Flood

F'alla breve  plutôt !
Passons vite outre .

Chris3 a écrit:

tod a écrit:

[
Malgré cette autocritique, je reste un bavard impénitent, mais pas artiste.

Mais si, tu es un artiste, à ta manière ! Et n'oublie pas : vita brevis (comme disait de Falla), ars longa...

Sais-tu, il y aura bientôt dix ans que je me suis évadé de mon CAT !

M'en reste deux.
En attendant, petit récapitulatif :

Bizarrement, Glass n'a jamais écrit pour l'harmonica...

Mais passons plutôt à la question du jour :

Est-ce que ce grand Boulez aime les papayes ?
Est-ce que ce grand balèze aime les papouilles ?

Réponse demain !!

Pour finir, sachez juste que

- Si vous vous dites : Tiens ! Du Boulez pour trompette, batterie, contrebasse et saxophone ? Étrange...

En fait, c'est une oeuvre d'Ornette Coleman qu'on joue pour honorer sa mémoire.

- Quand Boulez pète ca fait toujours un do bémol !

Pourquoi ? Parce que c’est si naturel...

Histoire de la musique avant-dernière :

«Nous devons restaurer l'esprit d'irrévérence dans la musique." (Pierrot le fou).
« La nécessité du langage dodécaphonique est INUTILE. » (idem)

Spoiler:

2001, odyssée de Boulez : A 75 ans, le maestro a appris à ses dépens que nul n’était prophète en son pays, même d’adoption (c’est sans doute pourquoi depuis il a fait comme de Gaulle en mai 68, il s’est réfugié à Baden-Baden) ; des argousins helvètes le réveillèrent en fanfare (un comble !!) à 6 heures 30 du matin par, au motif qu’il représentait une dangereuse menace terroriste, alors même qu’il se reposait d'avoir la veille dirigé le concert d'inauguration du Mois européen de la musique. Après une matinée de garde à vue, son passeport lui fut rendu (mais un peu tard, il avait raté l’avion qui devait l’emmener à Chicago). Pourquoi ce zèle intempestif ? Pas pour sa musique, comme on l’a d’abord cru un peu trop vite (et en ce cas, c’eût été excusable !) mais pour deux autres raisons : la première, parce qu’il avait déclaré dans sa jeunesse (car il a été jeune, oui, je sais, on a du mal à le croire !) qu’il fallait dynamiter les salles d’opéra (oh le vilain petit anar…) ; la seconde, parce qu’en 1995 un critique musical suisse qui avait écrit une critique cinglante au sujet d'un concert dirigé par le susdit avait reçu un appel téléphonique menaçant qui parlait de le faire sauter à coups de bombes. Une enquête avait fini par blanchir Boulez (ce qui lui avait quand même fait perdre ses derniers cheveux noirs) mais le mal était fait et son casier judiciaire en 24 heures dûment enregistré par la police.
Un porte-parole fédéral a déclaré à ce propos : « A cause de ce malentendu, nous espérons qu’il ne reviendra pas, pardon, qu’il reviendra malgré tout. » Lapsus calamiteux !

Spoiler:

Quant à Michel Legrand (dont le frère Pierre a émigré en Russie),il déclare à son sujet : « Pendant quarante ans Boulez et sa famille ont fermé toutes les possibilités pour tous les compositeurs d'être joués. Il a décidé qu'on allait oublier tout le passé de la musique jusqu'à aujourd'hui et qu'on allait repartir à zéro. Il a fermé la porte à tous les autres compositeurs. Les compositeurs comme moi ne pouvaient pas vivre puisqu'on n'avait pas accès à la salle de concerts ». Et il ajoute : « Il a agi, et c'est très grave, comme un fasciste. Il y a sa musique et rien d'autre. »

Mais qu’est-ce que le monde entier a donc contre Boulez ? C’est pourtant une personnalité fascinante, certes un bel archétype de la paranoïa et de l’abus de pouvoir qui caractérisent notre époque mais quelqu’un qui a vécu jusqu’au bout son idée de faire table rase du passé : grâce à son audace et sa ferveur son art marquera durablement l'histoire de la lutte contre cette oppression déshumanisée qu'est celle que la raison effectue sur l'esprit de l'occidental moyen.

