Votre dernier film visionné

Cololi a écrit:

Vous êtes vraiment des David en puissance les gars !

Toi aussi au passage, depuis que tu as viré LULLYste et glottophile

Cololi a écrit:

Vous êtes vraiment des David en puissance les gars !

Attention, ce n'est pas parce qu'on a autorisé les crèches dans les mairies que tu as le droit de blasphémer !

Easy Rider.

Hier soir on a regardé Lovely Molly, c’était très bien. La dégradation mentale de la protagoniste est finalement plus effrayante/dérangeante que le "fantôme" qui la hante.

Parsifal a écrit:

En fac de cinéma

en fait je n'ai pas compris si elle avait voulu me donner une leçon pour avoir essayer de me la péter ou si elle ne savait vraiment pas ce que c'était

L'analepse, encore, ça va, c'est un procédé tellement usité que ce type de reproche ne tient pas, tant pis pour ta prof !

Non ce qui est vraiment prétentieux c'est la prolepse, surtout au cinéma, comme le fait Kubrick avec la voix-off dans Barry Lyndon : "Regardez comme il est mignon le fils de Barry Lyndon avec son cheval tout neuf. Mais il sera bientôt mort. Dommage."

Arrête cette scéne me fait pleurer

Film de circonstance pour moi ce soir j'ai découvert ce classique de noël qu'est La vie est belle de Franck Capra

Ce film est une merveille, que dit-je c'est un miracle. Face a Franck Capra il y a toujours eut ceux qui y voit un insupportable ravis de la crèche et ceux qui le considère comme un des plus grand génie du cinéma américain, un humaniste qui en dépit de son enthousiasme et de sa générosité a tout épreuve n'en regarde pas moins la dure réalité du monde: au fond ses films ne parlent que de crise économique, de politicien corrompus par le grand capital, de financiers sans âmes uniquement préoccupé par leur profit, de journaliste hypocrite et manipulateur d'opinion et de pauvre fou qui s'évertue contre tous évidence a continuer a croire en la bonté humaine et a révéler par leurs actes ce qu'il y a de meilleurs en l'homme et résistant au système corrompus et déshumanisant.
Un film de Capra c'est comme une tragédie classique on sait d'avance comment cela va se terminer. Si ce n'est que la tragédie nous entraine dans une vision pessimiste et fataliste (même sous sa forme moderne) ou le héros est progressivement broyer jusqu’à l'anéantissement alors que chez Capra au contraire il n'y a pas de fatalisme et les héros (qui sont toujours des hommes du commun) finisse toujours par trouver la force de résister a l'adversité pour finalement transformer leur destin avec la bonté et la générosité comme moteur. L'utopisme des films de Capra en fait des fables qui ne sauraient être réaliste mais comme je l'avais dit a propos de The west wing la fiction peut parfois avoir ce rôle de "redemption du réel" qui pousse plus a l'action civique qu'une satire ordinaire qui n'est jamais qu'un simple constant aussi révoltant soit-il. Au fond les happy end de Capra ne font que nous montrer par contraste les insuffisance du monde réel avec pour but afficher de nous pousser a le transformer.
Bien évidemment un tel univers n'est pas réaliste et ces films sont tous des fables, c'est bien sur le cas avec La vie est belle qui est un magnifique conte de noël et une affirmation, de la vie, de l'espoir, de la générosité et de l'amitié. Je dit que ce film tient du miracle parce tout cela tient des bons sentiments et qu'on dit souvent qu'on fait rarement de bon film avec de bon sentiments. Capra prouve ici que c'est possible. Son film mélange allégrement comédie, mélodrame, satire sociale le tout enrobé de merveilleux chrétien a base d'intervention divine par l'intermédiaire d'un ange gardien. Ça pourrait être moralisateur, pleurnichard et mielleux c'est au contraire profondément humain drôle, avec des acteurs tous magnifique dont un James Stewart plus génial que jamais et une mise en scéne dont la simplicité tout classique est touché par la grâce. Je pense qu'il n'y a pas de plus belle représentation de la joie pure et simple de vivre que James Stewart courant dans les rues en souhaitant Joyeux noël a tous les bâtiment de sa ville après avoir pris conscience de l'importance capitale de sa modeste existence.

