Votre dernier film visionné

tod a écrit:

Ach, on peut toujours se tromper de cible.
Et même si c'est un choix mal heureux, on peut toujours trouver du grain à moudre.
Mais le film dont je parle disparaitra très lentement des écrans :
Si tu te trouves à proximité de Quimper, je m'engage à faire le taxi et t'invite à la séance, rien que pour voir ta tête après, et profiter en primeur des commentaires que je lis sur ton blog (pas celui qui dit crotte, l'autre.)

Je note l'invitation mais ça risque d'être compliqué...

Cololi
DeMille : Les 10 commandements
Le kitsch ... je croyais savoir ce que c'était ! Initié par DavidLeMarrec ... perfectionné par les contributions de Mélo ... je me croyais armé ! OUII ... mais non ...
Les mots sont impuissants pour décrire l'ampleur de la kitschitude  Vous voyez la somme des pochettes présentées sur le fil consacré ? Et bien c'est au-delà ... oui ... très au-delà.
Et la kitschitude a un cependant un alter ego dans ce film : la littéralité du propos ! Mon Dieu c'est une horreur
A côté ... le pire des frères lai ferait preuve de détachement et d'esprit

Sinbad : Kitsch.... oui bien sûr .... mais pour ressembler rapidement à Gandalf rien de tel que deux randonnées sur le Sinaï. C'est stupéfiant !!! Et le brushing, c'est cadeau. Revers de la médaille : Sa libido est dans les chaussettes dès son premier retour du Sinaï. Pauvre Séphora

Parsifal a écrit:

Polyeucte a écrit:

Cololi a écrit:

C'est un film du genre "Troie" avec Brad Pitt c'est ça ?
Inutile de te dire que je refuse tout net de regarder ce film.

Oui!!!!!!!!!!!!!!
Avec Moïse terroriste, des incohérences partout, une vision de l'Egypte totalement fausse... un vrai bonheur de n'importe quoi et de sérieux ridicule...
A côté, Les Dix Commandements, c'est noble et éducatif!

Une critique ici : http://unodieuxconnard.com/2015/01/19/exodus-gods-kings-and-drugs/
(attention, ça peut provoquer des éclats de rire...)

Ridley Scott depuis Gladiator n'a pas fait beaucoup de film vraiment interessant (peut être American Gangster, mais bon qu'est-ce que ça par rapport aux grands films de Coppola ou de Scorsese)

Les Dix Commandements c'est tellement kitsch que ça en devient génial, en plus ça a le grand mérite de ne pas se prendre au sérieux (si si je vous jure j'ai le souvenir d'une scéne ou le pharaon cherche son sceptre et ne le trouvant pas prend un jouet absolument ridicule   ) et puis ça adapte la Bible ça n'est pas censé représenter une vision juste de l'Egypte (en revanche il me semble qu'Exodus, que j'ai éviter, jouait sur la carte d'un plus grand réalisme...)

Quelques perles dans la version française : Lorsque Ramsès aux portes du désert banni Moïse : "Adieu, frère d'un moment"

Mais à choisir, je préfère cette version que celle de Ridley Scott qui manque cruellement de poésie.

Mad Max : Fury Road — Finalement je l'ai vu ! Bon, c'est de la série B bien filmée, mais il y a vraiment des chances que cela soit perçu comme un nanar dans quelques années. J'en parle plus longuement ici pour qui cela intéresse.

Lautner : Mort d'un pourri

Vrai bon cru.
La photographie est magnifique, le BR est le fruit d'une très belle restauration. Et puis ... étant très nostalgique des paysages urbains de ma première jeunesse ...
Un polar efficace. Très bien campé surtout. Une distribution de luxe (Darc ou Muti jouant les utilités ... Kinski aussi ! Aumont est parfait, les autres habitués des seconds rôles français sont géniaux). Et puis il y a Delon ... qui déjà en fait trop. Des positions éthiques aussi ... dont on pouvait se passer.

Lynch : Elephant Man
Herzog : Into the Abyss

Cololi a écrit:

[/i]Herzog : Into the Abyss

je ne le connais pas celui là ça parle de quoi?

Parsifal a écrit:

Cololi a écrit:

[/i]Herzog : Into the Abyss

je ne le connais pas celui là ça parle de quoi?

C'est assez poignant : 1 condamné à mort + 1 condamné à perpet au Texas. Herzog parlent avec eux ... avec les parents (dont le père de celui qui est a perpet ... qui est lui-même ... en taule ). Les familles de victime aussi ... ou encore un ancien capitaine de salle de peine de mort
Mais ce n'est pas la même forme qu'un docu de journaliste ... c'est sensiblement plus intéressant.

Il est dans le même mini-coffret DVD que "Happy People: A Year in the Taiga" (que j'ai beaucoup aimé)

Oui les documentaires d'Herzogg sont très interessant, cela dit il flirte toujours avec certaine limite toujours a la frontière du voyeurisme et du sensationalisme sans jamais franchement y tomber enfin dans ce que j'ai vu. Dans Grizzli Man  (que je te conseille) sur un militant écologiste qui a finis dévorer par les grizzli qu'il avait filmé pendant 10 ans c'est particuliérement flagrant mais cette ambiguïté rend le film assez passionant (outre le fait que les films tourné par le fameux militant sont aussi fascinant de beauté que lui même était fascinant de connerie, mais vraiment )

C'est noté !

