[Rock Progressif] Playlist

leandreGarrecin a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Jethro Tull:Passion Play (73)



L'oeuvre la plus riche, ambitieuse et aboutie de Ian Anderson AMHA.

Moins indispensable que "Thick as a Brick" quand même !!

Ben je le trouve plus achevé, riche, varié et accompli que Thick as a Brick (qui est selon moi lesté par des séquences moins inspirées).

arnaud bellemontagne a écrit:

Thick as a Brick (qui est selon moi lesté par des séquences moins inspirées).

Sûr que ce n'est pas le cas de A Passion Play, et de son fulgurant interlude sur un lapin qui aurait perdu ses lunettes et qui les cherche avec un kangourou

Bien joué.

N'empêche l'arrangement de cet interlude est très intéressant avec ses réminiscences stravinskiennes.
Et puis la seconde partie qui reprend avec les arabesques de claviers analogiques de la fin de la première partie.

Spock's Beard:Snow (2002)



Un opéra-rock bourré d'énergie, de thèmes récurrents...et de références parfois à la limite du pastiche (Beatles, Who, Genesis, King Crimson, Gentle Giant, Yes, ELP), le tout porté par un professionnalisme très "américain".

On voit pas le temps passer.

arnaud bellemontagne a écrit:

Bien joué.

N'empêche l'arrangement de cet interlude est très intéressant avec ses réminiscences stravinskiennes.

Oui plaisanterie mise à part, j'aime aussi beaucoup cet interlude finement orchestré

D'ailleurs j'ignorais jusqu'à aujourd'hui qu'il en existait un clip officiel, réalisé pour la tournée de 1973 et diffusé pendant les concerts
watch?v=oNo4uj7grgM

( )

Quant au reste de l'album, réécouté ce matin, c'est grand

Quel kitsch ce film!

Oui, grand disque par ailleurs.

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Jethro Tull:Songs from the Wood (77)



Un bel opus du groupe. Avec des très beaux arrangements.

Gentle Giant:Acquiring the Taste (71)



L'univers si particulier de Gentle Giant commence à se mettre en place.

GG, Jethro Tull, Caravan, National Health... On révise ses classiques, à ce que je vois
Sans doute mon album préféré de Gentle Giant, mais je ne connais pas du tout la période post-Octopus.

De mon côté,
Xhol Caravan : Electrip (1969)



Album de kraut-jazz-rock un peu inégal, avec jams très inspirées (certaines plairaient aux amateurs de Soft Machine période Third / Fourth, d'ailleurs), compos solides, et trucs plus foutraques pas toujours passionnants. Comme tout bon album allemand fin 60's - début 70's qui se respecte, le son est bien crasseux.

Découverte sympa, quand même.

Barbajuan a écrit:

GG, Jethro Tull, Caravan, National Health... On révise ses classiques, à ce que je vois
Sans doute mon album préféré de Gentle Giant, mais je ne connais pas du tout la période post-Octopus.

Oui, je révise.

Période post-Octopus tu peux te jeter sur In A Glass House, The Power and the Glory (plus funky) ,Free Hand et le formidable double live Playing the Fool.

Gentle Giant:Three Friends (72)


Un de mes disques fétiches* de Gentle Giant!  
Un opus fignolé dans les moindres détails, très avenant d'un point de vue sonore.
La fin du disque est proprement renversante (quelle noblesse, quelle grandeur ...)
Idéal pour une prise de contact.  



*Je considère Schooldays comme une des plus belles chansons jamais enregistrées (et je n'oublie ni Macca ni Lennon).

Gentle Giant:In a Glass House (73)



Excellent.

Gentle Giant:Octopus (72)



De The advent of panurge à The boys in the band, le disque est au diapason de sa très haute réputation. Voilà 5 compositions magnifiques.