Parsifal a écrit:

ravis de la crèche

Il y a un peu de ça, quand même. Clairement pas ce que j'aime le plus comme Capra, ni comme film de noëlisant, même si c'est pas mal réussi dans son genre pleurnichard.

Pleurnichard? vraiment je ne vois pas ce qu'il y a de pleurnichard là dedans et ce n'est pas de la mauvaise foi je n'ai vraiment a aucun trouvé que le film tombé justement dans l’écueil du larmoyant et du pleurnichard. La mise en scéne de Capra n’appuie rien (même si on devine, au delà de quelque raccord bizarre, une grande précision) et James Stewart joue l'ensemble sans la moindre affectation. lorsqu'il se trouve désespéré acculé au bord du suicide je n'ai aucunement l'impression qu'on sortait les violons d'autant que l'action s'enchaine sans temps morts  et que si l'identification a Stewart est totale on n'a pas vraiment le temps de pleurnicher justement ce genre d'enchainement narratif ne s'y prête pas vraiment d'autant que l'humour n'est jamais très loin. Et l'expérience surnaturelle de Georges Bailey est plus proche du cauchemar kafkaien que de l'introspection pleurnicharde qu'on peut trouver Un chant de noël de Dickens qui a probablement dû pas mal inspiré Capra et ses scénaristes dans le genre sauvetage chrétiens de dernière minute (même si Bailey n'a rien a voir avec Scrooge), j'ai en tout cas trouvé ça plus effrayant que larmoyant. Et puis le film ne m'a jamais semblé versé dans le misérabilisme, encore il y a toujours la dimension humoristique qui vient contrebalancé les instants les plus tragique.

Ravis de la crèche après c'est autre chose, c'est vrai qu'il y a l'ange gardien et cette explosion de générosité finale oui c'est vrai que de ce point de vue là, l'optimisme de Capra peut être qualifié de ravis de la créche. Mais encore une fois ce n'est un optimisme qui n'est là que pour relever par contraste tout ce qui peut paraitre inquiétant a côté et dans notre vie réel. Et puis finalement malgré l'ange gardien c'est trés soft comparé a ce qu'ont peut trouver dans d'autre Capra, je trouve Monsieur Smith au sénat beaucoup plus maladroit avec les "castors juniors" qui se mettent a lutter contre la désinformation des politiciens véreux, bon, c'est mignon mais enfin c'est un peu léger et ça tranche avec la volonté de Capra de faire une satire des mœurs politique et de célébrer ce qu'il considère comme étant les authentique valeurs de la démocratie américaine. J'aime beaucoup le film et j'ai beau le considérer comme une fable j'ai toujours trouvé qu'il allait un peu trop loin avec ces foules de tout de boyscout tout d'un coup hisser au rang de défenseur de la vrai démocratie face aux puissance d'argent. Franchement après ça je trouve que la vie est belle est finalement un film très raisonnable


(Ah qu'on ne s'y trompe pas j'aime beaucoup Un chant de noël de Dickens, mais si pour le coup ça c'est vraiment pleurnichard et un peu moralisateur ce que le Capra parviens a ne pas être)

Parsifal a écrit:

Pleurnichard? vraiment je ne vois pas ce qu'il y a de pleurnichard là dedans et ce n'est pas de la mauvaise foi je n'ai vraiment a aucun trouvé que le film tombé justement dans l’écueil du larmoyant et du pleurnichard. La mise en scéne de Capra n’appuie rien (même si on devine, au delà de quelque raccord bizarre, une grande précision) et James Stewart joue l'ensemble sans la moindre affectation. lorsqu'il se trouve désespéré acculé au bord du suicide je n'ai aucunement l'impression qu'on sortait les violons d'autant que l'action s'enchaine sans temps morts  et que si l'identification a Stewart est totale on n'a pas vraiment le temps de pleurnicher

Oui, ce qui m'a frustré (encore une fois, j'ai bien aimé le film), c'est plutôt la vision très sérieuse de la chose. On sent qu'au fond, il s'agit de choses graves, qu'on nous prend par la main pour nous expliquer le sens de la vie.

