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| | Paul Bley (1932) | |
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+4darkmagus néthou Alifie Thelonious 8 participants | |
Auteur | Message |
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Oriane Mélomaniaque

Nombre de messages : 1869 Age : 32 Localisation : Orléans-Paris Date d'inscription : 21/07/2013
 | Sujet: Re: Paul Bley (1932) Mer 7 Jan 2015 - 4:44 | |
| J'ai bien écouté, plusieurs fois, quelques uns de ces C.Ds. J'aime bien ! Beaucoup, même.
La propagande locale a bien fonctionné ! ^^
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|  | | darkmagus Mélomane chevronné

Nombre de messages : 2430 Localisation : au nord-ouest du sud-est Date d'inscription : 04/10/2013
 | Sujet: Re: Paul Bley (1932) Mer 7 Jan 2015 - 7:16 | |
| - Oriane a écrit:
La propagande locale a bien fonctionné ! ^^
A ce stade là, on peut même aller jusqu'à parler de parler de prosélytisme  |
|  | | Thelonious Mélomane chevronné

Nombre de messages : 2452 Date d'inscription : 10/01/2011
 | Sujet: Re: Paul Bley (1932) Mer 7 Jan 2015 - 13:49 | |
| - darkmagus a écrit:
- Oriane a écrit:
La propagande locale a bien fonctionné ! ^^
A ce stade là, on peut même aller jusqu'à parler de parler de prosélytisme  Si peu, si peu. |
|  | | Alifie Googlemaniac

Nombre de messages : 19449 Date d'inscription : 29/01/2012
 | Sujet: Re: Paul Bley (1932) Mer 7 Jan 2015 - 14:11 | |
| Tu en es le seul responsable, puisque, jusqu'à ce que tu me débauches, je me contentais de poster en playlist les quelques disques de Paulot et Nénette que j'écoute de temps à autre.  |
|  | | Thelonious Mélomane chevronné

Nombre de messages : 2452 Date d'inscription : 10/01/2011
 | Sujet: Re: Paul Bley (1932) Mer 7 Jan 2015 - 16:17 | |
| - Alifie a écrit:
- Tu en es le seul responsable, puisque, jusqu'à ce que tu me débauches, je me contentais de poster en playlist les quelques disques de Paulot et Nénette que j'écoute de temps à autre.
 Non, non. Tu polluais la playlist et je me suis juste permis de canaliser ta fougue de Bleyman  . |
|  | | Alifie Googlemaniac

Nombre de messages : 19449 Date d'inscription : 29/01/2012
 | Sujet: Re: Paul Bley (1932) Mer 7 Jan 2015 - 18:16 | |
| Plus qu'une trentaine d'albums, puisque j'ai déjà épuisé mon stock de live inédits, et vous serez enfin tranquilles.  |
|  | | Alifie Googlemaniac

Nombre de messages : 19449 Date d'inscription : 29/01/2012
 | Sujet: Re: Paul Bley (1932) Lun 21 Sep 2015 - 2:32 | |
| Une interview datant des années 70 (en anglais, désolé) où Bley parle longuement de sa rencontre avec Ornette Coleman et des sessions au Hillcrest (pour xoph, notamment, qui vient de les écouter  ) : http://vancouverjazz.com/bsmith/2008/08/paul-bley.html P.S. un paragraphe intéressant dans la courte bio (que je n'avais pas lue) de PB sur son site, www.improvart.com/bley/bleybio.htm :
In 1963 Bley and Herbie Hancock were invited to play with the bands of Miles Davis and Sonny Rollins, who were performing on a double bill on a Monday night at Birdland. Both pianists were offered both jobs. Hancock gave Bley first choice. Bley chose to join the Rollins quartet for a year to record and go to tour Japan.
On peut se laisser aller à imaginer ce qu'il serait advenu du jazz moderne si Bley avait accompagné Miles ce soir-là et Hancock Rollins, n'est-ce pas, darkmagus ?  |
|  | | darkmagus Mélomane chevronné

