[Jazz] Playlist

JerMu a écrit:

Quelques mots sur Thelonious Monk.

Je connaissais un vieux typographe qui l’avait vu en 1965 à la salle Pleyel. Je dis bien vu car il avait passé son temps à tourner sur lui-même sur scène pendant que son groupe jouait. J’y étais pas hein mais on m’a raconté…

Ton typo a beaucoup exagéré, on l'entend parfaitement jouer sur l'album (Pleyel 1967, avec son nonet), mais on le voit à plusieurs reprises danser ainsi dans le film de Charlotte Zwerin, Straight, no chaser.

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Alifie a écrit:

Ton typo a beaucoup exagéré, on l'entend parfaitement jouer sur l'album (Pleyel 1967, avec son nonet), mais on le voit à plusieurs reprises danser ainsi dans le film de Charlotte Zwerin, Straight, no chaser

1965 - 1967… je ne pense pas que ce soit le même concert. Moi aussi ça m’a fait penser au film que tu cites

1965, c'était à l'Olympia avec son 4tet... et on l'y entend encore plus qu'avec le nonet.

Monk explique dans le film de C. Zwerin, si tu t'en souviens, que cette danse de derviche tourneur a des vertus apaisantes pour lui.

Alifie a écrit:

1965, c'était à l'Olympia avec son 4tet... et on l'y entend encore plus qu'avec le nonet.

Monk explique dans le film de C. Zwerin, si tu t'en souviens, que cette danse de derviche tourneur a des vertus apaisantes pour lui.

Ma foi tu dois avoir raison.

Pour ma part, les concerts de jazz auxquels j’ai assisté :

Chet Baker - 1987
Miles Davis - 1988
Tommy Flanagan - 1988
Jim Hall & Joe Lovano - 2000 (environ)
Oliver Lake avec Bobby Few et Sunny Murray - 2000 (environ)
Lee Konitz - 2000 (environ)
Steve Lacy plusieurs fois

Hélas je ne vais plus aux concerts de jazz, le dernier c’était Roy Haynes au New Morning en 2000 ou 2001. Il y a quelques années j’ai raté Sonny Simmons et je ne m’en remets pas

Le dernier date de l'an pépin pour moi aussi, mais dans le lot il y a Monk au TNP en 1971, avec Gillespie, Blakey et Sonny Stitt, planté à 20 m d'eux, face au rideau en fond de scène : il ne s'est pas retourné une fois, pas plus qu'il n'a exécuté sa danse de derviche, on n'a vu son visage qu'à deux reprises, lorsqu'il est entré et sorti de scène.

Rawicz & Landauer : "Rustle of Spring" (Yesteryears, 2011)

A ajouter aux ordonnances pour retrouver le moral.

pour Alifie: il y a bien pire que Charles Lloyd qui à côté est un monstre d'inventivité, ce wine est tellement light qu'on peut franchement parler de piquette, je n'ai pu terminer aucun verre aucune plage.


Là, pour me remettre:

Et pour suivre:



Hamiet BLUIETT Clarinette alto,
Dwight ANDREWS Sopranino clarinet, Soprano clarinet,
Don BYRON Soprano clarinet, Clarinette basse,
Buddy COLLETTE Soprano clarinet, Clarinette alto,
John PURCELL Soprano clarinet, Clarinette basse,
Gene GHEE Soprano clarinet, Clarinette basse,
J.D. PARRAN Sopranino clarinet, Soprano clarinet, Clarinette alto, Contralto clarinet,
Sir Kidd JORDAN Clarinette contrebasse,
Fred HOPKINS Contrebasse, Ronnie BURRAGE Drums.

live Novembre, 1984 –
Berlin Philharmonic.

Grover Washington, je n'ai pas réussi à écouter un album en entier non plus, darkmagus, trop "smooth jazz" pour moi.


Pharoah Sanders 4tet
5th Jazz Festival, Hamburg
June 6, 1980

Pharoah Sanders (ts)
John Hicks (p)
Curtis Lundy (b)
Idris Muhammad (d)

1. You've got to have freedom (17:45)
2. I'ts easy to remember (10.46)
3. Greetings to Idrees (10.45)
4. Doctor Pitt (20.24)
5. The Creator has a master plan (7.33 )

FM broadcast

Alifie a écrit:

Le dernier date de l'an pépin pour moi aussi, mais dans le lot il y a Monk au TNP en 1971, avec Gillespie, Blakey et Sonny Stitt, planté à 20 m d'eux, face au rideau en fond de scène : il ne s'est pas retourné une fois, pas plus qu'il n'a exécuté sa danse de derviche, on n'a vu son visage qu'à deux reprises, lorsqu'il est entré et sorti de scène.

Purée, respect !

Ah j’oubliais j’ai vu Hank Jones vers 1990. Ahmad Jamal en 1991 plus une autre fois à La Villette vers 2007. Idriss Muhammad à la batterie avec Hank Jones et le premier concert d’Ahmad Jamal

Monk avec les Giants of Jazz, c'est, au bénéfice (si on peut dire) de l'âge, un de mes premiers concerts.

