Playlist (96)

Beethoven, Sonate n°28, Gilels (DG)


Beethoven, Sonate n°29 "Hammerklavier", Gilels (DG)


La quasi-intégrale de Gilels est vraiment excellente, je vais m'y replonger dans les jours à venir. Quel dommage qu'il manque la toute dernière !

Chtchedrine, Concerto pour piano nº3 (1973).  Chtchedrine/Svetlanov
Denisov, Concerto pour piano (1974).  Parshina/Mikhailov

Pour Verlet II, je suis bien d'accord
Pour Spieth, je connais pas.
Mais j'entends pas du tout chez Ross la sonorité étriquée dont tu parles ou l'abscence de profondeur (sonore). Pour les trilles, j'en sais rien (et je m'en fous un peu)

Bon je veux surtout dire du bien de Couperin et sortir la musique baroque de son image petit doigt en l'air.

Benedictus a écrit:

Je viens d'écouter pour la première fois du Chtchédrine (L'Ange gravé et des bouts du Vagabond ensorcelé) et... euh... Comment dire?

Vino, Lucien, Emeryck, vous aimez vraiment ça? Je veux dire: ça m'a paru 1º complètement «néo» (d'accord, parfois ça grince un peu, et encore, moins fort et moins souvent que chez Proko ou Chosta; mais ça reste structurellement de la musique tonale); 2º plein de tous les clichés «Rrrrussie éterrrnelle» (cloches, récitatifs de basse, chœurs orthodoxes, orchestre chatoyant...)

D'accord, il y a là un métier très sûr et ça s'écoute sans déplaisir, mais comment faites-vous pour mettre ça sur le même plan que Denisov, Oustvolskaïa ou même Tichtchenko?

+1 Autant je défendrai Titi jusqu'à la mort autant je n'ai encore rien trouvé de transcendant de Chéché

Emeryck a écrit:

Je n'aime pas plus que ça Chtchédrine, enfin c'est sympa mais bon.

lucien a écrit:

mais il faut bien comprendre, Chtchedrine, ce n’est pas de l’avant-garde... c’est même l’exact opposé de Denisov, de ce côté.

Ah, c'est ce fichu Jeu des Compositeurs qui m'a induit en erreur, alors, et cette association avec Tichtchenko. Oui, eh bien, en fait, je crois que je ne vais pas aller plus loin: déjà que j'ai toujours sensiblement plus de mal à entrer dans les projets et les univers sonores des avant-gardistes russes que des avant-gardistes occidentaux, alors se forcer en plus à écouter les Landowski d'outre-Dniepr...

xoph a écrit:

Bon je veux surtout dire du bien de Couperin et sortir la musique baroque de son image petit doigt en l'air.

Couperin a vraiment cette image-là, tu crois? Pourtant, les Leçons de ténèbres...

Beethoven, Sonate n°30, Gilels (DG)


Un de mes mouvements lents préférés chez Beethov (avec celui de la 32, bien sûr!).

Rav-phaël a écrit:

Maurice Rael.



Moi aussi j’ai le droit à la Saint Valentin !!!!! Faute de valentine ... mon Ravel d’amour fait parfaitement l’affaire !

Synchronisation !! :

Ravel : Concerto pour piano en sol majeur    1931 / François, Cluytens

Benedictus a écrit:

Ah, c'est ce fichu Jeu des Compositeurs qui m'a induit en erreur, alors, et cette association avec Tichtchenko.

ah oui, en effet.
(il faut vraiment que j’écrive mon truc sur les contemporains soviétiques, moi...)

mais il y a quand même beaucoup de modernité chez Chtchedrine, attention, notamment avant 1980, et d’une œuvre à l’autre, cela peut être fort différent (donc essaie peut-être quand même).

mais (encore) oui, cela demande sans doute plus d’être en phase avec une certaine sensibilité russe, c’est probable.