Nombre de messages : 2430 Localisation : au nord-ouest du sud-est Date d'inscription : 04/10/2013
 | Sujet: Re: Paul Bley (1932) Lun 21 Sep 2015 - 14:28 | |
| - Alifie a écrit:
On peut se laisser aller à imaginer ce qu'il serait advenu du jazz moderne si Bley avait accompagné Miles ce soir-là et Hancock Rollins n'est-ce pas, darkmagus ?  Si je comprends bien, Paul Bley aurait pu s’il avait voulu intégrer ne serait-ce que pour un soir la formation de Miles Davis, et il aurait préférer intégrer celle de Sonny Rollins? (ce qui en soi n’est en aucun cas critiquable) Mais est-ce vraiment Bley qui a refusé Miles, et sait-on pourquoi ? Où bien est-ce Miles qui n’a pas voulu de Bley ? J’aurai tendance a privilégier cette hypothèse, Miles se laissait rarement imposer ses choix et avait une idée très précise sur qui il voulait et pourquoi faire. Et malgré tout le talent que j’accorde à Bley, en quoi (ceci est une question, pas un sarcasme masqué) Bley aurait apporté autre chose que Bill Evans (avant 1963), dont on sait l’importance pendant son bref passage dans le sextette, ou Hancock, (de 63 à 68), puis Corea ou Jarrett ? Qu’a-t-il apporté à Sonny Rollins (qui malgré toute sa valeur n’a pas changé la face du jazz au contraire de Davis ou Coltrane) qu’il aurait pu apporter à Miles et qui aurait infléchi le discours musical du Prince des Ténèbres? Paul Bley, malgré l'immense intérêt que tu lui portes, et tout le talent que je lui accorde, a-t-il d'ailleurs contribué à changer la direction musicale d'un acteur important (autre que Giuffre s'entend, j'ai dit important hein) ? je sens que je vais me faire taper sur les doigts |
|  | | néthou JazzAuNeth

Nombre de messages : 1962 Date d'inscription : 04/03/2011
 | Sujet: Re: Paul Bley (1932) Lun 21 Sep 2015 - 14:51 | |
| - darkmagus a écrit:
- Qu’a-t-il apporté à Sonny Rollins (qui malgré toute sa valeur n’a pas changé la face du jazz au contraire de Davis ou Coltrane) qu’il aurait pu apporter à Miles et qui aurait infléchi le discours musical du Prince des Ténèbres?
Posons la question à l'envers: Qu'est-ce que le "Prince des Ténèbres" aurait apporté à Paul Bley (plus que ne l'a fait Rollins) ? Ou sous un autre angle: est-ce que Paul Bley n'a pas eu musicalement plus de plaisir de jouer avec Rollins qu'il n'en aurait eu avec Miles Davis qui " se laissait rarement imposer ses choix et avait une idée très précise sur qui il voulait et pourquoi faire" ? |
|  | | Alifie Googlemaniac

Nombre de messages : 19449 Date d'inscription : 29/01/2012
 | Sujet: Re: Paul Bley (1932) Lun 21 Sep 2015 - 15:03 | |
| Bley avait certainement plus d'affinités personnelles avec Rollins, qu'il avait déjà accompagné à Montreal quelques années auparavant. Toute question musicale mise à part, Miles étant un autocrate et Bley un libertaire, pour ne pas dire un anarchiste, il y avait peu de chance que la mayonnaise prenne entre les deux (+1 avec néthou). Il aurait peut-être battu le record de Miroslav Vitous comme sideman (24 heures). Miles était à une période charnière à l'époque et il s'est bien laissé imposer Sam Rivers, qu'il a modérément apprécié, par Tony Williams (faute d'avoir immédiatement Shorter qui n'était pas disponible, si je me souviens bien). Pour le reste, Bley est lui-même un acteur important de l'histoire du jazz, dont il a contribué à changer la direction dans les années 60 et 70, au minimum pour ce qui est du piano (le moins que l'on puisse concéder, c'est qu'il y a un avant et après Bley, comme il y a un avant et après Bill Evans ou Cecil Taylor !)  |
|  | | darkmagus Mélomane chevronné

