[Rock Progressif] Playlist

PFM : Photos of Ghosts (73)



Un album somptueux, serti dans des arrangements pittoresques.

PFM : L'isola Di Niente (74)



La fin de la Luna Nuova est impressionnante de virtuosité.

Tiens, justement: chez les Italiens, il y aurait des choses susceptibles de me plaire, ou bien ça risque d'être globalement trop sirupeux?
Et puis sinon, des albums prioritaires (enfin... prioritaires pour moi) chez Gentle Giant?

Côté italien, je pense que la dimension plus corsée d'un groupe comme Area pourrait t'intéresser (tu peux essayer l'album Arbeit Macht Frei ou Crac! ), mais on a déjà du en parler.

PFM, je pense que ca risque d'être en effet un peu trop sucré à tes oreilles. Mais Photo of Ghosts est tout de même à connaitre.

Pour Gentle Giant tu peux te lancer avec Acquiring the Taste.

Merci, c'est noté!

Sinon, un album qui pourrait t'intéresser dans un registre plus "psychédélique/pop experimentale" c'est A Wizard a true star de Todd Rundgren.

Donc, écouté aujourd’hui:


• Premiata Forneria Marconi: Photos of Ghosts
Manticore, 1973


• Area: Arbeit macht frei
Cramps, 1973

En effet:
- PFM, c’est un peu sucré pour moi, au niveau des mélodies, mais les arrangements ont de chouettes couleurs;
- Area, c’est tout à fait ma came, avec ce côté jazz-rock un peu âpre. (Mon fils aussi a beaucoup aimé, d’ailleurs.)

CQFD (et ton fils a de très bons goûts )

Sinon, tu peux aussi tenter le live survolté de Zappa que j'avais conseillé à Emeryck: You Can't Do That On Stage Anymore vol 2

Un de mes disques pour l'île déserte.

Ah, au fait, j'avais oublié de te demander: comme j'ai envie de creuser un peu du côté cantorbérien 60-70, aurais-tu des albums de Gong ou de Caravan (ou d'autres) à me recommander en priorité?

Benedictus a écrit:

Ah, au fait, j'avais oublié de te demander: comme j'ai envie de creuser un peu du côté cantorbérien 60-70, aurais-tu des albums de Gong ou de Caravan (ou d'autres) à me recommander en priorité?

Je vais avoir du mal à t'aider pour Gong parce que je suis peu sensible à leur période classique (à savoir planante/psychédélique de Cambert Electrique), j'aime le Gong percussif et jazz-rock de Shamal, Gazeuze et Expresso II, tu risques de trouver ces 3 disques un peu cliniques et académiques...

Caravan est plus sage et pop que Hatfield and the North, bien qu'ils partagent des similitudes (notamment la voix envoutante de Richard Sinclair): l'album In the Land of Grey and Pink est à écouter.Un disque très agréable.  

Le groupe Matching Mole (formé par Wyatt après son éjection de Soft Machine) pourrait t'intéresser (un mélange de pop et d'impros erratiques) , ils ont fait paraitre 2 disques, un album éponyme et Little Red Record ,perso je ne suis pas un grand fan....

Un groupe très intéressant : Gilgamesh , leur disque Another fine tune you got me into recèle deux merveilles: Playtime et Underwater Song

Un groupe américain que tu te dois de connaitre: However, leur disque Sudden Dusk est superbe.

Rav-phaël a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Yugen : Death by water (2016)

Super ! Merci pour l'idée ! Je prends bien note, pour ne pas oublier d'aller découvrir le reste de leurs albums ! J'ai beaucoup aimé celui–là !

Bon, je dois admettre qu'avec mon piètre niveau de non connaisseur en la matière, j'ai beaucoup de mal à me rendre de ce qu'il y a de rock progressif là–dedans, plutôt qu'autre chose. ?

La sophistication de l'écriture, les structures à tiroirs, les rythmes asymétriques, la mise en cause du format "chanson"...on retrouve tous ces éléments "progressifs" chez Yugen!
A vrai dire, je trouve ce Death By Water un peu trop "brut", je préfère leurs deux premiers albums (Labirinto d'Aqua et Iridule) qui sont beaucoup plus chiadés (2 albums que je conseille également à Benedictus).

