Playlist (88)

Milhaud:Quatuor n°1 (Parisii)

Un délice.

Il est vraiment trop sous-estimé ce compositeur.

En effet. Prise de conscience pour ma part, quand j'ai écouté toutes ses symphonies.

Giorgio Federico Ghedini (1892-1965) :

Architetture

= Francesco La Vecchia, Orchestre symphonique de Rome

(Naxos, juillet 2011)

Schoeck: Penthesilea/Venzago

Mélomaniac a écrit:

Gustav Mahler (1860-1911) :

Symphonie n°6 en la mineur

= John Barbirolli, New Philharmonia Orchestra

(HMV, août 1967)

Lecture lente, fouillée, glaiseuse, sculpturale... Et quelle faramineuse prise de son !

Cette version demeure incontournable - et plus, disons légendaire - pour les raisons que tu évoques. Dont effectivement cette prise de son qui fouaille et explore les tréfonds du soubassement de cette cathédrale sonore.

Chopin: 4 Ballades, 5 Nocturnes, Prélude op. 45. Arthur Schoonderwoerd. Piano Pleyel de 1836. J'avais déjà du même les Valses etc sur le même label (Alpha). Suis bien content de les avoir. Le programme est idéal, chaque Ballade étant précédée d'une autre oeuvre qui la complète sans éparpillement (Prélude-Ballade-Nocturne-Ballade-Nocturne-Ballade-Nocturne etc. Superbe instrument, quant à l'interprétation j'en défère aux spécialistes, mais je n'y ai trouvé aucun caveat.

Mozart: concertos 23 et 24. Artur Rubinstein, Orchestre RCA Victor, dir. Wallenstein (23) et Krips (24). Fabuleux de pudeur, dignité et effervescence civilisée. Difficile d'imaginer plus chantant, plus allant, moins ostentatoire que ces gravures.

Rubinstein a aussi enregistré les 17, 20 et 21 avec un égal bonheur.

Jean Sibelius - Öinen ratsastus ja auringonnousu - CBSO_Simon Rattle

Jean Sibelius - Symphonie n°4 - CBSO_Simon Rattle
       

François COUPERIN, Les Ombres Errantes, Suites pour clavecin du Quatrième Livre, pièces des 20ème, 22ème, 25ème et 26ème Ordres ( Mitzi Meyerson ; CD Glossa)

entre hier et aujourd’hui:

Alban Berg, Levine: 3 pièces pour orchestre op.6: ****
Alban Berg, Glenn Gould : sonate op 1: *** : entre romantisme et impressionnisme
Alban Berg, Schoenberg quartet: suite lyrique: ***** des moments sublimes
Alban Berg, S. Grotenhuis, piano – H. Guitart, alto (du Schoenberg quartet): 4 pièces pour clarinette et piano (ici alto et piano) *****
Alban Berg, Isabelle Faust/Claudio Abbado: concerto “à la mémoire d’un ange” ** malgré plusieurs écoutes, je reste insensible à cette oeuvre (pour l’instant?).

Anton Webern, Nash Ensemble: concerto op 24: ****
Anton Webern, Italiano quartet: slow movement ***** schubertien
Anton Webern, Italiano quartet: string quartet 1905 ****
Anton Webern, Levine: 6 pièces pour orchestra: ***** marche funèbre somptueuse
Anton Webern, Glenn Gould variations op 27: ***

Morton Feldman (1926–1987), For Franz Kline pour soprano et cinq instruments (1962).  Musica Negativa, etc.
Morton Feldman, The Straits Of Magellan pour sept instruments (1961).  Musica Negativa, etc., dir. Rainer Riehn
Morton Feldman, Between Categories pour huit instruments (1969).  Musica Negativa, etc.
Toshi Ichiyanagi (1933–), Sapporo pour ensemble (1962).  Musica Negativa, dir. Rainer Riehn
Toshi Ichiyanagi, Life Music pour orchestre et électronique (1964).  Musica Negativa, dir. Rainer Riehn

Nicolas de GRIGNY, Premier Livre d'Orgue, 1699 (Odile Bailleux sur l'orgue de la Cathédrale Sainte-Cécile d'Albi)

Boulez : Sur Incises / Ensemble InterContemporain

Boulez : Messagesquisse / Queyras, Ensemble des violoncelles de Paris

Jof M a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Ah oui, il est sublime, cet acte II nocturne, il n'y a pas beaucoup mieux dans tout le théâtre de Haendel.    