Nombre de messages : 2430 Localisation : au nord-ouest du sud-est Date d'inscription : 04/10/2013
 | Sujet: Re: Paul Bley (1932) Lun 21 Sep 2015 - 16:25 | |
| - Alifie a écrit:
- On peut se laisser aller à imaginer ce qu'il serait advenu du jazz moderne si Bley avait accompagné Miles
Je crois que tu as répondu à ta propre question: - Alifie a écrit:
- il y avait peu de chance que la mayonnaise prenne entre les deux
- néthou a écrit:
- Posons la question à l'envers: Qu'est-ce que le "Prince des Ténèbres" aurait apporté à Paul Bley (plus que ne l'a fait Rollins) ?
Ce qu’il a apporté à tous ceux qui ont su/pu/voulu s’intégrer à ses formation : la chance de pouvoir aller au-delà de leur propres limites, c’est un lieu commun que de dire que la plupart des accompagnateurs de Miles n’ont jamais joué aussi bien qu’à ses côtés, en tout cas jamais moins bien. - Alifie a écrit:
- Pour le reste, Bley est lui-même un acteur important de l'histoire du jazz, dont il a contribué à changer la direction dans les années 60 et 70, au minimum pour ce qui est du piano
N’étant pas fan de piano jazz, donc très peu connaisseur, je veux bien admettre son importance dans l’évolution de son instrument, j’aurai par contre plus de mal à comprendre en quoi Bley serait un acteur essentiel de la scène jazz tous instruments confondus au même titre que: Monk (pianiste, mais là je comprends), Rollins (quand même !), Mingus, Coltrane, Ellington, Armstrong, Hawkins, Lester Young, Parker, Dizzy, Bud Powell (autre pianiste), Ornette, Eric Dolphy (je parle là de leur importance dans l’évolution du jazz, non de mes goûts personnels) ; j’aurai tendance à le mettre au mieux dans un deuxième cercle, où il fréquenterai (pour ne parler que du jazz post bop) des gens comme Lee Morgan, Clifford Brown, Art Blakey, Max Roach, Kenny Clarke, John Lewis, Stan Getz, Cannonball Adderley, Dexter Gordon, voire Chet, Desmond, Kirk, Giuffre, Griffin, Stitt, Woods, etc…mais là on s’approche de mon troisième cercle Mes choix étant bien entendu subjectifs et sujet à débat, et mes cercles interpénétrables. |
|  | | néthou JazzAuNeth

Nombre de messages : 1962 Date d'inscription : 04/03/2011
 | Sujet: Re: Paul Bley (1932) Lun 21 Sep 2015 - 17:30 | |
| - darkmagus a écrit:
- néthou a écrit:
- Posons la question à l'envers: Qu'est-ce que le "Prince des Ténèbres" aurait apporté à Paul Bley (plus que ne l'a fait Rollins) ?
Ce qu’il a apporté à tous ceux qui ont su/pu/voulu s’intégrer à ses formation : la chance de pouvoir aller au-delà de leur propres limites, c’est un lieu commun que de dire que la plupart des accompagnateurs de Miles n’ont jamais joué aussi bien qu’à ses côtés, en tout cas jamais moins bien. Il faudrait poser la question à Paul Bley lui-même, mais on pourrait en dire autant de Rollins. C'est moins une question de "niveau" musical, déjà bien subjectif à établir, que de savoir qui offre le meilleur "confort" de jeu. En dehors des affinités musicales, un feeling que l'on a, ou pas, ou plus ou moins, selon les moments, etc... Pour ce qui est de l'importance de Paul Bley, je laisserai, très prudemment, Alifie te répondre... PS 1: une dernière question triviale, et moins second degré qu'il n'y pourrait paraître: il payait bien, Miles ? P'têt qu'il était un peu pingre sur les bords, va savoir...
PS 2: tu n'as aucun batteur dans ta liste "premium", que dans ta liste "deuxième cercle"; moi j'y aurais mis Kenny Clarke, le papa de la batterie moderne. |
|  | | darkmagus Mélomane chevronné