Un exemple de sa souplesse dans la conduite (d’orchestre, of course) :

Spoiler:

« Ouvrez la partition...Mesure 58, notez : un demi-ton plus haut. »
Les musiciens s'étonnent, naturellement.
PB : « Allez, ne posez pas de questions, écrivez-moi ça ! Mesure 71 : encore un demi-ton plus haut. Mesure 96 : un ton plus bas... »
Les musiciens n’y comprennent rien mais notent.
XXX (une cantatrice dont nous tairons pudiquement le nom) : « Mé aussi, il faute que jé note ? »
PB : "Ben non, pas vous, vous chantez exactement comme hier ! »

Extrait d’une conférence de Boulez : « Si l’on programme un ordinateur pour qu'il joue des notes aléatoirement, il y a un risque non nul pour qu’il joue la neuvième symphonie de Beethoven d’ici quelques milliards d’années. »
Messiaen, qui était allé l’écouter :  « Si l’on programme un ordinateur pour qu'il joue des notes aléatoirement, il jouera du Boulez toutes les cinq minutes ! »
Jean d'Ormesson, qui passait par là : « Moi quand je fais du bricolage j'écoute du Pierre Boulez, comme ça j'ai l'impression qu'on travaille à plusieurs. »

Mais au fond, qui est-il, cet homme qui suscite tant de réactions ?

D’origine modeste, Pierre avait un père qui était là tout en étant tailleurs. Durant la dernière guerre, le travail de sa mère consistait à amputer les prisonniers allemands. C'est donc dans un environnement très prompt à l'élévation intellectuelle que le petit Pierre (sa croissance fût assez tardive) commence ses études. C'était un enfant rebelle, comme on peut s’en douter. Il a de ce fait très mal supporté l'école (les rares fois où il y est allé !) mais ses résultats furent assez exceptionnels, et témoignaient d'une vivacité d'esprit déjà hors du commun. Après avoir obtenu lebac dans une pochette surprise, notre ami Pierrot entre en fac de maths. Il est bien évidemment obligé de s'assoir au premier rang pour pouvoir suivre. Son professeur voyait en lui l'avenir de la recherche scientifique, mais il n'avait pas assez de barbe pour rentrer au CNRS :  il se contenta donc d'un poste de chercheur à l'ANPE, moins gratifiant certes, mais lui laissant davantage de loisirs.
C'est à ce moment là qu'il tomba sur une école de musique dirigée d'une main de fer par un séparatiste vaticanais répondant au doux nom d'Olivier Messie-han. Cet ornithologue membre de l'Opus Dei était un hippie avant l'heure, comme le prouvent assez ses chemises à fleurs.  Mais son élève finit par quitter sa classe, au milieu d'un cours sur l'universelle réciprocité de l'amour du Seigneur. Ne prenant du plaisir à être autodidacte que lorsqu'il possède un professeur dont il ignore fièrement les conseils, Boulez fut contraint de trouver un nouveau modèle à ne pas suivre. Il fit alors un tour à l'école normale pour vomir sur la future chaise de Jean-Marc Luisada et composer quelques morceaux en classe de composition. Tous plus ou moins anecdotiques, certains ont été exceptionnellement rejoués pour ses 80 ans (un certain « Beau lérot de Ravel », une trilogie en quatre parties d'opéras sur le Seigneur des Anneaux : « l'anneau du Nibelung » enfin bref, des trucs de jeunesse sans intérêt). C'est aussi à cette époque qu'il commence à diriger des orchestres. On lui offre des baguettes, mais ne voulant pas faire comme les autres, il s'en sert pour manger son riz et dirige à la main.
La rencontre avec Jean-Sol est fondamentale pour l'avenir médiatique de Boulez. L'inspiration, que dis-je, le souffle divin inspiré par les muses du communisme vont soumettre πR à des forces qui le dépassent. Claustrophobe, il va vite détruire ces murs qui s'érigent autour de lui avec le marteau de son maître (il lui laisse la faucille) – lequel lui servait aussi de raquette de tennis

Spoiler:

