Playlist (86)

Pierre Boulez : Sonate pour piano N° 1 (1946)/Pierre Laurent Aimard
Sonate pour piano N° 2 (1948)/Maurizio Pollini

Spoiler:

Louis Marchand (1669-1732) :
 
Pièces d'orgue
 
= François Delor, Orgue Quoirin du Temple de la Fusterie à Genève
 
(Cascavelle, juin 1992)
 

=> Ireland - Songs - R. Williams, Burnside


=> Stravinski - Scherzo fantastique - Concertgebouworkest, Chailly

… et, à venir, à cause de Vino :
=> Stravinski - Apollon Musagète - Concertgebouworkest, Chailly
Si ça ne fonctionne pas, je mettrai Gardiner.
J'ai toujours trouvé cette œuvre agréablement médiocre, mais puisqu'il paraît qu'il y a plein de beau contrepoint que je n'ai jamais entendu, je retente.

EDIT : Ouais, bon, c'est toujours aussi miteux, du sous-Holberg. Je vais plutôt réessayer Œdipe (que je n'aime pas non plus), au moins Ardant a l'air dans un très bon jour.

Mélomaniac a écrit:

Une de mes versions préférées. [...]
Evidemment, certains trouveront ça lourd,

Ah, évidemment, enfin un peu de lucidité sur tes goûts !

DavidLeMarrec a écrit:

Stravinski - Apollon Musagète
J'ai toujours trouvé cette œuvre agréablement médiocre

 
Pour une fois on sera d'accord, c'est ch... comme la pluie...  
 
 

DavidLeMarrec a écrit:

Mélomaniac, au sujet de la 7° de Beethoven dirigée par Van Kempen, a écrit:

Une de mes versions préférées. [...]
Evidemment, certains trouveront ça lourd,

Ah, enfin un peu de lucidité sur tes goûts !

 
  Un avantage que tu ne peux revendiquer sur les tiens, et Dieu t'en préserve.
Car on a tous besoin de ton ingénuité pour nous savoir rassurés d'être dans le Vrai et le Beau.

Franz Schubert (1797-1828) :
 
Rosamunde, musique de scène D. 797
 
= Diana Eustrati, contralto ; Berliner Motettenchor
 
Fritz Lehmann, Orchestre philharmonique de Berlin
 
(DG, novembre 1952-janvier 1953)
 
  On ne pas toujours avouer notre désaccord avec David, ça ne serait pas charitable.
Aussi voilà un pont de conciliation : la pâte beurée du Berliner des grandes années, qu'anime ici un chef soucieux de légèreté, d'élan et de transparence.
Parmi les chefs de l'époque, je suis sûr que David apprécie particulièrement Lehmann, pour ses vertus très diététiques.
 

Mélomaniac a écrit:

Aussi voilà un pont de conciliation : la pâte beurée du Berliner des grandes années, qu'anime ici un chef soucieux de légèreté, d'élan et de transparence.
Parmi les chefs de l'époque, je suis sûr que David apprécie particulièrement Lehmann, pour ses vertus très diététiques.[/color]

Lehmann a enregistré une très convenable version de la WaterMusic de Handel avec le même orchestre dès 1951 et une belle version de Hansel und Gretel, de Humperdinck, entre autres.

Mélomaniac a écrit:

Pour une fois on sera d'accord, c'est ch... comme la pluie...  

Finalement, je suis allé au bout (c'est pas tous les jours), avec Gardiner / LSO, ce n'est pas trop gras, il y a une direction au discours… mais ça reste aimablement agréable, de la musique de fond pas particulièrement extraordinaire, une sorte de sous-Holberg.
Ce n'est pas désagréable, mais ça ne vaut pas beaucoup plus d'une tartelette à mon avis.
 

Mélomaniac a écrit:

  Un avantage que tu ne peux revendiquer sur les tiens, et Dieu t'en préserve.
Car on a tous besoin de ton ingénuité pour nous savoir rassurés d'être dans le Vrai et le Beau.

Tous mauvais qu'ils soient, ça fait toujours un havre agréable quand on a suppé de ta Moldau.

Mélomaniac a écrit:

Parmi les chefs de l'époque, je suis sûr que David apprécie particulièrement Lehmann, pour ses vertus très diététiques.