Dans le genre, malgré ses grandiloquences, A Matter of Life and Death, pour ne rien dire d'autres contes de vie (The Miracle of Morgan's Creek de Sturges ou Le père tranquille de Clément… ceux-là beaucoup plus dans mon genre !), me paraît finalement plus amusé de ses dispositifs. Il peut céder à l'envie de faire la leçon, mais ce n'est pas le projet de l'ensemble.

L'humour dont tu parles, ce sont plutôt des numéros comiques, ça n'affecte pas le fond, en fait (contrairement à ceux que je cite…).

Dans It's a Wonderful Life, j'ai trop l'impression que la démonstration est la véritable raison d'être du film. C'est peut-être bien pour les plus jeunes, mais j'avoue que j'aime bien qu'on ne m'impose pas des valeurs quand je regarde un film — c'est peut-être pour ça que je ne regarde pas de films, tu me diras.

Dans le genre confiserie de Noel, j'ai regardé hier soir "La mélodie du bonheur" de Robert Wise.
 L'adaptation du musical de Rodgers et Hammerstein au Châtelet était meilleure : là c'est assez longuet, un peu trop dégoulinant, et surtout, les chansons en V F, un peu dures à avaler - à cet égard une curiosité : certaines chansons commençaient en français, se poursuivaient en anglais, pour finir en français !!!

 Au final quelques mélodies agréables, et une forte dose de bons sentiments, catholico antinazis...

  Montfort

DavidLeMarrec a écrit:

Dans It's a Wonderful Life, j'ai trop l'impression que la démonstration est la véritable raison d'être du film. C'est peut-être bien pour les plus jeunes, mais j'avoue que j'aime bien qu'on ne m'impose pas des valeurs quand je regarde un film — c'est peut-être pour ça que je ne regarde pas de films, tu me diras.

Oui tu as raison pour Capra il y a clairement une volonté de transmettre des valeurs le discours est toujours important, mais on peut dire ça de tout ses films, enfin les plus politique en tout cas.  Par contre je n'ai jamais trouvé cela moralisateur dans It's a Wonderful Life alors qu'il y avait quand même matière a verser dans le sermon un peu pontifiant (le dialogue dans le ciel, l'intervention de l'ange tout ça) mais la narration est suffisamment habile pour faire passer ses idées sans les appuyer. Mais oui c'est sur qu'on nous parle de choses sérieuses et graves mais ça n'est jamais prétentieux.

Je ne suis pas en désaccord avec ça.

Jambier, 45 rue Poliveau !  watch?v=3lqM62th0Ro

J'en ai regardé la première moitié hier soir, je vais finir maintenant.

Oui cette scène de palabres dans le sous-sol est hilarante...  

Une bonne moitié du film est composée de scènes cultes.

Enfin, c'est la comédie humaine, un tableau d'heures sombres au fond très noir et cynique.

Salauds de pauvres!

Ce soir sur Arte : Le Cid, d'Anthony Mann avec Sophia Loren et Charlton Heston.

Demain soir, French Cancan de Renoir avec Gabin.