Schnittke : Concerto grosso n°2    1982 / Kagan, Gutman, Rozhdestvensky

Monteverdi : Livre 6 des Madrigaux
Buxtehude : Cantates

Schreker, Symphonie de chambre pour 23 instruments, Gielen

Anthony a écrit:

Schreker, Symphonie de chambre pour 23 instruments, Gielen

Le Roux: Pièces de clavecin, 1705
Christophe Rousset
L’Oiseau Lyre, 1993
Un enchantement: ces phrases mélancoliques, ce clavecin aux sonorités de luth...

Jarrell: Sillages
Paul Meyer (clarinette), François Leleux (hautbois), Pascal Rophé / Orchestre de la Suisse Romande
Aeon, 2006
Jarrel: Essaims-Cribles
Ernesto Molinari (clarinette basse), Emilio Pomárico / Klangforum Wien
Aeon, 2004
Toujours aussi envoûtant: des atmosphères changeantes, des timbres instrumentaux d'une grande subtilité...

Schnittke, Concerto grosso nº2 (1981–82).  Kagan/Gutman/Rozh

Benedictus a écrit:

Anthony a écrit:

Schreker, Symphonie de chambre pour 23 instruments, Gielen

ça me tente +++.

Sonate pour violoncelle, Op. 65 / Chopin
Martha Argerich et Mstislav Rostropovich

!!

Vespro delle beata Virgine / Monteverdi
La Chapelle Royale, Collegium Vocale Gent, Les Sacqueboutiers de Toulouse et Philippe Herreweghe

Chaque nouvelle version me fait redécouvrir cette œuvre

Le Roux, Pièces de clavecin (1705).  Rousset



moi je veux bien, mais à côté du premier livre de Rameau (entre autres)...

CPE Bach: - Symphonies, Wq 179, 178 & 173
- Concerto pour clavier, Wq 20 / Alpermann
- Concerto pour violoncelle, Wq 170 / Bruns
Akademie für Alte Musik Berlin

C'est pas ma tasse de thé.

Schreker, Vorspiel zu einem Drama (Die Gezeichneten), Gielen


Barber, Knoxville: Summer of 1915, Tilson Thomas/Hendricks

lucien a écrit:

Le Roux, Pièces de clavecin (1705).  Rousset
moi je veux bien, mais par rapport au premier livre de Rameau (entre autres)...

Ah, ben non, tu vois, je me sens beaucoup plus proche de cette lignée moins soucieuse d'effet (d'Anglebert, Couperin...) que de Rameau - surtout au Rameau du Premier Livre, vraiment trop démonstratif et maladroit (il est autrement plus imaginatif et plus maître de l'instrument dans les Pièces de 1724 et a fortiori dans les Nouvelles Suites).

démonstratif ?
(je trouve le troisième et surtout le deuxième plus “démonstratifs”, moi...)

bon, cela dit, j’ai un problème avec ce premier livre... chaque fois que je l’écoute j’ai l’impression d’entendre quelque chose de différent, et surtout de l’apprécier différemment...

Anthony a écrit:

Schreker, Vorspiel zu einem Drama (Die Gezeichneten), Gielen

Oui cette version est exceptionnelle de transparence sonore, elle surclasse toutes les Zagrosek (ce qui n'est pas maigre).

La 4e de Mahler sur le disque est renversante aussi. A propos de Mahler, Gielen est le plus suprême peut-être dans la 7e qu'il fait mieux que personne - j'ai été un peu déçu par sa 3e où les cuivres pétaradent. La 9e est d'une lenteur incroyable, je ne sais pas quoi en penser.

Pastorale d'été / Arthur Honegger
Jean Fournet, Orchestre de la radio des Pays-Bas

C'est beau

Guillaume a écrit:

Anthony a écrit:

Schreker, Vorspiel zu einem Drama (Die Gezeichneten), Gielen

Oui cette version est exceptionnelle de transparence sonore, elle surclasse toutes les Zagrosek (ce qui n'est pas maigre).