Pas particulièrement, non, parce que vu la nature de son legs, il n'y a pas trop de raison, sauf à être collectionneur (ce que je ne suis pas en général), d'écouter une millième version de ce qu'il a gravé.

Je n'ai pas écouté les divertissements de Rosamunde, mais son Inachevée ne m'a pas frappé par sa transparence ni sa singularité. Water Music non plus, d'ailleurs (pas trop horrible pour l'époque, et mille fois mieux que Boulez, mais il n'y a pas vraiment de raison d'écouter ça pour autant).

En revanche, comme chef de théâtre, j'avais été frappé par sa vivacité tranchante, plus conforme à ce que tu décris, dans la sirupeuse (et presque complaisante) Ville morte de Korngold.

Zdeněk Fibich (1850-1900) :
 
Symphonie n°3 en mi mineur Op. 53
 
= Karel Šejna, Orchestre philharmonique tchèque
 
(Supraphon, janvier 1961)
 

Bruckner: symphonie no. 5. Enregistrement en concert au Royal Festival Hall. Otto Klemperer dirigeait le New Philharmonia Orchestra. Voir le fil Bruckner.

Delibes: extraits de Sylvia et Coppelia. Orchestre Lamoureux, Jean Fournet (1954). Quels timbres, quelle sève dans la direction !

Copland: extrait du coffret Sony: El Salom México, An Outdoor Overture, Billy the Kid (suite), Quiet City, John Henry, Our Town (suite), Fanfare for the Common Man, The shake-down song (Las Agachadas. Copland dirige le NPO et le LSO. Du bonbon: une musique intuitive, simple et puissamment évocatrice.

André a écrit:

Delibes: extraits de Sykvia et Coppelia. Orchestre Lamoureux, Jean Fournet (1954). Quels timbres, quelle sève dans la direction !

  Excellente interprétation oui, mais ce ne sont que des extraits. Dans le même genre, essaie Désormière.

Il te faut les ballets intégraux :

par Ansermet, Dorati ou Zinman pour Coppélia.

par Fistoulari pour Sylvia.

Zdeněk Fibich (1850-1900) :

Quatuor à cordes n°1 en la majeur

= Quatuor Talich

Jan Talich, violon ; Petr Macecek, violon ; Vladimir Bukac, alto ; Petr Prause, violoncelle

(Calliope, avril 2003)

Puccini: Manon Lescaut/DVD Levine Mattila

    

Jean Françaix (1912-1997) :

Divertissement pour basson et quintette à cordes

= William Waterhouse, basson ; Emanuel Hurwitz, Ivor McMahon, violon ; Cecil Aronowitz, alto ; Terence Weil, violoncelle ; Adrian Beers, contrebasse

(Emi, janvier 1968)

DavidLeMarrec a écrit:

… et, à venir, à cause de Vino :
=> Stravinski - Apollon Musagète
J'ai toujours trouvé cette œuvre agréablement médiocre, mais puisqu'il paraît qu'il y a plein de beau contrepoint que je n'ai jamais entendu, je retente.

EDIT : Ouais, bon, c'est toujours aussi miteux, du sous-Holberg. Je vais plutôt réessayer Œdipe (que je n'aime pas non plus), au moins Ardant a l'air dans un très bon jour.  

Mélomaniac a écrit:

Pour une fois on sera d'accord, c'est ch... comme la pluie...  
 

     

Igor Stravinsky : Concerto pour deux pianos - Jeu de Cartes - Dumbarton Oaks - Symphonie en ut/Igor Stravinsky & Co. 

Je partage les avis négatifs de DLM et de Mélo pour Jeu de Cartes. Franchement, ça c'est du sous-Holberg !

ovni231 a écrit:

Igor Stravinsky : Concerto pour deux pianos - Jeu de Cartes - Dumbarton Oaks - Symphonie en ut/Igor Stravinsky & Co. 

Je partage les avis négatifs de DLM et de Mélo pour Jeu de Cartes. Franchement, ça c'est du sous-Holberg !

Il n'y a que des cordes dans ta version de Jeu de Cartes ?

