

  C'est mieux qu'Arrau   

Lazare Berman n'est pas en reste non plus.

Rheinberger dans son topic aura ma compilation ce soir. 

plenum a écrit:

Rheinberger dans son topic aura ma compilation ce soir. 

Ah ! Super    merci bien   

Beethoven, sonate n°4

Très agréable à suivre. Le deuxième mouvement est très réussi.