Au fait, après avoir réécouté le concert de Pleyel, le typographe que tu connaissais, même s'il était un peu marseillais aux entournures, n'avait pas totalement tort, Monk y accompagne assez peu les ensembles : comme cette tournée avait commencé de façon plutôt cahotique, si tu te souviens du film de Charlotte Zwerin, on peut penser qu'il a eu besoin pour se rassurer de pas mal jouer à la toupie pendant ce concert parisien, tout à fait réussi d'ailleurs.

Archie Shepp 4tet

Jazzkaar 2007
Russian Cultural Centre
Tallinn, Estonia
2007-April-27

Archie Shepp - ts, ss, voc
Tom McClung - p
Jack Gregg - b
Steve McCraven - d
Mina Agossi - voc (2, 3)

1. Mama Rose (13:57)
2. Ruby My Dear (5:09)
3. Straight No Chaser (6:41)
4. Trippin' (5:39)
5. Burning Bright (8:47)
6. U-Jamaa (3:16)
7. Untitled Blues (5:17)

FM broadcast

Shepp jouant Monk, c'est bien aussi !

Que du grand Coltrane là-dedans, en particulier pour moi Mr P.C. sur "GIANT STEPS" qui me laisse groggy à chaque écoute, quant au CD Armstrong, il doit y avoir le must des années 27-28, les meilleures d’Armstrong trompettiste, avec probablement « West and Blue », « Basin Street Blues », « Weather Bird », « Cornet Shop Suey », « St James Infirmary », « Wild Man Blues » entre autres bijoux.  

darkmagus a écrit:

[...] quant au CD Armstrong, il doit y avoir le must des années 27-28, les meilleures d’Armstrong trompettiste, avec probablement « West and Blue », « Basin Street Blues », « Weather Bird », « Cornet Shop Suey », « St James Infirmary », « Wild Man Blues » entre autres bijoux.  

Oui, une chouette découverte pour moi, j'avais une très mauvaise image de cette musique, finalement c'est très

Roderick a écrit:

Oui, une chouette découverte pour moi, j'avais une très mauvaise image de cette musique, finalement c'est très

Alors, prochaine écoute: Bix Beiderbecke 1927, tu ne devrais pas être déçu non plus  

Roderick a écrit:

Roderick a écrit:

Roderick a écrit:

Une éloquente triplette.

darkmagus a écrit:

Roderick a écrit:

Oui, une chouette découverte pour moi, j'avais une très mauvaise image de cette musique, finalement c'est très

Alors, prochaine écoute: Bix Beiderbecke 1927, tu ne devrais pas être déçu non plus  

Très bien, je le note...

arnaud bellemontagne a écrit:

Spoiler:

Une éloquente triplette.

Oui, un très bel après-midi !

darkmagus a écrit:

Alors, prochaine écoute: Bix Beiderbecke 1927, tu ne devrais pas être déçu non plus  

Tu entends quoi par 1927 ?
ou

Je ne connais pas du tout, mais on peut raisonnablement penser que ça pourrait me plaire, non?

Roderick a écrit:

darkmagus a écrit:

Alors, prochaine écoute: Bix Beiderbecke 1927, tu ne devrais pas être déçu non plus  

Tu entends quoi par 1927 ?

j'entends que c'est des vicieux d'avoir coupé la meilleure année de Bix en deux dans le but de vendre deux disques au lieu d'un.  

Si tu ne veux qu'un CD, choisi 1924-1927, tu auras le "I Need Some Pettin'" de 1924 que je tiens pour son premier chef-d'oeuvre, (d'autres parlent de Jazz me Blues de la même année), pour info les grands titres de 1927 sont: Jazz me Blues (encore) - Singin' the Blues - I'm Commin' Virginia - Riverboat Shuffle - Sorry et In a Mist où il est au piano.

après 1927, tu n'auras essentiellement que des petits solos, certes excellents, voire géniaux, mais insérés au sein d'un orchestre doucereux, celui de Jean Goldkette, de Paul Whiteman ou d' Hoagy Carmichael, lequel apportera un peu d'humour avec notamment l'inénarrable Barnacle Bill the Sailor au charme désuet rappelant les tous premiers cartoons. Bix avait fait ce choix afin d'avoir une meilleure aisance financière et un peu plus de respectabilité, ces orchestres de danse étaient bien mieux considérés que les formations de jazz.

● Gary McFarland: The Gary McFarland Orchestra - Special Guest Soloist: Bill Evans
Gary McFarland (vibraphone, arrangement, direction), Bill Evans (piano), Phil Woods (clarinette), Spencer Sinatra (saxophone alto, flûte), Julian Barber, Allan Goldberg (altos), Aron Juvelier, Joseph Tekula (violoncelles), Jim Hall (guitare), Richard Davis (basse), Ed Shaughnessy (batterie)
Verve, 1963
Merci à Alifie pour cette découverte. Très belle musique «atmosphérique», un peu ailleurs...