Herzog : Grizzly Man
Mocky : A mort l'arbitre

Alors Grizzly Man?

Voici le temps des assassins (Duvivier - 1956) Excellent ! décidemment Duvivier a le génie du rythme et de la narration. L'histoire est noire à souhait et la distribution, surtout côté féminin, est parfaite.

Gran Bollito (Bolognini - 1977). Grand Guignol "aldrichien" à l'italienne, c'est à dire plus poussé, plus macabre (mais pas gore du tout) et plus audacieux. A la veille de la seconde guerre mondiale (je crois, mais ça pourrait être intemporel), Shelley Winters (fabuleuse) joue une mère possessive à moitié sorcière et complètement folle et trucide allègremment ses copines (jouées ... par des hommes !!! dont Max Van Sydow). Dans son genre, une véritable réussite.

Belles à mourir (Patrick Jann - 1999). Les Américains ont ce chic pour un humour absurde qui fait absolument mouche auprès de moi. Ici un concours de miss tombe au jeu de massacre. Hilarant. Et très, très bien joué par un large casting.

Parsifal a écrit:

Alors Grizzly Man?

Pas mal
Ce mec est totalement givré

était en l'occurence
(t'as vu c'est terrible de dire ça mais a la fin on comprend un peu les grizzli quand même...)

a moins que tu ne parle de l'ami Werner (qui est quand même pas exactement un type très sain non plus, mais faut voir son documentaire sur Klaus Kinsky pour comprendre )

Parsifal a écrit:

était en l'occurence  
(t'as vu c'est terrible de dire ça mais a la fin on comprend un peu les grizzli quand même...)

a moins que tu ne parle de l'ami Werner (qui est quand même pas exactement un type très sain non plus, mais faut voir son documentaire sur Klaus Kinsky pour comprendre )

Je ne serai pas aussi sévère que toi. Oui il y a une de l'inconséquence dans l'idéologie que prône cet homme ... mais aussi quelque chose de profond ...
Kinsky je l'ai vu l'autre jour dans un Lautner. J'imagine qu'il n'était pas doublé.
Je le regarderai un jour ce docu oui (mais après avoir vu tous les films avec Kinsky)

Ah mais l'homme était un cinéaste extraordinaire, les images qu'il a tourné dans ce parc sont exceptionnel et précieuse pour , mais comme militant écologiste c'était un fanfaron mégalomane assez superficiel avec une vision de la nature qui semble lui venir uniquement de Bambi et il est tout de même responsable de la mort de sa copine a la fin (que visiblement il traitait comme de la merde). Aprés oui le bonhomme a ses qualités et son côté outsider le rend trés sympathique surtout au début mais très vite il devient assez fatiguant et je suis globalement d'accord avec le jugement que porte Herzog sur lui au final.
De toutes façon c'est un fou comme tout les héros de Herzog et il a forcément quelque chose d'assez fascinant.

Amour de Haneke. Renversant et bouleversant.

Still Life de de Jia Zhangke. Le titre chinois veut dire Les bonnes gens des Trois Gorges. Lion d'Or à Venise (2006). Dépaysement garanti. Très très beau film.

Chabrol : Les noces rouges


Du Chabrol 100% pur jus ... et un très bon cru !

Francesco a écrit:

Belles à mourir (Patrick Jann - 1999). Les Américains ont ce chic pour un humour absurde qui fait absolument mouche auprès de moi. Ici un concours de miss tombe au jeu de massacre. Hilarant. Et très, très bien joué par un large casting.

Dans le genre film sur les Miss, mais peut-être moins drôle (mais vraiment touchant et chouette), tu as Little Miss Sunshine!
Terriblement drôle par moments, touchant à d'autre... un petit bijou!

Sinon dans un autre genre, mais vraiment jouissif, tu as aussi God Bless America ou Bienvenue à Zombieland... deux films totalement différents, mais particulièrement absurde et avec un côté transgressif dans les codes habituels et la morale.

Voilà, c'était les conseils de Polyeucte, qui valent ce qu'ils valent, c'est à dire pas grand chose vu mon niveau cinématographique (sauf pour Little Miss Sunshine...

Tavernier : La Vie et rien d'autre

Film qui met longtemps à s'installer. L'intrigue commence un peut tard, c'est dommage. Car sinon le film devient de plus en plus fort au fil du temps, et fini de façon poignante. Noiret et Azema sont très bons.
La photographie est superbe ... peut être trop ! (BR fortement conseillé ... sans quoi tout cela passe en partie à la trappe)
Le présupposé du flm est intéressant, à savoir faire voir la 1° guerre non par les combats en eux-même ... mais par la recherche des disparus 2 ans après l'arrêt du conflit.