  Montfort

J'ai revu pour la éniéme fois Le Cid d'Anthony Mann
et ça reste toujours aussi excellent, le film héroïque par excellence, du reste Charlton Heston figés sur son cheval a la fin reste d'ailleurs pour moi l'image même de l'héroïsme (mais ça c'est parce que c'est une impression d'enfant). Si le film n'a pas l'ambition de La chute de l'empire romain, il ne lui cède en rien en terme de beauté plastique (la gestion géométrique de l'espace par Anthony Mann qui multiplie les cadre a l'intérieur du cadre est exceptionnelle) et il a l'avantage d'avoir Charlton Heston en acteur principal et son charisme est incontestable (apparemment Mann le voulait a nouveau pour la chute de l'empire romain, mais il a été obligé de prendre un Stephen Boyd fadasse). Devant ce film on ne pense pas tant a Corneille qu'a Shakespeare et a Hugo (qui aprés tout a aussi écris sur le Cid) avec ces souverains dégénérés et cette figure sublime de héros inflexible et droit.  
Certainement un très grand film et un plaisir de spectateur toujours renouvelés!
Et j'aime beaucoup la musique de Miklos Rosza!

En matière de film épique ça aide a digérer l'overdose numérique moche du dernier hobbit, ici les batailles sont tout aussi spectaculaire mais elles ont le mérite d'être avec de vrais figurant en chair et en os et elles ne s'étalent pas sur trois heures

Parsifal a écrit:

J'ai revu pour la éniéme fois Le Cid d'Anthony Mann
et ça reste toujours aussi excellent, le film héroïque par excellence, du reste Charlton Heston figés sur son cheval a la fin reste d'ailleurs pour moi l'image même de l'héroïsme (mais ça c'est parce que c'est une impression d'enfant). Si le film n'a pas l'ambition de La chute de l'empire romain, il ne lui cède en rien en terme de beauté plastique (la gestion géométrique de l'espace par Anthony Mann qui multiplie les cadre a l'intérieur du cadre est exceptionnelle) et il a l'avantage d'avoir Charlton Heston en acteur principal et son charisme est incontestable (apparemment Mann le voulait a nouveau pour la chute de l'empire romain, mais il a été obligé de prendre un Stephen Boyd fadasse). Devant ce film on ne pense pas tant a Corneille qu'a Shakespeare et a Hugo (qui aprés tout a aussi écris sur le Cid) avec ces souverains dégénérés et cette figure sublime de héros inflexible et droit.  
Certainement un très grand film et un plaisir de spectateur toujours renouvelés!
Et j'aime beaucoup la musique de Miklos Rosza!

En matière de film épique ça aide a digérer l'overdose numérique moche du dernier hobbit, ici les batailles sont tout aussi spectaculaire mais elles ont le mérite d'être avec de vrais figurant en chair et en os et elles ne s'étalent pas sur trois heures

 En effet, il y a bien toutes les qualités que tu énumères, mais c'est quand meme très très long, j'ai calé avant la fin, pendant le siège de Valence....

 Montfort

De mon côté je n'ai a aucun moment était gêné par la longueur, mais il faut dire que j'ai toujours aimé les production a rallonge du Hollywood classique

Je n'ai jamais osé regarder, par peur du kitch poussé à son sommet et Corneille assassiné, mais peut être ai je tort !

Ah, pour ça, on fait difficilement plus prosaïque que ce Cid. Moi je n'aime pas, mais dans le genre péplum, ça apporte une nuance crépusculaire pas inintéressante…

Néanmoins, ça reste un péplum fondé sur l'histoire du Cid, rien à voir avec Corneille.

Cololi a écrit:

Je n'ai jamais osé regarder, par peur du kitch poussé à son sommet et Corneille assassiné, mais peut être ai je tort !

