Playlist (96)

Wagner: Tristan et Isolde, acte 2/Schneider, McVicar

Helmut Lachenmann (1935–),

  Intérieur I für einen Schlagzeugsolisten (1966).  Christoph Caskel
  Schwankungen am Rand, Musik für Blech und Saiten (1974–75).  SWF SO (Ernest Bour)
  Air, Musik für großes Orchester und Schlagzeug-Solo (1968–69).  Staatsorchester Stuttgart (Lothar Zagrosek) / Christian Dierstein

Marc Monnet (1947–), mouvement, imprévus, et... pour orchestre, violon et autres machins (2012–13).  Tedi Papavrami / SWR SO BB/F (FX Roth)

André a écrit:

ovni231 a écrit:

André a écrit:

Nikolaï Rakov (1908-1990): concerto pour violon. Oleg Kagan, Orchestre d ela Radio de Moscou, Neeme Järvi. Un de mes concertos pour violon préférés dans le XXème siècle.

Otar Taktakishvili (1924-1989): concerto pour violon. Liana Issakadze, Grand Orchestre de la RT de Moscou, dirigé par le compositeur. Également très bon.

Disques Melodiya. Bonnes prises de son.

Finalement, le concerto pour violon de Balys Dvarionas (1904-1972). Aleksandras Livontas, TSRS Valstybinis Symphony Orchestra (c'est quoi ça?) dirigé pas le compositeur. Ici, la prise de son de style hangar à avions est déplaisante. Mais le concerto en lui-même n'est pas mauvais du tout.

WOWOWOWOWOWOWOW !!! Où as-tu déniché ça ?!?

Sur le net, il y a fort longtemps. Ce sont des reports de 33 tours. Je les ai téléchargés et reportés sur un seul cd de 80 minutes. Très propres pour le Rakov et le Taktakishvili, plutôt raté pour le Dvarionas. Précision: pour le Rakov c'est le second concerto. Je crois qu'en fouillant un peu... , comme par exemple sur ce site...

Merci pour le bon tuyau André.

Ah tiens, mais que vois-je dans ma boîte aux lettres ? Alifie !

Hanns Eisler (1898–1962), Ernste Gesänge pour baryton et cordes (1962).  Günther Leib / RSO Berlin (Günther Herbig)

Benjamin Britten - Concerto pour violon (Janine Jansen, Paavo Järvi, London Symphony Orchestra)



Je découvre, c'est passionnant ! Mille timbres mis en valeur, un dialogue violent entre le violon et l'orchestre

Taktakishvili, Concerto pour violon nº2 (1985).  Liana Isakadze / Georgia Chamber Orchestra

Dufourt: Lucifer d’après Pollock
Emilio Pomárico / Orchestre Philharmonique de Radio France
Accord, 2001
Toujours aussi envoûtant. Quel art des textures orchestrales!

Rameau: Nouvelles Suites de pièces de clavecin, 1728
Christophe Rousset
L’Oiseau Lyre, 1989
J'ai vraiment peu entendu d'interprétations aussi justes du clavecin de Rameau.

Robert Schumann (1810-1856) :

Symphonie n°1 en si bémol majeur Op. 38

= Ernest Ansermet, Orchestre de la Suisse romande

(Decca, mars 1951)

Liadov: Kikimora/Svetlanov

+

Hans Pfitzner (1869-1949) :

Von deutscher Seele, cantate Op. 28

seconde partie : Leben und Singen

Solveig Kringelborn : soprano
Nathalie Stutzmann : mezzo-soprano
Christopher Ventris : ténor
Robert Holl : basse

Choeurs de la Radio de Berlin, dir. Simon Halsey

Ingo Metzmacher, Orchestre symphonique de la Radio de Berlin

(Capriccio, octobre 2007)

Bruckner : 9e symphonie, Abendroth/Leipzig (1951)

Tétanisant .

Koechlin: 3 poèmes de la jungle opus 18/Zinman, puis Bedford pour le 3è

+

Beethoven op. 131 par le quatuor Talich

Brahms:Symphonie n°4 (Mackerras)

Je trouve ce premier mouvement absolument confondant d'inspiration et de rigueur organisationnelle.
Le fameux final, bien que brillantissime (c'est le moins qu'on puisse dire) me touche un peu moins.Je le trouve un peu rhétorique par endroits.

Wagner: Les Maîtres Chanteurs, quintette de l'acte 3/Janowski, puis Sawallisch

+

Dire qu'auparavant on coupait parfois cette scène, pourtant pas longue et une des plus belles de l'oeuvre!