Nombre de messages : 2430 Localisation : au nord-ouest du sud-est Date d'inscription : 04/10/2013
 | Sujet: Re: Paul Bley (1932) Lun 21 Sep 2015 - 17:54 | |
| - néthou a écrit:
- PS 1: une dernière question triviale, et moins second degré qu'il n'y pourrait paraître: il payait bien, Miles ? P'têt qu'il était un peu pingre sur les bords, va savoir...
 je ne sais pas, mais bon, quand on a la chance de pouvoir jouer avec ce qui se fait de mieux sur la planète jazz, les questions bassement mercantiles ne devraient même pas se poser - néthou a écrit:
- PS 2: tu n'as aucun batteur dans ta liste "premium", que dans ta liste "deuxième cercle"; moi j'y aurais mis Kenny Clarke, le papa de la batterie moderne.
Oui, d'accord avec toi, Kenny Clarke, vu sous l'angle de l'apport à l'évolution de son instrument, a réellement été un précurseur de la batterie moderne, tous les plus grands qui ont suivi (Blakey, Roach, Tony Williams, Elvin Jones...) lui doivent beaucoup, mais j'ai pris soin de dire que mes cercles étaient inter-pénétrables, ce qui permet toute interprétation et annihile tous prémices de débat  |
|  | | Alifie Googlemaniac

Nombre de messages : 19449 Date d'inscription : 29/01/2012
 | Sujet: Re: Paul Bley (1932) Lun 21 Sep 2015 - 22:28 | |
| - darkmagus a écrit:
- N’étant pas fan de piano jazz, donc très peu connaisseur, je veux bien admettre son importance dans l’évolution de son instrument, j’aurai par contre plus de mal à comprendre en quoi Bley serait un acteur essentiel de la scène jazz tous instruments confondus au même titre que: Monk (pianiste, mais là je comprends), Rollins (quand même !), Mingus, Coltrane, Ellington, Armstrong, Hawkins, Lester Young, Parker, Dizzy, Bud Powell (autre pianiste), Ornette, Eric Dolphy (je parle là de leur importance dans l’évolution du jazz, non de mes goûts personnels)
Passons sur ses années de formation comme sideman de Parker, Rollins, Lester, ou même de Mingus, bien qu'il ait mis en oeuvre à Montreal, à la même époque que lui, une association de musiciens pour la promotion du jazz d'avant-garde semblable à celle animée à New-York par Mingus, qui lui empruntera d'ailleurs, dit Bley, le terme de Jazz Workshop : Bley a déclaré lui-même, dans l'interview citée ci-dessus notamment, qu'il était alors musicalement médiocre et inaccompli et que son départ pour la Californie, où on lui avait proposé un engagement de longue durée à l'issue de sa scolarité à Juilliard, avait pour vocation de lui permettre de se constituer comme musicien. Dans les 20 années qui vont de 1958 à 1977, Bley est un acteur (de premier plan, pas un second rôle) de tout ce qui compte et avec tous ceux qui comptent dans le jazz nouveau, à l'exception de Coltrane, dont Bley rappelle qu'il appartient à une autre filière que la sienne. En bref : . l'association avec Ornette Coleman et Don Cherry, autour de son trio au Hillcrest, qui ouvre la formation du quartet d'Ornette des premières sessions Atlantic (à l'époque du Hillcrest, Ornette avait en tout et pour tout enregistré Somethin' Else pour Contemporary, grâce à Lester Koenig, un des seuls à croire en lui à ce moment-là) . celle avec Ayler, qui n'a pas été enregistrée, au début des