● Stan Getz / Eddie Sauter: Music from the Sound Track of “Mickey One”
Stan Getz (saxophone ténor), Eddie Sauter (composition, arrangement, direction), Clark Terry (trompette, bugle), Roger Kellaway (piano), Barry Galbraith (guitare), Richard Davis (basse), Mel Lewis (batterie)
Verve, 1965
Et merci aussi de m’avoir rappelé ce disque-là: même si je continue de préférer Focus, c’est beaucoup mieux que dans mon souvenir.

Masada vol. 10, YOD, Zorn-Douglas-Cohen-Baron

Humair Jeanneau Texier

Fluctuations
Suite éolienne
Bram Van Velde
Bas de Lou
Syotanka
Jackie-Ing

Daniel Humair : batterie
François Jeanneau : saxophones, flûte
Henri Texier : contrebasse

(Owl, mars-juin 1979)

'Round about Midnight

'Round about Midnight
Ah-leu-cha
All of You
Bye bye Blackbird
Tadd's Delight
Dear old Stockholm

Miles Davis : trompette
John Coltrane : saxophone ténor
Red Garland : piano
Paul Chambers : contrebasse
Philly Joe Jones : batterie

(CBS, octobre 1955 - septembre 1956)

J'ai retrouvé une grosse boîte de Miles Davis, que j'avais à peine défrichée l'an dernier.
Faut dire que Bitches Brew et Nefertiti, ça m'avait pas emballé.
Alors que ce pur bop là j'adore !
Ca m'a l'air d'un album culte, non ?

Mélomaniac a écrit:

J'ai retrouvé une grosse boîte de Miles Davis, que j'avais à peine défrichée l'an dernier.
Faut dire que Bitches Brew et Nefertiti, ça m'avait pas emballé.
Alors que ce pur bop là j'adore !
Ca m'a l'air d'un album culte, non ?

c'est un des trente (à la louche) albums cultes de Miles, avec une version ténébreuse de "round midnight" (celle de 64 le sera encore plus), un "ah-leu-cha" de folie, tout en vélocité et décontraction, et un "bye bye blackbird" à pleurer, où Miles démontre son aversion pour le trémolo.

"NEFERTITI" est l'album le plus hermétique de Miles, il faut connaître le bonhomme pour y trouver son compte, quant à "BITCHES BREW", c'est un autre monde dans lequel Miles n'a pas entraîné tous ses admirateurs...mais Arnaud si, et à fond


EDIT: j'ajoute que Coltrane (première mouture) y est phénoménal, et que cet album est pour moi le meilleur de l'époque dite "du premier quintette"

Un des trente albums cultes de Miles ?!

Je pensais même que c'était tout bonnement un album culte du jazz...

Bon je ne dirai pas de mal de Bitches Brew sinon Alifie va encore se fâcher...

Mélomaniac a écrit:

Un des trente albums cultes de Miles ?!

Je pensais même que c'était tout bonnement un album culte du jazz...

Bon je ne dirai pas de mal de Bitches Brew sinon Alifie va encore se fâcher...

TOUS les albums cultes de Miles SONT des albums cultes du jazz.....et même les autres....non mais !

darkmagus a écrit:

c'est un des trente (à la louche) albums cultes de Miles, avec une version ténébreuse de "round midnight"

A noter que le fabuleux pont est de Gil Evans (m'enfilant des albums tardifs un peu tristounets de Paulot Bley en ce moment, j'en oublierais presque de faire de la retape pour mon autre chouchou).

P.S. Bitches Brew fait bien entendu partie des albums-cultes de Miles/ du jazz

darkmagus a écrit:

TOUS les albums cultes de Miles SONT des albums cultes du jazz.....et même les autres....non mais !

Ah là là, ces groupies...

néthou a écrit:

darkmagus a écrit:

TOUS les albums cultes de Miles SONT des albums cultes du jazz.....et même les autres....non mais !

Ah là là, ces groupies...

Venant de quelqu’un qui a fait le choix du culte de la personnalité en faisant sien le portrait de Monsieur le comte, je le prends comme un clin d’œil respectueux à l’encontre d’un confrère en idolatrie jazzophile

Je ne me souvenais pas que ce disque recélait beaucoup plus de délicatesse que mes premières écoutes ne me l'avait révélé.

De plus j’y retrouve avec émotion la tonalité un poil désuète du trombone, instrument délaissé dans le jazz post bop.



Bass – Kent Kessler
Drums – Tim Daisy
Reeds – Ken Vandermark
Saxophone – Dave Rempis
Trombone – Jeb Bishop

Recorded on 10, 11 July 2004 at Semaphore Recording, Chicago, IL.

pour faire plaisir à nethou,  

et "Li'L' Darlin'" en souvenir d'Henri Salvador qui "tous les matins au saut du lit...."

Jumpin' At The Woodside    
Goin' To Chicago Blues    
Tickle Toe    
Let Me See    
Every Tub    
Shorty George    
Rusty Dusty Blues    
The King    
Swingin' The Blues    
Lil' Darlin'