Playlist (93)

Bart a écrit:

comme jusqu'à présent je te voyais surtout poster du baroque (enfin je crois), ça me réjouit de voir des gens revenir dans le droit chemin des musiques décadentes post-wagnériennes.

Obsidienne a écrit:

Bon, par contre, je ne connais pas les Altenberg-Lieder. Voilà que tu ravives ma curiosité ....

Tous ne seront peut-être pas d'accord ici, mais pour moi c'est le sommet de la production vocale (hors opéras, ce qui ne laisse que très peu d'oeuvres, j'en conviens !) de Berg. Et c'est très (peut-être trop!) court également.

J'écoute un peu n'importe quoi!

Je te fais confiance pour les Altenberg-Lieder. Si je commence avec Jessye Norman, c'est une bonne idée?

Norman/Boulez, oui, excellente version, pour un chef d'oeuvre.

Oui voilà, Norman/Boulez, ou Price/Abbado aussi, les deux sont très bien. (et j'en connais pas tellement d'autre)

Romitelli, découvert en ce qui me concerne grâce à Yeux, avec un renforcement de lulu qui a ouvert un fil sur lui *, est vraiment un assez extraordinaire coloriste !

* https://classik.forumactif.com/t7170-fausto-romitelli-19632004

DavidLeMarrec a écrit:

J'ai l'impression mitigée d'avoir la 'playlist' de Mélomaniac, tout d'un coup…

Parce que tu écoutes Holst et Vaughan Williams ?

Grand bien te fasse, mais j'ai l'impression qu'au final, non seulement j'en écoute moins qu'on ne croît, mais tu en écoutes visiblement plus souvent que moi.

Quoi qu'il en soit, nos playlist ne sauraient même ponctuellement trop se ressembler, puisque moi je sais choisir les bonnes interprétations

ne fais pas attention, Mélo, il se cherche simplement une contenance.

Si tel est le cas David devrait peut-être commencer par écouter des musiques à contenu...

Il sait pourtant que pour cette noble cause nous serions tous prêt à l'aider

Ensemble Unicorn - Chominciamento di gioia

Pour ma part je l'ai toujours conservé depuis sa parution.

Schrecker, Der ferne Klang (Acte I), Gerd Albrecht

Obsidienne a écrit:

Je te fais confiance pour les Altenberg-Lieder. Si je commence avec Jessye Norman, c'est une bonne idée?

Je… hmpf ! hmpf !

Mélomaniac a écrit:

Parce que tu écoutes Holst et Vaughan Williams ?

Parce que j'écoute de la musiquette illustrative, support idéal aux pochettes bigarrées qui ont ta faveur.

Citation :

Grand bien te fasse, mais j'ai l'impression qu'au final, non seulement j'en écoute moins qu'on ne croît, mais tu en écoutes visiblement plus souvent que moi.

Non, non, je suis tellement fier quand j'arrivent à en écouter que je l'écris systématiquement ici.

Bart a écrit:

Schrecker, Der ferne Klang (Acte I), Gerd Albrecht

Schrecker, Der ferne Klang (Acte II), Albrecht

DavidLeMarrec a écrit:

Citation :

Grand bien te fasse, mais j'ai l'impression qu'au final, non seulement j'en écoute moins qu'on ne croît, mais tu en écoutes visiblement plus souvent que moi.

T'aurais pu corriger ma faute d'accent avant de me citer.
Franchement on se demande sinon à quoi tu sers...

Je me suis courtoisement abstenu de faire une remarque sur tes illusions de grandeur. C'est déjà pas mal, je ne suis pas ta boniche non plus. Pour ça tu as Cololi.

Alifie a écrit:

"
...  Romitelli, découvert en ce qui me concerne grâce à Yeux, avec un renforcement de lulu qui a ouvert un fil sur lui *, est vraiment un assez extraordinaire coloriste !

* https://classik.forumactif.com/t7170-fausto-romitelli-19632004

Découvert pour moi il y a quelques jours (avec beaucoup d'autres choses (Thomas Adès, Helmut Lachenmann, Marko Nikodijevic - concert Turbulences, cité de la musique). Beaucoup aimé. Me suis promis d'y revenir

xoph a écrit:

Alifie a écrit:

"
...  Romitelli, découvert en ce qui me concerne grâce à Yeux, avec un renforcement de lulu qui a ouvert un fil sur lui *, est vraiment un assez extraordinaire coloriste !