Dans le genre néo, c'est quand même très amusant, rien à voir avec Apollon qui se traîne un peu lamentablement (en plus Apollon, quoi).

DavidLeMarrec a écrit:

ovni231 a écrit:

Igor Stravinsky : Concerto pour deux pianos - Jeu de Cartes - Dumbarton Oaks - Symphonie en ut/Igor Stravinsky & Co. 

Je partage les avis négatifs de DLM et de Mélo pour Jeu de Cartes. Franchement, ça c'est du sous-Holberg !

Il n'y a que des cordes dans ta version de Jeu de Cartes ?

Dans le genre néo, c'est quand même très amusant, rien à voir avec Apollon qui se traîne un peu lamentablement (en plus Apollon, quoi).

Non, mais dans l'ensemble, c'est hyper laid. Contrairement à la beauté profonde des cordes d'Apollon Musagète (avec ou sans contrepoints).

Mélomaniac a écrit:

Zdeněk Fibich (1850-1900) :
 
Symphonie n°3 en mi mineur Op. 53
 
= Karel Šejna, Orchestre philharmonique tchèque
 
Quatuor à cordes n°1 en la majeur

= Quatuor Talich

Eh bien voilà, quand tu veux.


Sinon, moi :

=> Schubert - Winterreise - Zimmermann, Höll
Aussi bien phrasé à l'alto, ça passe très bien, alors que les versions instrumentales sont d'ordinaire ennuyeuses. Et puis Tabea, quoi.
Mais ce disque (par ailleurs coupé à l'une des meilleures versions du cycle, Shirai / Höll), est surtout passionnant par la lecture des poèmes par Peter Härtling.

=> Gounod - Trinquetaille - Lafont (Genève 1980)
Gounod avant-gardiste.

=> Stravinski - Jeu de cartes - DSO Berlin, Ashkenazy
Eh, mais en fait c'est bien mieux qu'il me semblait ! Il y a un côté Petrouchka baroquisant très sympa !


(et puis quelques albums hors classique que je ne confesserai pas – non, c'est beaucoup plus comprettant que ceux dont j'ai parlé dans l'autre fil)

Mozart: concertos 20 et 24. Clara Haskil, orchestre Lamoureux, Markevitch.

En ce moment : Il Barbiere di Seviglia, de Rossini

DavidLeMarrec a écrit:

=> Stravinski - Jeu de cartes - DSO Berlin, Ashkenazy
Eh, mais en fait c'est bien mieux qu'il me semblait !  Il y a un côté Petrouchka baroquisant très sympa !

Au moins, j'arrive à faire écouter du Stravinsky néoclassique à  .    

Britten: Moderato et Nocturne
Hough

Vachement sobre (en tout cas plus que ce que j'ai fait en lecture tout à l'heure).

Concerto pour piano
Richter, English Chamber Orchestra, dir. Britten

Hmhm.

Pierre Boulez : Livre pour orchestre - Notations pour orchestre/Pierre Boulez

]b]Chaconne[/b]
Rinaldo Allessandrini (clavecin)

Girolamo Frescobaldi-Partite Cento sopra Passacagli
Juan Bastista José Cabanilles-Pasacalles del 1° tono
Juan Bastista José Cabanilles-Pasacalles del 4° tono
Bernardo Storace-Ciaccona
Louis Couperin-Chaconne en sol mineur
Johann Kaspar Kerll-Ciaconna
Henry Purcell-Chacone
György Ligeti-Passacaglia Ungherese
Louis Couperin-Passacaille en sol mineur
Georges Muffat-Passacaglia
François Dagincour-Chaconne
Johann Kaspar Ferdinand Fischer-Chacconne
Johann Kaspar Ferdinand Fischer-Passaglia
Georg Frideric Handel-Chaconne
Georg Frideric Handel-Chaconne
Antoine Forqueray-La Buisson-Chaconne-Gratieusement
Rinaldo Alessandrini-Chaconne: Déraisonnable beauté

Label Naïve

Ligeti. eh oui! Nettement plus dépouillé.

Bon, au boulot, j'ai deux jours de Vivaldi à rattraper...