Ah, dommage...  

… en revanche il y a encore mieux dans l'oratorio : Le Messie, Israël, Il Penseroso…

arnaud bellemontagne a écrit:

Milhaud:Quatuor n°1 (Parisii)

Un délice.

Il est vraiment trop sous-estimé ce compositeur.

C'est plus exactement qu'il y a beaucoup de disparité qualitative. Si tout était comme le Premier Quatuor, ce serait un compositeur cardinal, à mettre aux côtés de Debussy, Koechlin, Ravel… Mais comme pour Stravinski, il y a beaucoup d'œuvres qui essayent des choses nouvelles, mais étrangement plates.

Emeryck a écrit:

Boulez

c’est bien ; maintenant il faut passer à autre chose.

François Couperin (1668-1733) :

Messe propre pour les couvents de religieux et religieuses

= Pierre-Yves Asselin, orgue Clicquot de l'église de Houdan

(Denon, juillet 1978)

Milhaud, Quatuor à cordes nº3 (1916).  Parisii/Dietschy

c’est quand même autre chose que le premier...

Chants de l'église milanaise, Ensemble Organum (dir. Marcel Pérès) ; CD Harmonia Mundi

Il s'agit d'une anthologie d'hymnes écrits au Vème siècle par Saint Ambroise, sur des textes d'Origène et de Saint Basile et sur la base de modes orientaux pratiqués dans les églises d'Athènes et d'Antioche.

Jean-Adam Guilain (1680-1739) :

Pièces pour le Magnificat, Suites du II. et III. ton

= André Isoir, orgue Clicquot de l'église de Houdan

(Calliope, septembre 1974)

Bartók, Allegro barbaro (1911).  Ránki
Busoni, Indianisches Tagebuch I (1915).  Madge
Villa-Lobos, Rudepoêma (1921–26).  Banfield

Franck: Pièce héroïque ; Final / Isoir

Pierné: Passacaille / Wagschal

Guillaume-Gabriel Nivers (1632-1714) :

Suite du IV. ton

= André Isoir, orgue Péronard de l'église Saint-Jacques de Compiègne

(Calliope, mai 1971)

Haendel : Le messie Christie -------> /watch?v=9Q9MN652_ds

DavidLeMarrec a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Milhaud:Quatuor n°1 (Parisii)

Un délice.

Il est vraiment trop sous-estimé ce compositeur.

C'est plus exactement qu'il y a beaucoup de disparité qualitative. Si tout était comme le Premier Quatuor, ce serait un compositeur cardinal, à mettre aux côtés de Debussy, Koechlin, Ravel… Mais comme pour Stravinski, il y a beaucoup d'œuvres qui essayent des choses nouvelles, mais étrangement plates.

Le fond du problème réside dans le fait qu'on a même pas accès à la totalité de son corpus pour pouvoir le juger vraiment.

Milhaud:Quatuor n°2 (Parisii)

Milhaud: Quatuor n°3 (Parisii)
Particulièrement intériorisé ce 3ème quatuor.

Milhaud:Symphonie n°12 (Francis)

Milhaud:Concerto pour harpe (Cambreling/Nagano)

C'est vrai que Milhaud (sur la base de ce que j'ai entendu) a plus tendance à rechercher les beautés aimables que les ruptures épistémologiques, mais tout de même quel métier!