Spy : Une bonne comédie qui joue sur les codes du film d'espionnage (parodie du prologue et du générique de James Bond,...) ou d'action avec des acteurs très engagés dans leurs caricatures! Même Jason Statham réussi à faire rire par son second degré. Et Jude Law en espion prétentieux et bête est vraiment parfait!

Les Minions : Mouais... le début est super avec tous les anciens maîtres de ces adorables petites choses... et puis après, on se lasse un peu de l'histoire. Reste le parlé totalement fantasque et délirant, quelques gagues... bien mais j'aurai espéré plus original comme scénario.

Dady Cool : Dans les années 70, un père de deux enfants est manioco-dépressif... s'en suit une relation assez étrange avec ses deux filles et son ex(?)-femme. Beaucoup de rires dans la salle... personnellement, je n'ai pas trouvé ça drôle... émouvant ou déprimant oui, mais drôle quand on voit où le mène sa maladie, ça me semble étrange. En tout cas film impressionnant même si il m'a laissé un peu mal à l'aise.


Voilà, un peu de légèreté dans ce monde de brute...

Les Perses, d'Eschyle, mis en scéne par Jean Prat

Je n'avais encore jamais vu en entier ce fameux téléfilm symbole des grandes heures de l'ORTF gaullien, et je ne connais pas du tout Eschyle. C'est une grande découverte le drame est totalement dénudé, l'action a déjà eut lieux et n'existe qu'a travers le récit, ça pourrait être ennuyeux c'est intense et j'ai été fasciné de bout en bout par cette ouvrage stylisé, hiératique et spectaculaire dans son austérité. La musique de Podromidès fonctionne admirablement bien avec le texte et contribue a l'efficacité de cette reconstitution d'un théâtre archaïque et rude. On ressent parfois la force du sacré qui était justement a la source de ce théâtre.

vraiment impressionant!

Complètement d'accord. Immense et assez incontournable. Quand on écoute la voix du moindre acteur secondaire là-dedans…

En plus, même musicalement, c'est super chouette (pas une restitution des moyens d'époque, mais plutôt une évocation de l'émotion qui pouvait en naître).

Oui les voix sont particuliérement impressionnante, une qualité de diction qui s'est d'ailleurs perdu je trouve...
(d'ailleurs il y a le grand Charles Denner dans les choreutes)

et oui musicalement c'est assez chouette, c'est assez impressionant et bien en phase avec l'impression de rudesse archaïque que l'ensemble veut donner (ça ne doit pas pouvoir s'écouter hors contexte par contre je pense)

En suite symphonique, non, mais sans l'image, si, très bien : toute l'atmosphère visuelle de Prat passe très bien dans le son. Si tu aimes ça, dans le même genre (musical, je ne parle même pas des parentés évidentes du thème !) il y a Salamine de Maurice Emmanuel (il me semble que la bande de la RTF que j'avais a été publiée il y a peu). À peine moins bien.

Je suis bien d'accord pour la qualité d'élocution : dans les bonnes compagnies de l'époque, le moindre second rôle claque comme personne aujourd'hui, avec une projection et une précision qu'on se figure mal à l'heure où les comédiens-français (excellents techniciens au demeurant) sont sonorisés dans leur petit théâtre Richelieu !
Il y a énormément de raisons culturelles et sociales à cela (et notamment l'influence du cinéma sur la représentation de ce qu'est une belle voix – on ne peut pas avoir le timbre de Bogart et être entendu dans un théâtre…), mais ça m'emplit un peu de nostalgie quand même.

DavidLeMarrec a écrit:

En suite symphonique, non, mais sans l'image, si, très bien : toute l'atmosphère visuelle de Prat passe très bien dans le son. Si tu aimes ça, dans le même genre (musical, je ne parle même pas des parentés évidentes du thème !) il y a Salamine de Maurice Emmanuel (il me semble que la bande de la RTF que j'avais a été publiée il y a peu). À peine moins bien.

Oui sans l'image ça tiens trés bien, d'ailleurs il me semble que ça a aussi été diffusé a la radio.
Je note pour Salamine

Avec le cinéma il y a aussi eut le probléme de l'arrivé du son direct dans les années 50-60 et tout le mouvement du cinéma vérité qui cherche a être le plus proche du réel et donc s'oppose a ce type de diction très travaillé et stylisé, il faut être spontané ça à aussi gagner le théâtre. Parfois c'est interessant mais on y perd quand même en clarté et en beauté...

aprés il y a les expériences a la Eugène Green (au cinéma comme au théâtre) c'est interessant mais je ne suis pas certains d'être vraiment client...

J'admets que Barrault dans Pauline à la plage, ça aurait créé une petite distorsion. Mais pour jouer Racine ou Hugo, ce rabougrissement est quand même plus problématique. (même chose pour chanter Verdi, d'ailleurs)

Oui, le système Green n'est pas pleinement convaincant, mais il a en revanche impulsé beaucoup d'expériences, certaines très convaincantes. L'aspect formel et « lyrique » du vers permet de renouer avec des émissions plus pleines.

