Playlist (88)

Fausto Romitelli (1963–2004), Amok Koma pour neuf instruments et électronique (2001).  Talea (Baker)
Fausto Romitelli, Domeniche alla periferia dell’impero pour quatre instruments (1996–2000).  Talea (Baker)
Fausto Romitelli, La sabbia del tempo pour six instruments (1991).  Talea (Baker)
Fausto Romitelli, Nell’alto dei giorni immobili pour six instruments (1990).  Talea (Baker)
Fausto Romitelli, Blood on the Floor, Painting 1986 pour huit instruments (2000).  Talea (Baker)

Johann Jakob Froberger
Pièces pour le clavier (Orgue Robert-Dallam, Lanvellec)
Davitt Moroney

Merci Mélomaniac https://classik.forumactif.com/t2330-johann-jakob-froberger?highlight=froberger+orgu

Ne pas louper pour notre culture personnelle l'intégrale de Byrd sur Hypérion par le même fameux Moroney.

Ne pas non plus jouer du Froberger ou du Byrd sur un piano. David serait certainement enclin à le faire (mais non sur un Steinway moderne au moins ).

En effet Pour du Froberger à l'orgue, ne pas non plus louper l'intégrale par l'excellent Van Asperen pour Aeolus.

Serge Rachmaninov (1873-1943) :

L'Île des Morts, poème symphonique Op. 29 (trans. Axel Langmann)

= Hansjörg Albrecht, orgue Kleuker de l'église Saint-Nicolas de Kiel

(Oehms, avril 2008)

plenum a écrit:

Ne pas non plus jouer du Froberger ou du Byrd sur un piano. David serait certainement enclin à le faire

Ah non, ah non ! Enfin, si vous n'avez rien de mieux sous la main, soit, mais sinon…

En revanche, à la guitare ou dans un arrangement quatuor, je n'aurais rien contre.

Arrangement pour quatuor... à cordes à titre d'exemple, mais à boyaux ou métalliques? D'accord aussi pour quatuors de flûtes, de bois, mais baroques.

Mélomaniac a écrit:

Serge Rachmaninov (1873-1943) :

L'Île des Morts, poème symphonique Op. 29 (trans. Axel Langmann)

= Hansjörg Albrecht, orgue Kleuker de l'église Saint-Nicolas de Kiel

(Oehms, avril 2008)

plenum a écrit:

Arrangement pour quatuor... à cordes à titre d'exemple, mais à boyaux ou métalliques tressées?

Franchement, peu importe, on peut tout à fait jouer en style avec des instruments modernes.

Citation :

'accord aussi pour quatuors de flûtes, de bois, mais baroques.

La gain dynamique est tout de même bien moindre. Mais si ça existait, j'essaierais, bien sûr. Je n'aurais jamais parié un kopek sur les arrangements pour guitare, et pourtant, il figurent en général parmi les plus intéressants.

Pour la guitare, je suis bien d'accord et d'ailleurs j'ai même fait l'éloge des suites de Buxtehude arrangées pour guitare il y a pas longtemps ( de toute manière la guitare existait du temps de Diderik)

Pour les cordes dans le baroque, il ne peut y avoir de peu importe systématique, car le timbre est très important pour l'appréciation juste
d'une oeuvre, même pour les bois.

Byrd: Beata viscera Mariae Virginis, Ave verum, Haec dies/King's singers

Mais je ne parle pas d'authenticité (argument éditorial assez factice dont je me moque comme d'une guigne), simplement de choses qui peuvent fonctionner. Bien sûr, un quatuor à cordes ne doit pas jouer ça à tempo de sénateur avec un vibrato rachmaninovien ; mais des formations alertes comme le quatuor Voce (qui a d'ailleurs étudié avec les Mosaïques) ou les Terpsychordes (qui jouent quelquefois sur instruments anciens) seraient parfaitement légitimes pour ce type de travail.

Ensuite, pour Byrd le quatuor (pourquoi pas de violes, si on veut faire authentique) me paraît un très bon choix ; pour Froberger, la nature des articulations est très particulière, je me demande honnêtement ce que ça peut produire. En tout cas je voudrais entendre ça !

Mais je ne parle pas de l'authenticité pour de l'authenticité. D'ailleurs imposer des daubes d'époques au nom de cela, est effectivement un tare! Non je parle de TIMBRE idéal selon telle oeuvre.

Tu parles de Byrd en quatuor de violes, car pour toi ça ferait plus ''authentique''? Mais cela est un cliché, car du temps de Byrd, il y avait plein d'orgues,avant que la majorité soit détruite par les idioties malades d'un Cromwell qui exigea leur destruction systématique, car instrument associé au papisme!

Oui, c'est sûr, on ne va pas mettre des flûtes traversières alto avec des marimbas pour jouer Froberger, ça ne sonnerait pas bien.