* https://classik.forumactif.com/t7170-fausto-romitelli-19632004

Thomas Adès

Robert Schumann (1810-1856) :

Davidsbündlertänze, dix-huit pièces Op. 6

= Charles Rosen, piano

(Epic, septembre 1963)

Joseph Haydn (1732-1809)
Les sept dernières paroles de notre rédempteur sur la croix Hob.III. 50-56

Quatuor Mosaïques
Christophe Coin (Violoncelle),  
Anita Mitterer (Alto),
Erich Höbarth (Violon),
Andrea Bischof (Violon)

Schreker, Der ferne Klang (Acte III), Albrecht


Remarquable opéra !

Fünf Orchesterlieder von Altenberg, Op.4 / Alban Berg
Jessye Norman, Pierre Boulez, LSO

+


Dois-je comprendre que David n'aime pas Jessye?


A présent, j'écoute la version Abbado / Price

Obsidienne a écrit:

Fünf Orchesterlieder von Altenberg, Op.4 / Alban Berg
Jessye Norman, Pierre Boulez, LSO

+


Dois-je comprendre que David n'aime pas Jessye?

Je me permets de parler pour lui, mais je crois qu'à part Lulu il aime pas trop Berg. Mais en l'occurrence il voulait sûrement parler de Norman, oui.
Il a donc mauvais et toi bon goût.

Je crois que j'aime encore plus Margaret Price / Abbado ...

Chacun ses goûts! Je suis heureuse d'avoir découvert cette œuvre.


Avant d'aller dormir, je réécoute la Sonate n°4 de Scriabine, jouée par Stanislav Neuhaus (1967).

Obsidienne a écrit:

Dois-je comprendre que David n'aime pas Jessye?

Si, si, j'aime beaucoup Jessye, mais j'ai supposé que les autres allaient me bâillonner si, une fois de plus, je tentais de mettre en garde contre sa diction grumeleuse.

À part ça, j'aime beaucoup Jessye, et j'aime énormément les Altenberg (plus que Lulu d'ailleurs, Bart – je n'aime pas tout Berg, mais je n'ai rien contre lui globalement non plus).

Obsidienne a écrit:

Je crois que j'aime encore plus Margaret Price / Abbado ...

Dans les chouettes versions, il y a aussi Sinopoli !

Obsidienne a écrit:

Je crois que j'aime encore plus Margaret Price / Abbado ...

C'est aussi la version à laquelle je reviens le plus souvent (tout le disque sur lequel elle figure est indispensable)

Obsidienne a écrit:

Je suis heureuse d'avoir découvert cette œuvre.

Tu m'en vois ravi.

Bart a écrit:

Obsidienne a écrit:

Je crois que j'aime encore plus Margaret Price / Abbado ...  

C'est aussi la version à laquelle je reviens le plus souvent (tout le disque sur lequel elle figure est indispensable)

Obsidienne a écrit:

Je suis heureuse d'avoir découvert cette œuvre.

Tu m'en vois ravi.  

C'est à toi que je le dois! Merci beaucoup.

Je t'en prie !

Bart a écrit:

Obsidienne a écrit:

Je crois que j'aime encore plus Margaret Price / Abbado ...  

C'est aussi la version à laquelle je reviens le plus souvent (tout le disque sur lequel elle figure est indispensable)

Un disque culte, fétiche, indispensable, la meilleure intro Berg que je connaisse . Bref sacrément bon. En deuxième lieu, le disque Supraphon avec Suk dans le Concerto pour violon, et le Concerto pour violon, piano et 13 instruments à vent.

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Haydn: symphonies 90 - 92. Frans Brüggen, Orchestra of the Age of Enlightenment. Dans cette série Brüggen est plus à sa place que dans les symphonies des années '70 (dites 'Sturm und Drang'), dans lesquelles il est par trop poli.

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Mozart: concerto pour piano no 9 'Jeunehomme'; Rondo pour piano et orchestre K. 386; Air de concert Chi mi scordi di te? K. 505, avec Joyce di Donato. Haydn: concerto en ré, Hob XVIII:11 'all'ungarese'. Alexandre Tharaud, Les Violons du Roy, Bernard Labadie. Mon Disque de l'année. Quelle présence et quelle magnifique collaboration !