Vivaldi: les 4 Saisons
Standage, English Concert, dir. Pinnock

Serait-ce trop décent ? De là à dire que Biondi est indécent, il y a quand même un pas. Mais là c'est gentillounet et tout joli, un peu comme si on préservait l'auditeur. Je ne dis pas que c'est mauvais, loin de là : très propre, de belles couleurs, très bien joué... Mais trop décent pour moi, si l'expression veut dire quelque chose.

3.5/5

Vivaldi: Concertos pour flûte, op. 10
Antonini (flûte & dir.) & Il Giardino Armonico

Ah, c'est autre chose. Ici la décence est un peu moins perceptible...   
Le son de la flûte ne me plaît pas dans les aigus, par contre.

4/5

Jof M a écrit:

Ah, c'est autre chose. Ici la décence est un peu moins perceptible...  
Le son de la flûte ne me plaît pas dans les aigus, par contre.

  Jamais content...

Pour du joli flutiau, tu as eu ta chance avec Brüggen  

Mélomaniac a écrit:

  Jamais content...

Pour du joli flutiau, tu as eu ta chance avec Brüggen  

Ma remarque ne concernait quasiment qu'un seul mouvement où la flûte était constamment dans les aigus. Sinon peu de reproches à faire (je suis fatigué, ça doit être pour ça  ).
Et tu sais bien que le joli m'attire peu.   

Il n'y a pas de fil consacré aux oeuvres violentes ? J'ai besoin d'un petit remontant.  

Sinon je suis ouvert aux propositions (pas d'opéra par contre).   

Olivier Messiaen : Chronochromie/Karl Anton Rickenbacher

C'est meilleur que dans mon souvenir !  

Si, si, on a ça : les plus noires, les plus violentes, les plus puissantes…

En son temps, Jonchaies de Xenakis a recueilli (non sans raison) maint suffrage.

DavidLeMarrec a écrit:

Si, si, on a ça : les plus noires, les plus violentes, les plus puissantes…

En son temps, Jonchaies de Xenakis a recueilli (non sans raison)  maint suffrage.

 

DavidLeMarrec a écrit:

Si, si, on a ça : les plus noires, les plus violentes, les plus puissantes…

En son temps, Jonchaies de Xenakis a recueilli (non sans raison)  maint suffrage.

J'ai pas trouvé en marquant "violent" et ses déclinaisons dans la fonction recherche... Merci bien ! Je ne connais pas ce compositeur, je vais aller écouter ça si ce n'est pas trop long ! En attendant :

Buxtehude: Chaconne en mi mineur
Simone Stella

Il ornemente excellemment bien, il y a de l'allant.

Jof M a écrit:

Il n'y a pas de fil consacré aux oeuvres violentes ? J'ai besoin d'un petit remontant.  

je suis ouvert aux propositions

Après L'Orgue mystique de Tournemire, choisis n'importe quoi, ca te semblera violent...   

Jof M a écrit:

Buxtehude: Chaconne en mi mineur

Oui, Buxtehude par exemple... Surtout cette Chaconne, ça cogne...   

********************************************************************************************************************

De mon côté, j'ai besoin de tendresse :

Maurice Ravel (1875-1937) :

L'Enfant et les Sortilèges

Flore Wend : L'Enfant
Marie-Lise de Montmolin : Maman, la Tasse chinoise
Geneviève Touraine : la Bergère, la Chatte, la Chauve-Souris
Adrienne Migliette : le Feu, le Rossignol
Suzanne Danco : la Princesse, l'Ecureuil
Juliette Bise : la Chouette, un Pâtre
Gisèle Bobillier : une Pastourelle
Hugues Cuénod : le petit Vieillard, la Rainette, la Théière
Pierre Mollet : l'Horloge, le Chat
Lucien Lovano : un Fauteuil, un Arbre

Motet de Genève

Ernest Ansermet, Orchestre de la Suisse romande

(Decca, octobre 1954)

ovni231 a écrit:

 

  
Si tu as mieux je mets sur liste d'attente.   

Mélomaniac a écrit:

Après L'Orgue mystique de Tournemire, choisis n'importe quoi, ca te semblera violent...   

Oh, si c'est la chose la plus chiante que tu connais, tu connais bien peu de choses...  