. Il retourne les instruments de domination du communisme contre ce même communisme, exploit sensationnel, mais la composition qui suivra ne sera qu'une timide fresque peu évocatrice d'une telle hauteur de vue, d'un tel psychologisis grandissimus, celle-ci n'étant autre que la première Dérive. Le petit Pierrot ne fait que dériver du chemin du marxisme, non pas une dérivation grandiloquente, con fuerza eroïca e grande espressione, non, juste une simple dérivation de brebis claudicante, encore sous l'œil et le joug infernal de Moscou. Ce n'est que quelques années plus tard que le petit monsieur Boulez va s'affirmer en tant qu'être pensant, homme libre et dionysien, homo musicalis en somme. Avec Le marteau sans maître, expression pure et noble d'un esprit indépendant à son apogée, Boulez écrase d'un pas de géant les balbutiements aphones d'un sartrianisme traditionaliste stagnant et oppressant, et détruit par là même, avec la brutalité la plus féroce et une bestialité nonpareille, les piètres murmures simiesques et ineptes des animaux machines anthropomorphes répondant au doux nom de collectivistes. Bref, il ne veut plus qu’on le le mette en Cage.
Cet acte d'une témérité presque sauvage, qui n'a pas d'égal depuis l'aube de l'humanité, va tout de même l'amener au devant de légers ennuis. Un matin d'hiver, la visite incongrue d'un certain Sergueï sonne comme la fin d'une époque de liberté amorale et le retour vers le terrible, mais ô combien plus sûr, chemin balisé de la vie sociale prolétarienne modèle. Ce monsieur va lui remettre en main propre une valise contenant sa maman, découpée en fines tranches, visiblement par un habitué. C'était du propre, ça c'est sûr. Reste que Pierrot n'a guère apprécié, il décida alors de composer Polyphonie X, une fugue en l'honneur de sa lâcheté, symbole de sa soumission à Moscou. Un SMS de Nikita (Khrouchtchev) lui confirmera qu'il a fait le bon choix, et il reçoit le lendemain par la poste son petit frère en un seul morceau.
C'est donc une carrière de compositeur semée d'embûches pour notre cher et tendre Pierrot, mais c'est la marque du génie. Prenez Mozart ou Schubert, ils avaient tout pour réussir, e pourtant ils n’ont pas fait long feu. Quelques compositions banales, une vie libertaire de débauche et de dépravation, on en parle plus comme d'un phénomène de foire, un homme-éléphant ou une femme à barbe que comme d'un génie transcendant, un homme de conviction, de rigueur et d'esprit.

Spoiler:

Comme vous l'avez sûrement remarqué, Pierrot se présente comme un homo narcissismus, imbu de lui-même et fier de l'être. Il se sent l'âme d'un prophète qui doit prêcher à ses apôtres, transmettre son savoir incommensurable de peur qu'il ne se perde. Par un subtil jeu quasi-prestidigitationnel, il parvient à manipuler Pompidou pour qu'il assure un financement stable à l'IRCAM, Institut de recherche et coordination acoustique/musique, petit jouet dont Pierrot se sert pour financer ses expérimentations loufoques (d’où l’hommage appuyé de Prokofiev, Pierre et le loup-phoque) Dans la foulée, il crée l'ensemble intercontemporain, un attroupement absurde de percussionnistes déficients mentaux, où ont sévi des criminels sonores reconnus internationalement, comme Pierre-Laurent Aimard et Jean-Guihen Queyras. Par l'association de ces deux institutions pharaoniques, Boulez fait office d'Evelyne Dhéliat de la musique savante, donnant la pluie et le beau temps à quiconque veut l'entendre. Il est acclamé dans le monde entier (on le voit ici avec les responsables de son fan club, à l'occasion d'une petite sauterie organisée en son honneur) :

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Ses rapports avec ses pairs sont malgré tout assez compliqués, et il n'a jamais rien fait pour pacifier ses relations, si bien qu'on l'a envoyé plus d'une fois bouler.
Remarquez ici comment il s'y prend pour énerver Messiaen :

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En revanche, Stock sans cravate, ça le choque manifestement. Vous avez vu comment il le regarde ???



Il faut qu'il demande à Adorno pour qu'enfin KH daigne nouer l'objet en question :





Aujourd’hui, il a réduit considérablement son activité, suite à une opération à l’œil qui lui a pourtant coûté très cher (la peau des fesses).