années 60 et jusqu'aux sessions ESP de l'un et de l'autre, le trio avec Giuffre et Swallow, où on aurait tort de le considérer comme un simple sideman, comme l'illustre une anecdote édifiante : après la dissolution de son trio avec Jim Hall, Giuffre ambitionnait de constituer un trio où toutes les parties seraient intégralement écrites. Bley et Swallow ont accepté de s'associer avec lui, mais à une seule condition : que tout ce que jouerait le trio soit, à l'inverse, entièrement improvisé . la constitution de la JCOA, un collectif regroupant une dizaine de formations de la New Thing (Cecil Taylor, Shepp et quelques autres), dont Bley revendique la paternité, même s'il l'a ensuite abandonnée à Carla Bley et Michael Mantler [insert people pour Thelonious s'il nous lit encore : en même temps qu'il a abandonné Carla à Michael Mantler], pour un résultat plus monolithique (les orchestrations boursouflées de Mantler pour grande formation et solistes uniquement, il reste heureusement le réjouissant Escalator over the Hill de Carla Bley comme conclusion de l'entreprise) . celle du répertoire de ses deux premières épouses, Carla et Annette Peacock, dont il a été le mentor (dans l'interview que j'ai citée hier, après avoir eu du mal à la retrouver, il rapporte qu'entre deux séances avec Sunny Murray si je me souviens bien, il avait demandé à Carla de réécrire une dizaine de ses thèmes, trop carrés pour ce qu'ils entendaient jouer, et qu'elle s'exécuta dès le lendemain, ce qui en dit long aussi sur le talent de la dame) . l'invention d'une formule nouvelle de trio piano-basse-batterie, au delà de celle initiée par Bill Evans, à partir surtout des trios avec Gary Peacock et du répertoire construit pour lui par Annette Peacock (tu lui en fais crédit, donc je n'insiste pas) . l'introduction de l'électronique dans le jazz vivant, sur scène pour ne pas être ambigu (autre anecdote plaisante bien qu'à connotation un poil hagiograhique dans sa bio citée plus haut : "In 1998 the American Physical Society contacted Bley and asked if they could publish his photo in the Century of Physics Time Line Wall Chart and Web Site. They said that he is the only musician to be included with a century of Noble Prize winners in physics because of his innovations in adapting the audio synthesizer for the first live performance, which Bley gave at Philarmonic Hall on December 26, 1969.). la création d'un des premiers labels autoproduits (le premier peut-être depuis Saturn, celui de Sun Ra, qu'il enregistrera aussi), IAI (Improvised Artists Incorporated). Je peux m'arrêter là, je pense, en laissant de côté ses incursions dans le jazz électrique avec son trio Scorpio, une formation ouverte à d'autres solistes, Sam Rivers notamment, ou l'album Jaco, autour de Pastorius, qui enregistrait pour la première fois, d'une inventivité dans le jazz électrique de l'époque proche de celle du premier Lifetime de Tony Williams. Si cela ne suffit pas en faire un acteur majeur du "nouveau jazz" qui s'est construit à partir des années 60, alors je veux bien manger mon chapeau qu'on désigne l'Art Ensemble comme d'aimables coloristes dans la lignée du MJQ ! |
|  | | darkmagus Mélomane chevronné