Ah c'est beau comme du télérama

Il serait quand même temps que les français actent que le Cid qui a existé bien avant Corneille (je m'inclus dans le lot après tout moi aussi je n'ai pas pu m’empêcher de parler de Corneille), Ce dernier n'as après tout fait que reprendre une figure déjà devenu légendaire et surement profondément déformé par rapport aux personnages historique. Je ne vois donc pas pourquoi tout film inspiré par le Cid (pas la pièce le personnage) devrait forcément s'incliner avec révérence devant la pièce de Corneille qui n'est qu'une vision parmi d'autre de la légende. Soit le cinéma est a la remorque de la littérature est se contente donc de la singer fidèlement, soit c'est un art a part entière qui a ce compte là peut bien se permettre toutes les licences au nom de la liberté de création. De la pièce de Corneille le film ne reprend que la relation d'amour-haine entre Rodrigue et Chiméne (qui est apparemment une invention du dramaturge) pour le reste il n'y a pas d'alexandrin, et l'intrigue reprend, de manière bien évidemment totalement idéalisé, les grandes étapes de la vie du Cid historique, A aucun moment le film ne prétend être une adaptation de la tragicomédie de Pierre Corneille il n'y a donc pas de reproche a lui faire de se côté là.

Spoiler:

(je met sous spoiler sais-t'on jamais peut être y en a-t'il qui ont échappé au Corneille au lycée  )

Concernant le kitsch, tu veux dire Kitsch comme cette magnifique coiffe:


ou cette sublime fausse barbe:



parce que bon dans le genre archaïsme de pacotille grotesque ça vaut bien toutes les reconstitutions hollywoodiennes

Plus sérieusement je ne sais pas si ça te plairas Cololi mais le Cid c'est vraiment a connaitre comme épopée cinématographique.

En fait, cet aphorisme désolant : "C'est Corneille qu'on assassine !" n'est sans doute pas venu à l'esprit des spectateurs américains, bien moins concernés que nous par l'adaptation théâtrale qu'en fit notre dramaturge national. C'est un peu comme si on faisait un film historique sur Jules César et qu'un Anglais se trouve choqué d'en voir une version assez éloignée de la vision shakespearienne !
Alors oui, il faut que les Français "actent" (ce qui est normal quand on parle de tragicomédie) que le Cid ne leur appartient pas, qu'il vient du patrimoine littéraire espagnol et que chacun est libre de faire vivre à ce héros une geste romancée. Et moi, quand je vois le Cid bien campé, j'adore !!

Parsifal a écrit:

Cololi a écrit:

Je n'ai jamais osé regarder, par peur du kitch poussé à son sommet et Corneille assassiné, mais peut être ai je tort !

Ah c'est beau comme du télérama

Oh mais c'est gentil tout plein comme remarque ça ça se payera très cher ... O rage o désespoir o Parsifal ennemi ... n'ai je donc tant vécu que pour ton infamie !

Non mais il ne fallait pas prendre complètement au 1° degré message : oui je sais que Corneille n'a pas inventé le personnage (et donc c'est une raison valable pour l'éviter) ... et par ailleurs j'aime des films hyper kitchs (Ben Hur par ex ...). Et puis je n'ai pas vu le film !
Par contre si tu commences à toucher à Pasolini je vais sortir l'arme nucléaire ... est ce clair ?

Mais j'aime beaucoup le Kitsch, la preuve puisque j'aime énormément les films de Pasolini que j'ai cité

Le Cid c'est a mon avis trés supérieur a Ben Hur a mon avis (et j'adore Ben Hur) le film de Wyler est un superbe livre d'image, mais Wyler était un grand metteur en scéne et ce n'est pas dans Ben Hur que ça se voit le plus, je veux dire que Ben Hur c'est quand même un peu académique alors que la mise en scéne d'Anthony Mann est bien plus engagé et énergique dans le Cid. Et pourtant le scénario est moins carré que celui de Ben Hur, il y a des ellipses pas possible mais le formalisme et le souffle de la réalisation de Mann emporte tout.

Oui, il est super, Mann, il est bath, Mann, il me fait venir l'eau à la bouche, Mann avec ses pepla et ses westerns :

Winchester '73, Quo Vadis (en partie), L'appât, L'Homme de la plaine, La Charge des tuniques bleues, L'Homme de l'Ouest, Spartacus (terminé par Kubrick), La Ruée vers l'Ouest, La Chute de l'empire romain...

Je parle d'Anthony, hein, pas de Mickael !

Cololi a écrit:

ça se payera très cher ... O rage o désespoir o Parsifal ennemi ... n'ai je donc tant vécu que pour ton infamie !