A partir du très beatlesque Dog's Life(racheté en partie par son break qui lorgne vers Gryphon), les choses commencent à se gâter, oscillant entre sucrerie (Think of me with kindness) et lourdeur ( le peu inspiré River). Sad but true.

arnaud bellemontagne a écrit:

A partir du très beatlesque Dog's Life(racheté en partie par son break qui lorgne vers Gryphon),  les choses commencent à se gâter, oscillant entre sucrerie (Think of me with kindness) et lourdeur ( le peu inspiré River). Sad but true.  

D'accord pour River, mais Dog's Life beatlesque, carrément ? Avec son arrangement pour régale et quatuor à cordes ? Entre les étrangetés harmoniques façon musique ancienne et le break un peu foutraque, moi je trouve ça gentle-giantesque pur jus.

Et on a le droit d'aimer les sucreries, non mais

arnaud bellemontagne a écrit:

Gentle Giant:In a Glass House (73)



Excellent.

Ah là par contre, je plussune vigoureusement, j'avais un peu peur d'un virage funk-rock après Octopus, ce qui m'avait incité à stopper mon exploration de Gentle Giant. Mais finalement malgré le choix de sonorités inhabituelles, ça ne m'en a pas semblé si éloigné dans l'esprit. Et puis décidément, quelle pêche !

Je ne connais pas encore la suite, mais finalement il n'y a quasiment pas de déchet dans leur discographie, si je te suis bien ?

Jusqu'a The Interview (76) c'est du tout bon.

Gentle Giant:The Power and the Glory (74)



Le groupe développe sur cet opus un aspect plus groovy et funk, sans renoncer le moins du monde à son inimitable dimension formelle ( les très alambiqués So sincere et Cogs in cogs).

Encore un bon cru.

Ultimate Spinach : Behold & See (1968)



Un groupe quelque peu tombé dans l'oubli, en partie du fait de son appartenance au mouvement Bosstown. Celui-ci, promu par des managers qui voulaient faire de la scène locale une concurrente à celle de San Francisco, a été longtemps rejeté par la critique pour son inauthenticité et son caractère factice et publicitaire, en comparaison de sa rivale. Peut-être aussi que les paroles des chansons, assez critiques à l'égard du mouvement hippie, n'ont pas particulièrement contribué à sa postérité.

Musicalement parlant, ce relatif mépris me semble assez injustifié : on est en présence d'un proto-prog psychédélique volontiers atmosphérique et franchement convaincant. Même si les ambitions compositionnelles restent modestes (quoique la plupart des morceaux dépassent les 6 minutes), on remarquera quelques très beaux moments comme Jazz Thing, dominé par le vibraphone, l'entêtant Mind Flowers et sa guitare fuzz, les chœurs de Genesis of Beauty, la belle ballade Visions of Your Reality... Le tout servi par une mise en sons très enveloppante, d'où émerge la basse sobre et élégante de Richard Nese. Les deux morceaux conclusifs sont franchement dispensables, par contre.

Chouette ++

Encore un disque que je ne connais pas.

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Gentle Giant: Free Hand (75)



Dans la lignée "alambigroovy" du précédent.

arnaud bellemontagne a écrit:

Encore un disque que je ne connais pas.

En plein milieu d'une cure de Gentle Giant, ça risque de te paraître un brin régressif

Ce matin,
Gentle Giant : The Power and the Glory



Toujours aussi exaltant et tortueux, mais ça manque un peu de vielle à roue et de flûte à bec à mon goût.
Ça reste excellent quand même, hein

Bonne remarque, tu retrouves plus cet aspect médieval dans le suivant, Free Hand (On Reflection, His Last Voyage, Talybont)

Bien noté, je m'en prévois une écoute prochainement.

En attendant :
Yezda Urfa : Sacred Baboon (1976)



Cocktail détonnant de Gentle Giant et de Yes sous amphétamines.
Ça décoiffe

Oui, c'est brut de décoffrage.

arnaud bellemontagne a écrit:

Oui, c'est brut de décoffrage.