Nombre de messages : 2430 Localisation : au nord-ouest du sud-est Date d'inscription : 04/10/2013
 | Sujet: Re: Paul Bley (1932) Lun 21 Sep 2015 - 23:21 | |
| Brillante plaidoirie, fouillée et très argumentée, indéniablement tu maîtrises le sujet  mais tu sembles prendre nos petites divergences trop à cœur, et ne voulant en aucun cas me brouiller avec toi, je préfère stopper là cet échange de peur d'être mal compris et de te froisser définitivement |
|  | | néthou JazzAuNeth

Nombre de messages : 1962 Date d'inscription : 04/03/2011
 | Sujet: Re: Paul Bley (1932) Lun 21 Sep 2015 - 23:28 | |
| Ah, faut pas le chatouiller, ce soir, Alifie... Ça doit être son voisin qui a passé sa journée à écouter la télé à fond. (bon, pour en revenir à l'ami Paul, tout ça c'est bien beau, mais ça reste écoutable ?  ) (  ) |
|  | | Alifie Googlemaniac

Nombre de messages : 19449 Date d'inscription : 29/01/2012
 | Sujet: Re: Paul Bley (1932) Lun 21 Sep 2015 - 23:42 | |
| - darkmagus a écrit:
- Brillante plaidoirie, fouillée et très argumentée, indéniablement tu maîtrises le sujet
mais tu sembles prendre nos petites divergences trop à cœur, et ne voulant en aucun cas me brouiller avec toi, je préfère stopper là cet échange de peur d'être mal compris et de te froisser définitivement  Il n'est probablement pas inutile, en répondant à ton interrogation, d'essayer de synthétiser, au delà du simple descriptif concocté sous la pression (odieuse) de Thelonious en page 1 de ce fil, le rôle de Bley dans l'évolution du jazz moderne, non ? P.S. j'ajoute tout de même, puisque j'ai fait l'impasse sur l'AACM dans mon petit topo sur la vie et l'oeuvre de Bley, homme-tentacule de la New Thing, que l'interview de 1979 de Bill Smith, citée quelques posts plus haut, a été réalisée, si tu ne l'as pas lue, à l'occasion d'un concert en duo de Bley avec Roscoe Mitchell  |
|  | | Alifie Googlemaniac

Nombre de messages : 19449 Date d'inscription : 29/01/2012
 | Sujet: Re: Paul Bley (1932) Mar 22 Sep 2015 - 0:09 | |
| - néthou a écrit:
- Ah, faut pas le chatouiller, ce soir, Alifie...
Ça doit être son voisin qui a passé sa journée à écouter la télé à fond. Mais non, après avoir lu il y a quelques jours le beau fil que Mariefran a consacré à Maria Grinberg, il me semble qu'on a toute latitude d'exprimer sa passion pour un musicien ici... darkmagus, à quand ton fil sur l'Art Ensemble ? - Citation :
- bon, pour en revenir à l'ami Paul, tout ça c'est bien beau, mais ça reste écoutable ?
) Tu peux essayer, dans le registre le plus paisible de Bley (tardif), /watch?v=X3gUNu7Vjzk , à partir de 4'35 (je  si tu réponds bof !). - Citation :
-
  calbo fait des émules ?  |
|  | | darkmagus Mélomane chevronné

Nombre de messages : 2430 Localisation : au nord-ouest du sud-est Date d'inscription : 04/10/2013
 | Sujet: Re: Paul Bley (1932) Mar 22 Sep 2015 - 1:14 | |
| - Alifie a écrit:
- darkmagus, à quand ton fil sur l'Art Ensemble ?
ça me titille parfois, mais j'ai peur de n'avoir pas le talent nécessaire, pas plus qu'une connaissance suffisamment approfondie du sujet. Je pourrai certes wikipédier ma présentation et faire un simple choix de disques, mais ça serait un peu sommaire.  enfin, un jour peut-être |
|  | | Alifie Googlemaniac

Nombre de messages : 19449 Date d'inscription : 29/01/2012
 | Sujet: Re: Paul Bley (1932) Mar 22 Sep 2015 - 2:03 | |
| On commence par là parfois et puis de bonnes âmes vous poussent dans vos retranchements pour aller au delà.  C'est d'ailleurs grâce à vous que je suis en passe d'atteindre le Graal du bleymaniaque, son intégrale enregistrée (enfin, à une petite dizaine d'introuvables près).  |
|  | | Alifie Googlemaniac

Nombre de messages : 19449 Date d'inscription : 29/01/2012
 | Sujet: Re: Paul Bley (1932) Mar 5 Jan 2016 - 19:53 | |
|  bel hommage d'Alex Dutilh dans son émission Open Jazz :
www.francemusique.fr/emission/open-jazz/2015-2016/hommage-paul-bley-01-05-2016-18-00 podcast : http://rf.proxycast.org/1115274269983514624/12283-05.01.2016-ITEMA_20881276-0.mp3 |
|  | | Alifie Googlemaniac

Nombre de messages : 19449 Date d'inscription : 29/01/2012
 | Sujet: Re: Paul Bley (1932) Sam 9 Jan 2016 - 18:52 | |
| www.citizenjazz.com/Paul-Bley-1932-2016.html  |
|  | | Thelonious Mélomane chevronné

Nombre de messages : 2452 Date d'inscription : 10/01/2011
 | Sujet: Re: Paul Bley (1932) Mar 8 Mai 2018 - 15:25 | |
| Paulo Bley - Enregistré au parc floral de Vincennes (1973?)
Remember Harlem Lucky Alrac Goodbye
https://www.ina.fr/recherche/search?search=paul+bley |
|  | | Alifie Googlemaniac