Feinberg, Sonate pour piano nº6 (1923).  Sirodeau
Feinberg, Sonate pour piano nº3 (1917).  Sirodeau
Feinberg, Sonate pour piano nº11 (1952).  Samaltanos

Busoni, Sonatina seconda (1912).  Madge

Weinberg, Sonate pour piano nº5 (1956).  Korepanova
Weinberg, Sonate pour piano nº4 (1955).  Gilels

Miaskovski, Sonate pour piano nº2 (1912/48).  Zhukov
Miaskovski, Sonate pour piano nº3 (1920/39).  Richter

Eric Ericson chamber choir

Benjamin Britten-Sacred and Profane
Lars Edlund-2 poèmes d'après Ö.Sjöstrand
Gustav Mahler: ich bin der welt gekommen
Jean-yves Daniel-Lesur: le Cantique des Cantiques
Arnold Schoenberg: Friede auf Erden

Label Caprice/Musicverket

Le changement, c'est maintenant! (par rapport à ce que j'écoute habituellement)

André a écrit:

Bart a écrit:

Obsidienne a écrit:

Je crois que j'aime encore plus Margaret Price / Abbado ...  

C'est aussi la version à laquelle je reviens le plus souvent (tout le disque sur lequel elle figure est indispensable)

Un disque culte, fétiche, indispensable, la meilleure intro Berg que je connaisse   . Bref sacrément bon. En deuxième lieu, le disque Supraphon avec Suk dans le Concerto pour violon, et le Concerto pour violon, piano et 13 instruments à vent.

Tout à fait ! C'est le meilleur disque pour se faire à son style, avant d'aborder ses deux opéras (il y a quelques années j'avais commencé directement par Wozzeck, c'était un peu rude tout de même. ). Je ne connais pas l'autre que tu mentionnes mais de toute façon, le concerto pour violon fait également partie de ses oeuvres à peu près accessibles, prenantes même si on ne comprend rien à ce qui se passe. L'autre concerto est déjà plus aride.

Dmitri Chostakovitch. —— Concertos pour piano
Dmitri Chostakovitch [ piano ] André Cluytens

parce que ça fait du bien par où ça passe

Ludwig van Beethoven (1770-1827) :

Sonate n°9 en la majeur Op. 47

= Itzhak Perlman, violon ; Vladimir Ashkenazy, piano

(Decca, octobre 1973)

Messiaen: Visions de l'Amen / Messiaen & Y. Loriod

C'est vrai que, comme le disait Cololi dans un autre fil, c'est rigide... Et le duo ne fonctionne pas du tonnerre, ça claque vachement. Messiaen aurait peut-être mieux fait de rester derrière son bureau, plume à la main, que de se mettre au piano d'un studio d'enregistrement ?

rigide ? je pense tout l’inverse.

lucien a écrit:

rigide ? je pense tout l’inverse.

Ce n'est peut-être pas le mot, mais ça m'a donné cette impression. Je n'ai pas trouvé ça très libre, mais je découvre.

Assez impressionné par le tout récent Magnificat de Bach dirigé par Jordi Savall.
Ce n'est pas le énième Magnificat que j'entends, il a de quoi tenir chaud pour les fêtes.
Supérieur en impulsion et en lustre au Ricercar de Pierlot, plus flatteur que Suzuki... Je ne vois guère que Harnoncourt en Dvd pour le tenir en respect, avec la plus grande rigueur. Peut-être aussi Herreweghe ?
Il y a celui de Vivaldi aussi sur le même album, et deux concertos. Non vraiment, je réécouterai mais j'ai presque envie de l'avoir, si ce n'est pas encore un Magnificat de Bach. C'est un peu déprimant d'écouter toujours la même chose, en effet.

Mais il y a aussi la version Gardiner chez Philips qui est au sommet.

D'ailleurs ça donne envie de le réentendre:


Dispo aussi via Deezer: http://www.deezer.com/album/8161396

Bart a écrit:

André a écrit:

Bart a écrit:

Obsidienne a écrit:

Je crois que j'aime encore plus Margaret Price / Abbado ...  

C'est aussi la version à laquelle je reviens le plus souvent (tout le disque sur lequel elle figure est indispensable)

Un disque culte, fétiche, indispensable, la meilleure intro Berg que je connaisse   . Bref sacrément bon. En deuxième lieu, le disque Supraphon avec Suk dans le Concerto pour violon, et le Concerto pour violon, piano et 13 instruments à vent.