Et riche en rebondissements, passionnant d'un bout à l'autre Tu connaissais déjà ? Je n'en n'avais jamais entendu parler jusqu'à il y a quelques jours, c'est assurément ma découverte du mois

Aujourd'hui :
Triumvirat : Illusions on a Double Dimple (1974)



Disque très ambitieux de ce trio de play-boys allemands émules d'ELP.

Spoiler:

Au long des deux longs morceaux épiques qui constituent l'album, il apparaît qu'ils ont hérité de la fougue et de la virtuosité instrumentale de leurs inspirateurs... aussi de leur tendance à la maladresse et à l'emphase. Ça reste de très bonne tenue, mais je n'écouterais pas ça en société

Oui je connais Yezda Urfa, comme toi j'étais enthousiasmé au début, mais au final je trouve ça un peu trop foutraque.

Je connais également ce disque de Triumvirat. Effectivement ils ont beaucoup écouté ELP, hélas ils n'ont ni leur charisme, ni leur mordant.

Yes : Fragile

Content que ça te plaise!

Tu peux continuer avec l'opus suivant (Close to the Edge) qui est peut être le disque le plus emblématique du rock progressif.

Gentle Giant:Playing the Fool (77)



Virtuosité décoiffante , richesse sonore confondante et groove incendiaire: Playing the Fool est bien l'un des plus grands live de l'histoire du rock.

arnaud bellemontagne a écrit:

Oui je connais Yezda Urfa, comme toi j'étais enthousiasmé au début, mais au final je trouve ça un peu trop foutraque.

Sûr qu'on ne les sent pas trop préoccupés par des considérations formelles
Moi j'aime beaucoup cet aspect "premier jet" ici. J'ai surtout le sentiment d'un flot irrépressible d'énergie qu'on ne parvient pas trop à canaliser, c'est chouette

Sinon,

Gentle Giant : Free Hand



Effectivement, ça me semble être une sorte de synthèse de tout ce qui a précédé. Génial
Une mention au morceau On Reflection, je suis fan

Et ceux-la vous les connaissez du Folk progressif!
GRYPHON:
- Richard Harvey / keyboards, recorders, crumhorn
- Brian Gulland / bassoon, crumhorn
- Graeme Taylor / guitars
- Philip Nestor / bass
- David Oberlé / drums, percussion & tympani
Ah l'album:
Red Queen to Gryphon Three
http://decouvertes.eklablog.com/gryphon-animal-musical-fabuleux-a3286007?noajax&mobile=1

Oui, je connais.
Je dois dire que leur musique ne me séduit pas beaucoup. Pour tout dire, je la trouve ni très inspirée, ni très organique. A cet égard, la démarche d'un Gentle Giant, qui mêle velléités chambristes(justement pas loin du style de Gryphon) et assise rock m'apparaît plus efficiente et incarnée.


Barbajuan: Oui, On Reflection est un grand moment de la geste du Gentil Géant. Ecoute ce qu'ils en font sur le live Playing the Fool , c'est édifiant.

Eh bien moi je ne connaissais pas ce
Gryphon : Red Queen to Gryphon Three (1974)



... et je dois dire que j'aime plutôt bien. Sans atteindre l'ambition et la complexité de Gentle Giant (ce n'est de toute façon pas le propos), Gryphon nous développe de vrais beaux climats - les instruments anciens y étant bien sûr pour beaucoup - avec un sens aigu de la narration.

Assez séduit, merci pour cette découverte

Je regrette de ne pas partager ton enthousiasme.

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Gentle Giant:Interview (76)



Ah l'intro et l'outro d'Empty city...

Pink Floyd : The Dark Side of the Moon

Joli disque.
Très (trop?) léché.

arnaud bellemontagne a écrit:

Joli disque.
Très (trop?) léché.

Je ne sais pas, j'ai beaucoup aimé. 