Oui c'est sur que pour les classique (a plus forte raison pour des maitres du verbes et de l'alexandrin comme les deux que tu cite) la perte est très net!
Mais même au cinéma c'est un vrai problème ce manque d'articulations, ces dictions soit disant naturelle mais plate ou qui sonne faux qu'on retrouve dans quantité de film d'auteur français...

Du coup vous m'avez donné envie de revoir le Dom Juan de Bluwal, téléfilm diffusé en 1965 sur ORTF1, avec Michel Piccoli et Claude Brasseur. Mise à part Anouk Ferjac en Dona Elvire qui m'énerve à inspirer bruyamment entre chacune de ses phrases, j'ai trouvé le téléfilm excellent.

La mise en scène écarte ici un peu le comique de la pièce, incarné normalement par le personnage de Sganarelle et ses bouffonneries au profit d'une lecture un peu plus tragique qui se concentre vraiment sur la fuite en avant de Dom Juan, le mènant inexorablement à la mort. Michel Piccoli crève l'écran, si naturel dans un rôle qui lui va à ravir. Son duo avec Claude Brasseur(Sganarelle) est très bon.

Bernard : Les Misérables

Belle version. Mais comme toute adaptation, ce n'est par parfait.

Commençons par le grand bon point : Harry Baur en Valjean. Il n'est pas si facile d'incarner ce personnage : éviter l'écueil d'en faire un révolutionnaire, éviter l'écueil d'en faire le bien incarné, éviter d'en faire un penseur ou un politicien, éviter de faire dans la niaiserie sentimentale ... tout en lui donnant de l'épaisseur.
Et bien il y parvient ! C'est peut être le Valjean le plus juste, le plus simple, le plus humain, et véritablement plébéien.
La réalisation est belle, efficace. Les Thénardiers réussis.

Ce qui fonctionne moins bien c'est paradoxalement le Javert de Vanel. On ne comprend pas du tout (contrairement à Malkovitch) le renversement psychologique final du personnage. Il faut dire que le personnage est expédié par l'adaptation. Dommage.
Eponine est aussi expédiée ... dommage. La période du couvent est zappée également, dommage.

Cololi a écrit:

Bernard : Les Misérables

Belle version. Mais comme toute adaptation, ce n'est par parfait.

Commençons par le grand bon point : Harry Baur en Valjean. Il n'est pas si facile d'incarner ce personnage : éviter l'écueil d'en faire un révolutionnaire, éviter l'écueil d'en faire le bien incarné, éviter d'en faire un penseur ou un politicien, éviter de faire dans la niaiserie sentimentale ... tout en lui donnant de l'épaisseur.
Et bien il y parvient ! C'est peut être le Valjean le plus juste, le plus simple, le plus humain, et véritablement plébéien.
La réalisation est belle, efficace. Les Thénardiers réussis.

Ce qui fonctionne moins bien c'est paradoxalement le Javert de Vanel. On ne comprend pas du tout (contrairement à Malkovitch) le renversement psychologique final du personnage. Il faut dire que le personnage est expédié par l'adaptation. Dommage.
Eponine est aussi expédiée ... dommage. La période du couvent est zappée également, dommage.

Totalement d'accord avec toi surtout pour Harry Baur non seulement il a la carrure pour jouer un forçat a la force surhumaine (mais ça  Gabin, Ventura et Depardieu l'avait aussi) mais en plus il étincelle de justesse, il était certainement le plus grand acteur de l'époque avec Michel Simon en tout cas pour moi c'est l'interprétation la plus convaincante de Valjean, Ventura s'en tire trés bien aussi mais il faut supporter la mise en scéne de Robert Hossein, cela dit son adaptation peut se défendre dans une lecture très fidèle (vraiment très fidèle) mais premier degrés un peu lourde avec tout de même un trés beau casting: Michel Bouquet en Javert et Jean Carmet en Thénardier quand même! (ça a beau être assez lourdingue c'est efficace et j'y reviens avec un certains plaisir dans sa version longue) Gabin est étonnement assez fade là dedans, Depardieu aurait pu être formidable mais le scénario de Decoin et Dayan est tellement a côté de la plaque qu'il le transforme en père la morale insupportable.
La mise en scéne de Raymond Bernard est belle est inspiré très lyrique (Bernard est un réalisateur français peut être mineur mais au talent certains) les Thénardier de Dullin et Moreno sont superbe j'aime beaucoup Fantine aussi. Je partage aussi tes réserves globalement Bernard réussit surtout la premiere époque (c'est vraiment l'adaptation idéale du roman pour le coup) les deux autres sont plus faible surtout la dernière c'est dommage et je suis d'accord pour le Javert de Vanel (peu marquant et c'est assez étonnant vu l'acteur formidable    ) et Eponine qui est expédié alors que c'est pourtant le plus beau personnage féminin du roman (et peut être même de tout Hugo, avec Marion de Lorme). Il parait qu'Arletty avait été approché pour le rôle, on rêve de ce que ça aurait donné, il y a de ces occasion manqué parfois  

Senthinel a écrit:

Du coup vous m'avez donné envie de revoir le Dom Juan de Bluwal, téléfilm diffusé en 1965 sur ORTF1, avec Michel Piccoli et Claude Brasseur. Mise à part Anouk Ferjac en Dona Elvire qui m'énerve à inspirer bruyamment entre chacune de ses phrases, j'ai trouvé le téléfilm excellent.