Arthur Butterworth: symphonie no. 4 (+ interview pour compléter le disque). Remarquable oeuvre, tout près de la première de Walton, aussi bien dans sa qualité que dans son langage (fortement inspiré de Sibelius).

F. Couperin: disque 11 de l'intégrale Borgstede

plenum a écrit:

Tu parles de Byrd en quatuor de violes, car pour toi ça ferait plus ''authentique''? Mais cela est un cliché, car du temps de Byrd, il y avait plein d'orgues,avant que la majorité soit détruite par les idioties malades d'un Cromwell qui exigea leur destruction systématique, car instrument associé au papisme!

Je partais du principe que le clavecin et l'orgue étaient les instruments légitimes pour le jouer ; je parlais d'autres possibilités. L'ensemble de viole a pour lui d'être un arrangement crédible à cette époque.

Oui crédible en effet, mais que ça fasse authentique, là c'est, non.

DavidLeMarrec a écrit:

Ensuite, pour Byrd le quatuor (pourquoi pas de violes, si on veut faire authentique) me paraît un très bon choix ;

Oui, d'accord pour la distinction (qui me paraissait claire, puisqu'on parlait de toute façon d'arrangement fait aujourd'hui).

Jean-Baptiste LOEILLET de Gant (1688 - ca 1720), Jean-Baptiste LOEILLET de Londres (1680 - 1730), Jacques LOEILLET (1685 - 1748) : sonates et sonates en trios ; ensemble La Caccia (dir. P. Denecker) :
- Sonate I, op 3, flûte à bec et basse continue (Loeillet de Gant)
- Sonate II a 3 con Fluto e Hautboy, op 2 (Loeillet de Londres)
- Sonate IV op 3 (flûte à bec et basse continue)
- Sonate à 5, en si mineur, pour 2 flûtes allemandes, 2 flûtes de voix et basse continue (J. Loeillet)
- Sonata III, op. 4 pour flûte à bec et basse continue (Loeillet de Gant)
- Sonata VI a 3 con Fluto e Hautboy, op 2 (Loeillet de Londres)
- Sonate V, op. 2, flûte à bec et basse continue

CD Musica Ficta

Les Loeillet sont une grande famille de musiciens (flutistes, hautboïstes, bassonistes, joueurs de musette et vielle à roue, violoniste, ...) originaires de Gant, mais ayant exercé dans plusieurs villes européennes, notamment à Londres, à Bordeaux, à Lyon... Le Loeillet de Londres a ainsi joué la plupart des opéras de Händel.

La sonate en quintette est une des très rares oeuvres qui fait jouer ensemble les deux flûtes, à bec et allemande ; en l'occurrence, les deux instruments ont la même tessiture.

L'occasion d'ouvrir un sujet Le Flem?

Vierne: 3 improvisations / Vierne

On dirait presque que c'est écrit.

Gustav HOLST, The Planets, op. 32

avec :
- Colin MATTHEWS, Pluto, the Renewer (avant le déclassement de cet astre...)
- Kaïja SAARIAHO, Asteroïd 4179 : Toutatis
- Matthias PINTSCHER, Towards Osiris
- Mark-Anthony TURNAGE, Ceres
- Grett DEAN, Komarov's Fall

Berliner Philharmoniker, dir. Sir Simon Rattle (avec le Rundfunkchor Berlin)

CD EMI Classics

Bruckner : symphonie n°9 (Lucerne Festival Orchestra, C. Abbado, 2013)

Le dernier concert d'Abbado. Crépusculaire.

Milhaud:Trio à Cordes

Une oeuvre aussi excellente que méconnue.

Milhaud:Concerto n°2 pour 2 pianos et percussions

Bis repetita

Vierne: Messe basse pour les défunts / Bednall


J'aime bien la voix humaine, doucement amère. Cet orgue (cathédrale de Blackburn) est très beau et clair. Je vois qu'il a deux jeux "digitaux", ça signifie qu'ils sont actionnés par des boutons aux pieds, ou qu'ils sont produits numériquement, et non par des tuyaux ?

Assez sympathique à regarder d'ailleurs :

En effet... Très curieux dans son esthétique visuelle...

Matinée piano-orchestre...

Pour commencer en douceur :

E. d'Albert : Concerto n°2 - Piers Lane (piano), BBC Scottish Symphony Orchestra, Alun Francis (direction)

Du romantisme à l'état pur, qui annonce déjà Rachmaninov.

Beethoven : intégrale des 5 concertos - W. Backhaus (piano), Wiener Philharmoniker, Hans Schmidt-Isserstedt (direction)

Là par contre, c'est nettement plus tonique ! Les finals de ces oeuvres me donnent à chaque fois une sacrée pêche

C'est un orgue pas si mal, mais un peu maigrelet pour les jeux médians et un peu acide pour les mixtures. Les anches par contre sont réussis
de belles dynamiques de fréquences, et non poisseuses à l'anglaise traditionnelles.