Mélomaniac a écrit:

Guillaume-Gabriel Nivers (1632-1714) :

Suite du IV. ton

= André Isoir, orgue Péronard de l'église Saint-Jacques de Compiègne

(Calliope, mai 1971)

J'men vas te remettre à la musique vocale moi, ça va point trainer

Koechlin, Quintette pour piano et cordes (1908–21).  Aquitaine

calbo a écrit:

J'men vas te remettre à la musique vocale moi, ça va point trainer

Y avait qu'à demander :


Joseph Haydn (1732-1809) :

Messe n°5 Sanctæ Cæciliæ

= Judith Nelson, soprano ; Margaret Cable, contralto ; Martyn Hill, ténor ; David Thomas, basse

Simon Preston, Choeurs de la Christ Church Cathedral d'Oxford, Academy of Ancient Music

(Oiseau-Lyre, juillet 1979)

Version épatante, un des grands disques de Preston et ses troupes !

Tel le chien errant, je suis poussé à laisser ma marque à certains endroits.

Sibelius : Symphonie 1/Bernstein/New York

Bach : Offrande Musicale/Savall

Antonin REICHENAUER (c. 1694 - 1730) : concertos, Collegium 1704 (dir. Vaclav Luks)
- concertos pour basson, cordes et continuo en ut majeur et en sol mineur
- concerto pour hautbois, cordes et continuo en sol majeur
- concerto pour hautbois, basson, cordes et continuo en si bémol majeur
- concerto pour 2 hautbois, basson, cordes et continuo en si bémol majeur
- concerto pour violon, cordes et continuo en ut mineur

Milhaud:Les Choéphores (Markevitch)

Voila un Milhaud qui ne me parle pas.

Villa-Lobos:Choros n°12 (Neschling)

Voila un Villa-Lobos qui me parle.

Arnold Schoenberg: peut-être trop cérébral pour moi, je lui préfère ses deux comparses, Berg pour ses climats sombres et glacés, et Webern qui me fait ressentir plus d’émotions

Arnold Schoenberg, Rattle: Pierrot lunaire,* ce chant parlé-déclamé m’insupporte, ça n’existe pas en version purement instrumentale ?
Arnold Schoenberg, Levine: 5 pièces pour orchestre ***
Arnold Schoenberg, Arditti sextet: la nuit transfigurée ***
Arnold Schoenberg, Glenn Gould/ J. M. Beaudet: concerto pour piano op 42 **

Jean Sibelius - Luonnotar - Elisabeth Soderstrom/Philharmonia Orchestra_Vladimir Ashkenazy

Hendrik Andriessen

Concerto pour orgue et orchestre

François-Henri Houbart, orgue
Marc Soustrot et l'Orchestre du Brabant.

Composers Voice 2005


Beau concerto et avec surprise que des français aient été intéressés à travailler cette oeuvre! Quoique Houbart, fut toujours un des rares
organistes soucieux du hors des sentiers battus, surtout hors France.

8 sur 10

Dispo aussi via Deezer:http://www.deezer.com/album/8682723

arnaud bellemontagne a écrit:

Milhaud:Les Choéphores (Markevitch)

Voila un Milhaud qui ne me parle pas.

Pourtant, dans le genre néoclassique (pour ne pas dire néo-antique), c'est quand même un peu ce qui se fait de mieux, et pas seulement chez Milhaud.

Tu n'es pas sensible aux strates multiples et à la veine épique ?

Vierne: Les angélus / Bouvier & Duruflé

Joseph Haydn (1732-1809) :

Messe n°6 Sanci Nicolai

= Judith Nelson, soprano ; Shirley Minty, contralto ; Rogers Covey Crump, ténor ; David Thomas, basse

Simon Preston, Choeurs de la Christ Church Cathedral d'Oxford, Academy of Ancient Music

(Oiseau-Lyre, juillet 1977)

Messiaen, L’Ascension (1932–33).  ORTF/Constant
aïe.

Messiaen, La ville d’En-haut (1987).  Cleveland/Boulez
pas mal, mais pas trop mon truc.