La mise en scène écarte ici un peu le comique de la pièce, incarné normalement par le personnage de Sganarelle et ses bouffonneries au profit d'une lecture un peu plus tragique qui se concentre vraiment sur la fuite en avant de Dom Juan, le mènant inexorablement à la mort. Michel Piccoli crève l'écran, si naturel dans un rôle qui lui va à ravir. Son duo avec Claude Brasseur(Sganarelle) est très bon.  

Ah oui Dom Juan c'est excellent, là aussi une vision sobre voir austére du drame mais d'une intelligence remarquable une époque ou la télévision française n'avait pas encore sombré dans la médiocrité (ça commence a faire vieux radoteur là quand même )
Sinon tiens puisqu'on ait dans la télévision d'antan et que Cololi a évoqué Hugo je conseille L'homme qui rit de Jean Kerchbron qui est une magnifique et trés fidéle adaptation du roman, reprennant au maximum ses dialogues chez Hugo lui même.  Et  le  téléfilm arrive a restituer tout le caractère dérangeant et violent du commerce des "monstres" par les comprachicos, c'est assez marquant (et ça m'a surement plus bousculer que pas mal d'image plus violente et radicale vu au cinéma), en plus ça se trouve facilement

Parsifal a écrit:

Cololi a écrit:

Bernard : Les Misérables

Belle version. Mais comme toute adaptation, ce n'est par parfait.

Commençons par le grand bon point : Harry Baur en Valjean. Il n'est pas si facile d'incarner ce personnage : éviter l'écueil d'en faire un révolutionnaire, éviter l'écueil d'en faire le bien incarné, éviter d'en faire un penseur ou un politicien, éviter de faire dans la niaiserie sentimentale ... tout en lui donnant de l'épaisseur.
Et bien il y parvient ! C'est peut être le Valjean le plus juste, le plus simple, le plus humain, et véritablement plébéien.
La réalisation est belle, efficace. Les Thénardiers réussis.

Ce qui fonctionne moins bien c'est paradoxalement le Javert de Vanel. On ne comprend pas du tout (contrairement à Malkovitch) le renversement psychologique final du personnage. Il faut dire que le personnage est expédié par l'adaptation. Dommage.
Eponine est aussi expédiée ... dommage. La période du couvent est zappée également, dommage.

Totalement d'accord avec toi surtout pour Harry Baur non seulement il a la carrure pour jouer un forçat a la force surhumaine (mais ça  Gabin, Ventura et Depardieu l'avait aussi) mais en plus il étincelle de justesse, il était certainement le plus grand acteur de l'époque avec Michel Simon en tout cas pour moi c'est l'interprétation la plus convaincante de Valjean, Ventura s'en tire trés bien aussi mais il faut supporter la mise en scéne de Robert Hossein, cela dit son adaptation peut se défendre dans une lecture très fidèle mais premier degrés un peu lourde avec tout de même un trés beau casting: Michel Bouquet en Javert quand même! (ça a beau être assez lourdingue c'est efficace et j'y reviens avec un certains plaisir dans sa version longue) Gabin est étonnement assez fade là dedans, Depardieu aurait pu être formidable mais le scénario de Decoin et Dayan est tellement a côté de la plaque qu'il le transforme en père la morale insupportable.
La mise en scéne de Raymond Bernard est belle est inspiré très lyrique (Bernard est un réalisateur français peut être mineur mais au talent certains) les Thénardier de Dullin et Moreno sont superbe j'aime beaucoup Fantine aussi. Je partage aussi tes réserves globalement Bernard réussit surtout la premiere époque (c'est vraiment l'adaptation idéale du roman pour le coup) les deux autres sont plus faible surtout la dernière c'est dommage et je suis d'accord pour le Javert de Vanel (peu marquant et c'est assez étonnant vu l'acteur formidable    ) et Eponine qui est expédié alors que c'est pourtant le plus beau personnage féminin du roman (et peut être même de tout Hugo, avec Marion de Lorme). Il parait qu'Arletty avait été approché pour le rôle, on rêve de ce que ça aurait donné, il y a de ces occasion manqué parfois  

Oui d'accord sur presque tout.
Bouquet je n'avais pas été marqué. Certes ça se défend très bien, mais c'est un peu plombé par Hossein (idem pour Ventura, qui joue pourtant très juste). Blier à contre-emploi est vraiment génial je trouve ... et puis Malkovitch dont j'ai adoré le Javert, et qui à lui seul vaut le coup d'œil sur cette version.