Je ne pense pas avoir écouté tout à fait le même enregistrement. C'est sur un disque qui comporte également la Kammersinfonie. C'est vrai que ses disques Mahler ont toujours de très beaux compléments de programme mais je ne connais pas sa 4e, je ne sais pas si c'est le même enregistrement ou pas. En tout cas je suis parfaitement d'accord avec toi, c'est renversant de beauté. Zagrosek, en tout cas dans son intégrale des Gezeichneten, me semble un peu plus brouillon (mais c'est très bien aussi).

lucien a écrit:

démonstratif ?
(je trouve le troisième et surtout le deuxième plus “démonstratifs”, moi...)

bon, cela dit, j’ai un problème avec ce premier livre... chaque fois que je l’écoute j’ai l’impression d’entendre quelque chose de différent, et surtout de l’apprécier différemment...

Oui, j'aurais dû écrire «maladroitement démonstratif» plutôt que «démonstratif et maladroit»: un côté regardez, je sais faire des Allemandes et des Sarabandes, une façon volontariste de se brider qui m'a toujours empêché d'être pleinement convaincu.
Sinon, c'est sûr que Rameau est d'un accès bien plus immédiat que Le Roux. C'est comme, je ne sais pas, la Lulu Suite par rapport aux Lieder op. 18 de Webern.

Benedictus a écrit:

C'est comme, je ne sais pas, la Lulu Suite par rapport aux Lieder op. 18 de Webern.

oui mais non.
EDIT. après courte réflexion, je ne comprends vraiment pas l’analogie... je ne vois même pas de qui tu rapproches qui...

Benedictus a écrit:

lucien a écrit:

démonstratif ?
(je trouve le troisième et surtout le deuxième plus “démonstratifs”, moi...)

bon, cela dit, j’ai un problème avec ce premier livre... chaque fois que je l’écoute j’ai l’impression d’entendre quelque chose de différent, et surtout de l’apprécier différemment...

Oui, j'aurais dû écrire «maladroitement démonstratif» plutôt que «démonstratif et maladroit»: un côté regardez, je sais faire des Allemandes et des Sarabandes, une façon volontariste de se brider qui m'a toujours empêché d'être pleinement convaincu.
Sinon, c'est sûr que Rameau est d'un accès bien plus immédiat que Le Roux. C'est comme, je ne sais pas, la Lulu Suite par rapport aux Lieder op. 18 de Webern.

Et tu classes Boismortier où par rapport à eux?

Bonne question. Je dois le réécouter, ça fait des lustres (et ici, je ne dois avoir que le disque de Sempé).

Concerto pour violoncelle et orchestre, H. 72 / Arthur Honneger
Mstislav Rostropovich, Victor Dubrovsky

Vraiment joli

A défaut de la version de Mireille Lagacé au fameux clavecin Hemsch pour les suites, Sempé est aussi une bonne version.

Ciconia, œuvre complète.  Diabolus in Musica / La Morra

lucien a écrit:

Benedictus a écrit:

C'est comme, je ne sais pas, la Lulu Suite par rapport aux Lieder op. 18 de Webern.

oui mais non.
EDIT. après courte réflexion, je ne comprends vraiment pas l’analogie... je ne vois même pas de qui tu rapproches qui...

Disons qu'on a d'un côté une inspiration brillante, coloriste, théâtrale (Rameau ou Berg), et de l'autre quelque chose de beaucoup plus retenu, d'un peu taiseux, et qui pourrait facilement passer pour fade ou insignifiant (Webern ou la lignée d'Anglebert-Couperin).

plenum a écrit:

A défaut de la version de Mireille Lagacé au fameux clavecin Hemsch pour les suites, Sempé est aussi une bonne version.

Je tâcherai donc de la réécouter. Au fait, puisque tu es là: recommanderais-tu le double CD Alpha/Château de Versailles intitulé Deux siècles d'orgue (Lebègue, Thomelin, Nivers, Couperin, Marchand, Dandrieu, Balbastre, Daquin par Bouvard, Desenclos, Espinasse et Robin)?