0 rage, 0 désespoir, tu lis le Twitter de tes camarades étudiants ?

kikoolol Col

Chris3 a écrit:

Oui, il est super, Mann, il est bath, Mann

 

Chris3 a écrit:

Winchester '73, Quo Vadis (en partie), L'appât, L'Homme de la plaine, La Charge des tuniques bleues, L'Homme de l'Ouest, Spartacus (terminé par Kubrick), La Ruée vers l'Ouest, La Chute de l'empire romain...

Je parle d'Anthony, hein, pas de Mickael !
   

Ouais enfin Quo Vadis sa participation se limite a la scéne de l'incendie de Rome (et puis dans le genre kitscherie chrétienne on est quand même au delà du supportable avec ce film    bon aprés je l'aime bien quand même parce qu'il y a Peter Ustinov ) et Spartacus il me semble qu'on a quand même pas garder de son travail a l'écran (la scéne d'ouverture et peut être quelques passage de l'école de gladiateur mais je crois que c'est tout) par contre La chute de l'empire romain (malgré une imitation laborieuse de la course de char de Ben Hur) c'est transcendantale  

Parsifal a écrit:

Quo Vadis sa participation se limite a la scéne de l'incendie de Rome

Ah mais c'est ce que je préfère dans le film

Moi c'est définitivement Peter Ustinov qui en fait des tonnes en Néron

Mais Peter Ustinov en fait TOUJOURS des tonnes !! Un peu monolithique, son jeu d'acteur...

Rêves, de Kurosawa. C'était l'un de mes cadeaux de Noël.

Il n'en fait pas du tout des tonnes dans Spartacus!
et c'était un génie absolu (et pas qu'au cinéma)

Je l'aime bien en Hercule Poirot, Ustinov.


En ce moment, on est en train de revoir la trilogie Millénium (je parle des films suédois, je ne connais pas la version américaine).

DavidLeMarrec a écrit:

Cololi a écrit:

ça se payera très cher ... O rage o désespoir o Parsifal ennemi ... n'ai je donc tant vécu que pour ton infamie !

0 rage, 0 désespoir, tu lis le Twitter de tes camarades étudiants ?

kikoolol Col

Voilà ti pa ke le convers ramène sa science ! Non mais kesceke tu me veux ?? J'étais même pas né kan l'auteur l'a écrit ... comment veux tu ke je le connaisse !!

Le beau Brummel, Le fantôme de Barbe Noire, L'âge de cristal, Rendez-vous avec la mort, L'Egyptien, Luther, Billy Budd, Mon Beau légionnaire... Quelques-uns des nombreux films où Ustinov cabotine avec délectation, quitte à s'auto-parodier.
En revanche, rares sont les rôles où il joue avec retenue : dans Spartacus, je te le concède, ou Les comédiens, où il fait presque figure de zombie (mais le film étant par lui-même soporifique, ceci explique sans doute cela).

Cololi a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Cololi a écrit:

ça se payera très cher ... O rage o désespoir o Parsifal ennemi ... n'ai je donc tant vécu que pour ton infamie !

0 rage, 0 désespoir, tu lis le Twitter de tes camarades étudiants ?

kikoolol Col

Voilà ti pa ke le convers ramène sa science ! Non mais kesceke tu me veux ?? J'étais même pas né kan l'auteur l'a écrit ... comment veux tu ke je le connaisse !!

tétoi t est tou lai lol jte blok

On s'y croirait...

J'ai un peu boudé mon plaisir en revisionnant les trois premiers, malgré leur statut d'incontestables classiques, à cause d'un part-pris de lenteur qu'on retrouve dans les trois films et que j'ai personnellement trouvé un peu pesant.