Jean Sibelius - Symphonie n°5 - Philharmonique de Vienne_Bernstein

Vierne: Tryptique / Walsh

Actuellement, ce n'est pas le genre de chose apte à me transporter.

C'est de la musique introspective. D'ailleurs c'est après avoir jouée Stèle pour un enfant défunt qu'il fut foudroyée par une embolie
alors qu'il s'apprêtait à improviser.

DavidLeMarrec a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Milhaud:Les Choéphores (Markevitch)

Voila un Milhaud qui ne me parle pas.

Pourtant, dans le genre néoclassique (pour ne pas dire néo-antique), c'est quand même un peu ce qui se fait de mieux, et pas seulement chez Milhaud.

Tu n'es pas sensible aux strates multiples et à la veine épique ?

@David :

darkmagus a écrit:

Arnold Schoenberg:   peut-être trop cérébral pour moi, je lui préfère ses deux comparses, Berg pour ses climats sombres et glacés, et Webern qui me fait ressentir  plus d’émotions

Côté Schoenberg, essaie Pelleas et Mélisande et les Gurrelieder. Tu auras ton lots de couleurs et d'émotions, crois moi.  

DavidLeMarrec a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Milhaud:Les Choéphores (Markevitch)

Voila un Milhaud qui ne me parle pas.

Pourtant, dans le genre néoclassique (pour ne pas dire néo-antique), c'est quand même un peu ce qui se fait de mieux, et pas seulement chez Milhaud.

Tu n'es pas sensible aux strates multiples et à la veine épique ?

J'entends pas une oeuvre épique mais plutôt une sorte de cantate grisâtre lestée de récitatifs un brin datés.

Mais c'est peut être la version de Markevitch qui est particulièrement chiche du point de vue des couleurs.

Sofia Gubaidulina, Hell und Dunkel pour orgue (1976).  Friedemann Herz
Alfred Schnittke, Zwei kleine Stücke pour orgue (1981).  Friedemann Herz
Viktor Suslin, Poco a poco II, première sonate pour orgue (1978).  Friedemann Herz
Viktor Suslin, In my End is my Beginning, deuxième sonate pour orgue (1983).  Friedemann Herz

arnaud bellemontagne a écrit:

darkmagus a écrit:

Arnold Schoenberg:   peut-être trop cérébral pour moi, je lui préfère ses deux comparses, Berg pour ses climats sombres et glacés, et Webern qui me fait ressentir  plus d’émotions

Côté Schoenberg, essaie Pelleas et Mélisande et les Gurrelieder. Tu auras ton lots de couleurs et d'émotions, crois moi.  

Oui mais c'est chanté tout ça ?  J'ai peur d'être allergique aux voix dans la musique début XXème siècle (enfin de ce que j'en connais)

Les Gurrelieder oui c'est vocal, par contre Pelléas et Mélisande est un poème symphonique.
Tu peux aussi écouter la Nuit transfigurée et les symphonies de chambre, rien d'uniquement cérébral là-dedans.

Xavier a écrit:

Les Gurrelieder oui c'est vocal, par contre Pelléas et Mélisande est un poème symphonique.
Tu peux aussi écouter la Nuit transfigurée et les symphonies de chambre, rien d'uniquement cérébral là-dedans.

merci, (à Arnaud aussi), la Nuit, je connais, je jetterai une oreille au reste

pour le moment, rien à voir (hein? rien à entendre aussi ? meuh non !)    :

Steve Reich : pendulum music, Sonic Youth *  
Steve Reich: electronic counterpoint, Pat Metheny: **
Steve Reich : Differents Trains, Kronos Quartet : ****
Steve Reich: eight lines, LCO, Warren-Green: ****

Pour les deux derniers, cette réelle impression de voyager en train et de voir defiler des paysages, toujours les mêmes et toujours différents, je me laisse bercer:  tip pi tip pi tip - ti pi tip - ti pi tip ti pip, ti pi pip - ti ti ti pi pip - pi ti pip......on arrive dans 18 mn, ligne huit