Couper le quintette? ce moment de poésie ineffable?
Quel sacrilège!

Par contre, couper la tirade finale un brin cocardière de Sachs c'est pas de refus.

Tu sais, on coupe encore le II de Tristan dans certaines grandes salles...

Mais c'est dingue!

Sans parler d'Elektra et Frosch, qui sont coupés eux de façon tout à fait généralisée! (ceci dit on va de plus en plus vers les versions intégrales ces derniers temps)

Oui, pour eux je savais.

Darius Milhaud (1892–1974),

  Sonate pour flute, hautbois, clarinette et piano (1918)
  Sonatine pour flute et piano (1922)
  Sonatine pour clarinette et piano (1927)
  Sonatine pour hautbois et piano (1954)

        Aurèle Nicolet, flute
        Heinz Holliger, hautbois
        Eduard Brunner, clarinette
        Oleg Maisenberg, piano

Haydn: Il ritorno di Tobia (partie II)
Roberto Invernizzi : Raffaelle
Sophie Karthäuser : Sara
Ann Hallenberg : Anna
Anders J. Dahlin : Tobia
Nikolay Borchev : Tobit
Vokal Ensemble Köln & Capella Augustina, dir. Andreas Spering

Longuet et moins mémorable que ses deux grands oratorios, mais sympa (et bien exécuté).

Widor: - 3 Pièces, op. 21
- Sonate pour violoncelle, op. 80
Bruns & Kuttner

Messiaen: Chants de terre et de ciel / Barker & Johnson

Tiens, y'a le même thème que dans les Poèmes pour Mi, que je préfère d'ailleurs.
J'ai tendance à penser que la musique de Messiaen manque de spontanéité. La Danse du bébé-Pilule, par exemple, se veut dépeindre le bonheur de la paternité, et pour moi elle n'y arrive pas. Pourtant, la joie n'est pas vraiment quelque chose de dur à exprimer, puisque le grand commun des compositeurs y arrive...

Mais alors vraiment, cette soprano...

Jof a écrit:

Pourtant, la joie n'est pas vraiment quelque chose de dur à exprimer, puisque le grand commun des compositeurs y arrive...

Hum... tu connais beaucoup de compositeurs qui le font mieux que Messiaen, à la même époque?

Oui, l'exemple est bon.

Mais je pensais surtout aux générations suivantes... peu de compositeurs osent la joie dans leur musique à partir de ces années-là.
Il y a aussi Poulenc, certes, mais dans les compositeurs disons novateurs, ou plus ou moins avant-gardistes, Messiaen me semble vraiment être le seul.

Gloria Coates (1938–),

  String Quartet No. 7 “Angels”, with organ (2000) *
  String Quartet No. 2 (1972)
  String Quartet No. 8 (2001–2)
  String Quartet No. 4 (1976)
  String Quartet No. 3 (1975)

        Kreutzer Quartet
        * Philip Adams, orgue
        * Michael Finnissy, direction



quelques lentes et sinistres mélodies et surtout de très longs glissandos à des fins dramatiques... c’est plutôt efficace, mais...
avec des clusters d’orgue et de vagues échos de chants de Noël en plus, ça rend bien, et en tout cas j’ai bien aimé ce septième quatuor (peut-être que je ne me lassais pas encore du langage).

Xavier a écrit:

Hum... tu connais beaucoup de compositeurs qui le font mieux que Messiaen, à la même époque?

Mieux que dans cette mélodie, j'ose espérer qu'il y en a.
Je n'ai pas une vue assez complète du XXème pour te répondre, mais je me demande quand même si justement, les compositeurs de cette époque ne cherchent pas à exprimer autre chose que ce sentiment bassement humain, largement développé par les générations précédentes... ?

Xavier a écrit:

Oui, l'exemple est bon.

Mais je pensais surtout aux générations suivantes... peu de compositeurs osent la joie dans leur musique à partir de ces années-là.
Il y a aussi Poulenc, certes, mais dans les compositeurs disons novateurs, ou plus ou moins avant-gardistes, Messiaen me semble vraiment être le seul.

Par moment, la Sonatine pour flûte et piano de Dutilleux est très joyeuse, je trouve.

Jof a écrit:

Xavier a écrit:

Hum... tu connais beaucoup de compositeurs qui le font mieux que Messiaen, à la même époque?

Mieux que dans cette mélodie, j'ose espérer qu'il y en a.
Je n'ai pas une vue assez complète du XXème pour te répondre, mais je me demande quand même si justement, les compositeurs de cette époque ne cherchent pas à exprimer autre chose que ce sentiment bassement humain, largement développé par les générations précédentes... ?