Webern, Cinq pièces pour orchestre, Boulez


Webern, Trois Lieder pour voix et orchestre, Boulez/Oelze


Webern, Symphonie op.21, Boulez

Franck : Sonate pour violon et piano (transcrite pour violoncelle) (Gastinel / Désert)
Debussy : Sonate pour violoncelle et piano (Gastinel / Désert)
Poulenc : Sonate pour violoncelle et piano (Gastinel / Désert)

Florentz: Magnificat / Caley, Ensemble vocal Michel Piquemal & Ensemble Orchestral de Paris, dir. A. Jordan

Déjà sublime.

Benedictus a écrit:

Disons qu'on a d'un côté une inspiration brillante, coloriste, théâtrale (Rameau ou Berg), et de l'autre quelque chose de beaucoup plus retenu, d'un peu taiseux, et qui pourrait facilement passer pour fade ou insignifiant (Webern ou la lignée d'Anglebert-Couperin).

d’accord, j’ai l’impression que cela ne me correspond pas vraiment ... ici Le Roux, je dirais plutôt quelconque que insignifiant... j’aime beaucoup Rameau, mais je ne suis jamais pleinement convaincu par rien... ce Berg, ce n’est pas trop mon truc... et ce Webern... je ne sais pas.
enfin, donc, j’aurais dû dire : moi je veux bien, mais à côté de Couperin...

Connesson : Lucifer

Szymanowski: Mélodies opus 20/Kryger



Chants d'amour de Hafiz opus 24/Kryger

+

La Tombe de Hafiz opus posthume/Kryger

Cololi a écrit:

Connesson : Lucifer

Connaissons l'enfer?

Szymanowski: Vier Gesänge opus 41/Kryger



Encore un bijou méconnu, notamment le dernier.

Gustav Mahler (1860-1911) :

Symphonie n°1 en ré majeur

= Carlo-Maria Giulini, Orchestre symphonique de Chicago

(Emi, mars 1971)

Ce fut ma toute première version, et ça reste une de mes préférées.
Pour son tact, sa chaleur, son empathie et (aussi) sa clarté de conduite, bien plus émouvants que bon nombre d'interprétations extraverties et tapageuses.

Benedictus a écrit:

recommanderais-tu le double CD Alpha/Château de Versailles intitulé Deux siècles d'orgue (Lebègue, Thomelin, Nivers, Couperin, Marchand, Dandrieu, Balbastre, Daquin par Bouvard, Desenclos, Espinasse et Robin)?

Absolument, fonces! C'est un très bel album à tout point de vue.

Szymanowski: Lieder opus 17/Kryger

+

Ca fait souvent penser à une espèce de Debussy vénéneux, ces lieder de Szymanowski de la 1ère période... (le 9è est miraculeux)

Szymanowski: Die schwarze Laute opus 17 n°5, Mélodies opus 32/Beczala

Ludwig van Beethoven (1770-1827) :

Sonate n°15 en ré majeur Op. 28

= Emil Gilels, piano

(DG, avril 1982)

Fauré: Barcarolles (en grand nombre). Jean-Philippe Collard (EMI)

Schoenberg: Friede auf erden (version orchestrale et pour choeur a cappella), et Die Jakobsleiter (L'Échelle de Jacob). J'en suis au troisième livre de Joseph et ses frères de Thomas Mann, et le premier, Les histoires (aventures) de (Rabbi) Jacob est nettement plus captivant que cette cantate agitée. Kent Nagano dirige le Deutsches Symphonie-Orchester, Berlin. Je ne suis pas un expert, mais je crois qu'il y a moyen de faire plus expressionniste et plus terrifiant.

(pour ceux qui se demandent c'est quoi le rapport ? Joseph était le fils préféré de Jacob. Le roman de Mann relate (dans le premier livre) l'histoire de Jacob. La cantate de Schönberg relate le songe de celui qui allait donner naissance aux douze Tribus d'Israel).

Ludwig van Beethoven (1770-1827) :

Sonate n°14 en ut dièse mineur Op. 27 n°2

= Emil Gilels, piano

(DG, septembre 1980)