Nombre de messages : 19449 Date d'inscription : 29/01/2012
 | Sujet: Re: Paul Bley (1932) Sam 17 Nov 2018 - 0:35 | |
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|  | | Thelonious Mélomane chevronné

Nombre de messages : 2452 Date d'inscription : 10/01/2011
 | Sujet: Re: Paul Bley (1932) Dim 18 Nov 2018 - 12:39 | |
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|  | | Alifie Googlemaniac

Nombre de messages : 19449 Date d'inscription : 29/01/2012
 | Sujet: Re: Paul Bley (1932) Dim 18 Nov 2018 - 13:20 | |
| Deux enregistrements radio, dont le second au moins (tu ne lis pas les petits caractères ?) est déjà connu, remastérisés en principe dans cette édition en CD.  |
|  | | Thelonious Mélomane chevronné

Nombre de messages : 2452 Date d'inscription : 10/01/2011
 | Sujet: Re: Paul Bley (1932) Dim 10 Mar 2019 - 11:31 | |
|  Passer de la Salsa à Paulo, c'est  . Le fil conducteur de ma matinée est Jane Bunnett (sax soprano et flûtiste canadienne). Alifie, je ne me souviens pas t'avoir lu sur ce disque. Pour ma part, ce Double-Time (1994) est un bon disque, même si certains moments (peu finalement) sont un peu trop  , mais, dans l'ensemble, j'aime beaucoup et je trouve le jeu de Bunnett riche avec une jolie sonorité. Paulo y est plutôt calme, presque mainstream  ; un bon partenaire pour Bunnett.  + /watch?v=qDn4U30dkEU&list=PLLdjlLjVb56DXwEgJjdCsp6G8HFm8KOv6 |
|  | | Alifie Googlemaniac

Nombre de messages : 19449 Date d'inscription : 29/01/2012
 | |  | | bison ravi Mélomane du dimanche

Nombre de messages : 40 Localisation : 33000 Date d'inscription : 28/02/2018
 | Sujet: Re: Paul Bley (1932) Dim 14 Avr 2019 - 10:21 | |
| - Alifie a écrit:
- Paul Bley en solo à Madrid en 1988 et avec Lee Konitz en 1990 :

/playlist?list=PLcjcskQ1QDbkxAQAcOraMVtV2BPsbinsV

/playlist?list=PLcjcskQ1QDbkLNJtvF7xy2rvRjJ2Twn6I Je les ai vu à la Cité Universitaire de Madrid en 2002. Magnifique concert (et j'ai pu dire bonjour aux deux artistes à leur arrivée). Voici un compte-rendu (en espagnol) :http://www.tomajazz.com/clubdejazz/conciertos/lee_konitz_paul_bley_duo.htm En 1988 et 1990 je commençais juste à écouter du jazz et je n'y ai pas assisté. |
|  | | bison ravi Mélomane du dimanche

Nombre de messages : 40 Localisation : 33000 Date d'inscription : 28/02/2018
 | Sujet: Re: Paul Bley (1932) Ven 3 Mai 2019 - 19:05 | |
| Paul Bley / Gary Peacock / Paul Motian : When Will The Blues Leave, concert de 1999 à l'Aula Magna di Trevano, Suisse. Publié par ECM le 7 Juin prochain. |
|  | | Alifie Googlemaniac

Nombre de messages : 19449 Date d'inscription : 29/01/2012
 | Sujet: Re: Paul Bley (1932) Ven 3 Mai 2019 - 23:28 | |
|  Bonne nouvelle, ce concert circulait déjà sur le net, mais dans une version plus courte que sur l'album ECM à paraître.  extraits en écoute sur www.challengerecords.com/products/15554088868339 |
|  | | Thelonious Mélomane chevronné

Nombre de messages : 2452 Date d'inscription : 10/01/2011
 | Sujet: Re: Paul Bley (1932) Ven 31 Mai 2019 - 9:26 | |
|  Sortie aujourd'hui Enregistré le 30 mars 1999 à la Aula Magna STS, Lugano par RSI Radiotelevisione Svizzera. Piano - Paul BleyContrebasse - Gary PeacockDrums - Paul MotianTrio magique, libre. Un lyrisme époustouflant servi par un enregistrement de haute volée rendant parfaitement bien la dynamique sonore du groupe. |
|  | | bison ravi Mélomane du dimanche