Je vous donne rendez-vous dans 10 ans pour fêter le premier centenaire de celui qu’Arnold surnommait affectueusement son Pierrot lunaire et auquel il demandait de lui prêter sa plume.

PS : Quel est le film préféré de PB ???

Spoiler:

Spoiler:

Vino, de qui vais-je parler ce 15 juin pour finir en beauté cette série ???

Le chapitre de Pierrot communiste devrait provenir de la désencyclopédie.

Histoire de la musique dernière !

Le père Igor est né non pas dans cette belle région mais non loin de St Pétersbourg le 17 juin 1882 :



Son père était basse, comme la vue de son fils et sa mère pianiste. Tout naturellement, il va se consacrer à la musique, sous les conseils éclairés de Rimsky-Korsakov. Alors qu’il compose ses premières pièces, Diaghilev lui demande d’écrire un ballet sur la légende de l’oiseau de feu, Liadov qui était pressenti se montrant trop lent. A quoi tient une carrière, quand même !
C’est le succès immédiat. Le prince Igor devient célèbre, et en 1913 il fait représenter son œuvre la plus fameuse, « Massacre du tympan » : les cris de protestation sont si forts que personne n’entend plus la musique, danseurs comme public…



Quelques années plus tard, alors qu’il est en Suisse, il rencontre Picasso. Celui esquisse un portrait de Stravinsky qu’il lui offre en témoignage d’amitié. A la frontière, l’agent des douanes qui inspecte sa valise remarque le dessin et pense immédiatement que le compositeur est un agent secret en possession d’un plan codé (on est alors en pleine première guerre mondiale).  Extrait de leur conversation :
« - Bon, sans rire, qu’est-ce que c’est ?
- Mais puisque je vous dis que ça me représente.
- Vous me prenez pour un idiot ?
- Pas du tout, c’est une œuvre du grand artiste Picasso.
- Connais pas. Par contre, je sais quel est le sort réservé aux espions. »
Le compositeur ne dut son salut qu’à l’intervention d’amis qui travaillaient à l’ambassade britannique. A cause d’un fonctionnaire un peu trop zélé (c’est une manie, chez les Helvètes !) qui avait fait sienne cette devise de F. Raynaud, « j’suis pas un imbécile, puisque je suis douanier », il avait failli connaître le sort de Mata-Hari (qui n’a pas ri du tout).

Spoiler:

Il se murmure que S. Maugham aurait utilisé cette mésaventure comme idée de base pour son roman "Notre homme à La Havane"... Mais on dit tellement de choses !

Fuyant ensuite le régime des cocos, il part avec Chanel à Biarritz où il séjournera plusieurs années avant de partir pour les USA en 1940. C’est dans ce pays que Balanchine lui demande s’il veut composer de la musique pour éléphants. « De quel âge ? » demande Stravinsky. « Des jeunes, » répond Balanchine. « En ce cas, c’est d’accord ! » : ce fut Circus Polka.

A la même époque… Mais je laisse un certain DLM en parler, il le fera mieux que moi :
http://operacritiques.free.fr/css/index.php?2009/07/24/1322-le-sacre-du-printemps-d-igor-stravinsky-stravinski-dans-fantasia-de-walt-disney-the-rite-of-spring

A noter que Stravinsky détestait qu’on entende sa musique avant qu’elle ne soit entièrement achevée. Pour lui qui vécut longtemps à l’hôtel, ce n’était pas chose facile, et piur être au calme, il se fit installer un piano dans une ferme, entre un poulailler (ce qui au fond est normal quand on écrit des opéras) et des stères de bois, où il composa certaines de ses plus belles œuvres.

En 1962, il effectue un voyage dans son pays natal, où il est reçu par le président de l’association des musiciens soviétiques, Ptikhon Khrennikov, au sujet duquel il déclare : « C’est un compositeur de 3è catégorie car chez eux ils n’ont pas les moyens d’en avoir une 4è. »

Du reste, il avait la dent dure avec ses contemporains :

« Pourquoi chaque fois que j’entends un morceau de musique que je ne aime pas, c’est toujours de Villa-Lobos? »
« Copland est le Puccini de notre temps ».