Si tu veux écouter du rock progressif plus traditionnel , tu as ce classique de Genesis Selling England by the Pound , très raffiné avec des atmosphères très travaillées, ça pourrait te parler:

arnaud bellemontagne a écrit:

Benedictus a écrit:

Ah, au fait, j'avais oublié de te demander: comme j'ai envie de creuser un peu du côté cantorbérien 60-70, aurais-tu des albums de Gong ou de Caravan (ou d'autres) à me recommander en priorité?

Je vais avoir du mal à t'aider pour Gong parce que je suis peu sensible à leur période classique (à savoir planante/psychédélique de Cambert Electrique), j'aime le Gong percussif et jazz-rock de Shamal, Gazeuze et Expresso II, tu risques de trouver ces 3 disques un peu cliniques et académiques...

Oui, difficile de recommander un album de Gong en particulier tant les directions artistiques du groupe ont fluctué avec le line-up. L'époque Allen n'a pas grand chose à voir avec le Gong mené par Steve Hillage, et encore moins avec celui de Pierre Moerlen...

Pour se faire une idée, Camembert électrique, You (Radio Gnome Invisible Trilogy, Vol. 3) et un des trois cités par Arnaud (j'ai un petit faible pour Gazeuse!) te permettront d'y voir plus clair quant à l'orientation musicale que tu préfères.
Par ailleurs, Benedictus, ne t'attend pas à une musique d'essence cantorbérienne : on relie avant tout ce groupe à l'école de Canterbury pour des raisons d'ordre historique (Allen ayant été le mentor de plusieurs musiciens de ce milieu) bien plus que musicales.

In the Land of Grey and Pink est un incontournable de la scène canterburienne, et sans doute le chef-d'œuvre de Caravan.

Sinon, au rayon des hidden gems, en sus du Gilgamesh évoqué par Arnaud, j'ai un faible pour Space Shanty du groupe Khan, one-shot issu de la collaboration de Steve Hillage et David Stewart, où se mêlent les penchants planants de l'un et les broderies musicales de l'autre, avec un zeste de naïveté hippie.

Merci pour tous ces conseils.

Sinon, Arnaud m’avait prévenu, mais j’ai quand même voulu essayer...

• Soft Machine: Fifth. CBS, 1972
• Soft Machine: Six. CBS, 1972
• Soft Machine: Seven. CBS, 1972

Je ne les ai pas écoutés en entier, mais Soft Machine sans Robert Wyatt, ça perd beaucoup de son intérêt - ça devient en fait du jazz fusion, et pas du plus original. Fifth est encore pas trop mal (disons qu'on sent la continuité avec Fourth pour les sonorités), mais Six et Seven c’est vraiment lisse et passablement .

Bien fait pour toi, je t'avais prévenu.

Oui, Yugen ce situe plus du côté du courant expérimental du rock progressif.

Sinon, voici quelques références au-delà des grands classiques qui, j'espère auront l'heur de t'agréer:

- SKE : 1000 Autunni (2011)
- Anglagard : Epilog (1994)
- Gentle Giant : Three Friends (1972)
- Univers Zéro : Ceux du Dehors (1980)
- Hatfield and the North : Hatfield and the North (1974)
- Homunculus Res :Limiti All'Egualianza Delle Parte Con Il Tutto (2013)
- Camembert: Schnorgl Attahk (2011)
- National Health : Of Queues and Cures (1978)
- Happy The Man : Happy The Man (1977)
- Breznev Fun Club : Il misantropo felice (2015)
- Egg : The Polite Force (1971)

Bonne écoute!  

Et si tu ne l'as déjà pas écouté :

Emerson, Lake and Palmer : Tarkus
Emerson, Lake and Palmer : Brain Salad Surgery

arnaud bellemontagne a écrit:

Bien fait pour toi, je t'avais prévenu.

Bah, ça m'aura permis de découvrir l'existence du terrifiant Karl Jenkins, dont la destruction du Soft Machine qu'on aime n'aura été que le premier d'une longue liste de forfaits. (Du peu que j'ai pu en supporter sur YouTube, ses compositions «“classiques”» sont d’une dégueulasserie assez exceptionnelle, même au sein de leur catégorie «grosse daube sirupeuse-planante».)


• Caravan: In the Land of Pink and Grey
Deram, 1971
Pas mal du tout. Les trois premiers titres sont assez sympas dans une veine psychédélique «gentille», la chanson-titre et Nine Feet Underground sont quant à eux vraiment réussis, dans une veine plus classiquement cantorbérienne.