Liszt

Les deux concertos pour piano
Totentanz

Nelson Freire, piano, Michel Plasson, dir. de la Dresder Philarmonie

Berlin 2009


Tout à fait de verve et de déclamation de qualité. Une de mes versions préférées pour ne pas dire ma préférée.

9 sur 10

Jof M a écrit:

ovni231 a écrit:

 

  
Si tu as mieux je mets sur liste d'attente.  

La quatrième symphonie de Tishchenko, c'est quand même pas mal.  

Mélomaniac a écrit:

Oui, Buxtehude par exemple... Surtout cette Chaconne, ça cogne...   

Je ne saurais m'empêcher d'en rire...   
C'est l'humanité de cette oeuvre que j'aime beaucoup (ce n'est pas que joli   ).

Xenakis: Jonchaies
OP du Luxembourg, dir. Tamayo

Ah. Effectivement. Reproche : oeuvre assez linéaire, l'effet perd donc en efficacité (en même temps, est-ce que créer une oeuvre purement violente était son objectif ?).

Je n'ai jamais suggéré que c'était une bonne œuvre. De gros blocs bien épais, bof.

Effectivement, in Vino veritas : j'aurais plutôt dû te suggérer Tichtchenko (la Sixième ) ou la Quatrième de Chosta, au moins c'était de la bonne musique. (D'ailleurs la Quatrième est plus impressionnante que n'importe quelle œuvre apocalyptique atonale.)

Wagner: Les Maîtres Chanteurs de Nuremberg, acte 3/Karajan EMI

      +

DavidLeMarrec a écrit:

Je n'ai jamais suggéré que c'était une bonne œuvre. De gros blocs bien épais, bof.

Effectivement, in Vino veritas : j'aurais plutôt dû te suggérer Tichtchenko (la Sixième ) ou la Quatrième de Chosta, au moins c'était de la bonne musique. (D'ailleurs la Quatrième est plus impressionnante que n'importe quelle œuvre apocalyptique atonale.)

La 4ème de Tischenko est trop longue (pour une autre fois), la 6ème l'est encore un peu trop pour ce soir, et je n'ai pas encore réussi à accrocher à la 4ème de Chosta.

Alors prends les Fonderies de Mossolov, c'est très court!   

 Commençons par le commencement : Jof connaît-il Le Sacre du Printemps ?

Et la Suite Scythe de Prokofiev ?

Xavier a écrit:

Alors prends les Fonderies de Mossolov, c'est très court!   

Je note.   
J'ai commencé :

Ligeti: Requiem
? (extrait du Ligeti project vol. 4)

La première fois ça m'avait foutu la chair de poule. Psychologiquement, c'est pas un truc à proposer à une âme sensible.

Mélomaniac a écrit:

 Commençons par le commencement : Jof connaît-il Le Sacre du Printemps ?

Et la Suite Scythe de Prokofiev ?

   Quelle question...

Jof M a écrit:

je n'ai pas encore réussi à accrocher à la 4ème de Chosta.

Moi non plus, mais c'est violent et c'est de la (très) bonne musique.

Comme musique violente, difficile de surpasser (?) l'allegretto furioso du 10ème quatuor de Chostakovich. C'est court, décapant et méchant.

Mossolov: Les fonderies d'acier
Los Angeles Philharmonic, dir. Salonen

Oui, aussi.
N'empêche, j'attends toujours l'oeuvre dont la violence (pas seulement du point de vue sonore, mais aussi psychologique) me serait insupportable (ou alors je suis aussi sensible qu'un haricot).

Tentes l'écoute de la pièce Rythmic Energy de Keith John.

Également la fantaisie symphonique Furioso Infernale de Helmschrott.

André a écrit:

Comme musique violente, difficile de surpasser (?) l'allegretto furioso du 10ème quatuor de Chostakovich. C'est court, décapant et méchant.

J'écoute. Insurpassable me semble vite dit, mais c'est sûr que dans le genre ça atteint un sacré bon niveau...
Ça me fait penser, en fait les formations les plus propices aux déchaînements de violence (de ce que ma maigre culture connait) seraient le quatuor à cordes (Chosta, Bartok) et le piano. L'orgue manque de "percussivité", et l'orchestre me satisfait rarement quand j'ai besoin qu'on me matraque les oreilles et l'esprit.