Pas de temps mort par contre pour moi dans les 9h40, que j'ai quasiment avalées d'une traite, de La Condition de l'Homme, dont je ne connaissais jusqu'ici que le premier volet, le plus réussi à mon avis : portée par l'interprétation de Tatsuya Nakadai et de remarquables seconds rôles, cette trilogie, adaptée d'un roman mais qui fait également écho à l'expérience personnelle de Kobayashi, soldat en Mandchourie durant la 2ème guerre mondiale, est vraiment une oeuvre majeure, à recommander sans hésiter aux amateurs éclairés de cinéma (suivez mon regard).

Dans la série le cinéma de grand papa, je vais ce soir terminer de revoir ce film commencé hier :

Spoiler:

Lean : Lawrence d'Arabie

Très bon

Bernard : Le miracle des loups

Plutôt bon, pas exempt d'invraissemblances et de manichéismes ... A voir mais pas non plus indispensable.

Ah content que tu ais aimé Lawrence d'Arabie!

Le miracle des loups j'avais trouvé ça trés sympa, mais effectivement ça n'est pas inoubliable
Le joueur d'echec est bien plus marquant dans mon souvenir

Casino Royale (Martin Campbell, 2006)


Un très bon cru que ce premier James Bond avec Daniel Craig. Du grandiose, du lyrisme, des scènes d'actions bien fichues et une romance assez crédible (enfin, du moins pas trop neuneu pour un film d'action). Le film est assez fidèle à l'esprit de la série tout en l'adaptant à l'ère du temps (mais sans en faire des tonnes). La grande partie de poker centrale, qui occupe un bon tiers du métrage, reste palpitante jusqu'au bout. Très bien ! Et puis il y a Eva Green...

Quantum of solace (Marc Forster, 2008)


Celui-ci est très moyen, par contre. Intrigue farfelue et chiante, enjeux pas très clairs, scènes d'action illisibles (façon Jason Bourne... ), un méchant sous-exploité (pourtant interprété par l'excellent Matthieu Amalric), une scène finale qui manque curieusement d'ampleur, alors qu'on imagine que le budget a été conséquent. Bof, bof. Demain je regarde Skyfall, qui a meilleure réputation.

"Barnacle Bill" Charley Frend, 1957
Comédie britannique typique (donc délicieuse) autour d'Alec Guinness en capitaine de marine sujet au mal de mer, mais qui trouve "navire" à sa mesure. Son dernier film pour les studios Ealing, vendus peu après. A noter que le film est sorti la même année que "Le pont de la rivière Kwai".

Fermez les fenêtres ! Eteignez les flambaux ! Pleurez ! ... Luise Rainer est morte.

Moment très agréable passé à voir "French Cancan".

Bien entendu, pas un des plus grands Renoir, mais un met raffiné - merci Arte !!
Aux cotés de Gabin, une pléiade d'acteurs : Françoise Arnoul, Michel Piccoli, Maria Felix, Gianni Esposito et surtout d'innombrables gloires de la chanson et de la variété des années 50 : Cora Vaucaire, Edith Piaf, Philippe Clay, Patachou, André Claveau....

  Montfort

Vu sur le câble "Love in the afternoon - en VF Ariane" de Billy Wilder.

 Autour d'une distribution totalement improbable : Audrey Hepburn, Gary Cooper, Maurice Chevalier, un film délicieux et spirituel, où Hepburn sort de ses travers habituels de charmante nunuche, pour etre réellement émouvante. Elle est toujours aussi élégante, je ne sais pas si Givenchy est crédité dans le film.

 Très belles images en noir et blanc du Paris des années 50 avec la complicité d'Alexandre Trauner.

  Montfort

Chris3 a écrit:

Parsifal a écrit:

Quo Vadis sa participation se limite a la scéne de l'incendie de Rome

Ah mais c'est ce que je préfère dans le film

Brûlez.
Brûlez tout.
Et qu'on m'amène ma lyre !
... et accessoirement un cratère de rubis, je rêve d'un bain de pieds...

Moi j'adore.
Quant bien même l'Histoire aurait été un peu rude avec ce primesautier matricide. (il me faudra retrouver les références.)