Benedictus a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Bien fait pour toi, je t'avais prévenu.

Bah, ça m'aura permis de découvrir l'existence du terrifiant Karl Jenkins, dont la destruction du Soft Machine qu'on aime n'aura été que le premier d'une longue liste de forfaits. (Du peu que j'ai pu en supporter sur YouTube, ses compositions «“classiques”» sont d’une dégueulasserie assez exceptionnelle, même au sein de leur catégorie «grosse daube sirupeuse-planante».)

Pour être juste, je dois dire que le Bundles (1975) de Soft Machine (composé quasi-entièrement par Jenkins) est un très bon disque de jazz-rock. Allan Holdsworth y déploie un jeu de guitare proprement phénoménal. Sans être aussi personnel et fulgurant que les plus belles réalisations du Mahavishnu Orchestra ou de Return to Forever, c'est un album remarquable qui mérite qu'on y jette une oreille.

arnaud bellemontagne a écrit:

Sans être aussi personnel et fulgurant que les plus belles réalisations du Mahavishnu Orchestra ou de Return to Forever, c'est un album remarquable qui mérite qu'on y jette une oreille.

Euh... Déjà que le Mahavishnu Orchestra et Return to Forever sont très loin d'être ma came...


• Yūgen: Iridule
AltrOck, 2010
Ça, c’est vraiment excellent! Subtil, tendu, sans concession...

Benedictus a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Sans être aussi personnel et fulgurant que les plus belles réalisations du Mahavishnu Orchestra ou de Return to Forever, c'est un album remarquable qui mérite qu'on y jette une oreille.

Euh... Déjà que le Mahavishnu Orchestra et Return to Forever sont très loin d'être ma came...  

Bundles sonne peut être un chouia plus british , mais ça reste dans les parages du jazz-rock virtuose à l'américaine. Bah, tu l'écouteras en faisant ton repassage.


Oui, Yugen est une des plus brillantes formation de prog contemporain.

@Emeryck:

Benedictus a écrit:

• Caravan: In the Land of Pink and Grey
Deram, 1971
Pas mal du tout. Les trois premiers titres sont assez sympas dans une veine psychédélique «gentille», la chanson-titre et Nine Feet Underground sont quant à eux vraiment réussis, dans une veine plus classiquement cantorbérienne.

Ah, content que ça te plaise, ce disque un de mes all-time favorites (notamment pour la longue suite de la seconde face, bien sûr).

Par contre, "gentil" n'est pas le qualificatif que j'aurais employé pour Winter Wine, et son irrésistible chorus d'orgue

L'album précédent (If I Could Do It All Over Again...) est dans la même veine fraîche que la première face, hormis la suite Can't Be Long Now qui devrait te plaire si tu as aimé Nine Feet Underground.

Je signale la sortie du nouveau livre d'Aymeric Leroy consacré à Yes :



Je n'ai pas encore fini de le lire, mais on y trouve déjà toutes les qualités dont a fait preuve Aymeric dans ses ouvrages précédents : analyses fouillées , recul critique, recontextualisation historique scrupuleuse et fluidité de la narration.

J'y reviendrai une fois l'ouvrage terminé.

The Muffins : Manna/Mirage (78)



Cette petite perle de l'école de Canterbury nous vient tout droit...des Etats-Unis!!!

Avec le même dispositif instrumental que Soft Machine (saxes, piano électrique, basse fuzz et batterie), les Muffins nous ramènent à l'époque bénie des Third et autres Fourth (avec quelques touches mélodiques façon Zappa).

Les 5 dernières minutes de la fabuleuse suite The Adventures of Captain Boomerang constituent pour moi une sorte d'idéal de la musique progressive.


@Benedictus: Obligatoire!

• The Muffins: Manna / Mirage
Random Radar Records, rééd. Cuneiform Records, 1978
Super! Mais effectivement, c’est surprenant que des Américains fassent en 1978 quelque chose qui ressemble à ce point au Soft Machine du début des années 70. (Au demeurant, je n’ai pas tellement senti les échos de Zappa.)


• Robert Wyatt: The End of an Ear
CBS, 1970
Mais je vois bien pourquoi Arnaud aime moins: c’est à la fois plus pop et plus free/expérimental. Sur ce coup-là, je suis clairement Alifie-compatible (et puis Las Vegas Tango! Gil Evans revu par Robert Wyatt, si c'est pas fait pour me plaire...)