Et on le lui rendait bien :

«The Rake’s progress ? J’ai beaucoup aimé cet opéra – à part la musique. » (Benjamin Britten)
« Ce n’est pas que sa musique me gêne, mais je la trouve aborigène. » (Sir Ernest Newman)

A noter que Stravinsky fut à l’insu de son plein gré mêlé à une triste histoire :

Un musicien, qui n’arrive plus à gagner sa vie correctement, décide d’aller voir un imprésario pour lui présenter un numéro avec son chien. L’homme se montre sceptique, en expliquant que les puces qui sautent à travers des cerceaux et les serpents qui dansent le moonwalk, il en a sa claque. Mais le musicien insiste : « Vous n’avez jamais rien vu de pareil : mon chien sait parler. » L’imprésario soupire et dit « OK, je vous laisse une chance de m’épater, allez-y, qu’on en finisse ».
Le gars regarde son chien, et lui demande : « Dis-moi quel est l’animal qui sur le Capitole a sauvé les Romains de l’invasion gauloise ? ». Le chien réfléchit, remue la queue et s’écrie : « Oie ! ». L’imprésario, énervé, s’écrie : « Bon, ça suffit, dégagez ! ». Le musicien dit : « S’il vous plaît, encore un essai. Vous allez voir, vous ne serez pas déçu.  Allez, bon chien, comment appelle-ton un appontement perpendiculaire à la rive auquel les navires accostent d'un côté ou de l'autre ? ». Sans même prendre une seconde, l’animal fait : « Wharf ! ». L’imprésario n’en peut plus, il se plaint de perdre son temps mais le musicien le supplie de lui laisser une dernière chance et il se laisse encore convaincre. « Quel est le plus grand compositeur du XXè siècle ? ». Le chien secoue la tête et fait : « Orff ! ». Furieux, l’imprésario leur crie de sortir.
Une fois dans la rue, alors qu’ils marchent côte à côte, tout dépités, le chien se tourne vers son maître et lui dit : « Désolé, tout est de ma faute. Bien que j’adore Carmina Burana, je sais que j’aurais dû répondre Stravinsky ».

D’ailleurs, le susdit écrivait justement ceci : « Ceux qui comprennent le mieux ma musique sont les enfants et les animaux ».



Pour terminer, un lien fort intéressant :
http://culturebox.francetvinfo.fr/scenes/danse/bazooka-danse-psychose-au-stravinsky-motel-202322

qui me permet aussi de rendre hommage à Hermann. (Hermann, est-ce le prix Nobel de littérature ou le compositeur fétiche de Sir Alfred ?)

Sachez enfin que durant les années 60, le compositeur était devenu un grand amateur du jeu de scrabble.
Question bonus : Combien de points vaut "Stravinsky" si en plus on arrive à le caser sur mot compte triple ?

La guéguerre des transports de personnes en véhicule inividuel ne date pas d'hier !!



C'est cousin Uber !!

Ne jamais oublier de fermer la porte derrière soi... Sinon, un Khrennikov apparaîtra !









Bon, rectification. Ne jamais oublier de fermer la porte derrière soi... Autrement, un Weinberg bourré en mode Tortue-Ninja apparaîtra !

Mais que va-t-il nous composer aujourd'hui Monsieur Ut Majeur ?









Euh... Merci Tikhon.

N'essaie pas d'influencer ma playlist...

    

bAlexb a écrit:

calbo a écrit:

Malheureux, tu as de la chance que Guillaume soit absent ce soir. Sans quoi il te dirait que Raimondi EST Filippo II  et que personne ne l'égalera jamais .

Plus sérieusement il y a sans doute beaucoup mieux que cette version

Et beaucoup mieux, dans l'absolu, pour s'approcher du Filippo de Raimondi (Giulini, en l'occurrence ; dont il constitue l'un des principaux éléments attractifs/centrifuges).
(Oui ! Je veux bien servir de succédané à Guillaume. Et non ! Ne me remerciez pas !)

EDIT : Karajan/Vienne 79 ou Molinari-Pradelli au MET en 72 sont aussi à connaître pour toucher ce Filippo "à jarret", ni charbonneux ni, pire, "charbonné" et finalement plus musculeux que philosophe, vrai roi de guerre comme avait pu l'être le jeune Siepi ; ce qui ne manque pas d'attrait psychologique. (Mais je crois que je l'ai déjà écrit !)