Oui le Javert de Malkovitch est a peu prés là seule chose a sauver de cette version (et pourtant j'aime bien le Monte Cristo de Dayan et Decoin par exemple)

Hossein j'aime assez malgré tout, c'est sur que ça alourdit un matériaux d'origine qui n'a déjà pas besoin de ça (d'autant que contrairement a Hugo Hossein et Decaus n'ont pas vraiment de génie), mais ça a le grand mérite de rester assez efficace et surtout très fidèle (probablement la plus fidèle des adaptations, dommage que ça soit fait avec peu d'esprit) avec un fort beau casting, bon sauf Christianne Jean en Cosette, dont la carrière compte entre autre titre de gloire de http://www.nanarland.com/Chroniques/chronique-nuitdurisque-la-nuit-du-risque.html inénarrable nanar a la gloire du RPR des années 80 , (apparemment elle a aussi jouer dans un Jesus Franco ) et qui a toujours l'air d'être un robot hostile prêt a aspirer votre âme pour s'en servir comme carburant, sérieusement ce regard fixe et inexpressif ne vous fait pas froid dans le dos:



Sinon oui Blier est trés bon, j'aime assez Bourvil en Thénardier aussi, mais bon le film de Le chanois n'est pas trés exaltant.
De toute façon je pense qu'on ait vraiment face a un roman monde presque impossible a restituer dans une adaptation (fatalement les passages les plus descriptif et immobile passe a la trappe).
De toute façon le plus beau passage des misérables c'est "l'arriére salle du café musain" ou on passe de discution en discution avec le monologue aviné de Grantaire c'est terriblement virtuose peut être gratuit mais la verve hugolienne s'y déploie dans toutes sa splendeur et ça je ne l'ai trouve dans aucune adaptation pour le moment (pourtant ça ferait un beau moment de cinéma)

Un Javert qui susurre comme un mauvais dandy poseur, ça ne sauve pas grand'chose pour moi. Au demeurant j'avais bien aimé cette adaptation quand même, même si ça n'a pas l'élégance (évidemment) de Fescourt ou Bernard…

La seule réserve sur Baur est peut-être qu'il ne paraît jamais juvénile : le Valjean violent et révolté des débuts paraît moins naturel. Mais c'est beau effectivement.

Senthinel a écrit:

Du coup vous m'avez donné envie de revoir le Dom Juan de Bluwal, téléfilm diffusé en 1965 sur ORTF1, avec Michel Piccoli et Claude Brasseur. Mise à part Anouk Ferjac en Dona Elvire qui m'énerve à inspirer bruyamment entre chacune de ses phrases, j'ai trouvé le téléfilm excellent.

La mise en scène écarte ici un peu le comique de la pièce, incarné normalement par le personnage de Sganarelle et ses bouffonneries au profit d'une lecture un peu plus tragique qui se concentre vraiment sur la fuite en avant de Dom Juan, le mènant inexorablement à la mort. Michel Piccoli crève l'écran, si naturel dans un rôle qui lui va à ravir. Son duo avec Claude Brasseur(Sganarelle) est très bon.  

Oui, c'est très bien (même le côté très scolaire de Ferjac donne quelque chose d'exalté, de mystique, d'humain déjà dégingandé à Elvire) ; mais on est déjà l'étage au-dessous, pour moi, de la génération des Barrault et des Sorano.

DavidLeMarrec a écrit:

Un Javert qui susurre comme un mauvais dandy poseur, ça ne sauve pas grand'chose pour moi. Au demeurant j'avais bien aimé cette adaptation quand même, même si ça n'a pas l'élégance (évidemment) de Fescourt ou Bernard...

Tu parle de l'adaptation Dayan ou Hossein?

Parsifal a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Un Javert qui susurre comme un mauvais dandy poseur, ça ne sauve pas grand'chose pour moi. Au demeurant j'avais bien aimé cette adaptation quand même, même si ça n'a pas l'élégance (évidemment) de Fescourt ou Bernard...

Tu parle de l'adaptation Dayan ou Hossein?

Il parle de Malkovitch évidemment (donc Dayan)
Ca ne m'étonne pas qu'il n'aime pas ... puisque c'était excellent

Cololi a écrit:

Tavernier : La Vie et rien d'autre

Film qui met longtemps à s'installer. L'intrigue commence un peut tard, c'est dommage. Car sinon le film devient de plus en plus fort au fil du temps, et fini de façon poignante. Noiret et Azema sont très bons.
La photographie est superbe ... peut être trop ! (BR fortement conseillé ... sans quoi tout cela passe en partie à la trappe)
Le présupposé du flm est intéressant, à savoir faire voir la 1° guerre non par les combats en eux-même ... mais par la recherche des disparus 2 ans après l'arrêt du conflit.

Ah oui, très beau film sur le deuil et la sélection du corps du soldat inconnu!

Pour ma part, vu hier L'ivresse du pouvoir de Chabrol. On y reconnaît facilement une transposition de l'affaire Elf. Comme dans d'autres Chabrol avec Huppert (je pense à Merci pour le chocolat), l'approfondissement du personnage principal se fait au détriment de l'intérêt que l'on porte à l'intrigue, somme toute assez ténue et sans grande tension narrative. Ici, il faut aussi saluer la savoureuse galerie des grands de ce monde impliqués dans les affaires, incarnés par Berléand, Balmer et quelques autres.