Je savais que ca allait te plaire les Muffins !
(Il y a du Zappa AMHA dans leur côté excentrique et certaines mélodies)

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Yes : The Yes Album (70)



Un Yes plein de fraîcheur qui n'a pas encore pris le chemin des constructions millimétrées et de la virtuosité triomphante , on sent encore l'influence des Beatles (A Venture, Perpetual Change...)


Yes : Fragile (71)



Le son s'est enrichi (Moog, Mellotron, rythmique superlative Squire/Bruford) et les compositions sont plus denses, l'influence Beatles est plus furtive (Long Distance Runaround).

Un sommet absolu: The Heart of the Sunrise , véritable compendium de la forme progressive.

2 bémols: les 5 exercices solitaires (The Fish, dévolu à la basse Chris Squire sera le plus consistant des 5) qui entament la cohérence de l'album et South Side of the Sky dont la lourdeur et la linéarité n'est rachetée que par un superbe interlude piano/voix.

Yes : Close to the Edge (72)




A la fois homogène et varié (pop, jazz-rock, country, funk, planant), organique et éthéré, évident (la fluidité des mélodies vocales) et complexe, tel est Close to the Edge, le grand classique.


@Emeryck: tu l'as, non ?

Yes : Tales From Topographic Oceans (73)



Si aucune des 4 suites n'a la cohérence, la fluidité et le naturel de Close to the Edge, elles regorgent de séquences passionnantes qui comptent parmi ce que la musique des 70's a produit de plus puissant et imaginatif (le chant d'intro de The Revealing, le passages aquatiques de The Remembering, l'intro et les cloches tibétaines de The Ancient, l'accalmie de The Ritual [juste avant le solo de basse volubile de Squire] ).

Et puis c'est le disque de Yes le plus ouvertement symphonique (avec de généreuses nappes de Mellotron à l'appui).

Yes : Relayer (74)



Sans doute l'album de Yes le plus outrageusement échevelé (pas loin du jazz-rock par endroits), sans céder d'un pouce sur le terrain de l'intégrité structurelle.

Quel groupe!

J'aime beaucoup cet album, aussi ; c'est toi qui me l'avais conseillé, d'ailleurs.

arnaud bellemontagne a écrit:

Yes : Close to the Edge (72)




A la fois homogène et varié (pop, jazz-rock, country, funk, planant), organique et éthéré, évident (la fluidité des mélodies vocales) et complexe, tel est Close to the Edge, le grand classique.


@Emeryck: tu l'as, non ?

Je ne crois pas.

Si tu veux, Close to the Edge c'est un peu ce que Master of Puppets de Metallica est au Métal ou ce que Sgt. Pepper des Beatles à la pop. Le classique incontournable du genre, quoi.

Oui, Relayer est fabuleux, Close to the Edge est un peu plus sobre et moins délirant.

Pour faire suite à l'échange avec Lt.Kijé sur le fil général :

Bert Jansch - Avocet (1978)



La pochette est trompeuse : Bert Jansch réalise là l'unique album purement instrumental de sa discographie.
Mais la pochette dit vrai par ailleurs : il est beaucoup question d'oiseaux. Six titres, chacun consacré à l'un des volatiles figurant sur le visuel (petit jeu pour vous derrière votre écran : saurez-vous les identifier ?)

Musique bucolique (en trio guitare acoustique / violon / contrebasse pizzicato) mais néanmoins ambitieuse et alambiquée, qui ravira les amateurs de folk sophistiquée type Incredible String Band ou Pentangle (dont Bert Jansch était un des membres fondateurs).

Un bon bol d'air

Barbajuan a écrit:

(petit jeu pour vous derrière votre écran : saurez-vous les identifier ?)

La rousserolle effarvatte, la bouscarle de Cetti, l'alouette calandrelle, le traquet stapazin, le chocard des Alpes et le courlis cendré?

Sans oublier l'ahuri aux chemises ringardes caché dans les buissons.

Pas que les chemises: les pulls aussi.

Benedictus a écrit:

Barbajuan a écrit:

(petit jeu pour vous derrière votre écran : saurez-vous les identifier ?)