Guillaume, je t'ai reconnu . Reprends ton compte et laisse Alex tranquille

Cololi a écrit:

Polyeucte a écrit:

Sinon en effet, c'était mon premier disque. Mireille avec elle puis un récital chez EMI.

Voilà le péché originel ... voilà l'explication de tout ... omg

Et ton péché originel à toi c'est quoi ? Platée? ATYS? tout LULLY?

calbo a écrit:

Cololi a écrit:

Polyeucte a écrit:

Sinon en effet, c'était mon premier disque. Mireille avec elle puis un récital chez EMI.

Voilà le péché originel ... voilà l'explication de tout ... omg

Et ton péché originel à toi c'est quoi ? Platée? ATYS? tout LULLY?

Moi je pense que le péché originel de Cololi c'est Dame Calbo.

Tu es bien sur de toi sieur Francesco .

J'ai déplacé un peu de flood du sujet Don Carlos ici... pensez au fait que ce genre de choses est un peu pénible à relire quand on cherche des infos dans un sujet.
Un peu trop de flood...

En voyant le topic sur Karajan, je pense à mon père... J'en parle ici pour ne pas troller le topic en question, mais il se trouve que mon père aime bien le classique, tout en le survolant totalement. Par exemple, il aime les choeurs d'opéra et achète des compilations, sans éprouver aucunement le besoin d'écouter ces mêmes opéras en entier. Aucun dédain ni mépris de sa part, c'est juste que la musique n'occupe pas une place outrancièrement importante dans sa vie, qu'il en écoute surtout dans sa voiture et qu'il veut des choses qui ravissent les oreilles tout de suite. Pour autant, il n'a rien d'un inculte, et c'est lui qui m'a fait découvrir et aimé quand j'étais petit la 1ère et la 5ème de Mahler, en plus d'autres compositeurs classiques, ainsi que Jerry Lee Lewis et Fats Domino.

Et donc, il se trouve que mon père ne jure que par Karajan, ce qui n'est pas totalement illégitime et se révèle plutôt normal étant donné son mode de consommation. Sauf pour Mahler, ou lui comme moi sommes d'accord pour dire qu'en dehors de Bernstein, il n'est point de salut. Sauf que mon père n'arrive pas à prononcer « Karayane ». Il ne peut pas s'empêcher de dire « Karagane ». Avec un g bien guttural. Et comme je le reprends à chaque fois, il me soutient que les noms propres on peut les prononcer comme on veut. Certes, mais dans ce cas je peux décider que Clint Eastwood se prononce « Laplume dematante ». J'essaye surtout de lui faire admettre que nulle part, dans aucune langue connue en ce bas monde, le « j » ne se prononce « g ». Mais rien n'y fait, cet été encore j'ai eu droit à « Karagane ».

Et vous savez quoi ? Ça fait partie de toutes ces petites choses qui m'énervent au plus haut point, et qui font que j'aime et que j'admire mon père.

Quand j'étais petit, bien avant mes premières notions d'allemand, j'ai bien fait rire la vendeuse du rayon classique en lui demandant si c'était bien, cette cassette de Karajean (une vilaine compil genre Les triomphes du classique)

C'est sûr que Karajean, on l'a tous dit au moins une fois. (Karagane, j'avais effectivement jamais entendu, ça fait plutôt penser à un personnage de dessin animé je trouve, genre un super méchant)

Mélomaniac a écrit:

Quand j'étais petit, bien avant mes premières notions d'allemand, j'ai bien fait rire la vendeuse du rayon classique en lui demandant si c'était bien, cette cassette de Karajean (une vilaine compil genre Les triomphes du classique)

Tandis que je m'étais fait reprendre par une péteuse du rayon bouquins de la FNAC en demandant un livre de Stig Dagerman (oui, celui auquel vous pensez, évidemment) et en prononçant « Daguermane » avant de lui épeler. « Il faut dire " Dajermane " parce qu'il n'y a pas de u après le g » m'a t-elle asséné avec mépris. Et timide et con comme je suis, c'est à peine si j'ai osé marmonner que c'était un auteur scandinave...

J'aurais du lui demander de me trouver « Amlaid » de Chaquèspéare, dans la foulée.