Scorcese : Le Loup de Wall Street

Bon divertissement ... pas plus. C'est dommage évidemment. On est loin du vitriol (et sérieux, et du contrôle) et de l'ambition esthétique de Taxi driver ...
Alors évidemment il y a une recette Scorcèse : la voix off, le rythme rapide, les turpitudes des personnages principaux, la montée très rapide des personnages, avant la retombée aux enfers (Casino ou les Affranchis fonctionnent ainsi).

Le problème ... c'est que ça vire au guignolesque (contrairement aux Affranchis et à Casino) ... et le côté politique est absent ... car c'est un simple arnaqueur ... dans l'illégalité.

Sympathique, sans plus.

Polyeucte a écrit:

Francesco a écrit:

Belles à mourir (Patrick Jann - 1999). Les Américains ont ce chic pour un humour absurde qui fait absolument mouche auprès de moi. Ici un concours de miss tombe au jeu de massacre. Hilarant. Et très, très bien joué par un large casting.

Dans le genre film sur les Miss, mais peut-être moins drôle (mais vraiment touchant et chouette), tu as Little Miss Sunshine!
Terriblement drôle par moments, touchant à d'autre... un petit bijou!

Sinon dans un autre genre, mais vraiment jouissif, tu as aussi God Bless America ou Bienvenue à Zombieland... deux films totalement différents, mais particulièrement absurde et avec un côté transgressif dans les codes habituels et la morale.

Voilà, c'était les conseils de Polyeucte, qui valent ce qu'ils valent, c'est à dire pas grand chose vu mon niveau cinématographique (sauf pour Little Miss Sunshine...

Un autre film sur les Miss que j'ai revu il y a quelques semaines: Prix de Beauté (1930). Louise Brooks, en jeune dactylo future reine de beauté à l'attitude inconséquente et frivole est belle à en crever, malgré un doublage hideux et ridicule.

Cololi a écrit:

Scorcese : Le Loup de Wall Street

Bon divertissement ... pas plus. C'est dommage évidemment. On est loin du vitriol (et sérieux, et du contrôle) et de l'ambition esthétique de Taxi driver ...
Alors évidemment il y a une recette Scorcèse : la voix off, le rythme rapide, les turpitudes des personnages principaux, la montée très rapide des personnages, avant la retombée aux enfers (Casino ou les Affranchis fonctionnent ainsi).

Le problème ... c'est que ça vire au guignolesque (contrairement aux Affranchis et à Casino) ... et le côté politique est absent ... car c'est un simple arnaqueur ... dans l'illégalité.

Sympathique, sans plus.

Globalement d'accord mais si on est loin des autres coup de génie que tu cite, ça vaut un (tout petit) peu mieux que ça. Dans Casino ou les affranchis l'empathie avec les maffieux est réel ce sont des personnages et qui ont par cette souffrance autant physique que psychologique un accés a une sorte d'absolu, malgré la violence et la corruption reste marqué par le sacrée même si celui-ci est dévoyé. Il y a encore une forme de grandeur ici tout devient matérialiste, bas, trivial. Là ou il y avait un tragique romantique dans Casino il ne reste plus ici que la farce poussé tellement loin qu'elle en devient sinistre et écoeurante. Même si c'est traité par dessus la jambe au début du film il suggére bien que Belfort est le fruit d'un systéme.

Aprés oui ce n'est pas un Scorsese immense mais il vaut surtout pour le retour qu'il y fait sur sa filmographie antérieure

Parsifal a écrit:

Cololi a écrit:

Scorcese : Le Loup de Wall Street

Bon divertissement ... pas plus. C'est dommage évidemment. On est loin du vitriol (et sérieux, et du contrôle) et de l'ambition esthétique de Taxi driver ...
Alors évidemment il y a une recette Scorcèse : la voix off, le rythme rapide, les turpitudes des personnages principaux, la montée très rapide des personnages, avant la retombée aux enfers (Casino ou les Affranchis fonctionnent ainsi).

Le problème ... c'est que ça vire au guignolesque (contrairement aux Affranchis et à Casino) ... et le côté politique est absent ... car c'est un simple arnaqueur ... dans l'illégalité.

Sympathique, sans plus.

Globalement d'accord mais si on est loin des autres coup de génie que tu cite, ça vaut un (tout petit) peu mieux que ça. Dans Casino ou les affranchis l'empathie avec les maffieux est réel ce sont des personnages et qui ont par cette souffrance autant physique que psychologique un accés a une sorte d'absolu, malgré la violence et la corruption reste marqué par le sacrée même si celui-ci est dévoyé. Il y a encore une forme de grandeur ici tout devient matérialiste, bas, trivial. Là ou il y avait un tragique romantique dans Casino il ne reste plus ici que la farce poussé tellement loin qu'elle en devient sinistre et écoeurante. Même si c'est traité par dessus la jambe au début du film il suggére bien que Belfort est le fruit d'un systéme.

Aprés oui ce n'est pas un Scorsese immense mais il vaut surtout pour le retour qu'il y fait sur sa filmographie antérieure

Mais oui je suis d'accord sur ces nuances.