La rousserolle effarvatte, la bouscarle de Cetti, l'alouette calandrelle, le traquet stapazin, le chocard des Alpes et le courlis cendré?

Presque
Il fallait bien sûr reconnaître la sittelle torchepot, le pipit farlouse, le bécasseau falcinelle, le gypaète barbu, le gros-bec casse-noyaux et le labbe pomarin.

Benedictus a écrit:

Pas que les chemises: les pulls aussi.

Quel magnifique plumage bigarré Dommage qu'il ne se montre plus guère dans nos jardins

arnaud bellemontagne a écrit:

Sans oublier l'ahuri aux chemises ringardes caché dans les buissons.

Un spécimen de Rubudissimulus mendiculicamisiae ?

PFM : Jet Lag (77)



PFM évolue dans un registre un peu plus jazz-rock pour un résultat au final assez peu convaincant.

Les compositions ronronnent gentiment (ce qui est un comble au vu des aptitudes instrumentales du groupe!) et la voix de Bernardo Lanzetti est affligée d'un vibrato rédhibitoire (il arrive même a défigurer la très belle mélodie de Traveler, qui conclut l'album).

Décevant pour un groupe de la trempe de PFM.

Clearlight : Visions (78)



Un disque dans un style space/planant/modalisant un peu dans le sillage d'un Gong.

Des plages vibrantes et intenses alternent avec des morceaux plus sucrés, voire mièvres.

Bilan globalement positif au final.

arnaud bellemontagne a écrit:

Clearlight : Visions (78)



Un disque dans un style space/planant/modalisant un peu dans le sillage d'un Gong.

Des plages vibrantes et intenses alternent avec des morceaux plus sucrés, voire mièvres.

Bilan globalement positif au final.  

(avec un bel artwork de l'inimitable Sergio Macedo, figure centrale de la bande dessinée futuristico-érotico-new age des 70's)

Tu résumes parfaitement mon opinion sur cet album. Le premier opus Symphony, c'est dans le même esprit ?

• Yūgen: Labirinto d’aqua
AltrOck, 2006
Des trucs très chouettes, mais je préfère quand même sensiblement Iridule, qui m’avait paru plus homogène dans son inspiration - plus fouillé et plus âpre au niveau des textures, aussi, peut-être plus sombre dans ses timbres.


• Homunculus Res: Limiti all’eguaglianza della parte con il tutto
AltrOck, 2013
Vraiment excellent! Des couleurs et des textures instrumentales magnifiques, à la fois recherchées et très franches, une belle veine mélodique et une espèce de fantaisie protéiforme. Quelque chose de vraiment très proche des cantorbériens.

Barbajuan a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Clearlight : Visions (78)



Un disque dans un style space/planant/modalisant un peu dans le sillage d'un Gong.

Des plages vibrantes et intenses alternent avec des morceaux plus sucrés, voire mièvres.

Bilan globalement positif au final.  

(avec un bel artwork de l'inimitable Sergio Macedo, figure centrale de la bande dessinée futuristico-érotico-new age des 70's)

Tu résumes parfaitement mon opinion sur cet album. Le premier opus Symphony, c'est dans le même esprit ?

Le style est un peu plus planant, pas mal de piano, c'est plus dans une lignée Tangerine Dream (mais en moins rigide et en plus avenant).Une musique lyrique et mélodique. C'est très sympa.

Hello

ENGLAND - Garden Shed (1977 UK)

Lien retiré (non libre de droits)

Merci de ne pas poster de liens menant vers des enregistrements non libres de droits.

https://classik.forumactif.com/t1249-faq-du-forum-a-lire-avant-de-poster-vos-premiers-messages

Master Cylinder : Elsewhere (81)



Un superbe album dans le sillage des Muffins et de l'école de Canterbury.


Conseillé chaleureusement à Benedictus et Barabajuan.

Merci Arnaud, je me souviens que tu l'avais déjà signalé sur ce fil il y a quelques années, et que je l'avais mis sur ma wishlist sans jamais prendre le temps de l'écouter.

C'est désormais chose faite, et je confirme : c'est du tout bon

Une musique exubérante et pleine d'affects positifs, dans un esprit canterburien en effet, mais qui m'évoque également beaucoup leurs compatriotes d'Happy the Man.

Oui, il y a un petit quelque chose d'Happy the Man dans les arrangements très colorés et travaillés.