Certainement, mais justement, il n'y a plus que des musiques sombres, chaotiques, errantes, noires, etc... et Messiaen a ici une naïveté assez unique dans cette période je trouve, de même qu'il ose la lenteur extrême dans certaines pages, ce qui n'est pas courant non plus à cette époque-là.

Sinon, je la trouve admirable la mélodie en question...

Emeryck a écrit:

Xavier a écrit:

Oui, l'exemple est bon.

Mais je pensais surtout aux générations suivantes... peu de compositeurs osent la joie dans leur musique à partir de ces années-là.
Il y a aussi Poulenc, certes, mais dans les compositeurs disons novateurs, ou plus ou moins avant-gardistes, Messiaen me semble vraiment être le seul.

Par moment, la Sonatine pour flûte et piano de Dutilleux est très joyeuse, je trouve.

C'est vrai aussi. (mais on n'est pas du tout dans du Dutilleux novateur, c'est même très Poulenc justement)

Bon, en cherchant bien, il y a aussi certains Bartok...

Rav-phaël a écrit:

Dis donc Jof, quelle drôle de conception tu as de cette merveille qu’est la joie ! ttt  

C'était de l'ironie, qui visait l'orgueil de certains compositeurs contemporains.

Xavier a écrit:

Certainement, mais justement, il n'y a plus que des musiques sombres, chaotiques, errantes, noires, etc... et Messiaen a ici une naïveté assez unique dans cette période je trouve, de même qu'il ose la lenteur extrême dans certaines pages, ce qui n'est pas courant non plus à cette époque-là.

C'est vrai.
Toujours est-il que je ne trouve pas cette musique très spontanée. Me direz-vous, tant de compositeurs qui ne le sont pas, à cette époque, mais je n'aurais pas tendance à placer Messiaen dans la même catégorie qu'eux...

Messiaen a un langage très carré, oui, c'est vrai, très cadré, avec ses modes, ses rythmes, c'est ce qui peut donner cette impression de quelque chose de pas du tout spontané.
C'est finalement très très éloigné de Debussy dont il se réclamait pourtant beaucoup.

Rav-phaël a écrit:

Xavier a écrit:

Bon, en cherchant bien, il y a aussi certains Bartok...

Je penserais aussi à Mompou qui est capable d’évoquer de très belles sensations dans le genre, mais je ne sais pas s’il est suffisamment novateur.

Oui, par exemple les Scènes d'enfants?
Ceci dit, c'est 1915-18...
Mais il y a aussi les Chansons et danses.

Xavier a écrit:

Messiaen a un langage très carré, oui, c'est vrai, très cadré, avec ses modes, ses rythmes, c'est ce qui peut donner cette impression de quelque chose de pas du tout spontané.

J'ajouterais aussi sa recherche dans l'expression mystique, dont je ne remets pas en cause la sincérité, mais qui me laisse parfois perplexe (d'ailleurs, certaines personnes, que ce soit de ses contemporains ou des membres du forum, n'ont pas eu des doutes sur sa foi ? il me semble que si, mais je ne sais plus où j'ai vu ça).

Boulez, Notations (1945).  Fray
Boulez, Sonatine (1946).  Bernold/Tharaud

arnaud bellemontagne a écrit:

Couper le quintette? ce moment de poésie ineffable?
Quel sacrilège!

Ô combien d'accord !!!

Jof a écrit:

Pourtant, la joie n'est pas vraiment quelque chose de dur à exprimer, puisque le grand commun des compositeurs y arrive...

Transports de joie (L'Ascension)

Ou alors la toccata de Dieu parmi nous (la Nativité) : on fait difficilement plus spontané, à mon sens.

Debussy : Nocturnes (Boulez, Cleveland orchestra)

Carillon a écrit:

Transports de joie (L'Ascension)

Ou alors la toccata de Dieu parmi nous (la Nativité) : on fait difficilement plus spontané, à mon sens.

Le deuxième ok, je veux bien dire que c'est plus spontané que d'habitude, mais les Transports de joie, par contre, ne le sont pas vraiment à mon sens (bien que ces pièces soient des chefs-d'oeuvre).

lucien a écrit:

Boulez, Notations (1945).  Fray
Boulez, Sonatine (1946).  Bernold/Tharaud

Je sais bien que les question d'interprétation ne sont généralement pas trop ta tasse de thé, mais sait-on jamais: les versions que tu cites sont-elles significativement différentes ou simplement meilleures que celles d'Aimard (Notations, DG) et de Cherrier/Aimard (Sonatine, Erato)?