Voulez-vous pêcher avec moi ? (Franck - 1960) Coup de coeur pour cette vision de la tentation de l'adultère moins romantique et sérieuse que celle de Brève rencontre. Le scénario est au cordeau, les personnages très attachants, on navigue entre la comédie "cartoonesque" et la "dramedy". Lucille Ball (dans de splendides costumes d'Edith Head) et Bob Hope sont fantastiques (c'est un des quatre films qu'ils ont fait ensemble

Sounder (Ritt - 1972) Un très beau film, à la tendresse ruisselante, sur une famille unie de noirs américains dans la Louisiane rurale des années 30. "Sounder", c'est le chien. J'ai beaucoup pleuré.

Duo pour une soliste (Konchalovsky - 1986) Un beau film grave mais pas glauque sur la maladie. Julie Andrews est très émouvante dans le rôle d'une violoniste célèbre atteinte de sclérose en plaques, qui voit son univers s'effondrer mais surmonte la tentation du suicide et du désespoir.

Mange, prie, aime (Murphy - 2011 ) Beaucoup aimé ce joli "feelgood movie" spiritualisant à mauvaise réputation. Les images d'épinal sont ravissantes.

T'es plus dans la course, papa (Bud Yorkin - 1963 ) Une des premières adaptations du célèbre Neil Simon, qui aura tant de succès dans les années 70. Celle-la a le look irresistible des années 60 (intérieurs et costumes !!!) et une intrigue familiale attendue mais sympa (un petit frère débarque chez son ainé, bien décidé à mener la grande vie new-yorkaise). Gros point noir, au sein d'une bonne distribution : Sinatra, trop âgé pour jouer le grand frère et dont la personnalité rend le héros assez peu attachant.

La Luna (Bertolucci - 1999) Évidemment, le film a tout pour me plaire : l'Italie (côte et villes - dont Parme), opéra (avec une très belle mise en scène du Trovatore), Jill Clayburgh superbe en simili Callas, les premières scènes (avec Alida Valli au piano) sont hypnotiques, tout ce qui se passe en coulisse en fascinant ... mais enfin, on me pardonnera d'être trop vieux jeux pour apprécier pleinement un film qui porte aussi beaucoup sur l'inceste mère-fils !

Pete et Tillie (Ritt - 1972 ) Confirmation que Martin Ritt n'est pas mon réalisateur préféré (même si j'aime beaucoup Hud) : un film un peu sinistre malgré sa fin souriante et son humour affiché. Pas démonstratif dans le drame, réaliste mais finalement avec un charme mesuré. Walter Mathau est très bien (meilleur que Carol Burnett pas très à l'aise) mais j'avoue que le numéro de Géraldine Page, pourtant pas extraordinaire en soi, est ce que j'ai préféré.

Batman et Robin (Schumacher - 1997) Objectivement pas terrible mais pas ennuyeux et je marche assez bien au kistch de l'ensemble.

Polyeucte a écrit:

Francesco a écrit:

Belles à mourir (Patrick Jann - 1999). Les Américains ont ce chic pour un humour absurde qui fait absolument mouche auprès de moi. Ici un concours de miss tombe au jeu de massacre. Hilarant. Et très, très bien joué par un large casting.

Dans le genre film sur les Miss, mais peut-être moins drôle (mais vraiment touchant et chouette), tu as Little Miss Sunshine!
Terriblement drôle par moments, touchant à d'autre... un petit bijou!

Sinon dans un autre genre, mais vraiment jouissif, tu as aussi God Bless America ou Bienvenue à Zombieland... deux films totalement différents, mais particulièrement absurde et avec un côté transgressif dans les codes habituels et la morale.

Voilà, c'était les conseils de Polyeucte, qui valent ce qu'ils valent, c'est à dire pas grand chose vu mon niveau cinématographique (sauf pour Little Miss Sunshine...

Vu Miss Sunshine, qui est très réussie, dans un registre différent, beaucoup plus tendre. Belles à mourir emploie un humoir noir qui n'est même pas destiné, je pense, à faire hurler de rire. L'absurdité est encore beaucoup plus grande : dans Little Miss Sunshine, la famille est loufoque et tout vient du décalage avec la normalité. Ici, on a plutôt l'impression que le monde entier est dingue (sauf le personnage de Kirsten Dunst). Je rapprocherais plutôt de Best in show (sur les concours canins).

Attention les enfants soirée Bergman sur Arte : Fanny et Alexandre suivi de Les Fraises sauvages !

Le cycle Bergman se poursuivra lundi prochain avec Scènes de la vie conjugales.

Ça y est, c'est irréversible, maintenant j'entends tous les messages de Cololi avec la voix de Patrick Brion.

DavidLeMarrec a écrit:

Ça y est, c'est irréversible, maintenant j'entends tous les messages de Cololi avec la voix de Patrick Brion.

Je n'ai jamais regardé cette célèbre émission

Mais le monsieur a l'air d'aimer beaucoup (trop) le cinéma américain. Avoir consacré un livre à Ford ... c'est déjà un de trop

Minnelli : La Vie passionnée de Vincent van Gogh

Très beau film !
C'est marrant comme le technicolor sert ici à merveille le projet.