Alors tu vas adorer leur album suivant Wish you where here plus développé d'un point de vue instrumental... plus progressif, quoi.

arnaud bellemontagne a écrit:

Alors tu vas adorer leur album suivant Wish you were here plus développé d'un point de vue instrumental... plus progressif, quoi.

Je l'ai, je vais sans doute l'écouter très prochainement. 

Tonton Macoute : Tonton Macoute (1971)



One-shot de ce groupe anglais méconnu, sorte de jazz-rock smooth et bucolique (peu de guitares, beaucoup de flûte).
C'est bien aimable mais ça manque un peu traits saillants. On notera le bel instrumental orientalisant Flying South in Winter, le dyptique Natural High et sa reprise amusante de Bach et surtout le plat de résistance Don't Make Me Cry.

Pink Floyd : Wish you were here

Neal Morse:The Similitude of a Dream (2016)



Le tout dernier concept album de Neal Morse.
C'est bien évidemment un double album avec force thèmes récurrents, arrangements complexes, structures à tiroirs, descentes de gammes à fond les ballons, mesures impaires, contrastes acoustique/électrique...bref, les ingrédients habituels.

Comme à l'accoutumée, il faut plusieurs écoutes pour se familiariser avec les thèmes et leur circularité résurgente tout au long des 100 minutes de musique.

Bien sûr, Neal Morse fait du Neal Morse et de nombreux thèmes sonnent comme des variantes issus de disques antérieurs (notamment Sola Scriptura et ?).

La nouveauté il faut la chercher du côté de la cohésion de la formation. On a désormais vraiment affaire à un "groupe" et non plus à Neal Morse accompagné de musiciens. A cet égard les prestations d'Eric Gilette (au chant et à la guitare) de Bill Hubauer (chant/claviers) et de Randy George (basse) sont remarquables, sans oublier l'incontournable Mike Portnoy derrière les fûts.

Au final un disque passionnant (bien au dessus des précédents et assez moyens Momentum et The Great Experiment) qui tutoie les sommets de la discographie de Neal Morse (Testimony, Sola Scriptura,?).  


Ici écoute du disque en simultané avec Mike Portnoy aux commentaires (très instructifs) :
https://www.youtube.com/watch?v=kRNTUj7PN7E

Rush:Moving Pictures (81)



Un classique d'une redoutable efficacité.

Et quelle prise de son!

Neal Morse:Sola Scriptura (2007)


Un album fantastique.


Le chef d'œuvre de Neal Morse.
(et je n'oublie ni les Spock's Beard, ni Transatlantic)




Ecoutable ici: watch?v=ZB_fgkA3W80

Neal Morse:? (2005)




Un grand cru avec des invités de marque (Jordan Rudess, Steve Hackett, Roine Stolt).

Rush:Permanent Waves (80)



Toujours aussi chouette.

Rush:Hemispheres (78)



Le plus prog des albums de Rush.  

J'ai de plus en plus de mal avec Geddy Lee (et son vibrato de mémé british   ).

Neal Morse: One (2004)



La cuvée 2004 de notre stakhanoviste du prog, toujours aussi doué pour la récurrence thématique.

Excellent.

Neal Morse:Testimony 2 (2011)



Un ton en dessous du premier volet (liens thématiques ténus voir artificiels avec Testimony 1, thèmes moins inspirés, final mielleux [avec un saxophone pour ascenseur en panne]), même s'il y a de bonnes choses.

Rush:A Farewell to Kings (77)



Avant tout pour Xanadu, ce beau jalon du hard-prog.

Le reste est plus discutable.


Plus on remonte dans la discographie de Rush, plus la voix de Geddy Lee est insupportable.
Là, on atteint le point de non retour.

ELP : Tarkus

Greg

Keith

Il nous reste leur musique.

Genesis:Nursery Cryme (71)



Redécouverte de ce fabuleux disque très anglais, très fin et très poétique.


EDIT: J'aurais volontiers fait l'économie de cette pantalonnade qu'est Harold the Barrel.