Un disque qui donne une excellente idée de la bonne maîtrise de cet instrument, c'est sous les doigts de l'organiste francophile, David Briggs:



Dispo via Deezer:http://www.deezer.com/album/1043182

plenum a écrit:

C'est un orgue pas si mal, mais un peu maigrelet pour les jeux médians et un peu acide pour les mixtures. Les anches par contre sont réussis
de belles dynamiques de fréquences, et non poisseuses à l'anglaise traditionnelles.

Je ne l'ai pas remarqué. La Messe pour les défunts n'est pas vraiment l'occasion pour le plein-jeu.
Et le disque est indisponible sur Deezer en France. Dommage, j'étais intéressé.

Du coup :

Messiaen: Apparition de l'Eglise éternelle / Bednall

Ah bon? Donc si tu cliques sur le lien que j'ai inséré, tu ne parviens pas à l'obtenir? Bon, vraiment, c'est ridicule ces zonages.

plenum a écrit:

Ah bon? Donc si tu cliques sur le lien que j'ai inséré, tu ne parviens pas à l'obtenir? Bon, vraiment, c'est ridicule ces zonages.

Ah si, ça y est ça marche. Les titres ne s'affichaient pas tout à l'heure.
Mais il y a bel et bien des CD dont tu fournis les liens qui ne sont pas disponibles en France.

En attendant :

Roslavets: Sonate pour piano n° 1 / Hamelin, puis Emiliantseva



Hamelin est très/trop propre et dans certains passages ça se ressent trop (des triolets quasi métronomiques dans la section qui alterne un accord et 2 croches en pp). Ce n'est quand même pas hors sujet, mais peut mieux faire. Emiliantseva est un peu plus brouillon mais moins sage. Je crois que c'est elle que je préfère, elle y met plus d'entrain au détriment de la clarté. Mais dans l'absolu, les deux se valent.

Xavier a écrit:

L'occasion d'ouvrir un sujet Le Flem ?

Ah oui, excellente idée !  Mais j’ai bien peur de trop peu le connaitre pour pouvoir m’en charger, je n’ai pas grand chose à dire sur lui et sa musique. à part que j’aime beaucoup Aucassin et Nicolette ... Enfin, pourquoi pas !



Auric.
— Phèdre     ( toujours un bonheur cette pièce, j’adore !   )
Arturo Tamayo : Orchestre philharmonique de Luxembourg

Schoenberg. Gurre Lieder. Borkh, Töpper, Engen, Feherenberger, Schnachtshneider, Ch. et Orch. radio de Bavière, Kubelik. Live 1965, DGG
Rachmaninoff. Concerto pour piano n°2. Van Cliburn, OS Chicago, Reiner. 1961. RCA

=> Mahler – Rückert-Lieder pour quatuor avec piano – Lott, Schumann Q
=> Wagner – Wesendonck-Lieder pour quatuor avec piano – Lott, Schumann Q
=> Wagner – Prélude et Liebestod pour quatuor avec piano – Lott, Schumann Q
Arrangement formidable… et Lott se pare de couleurs incroyables qu'elle n'a jamais eues ! Référence (mieux que Delunsch et Kaufmann ).

=> Schubert – Adagio et rondeau concertant pour ensemble – Melos Ensemble
=> Beethoven – Duo n°1 pour clarinette et basson – Melos Ensemble
=> Berwald – Septuor – Melos Ensemble
=> Spohr – Double Quatuor – Melos Ensemble

Petite balade canado iberico lusitanienne

Joan Cabanilles 1644-1712
Batalles, Tientos & Passacalles
Jordi Savall - Hespèrion XX
Le titre laisse mal présager de cette musique toute intérieure où la plus tapageuse des batailles semble être l'attribution à Cabanilles ou Johann Kaspar Kerll de celle dite impériale. A réécouter pour moi.

Carlos Seixas (1704 - 1742)
Sonatas (vol I de l'intégrale Araújo: clavecin)
José Carlos Araújo, clavecin

Beethoven : Concerto pour piano n°5 / Arrau, Galliera

Ferneyhough : Exordium / Arditti Quartet

Ferneyhough : Quatuor à cordes n°5 / Arditti Quartet
 +
Barraqué : ...Au delà du hasard / Barraqué, Moffat, etc.

Philippe Gaubert (1879-1941) :

Concerto pour violon

= Philippe Graffin ; Marc Soustrot, Orchestre philharmonique du Luxembourg

(Timpani, novembre 2010)

Brian Ferneyhough, Coloratura pour hautbois et piano (1966).  Redgate/Pace
Brian Ferneyhough, Prometheus pour sextuor à vent (1967).  Contrechamps (Bernasconi)
Brian Ferneyhough, Missa brevis pour douze voix (1969).  BBC Singers (Morgan)

c’est relativement reposant par rapport à la plupart de ses œuvres postérieures.

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