Tout à fait ! C'est le meilleur disque pour se faire à son style, avant d'aborder ses deux opéras (il y a quelques années j'avais commencé directement par Wozzeck, c'était un peu rude tout de même. ). Je ne connais pas l'autre que tu mentionnes mais de toute façon, le concerto pour violon fait également partie de ses oeuvres à peu près accessibles, prenantes même si on ne comprend rien à ce qui se passe. L'autre concerto est déjà plus aride.

J'aime beaucoup Suk, donc il faudra que je me procure ce CD!

Ce concerto pour violon est . Je connais seulement la version Szeryng / Kubelik. Comme elle m'a tout de suite comblée ...


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Ces derniers jours, j'ai écouté ça :

Ariadne auf Naxos / R. Strauss
Gundula Janowitz, Edita Gruberova, Trudelise Schmidt, Walter Berry ...
Karl Böhm

+

Busoni, Toccata (1920).  Ogdon
Busoni, Fantasia nach Bach (1909).  Ogdon
Busoni, Chaconne (?).  Rösel

Stockhausen, Gruppen (1955–57).  Abbado

plenum a écrit:

Mais il y a aussi la version Gardiner chez Philips qui est au sommet.

D'ailleurs ça donne envie de le réentendre:


Dispo aussi via  Deezer: http://www.deezer.com/album/8161396

La 1ère fois elle m'a dégoûté cette version. D'une violence et le contre ténor, non merci, je venais de Parrott. Plus tard, je crois me souvenir que je l'ai appréciée, mais pour l'œuvre certainement. C'est une bonne suggestion d'écoute que j'avais oubliée, je l'ai. M'étonnerait que ça chatouille Savall quand même.

Ce qui est une violence pour un est plein de vie pour un autre. Bret est bon haute-contre non? ou bien tu n'aimes pas ce registre?

C'est surtout que j'étais un grand novice, je me souviens de mes premières impressions. Depuis je me suis habitué aux contre ténors mais dans le Esurientes j'ai mis du temps. Chez Parrott c'est la contralto Caroline Trevor, et si l'enregistrement n'est pas parfait, elle au moins l'est. J'en parlerai dans le fil de l'oratorio de Pâques aussi, qui est délaissé.
Violence et vie, c'est différent, j'aurais mieux fait de parler de vigueur, qui ne sied pas trop au Magnificat, à mon goût du moins.

Bien l'idée de Gardiner de le concevoir avec autant de panache, est à mon sens totalement pertinent, car le Magnificat est synonyme
de la joie, de l'allégrèsse, faut que ça pète de vie pour cette raison et Gardiner l'a totalement compris. Je suis d'accord cependant pour
le talent de la contralto Trevor. Peut-être que mon oreille est si habituée à entendre des contreténors depuis si longtemps, par une collection
très importante d'enregistrements avec des chorales anglaises... La basse David Thomas dans cet enregistrement reste cependant
inégalé.

Joseph Haydn (1750-1806)
Trios pour baryton, alto et violoncelle Hob. XI.42, 59, 66, 70, 96, 101, 113.

Guido Balestracci, baryton (Pierre Bohr, 2008, d’après Simon Schödler, Passau, 1785)
Alessandro Tampieri, alto (Richard Duke, Londres, 1768)
Bruno Cocset, violoncelle (Charles Riché, 2009, d’après Gasparo Da Salò)



Musique formidable, instrument incroyable, son superbe


"Les trios pour baryton sur lesquels ils fondent leur argumentation ont été composés pour satisfaire à la demande du Prince Nikolaus Esterhazy, lui-même grand amateur dudit instrument : une sorte de viole de gambe, disposant derrière son manche de plusieurs cordes métalliques qui vibraient par sympathie avec les cordes frottées, ou actionnées par le pouce de l'instrumentiste. Sonnant de cette façon une octave au-dessus de sa tessiture originelle, le baryton se substituait, pour ainsi dire, au violon"  HERVÉ Thierry, à propos de ces mêmes sonates par Rincotro (mais sans baryton ) sur un site marchand bien connu.

ou encore http://www.passee-des-arts.com/article-divertimenti-princiers-des-trios-avec-baryton-de-haydn-par-guido-balestracci-76928850.html

Nota: disponible sur Deezer