Mélomaniac a écrit:

Quand j'étais petit, bien avant mes premières notions d'allemand, j'ai bien fait rire la vendeuse du rayon classique en lui demandant si c'était bien, cette cassette de Karajean (une vilaine compil genre Les triomphes du classique)

"Trop mignon", comme on dit!

Ce sont les accents tchèques qui me désespèrent, en ce qui concerne le nom des compositeurs.

Du genre Dvoraque et Jeanne-à-sec ?

Elmore James a écrit:

Mélomaniac a écrit:

Quand j'étais petit, bien avant mes premières notions d'allemand, j'ai bien fait rire la vendeuse du rayon classique en lui demandant si c'était bien, cette cassette de Karajean (une vilaine compil genre Les triomphes du classique)

"Trop mignon", comme on dit!

Ce sont les accents tchèques qui me désespèrent, en ce qui concerne le nom des compositeurs.

+1

D'ailleurs comment ça se prononce Janacek ?

Dans la série y'a aussi Rachemaninove.

Je prononce Y-âne-a-tchèque mais pas sûre que ce soit cela!

C'est pas Janassjek, comme Dvorjak ?

non, le č, c’est bien tch.
par contre, Dvořák, moi je m’abstiens (ce n’est pas difficile ), parce que j’avoue que la prononciation rj à la française m’embête beaucoup.

Ah, je m'étais dit, comme c'est le même accent... Au temps pour moi.

Jof a écrit:

Ah, je m'étais dit, comme c'est le même accent...

ça n’a en fait rien d’illogique : le č est la chuintante [tch] correspondant à c [ts], de même que le ř est l’équivalent chuintant du r (qui ne se prononce pas comme en français, bien sûr), c’est-à-dire une chose invraisemblable.

Merci beaucoup

Pff Lucien, si tu réponds super bien à toutes les questions portant sur la prononciation du tchèque, à quoi je sers, moi !

Le "ř", c'est une sorte de "r" roulé avec un "j" intégré ! C'est pas compliqué, voyons ...

Le "ž" se prononce "j"

Le "j", "y"

Le "č", "tch"

Le "c", "tss"

Le "š", "ch"


... Bref, une fois qu'on sait que rien ne marche comme en français, tout est simple !

Mélomaniac a écrit:

Du genre Dvoraque et Jeanne-à-sec ?

Attention Mélo, Dvoraque se rapproche dangereusement du mot "Dourak" (littéralement en russe "Idiot" ou "Con").

Jaky, je suis sure que t'es même pas cap de changer ta signature jusqu'au retour de calbo

luisa miller a écrit:

Jaky, je suis sure que t'es même pas cap de changer ta signature jusqu'au retour de calbo

Mais elle n'est jamais partie, elle fait seulement la petite fille espiègle!

lucien a écrit:

mais je n’ai jamais été en CM2, moi.

Hou quel gros mensonge . Tu n'as pas honte de nous raconter des menteries aussi éhontées ?

luisa miller a écrit:

lucien a écrit:

mais je n’ai jamais été en CM2, moi.

Hou quel gros mensonge .   Tu n'as pas honte de nous raconter des menteries aussi éhontées ?

Non... il n'y est jamais allé...

Bon, Lucien habitant de l'autre côté de la frontière, n'a jamais fréquenté un CM2 propre à nos écoles primaires françaises.

On va pas faire trois pages de flood sur le noviciat de frère Lulu, non ?

OK, ça m'apprendra à causer par métaphore.

Et si vous voulez bien, revenons au sujet !

Mélomaniac a écrit:

Bon, Lucien habitant de l'autre côté de la frontière, n'a jamais fréquenté un CM2 propre à nos écoles primaires françaises.

On va pas faire trois pages de flood sur le noviciat de frère Lulu, non ?

OK, ça m'apprendra à causer par métaphore.

Et si vous voulez bien, revenons au sujet !

On pourrait , mais frère lulu ne vient même plus et ne peut donc pas répliquer

Mélomaniac a écrit:

si vous voulez bien, revenons au sujet !

Pourrais-tu reformuler ainsi ta question : "depuis que Lucien était en 5ème primaire" ?

Nan mais Fifi t'es juste insuportable . Gil Splash a déteint sur toi plus sérieusement qu'on aurait plus le penser . Cololi/Gil est encore pire que David et ses multiples comptes