Nombre de messages : 40 Localisation : 33000 Date d'inscription : 28/02/2018
 | Sujet: Re: Paul Bley (1932) Ven 31 Mai 2019 - 10:33 | |
| Magnifique, juste une première écoute, mais je suis resté scotché. Tout le disque, mais en particulier "Mazatlan" et "Told You So". |
|  | | Thelonious Mélomane chevronné

Nombre de messages : 2452 Date d'inscription : 10/01/2011
 | Sujet: Re: Paul Bley (1932) Ven 31 Mai 2019 - 10:40 | |
| - bison ravi a écrit:
- Magnifique, juste une première écoute, mais je suis resté scotché. Tout le disque, mais en particulier "Mazatlan" et "Told You So".
Deuxième écoute pour ma part. Il y aussi beaucoup d'humour dans ce disque. L'ensemble est traversé par une plénitude accentué par la nonchalance de Motian. |
|  | | Alifie Googlemaniac

Nombre de messages : 19449 Date d'inscription : 29/01/2012
 | |  | | arnaud bellemontagne Gourou-leader

Nombre de messages : 24927 Date d'inscription : 22/01/2010
 | Sujet: Re: Paul Bley (1932) Ven 31 Mai 2019 - 12:04 | |
| C'est si bien que ça ? |
|  | | bison ravi Mélomane du dimanche

Nombre de messages : 40 Localisation : 33000 Date d'inscription : 28/02/2018
 | Sujet: Re: Paul Bley (1932) Ven 31 Mai 2019 - 12:26 | |
| - arnaud bellemontagne a écrit:
- C'est si bien que ça ?
Moi, oui, je trouve. J'en suis à la deuxième écoute et je trouve que c'est un disque majeur, pas du tout un fond de tiroir. Et sur la nonchalance de Motian, dont parlait Thelonious, je dirais que plus que nonchalance chez Motian il y un univers à part, rhytmique, musical et d'après ce que j'ai lu "existentiel" aussi (on pourrait dire qu'il était complètement "à l'Ouest"). On adhère ou pas, on aime ou pas, on le suit ou pas, mais ce n'est pas du tout le batteur-accompagnateur. |
|  | | Thelonious Mélomane chevronné

Nombre de messages : 2452 Date d'inscription : 10/01/2011
 | Sujet: Re: Paul Bley (1932) Ven 31 Mai 2019 - 12:55 | |
| - bison ravi a écrit:
- arnaud bellemontagne a écrit:
- C'est si bien que ça ?
Moi, oui, je trouve. J'en suis à la deuxième écoute et je trouve que c'est un disque majeur, pas du tout un fond de tiroir.
Et sur la nonchalance de Motian, dont parlait Thelonious, je dirais que plus que nonchalance chez Motian il y un univers à part, rhytmique, musical et d'après ce que j'ai lu "existentiel" aussi (on pourrait dire qu'il était complètement "à l'Ouest"). On adhère ou pas, on aime ou pas, on le suit ou pas, mais ce n'est pas du tout le batteur-accompagnateur.
Je pense aussi qu'il fait partie des très bons de Bley. Tu es d'accord Alifie? Dans le genre à part, c'est carrément un OVNI  .
Dernière édition par Thelonious le Ven 31 Mai 2019 - 14:30, édité 1 fois |
|  | | Alifie Googlemaniac

Nombre de messages : 19449 Date d'inscription : 29/01/2012
 | Sujet: Re: Paul Bley (1932) Ven 31 Mai 2019 - 13:16 | |
| - Thelonious a écrit:
- Je pense aussi qu'il fait partie des très bons de Bley. Tu es d'accord Alifie?
 (les autres concerts de cette tournée européenne sont également très réussis). |
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 | Sujet: Re: Paul Bley (1932)  | |
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|  | | | Paul Bley (1932) | |
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