Playlist (96)

Jof a écrit:

Nan mais à leurs pieds c'est la route, pas le vide.

oh, zut...

Beethoven:Symphonie n°6 (Furtwangler 44)

Quelle version!

Wagner: Tannhäuser, acte I
Albert Dohmen, Robert Dean Smith, Christian Gerhaher, Nina Stemme, Marina Prudenskaya, Peter Sonn, Marek Janowski / Rundfunk-Sinfonieorchester Berlin, Rundfunkchor Berlin
Pentatone, 2012
Très, très bon, et réellement différent de ce qu’on a l’habitude d’entendre ailleurs: le duo entre un Smith vraiment peu séduisant et une Prudenskaya vraiment exceptionnelle (j’aime beaucoup ce genre de vibrato sur une voix aussi ample) m’a vraiment scotché par son contenu soudain plus dramatique qu’allégorique; le Landgraf de Dohmen évite les stéréotypes «père noble» (voix un peu rèche et pincée, jeu plutôt brusque et sec, pas du tout grande basse ronde) et sa cour de Sänger très individualisés; superbe chœur de pélerins. Je tente le II demain - mais avec ces deux dernières caractéristiques, il pourrait me plaire davantage qu’à l’accoutumée. Et puis Janowski allège et ne s’allanguit jamais, ce qui me convient bien.

Berio: Notturno, Sincronie, Glosse in Les Quatuors à cordes
Quatuor Arditti
Montaigne, 2002
C’est très Berio: ça oscille entre lyrisme et ludisme, c’est assez facile d’accès (pas mal de polarités harmoniques repérables, des rythmes répétés à la coupe très nette...) Pourtant, je n’accroche pas totalement: je trouve qu’on voit les ficelles, et ça manque un peu de mystère. Et cette fois, je ne pense pas que ce soit la faute aux Arditti.

lucien a écrit:

Alifie a écrit:

vous êtes fous ?! je ne monte pas là-dessus, moi !

En fait, en écoutant cette musique, ça incite ces gens à se jeter du haut de ce pont.

Si ç'avait été du Glass ou du Stockhausen, nous verrions uniquement cette structure du pont, sans ces gens (car s'étant jetés avant même
de s'êtres fait photographiés.

Roussel:Symphonie n°1 (Deneve)

lucien a écrit:

Jof a écrit:

Nan mais à leurs pieds c'est la route, pas le vide.

oh, zut...

Calbo ! on t’a trouvé quelqu’un !

plenum a écrit:

lucien a écrit:

Alifie a écrit:

vous êtes fous ?! je ne monte pas là-dessus, moi !

En fait, en écoutant cette musique, ça incite ces gens à se jeter du haut de ce pont.

Ce sont pourtant de très douces et reposantes musiques : je suis certain qu'en ligotant et bâillonnant Mélo, on pourrait lui faire écouter le cd entier sans qu'il émette la moindre critique.

plenum a écrit:

Si ç'avait été du Glass ou du Stockhausen, nous verrions uniquement cette structure du pont, sans ces gens (car s'étant jetés avant même de s'êtres fait photographiés.

En répétant leur acte désespéré autant de fois que nécessaire s'ils s'étaient loupés au premier coup (pour Glass; pour ce qui est de Stockhausen, les instrumentistes préfèrent en général sauter de l'hélicoptère sans parachute, ce qui est plus radical).

(Arcana, juin 1994)

    Un disque beau à pleurer, une poignante merveille signée de l'équipe des soeurs Caffagni et De'Mircovich, flanquée ici de quelques voix masculines.
Les cloches, le crincrin naïf de la vielle apportent leur concours à ce feu de joie spirituelle, éblouissant de la première à la dernière minute.
Ca nous rappelle aussi la prodigieuse décennie du label Arcana piloté par Michel Bernstein, qui a produit tant de pépites dans le répertoire de la musique ancienne, dûment récompensées par la presse, et surtout par l'affection des mélomanes.

Alifie a écrit:

Ce sont pourtant de très douces et reposantes musiques : je suis certain qu'en ligotant et bâillonnant Mélo, on pourrait lui faire écouter le cd entier sans qu'il émette la moindre critique.

Oh, quand même! Ligeti-Lutosławski-Schnittke... Qu'est-ce qu'il faudrait dire, alors, si c'était un récital Lachenmann-Spahlinger-Neuwirth...

Alifie a écrit:

En répétant leur acte désespéré autant de fois que nécessaire s'ils s'étaient loupés au premier coup (pour Glass; pour ce qui est de Stockhausen, les instrumentistes préfèrent en général sauter de l'hélicoptère sans parachute, ce qui est plus radical).

lucien a écrit:

Calbo ! on t’a trouvé quelqu’un !

Merci j'ai déjà ce qu'il faut

calbo a écrit:

Merci j'ai déjà ce qu'il faut

allons, allons, je suis sûr que cela ne te suffit pas.

Benedictus a écrit:

Lachenmann-Spahlinger-Neuwirth...

ah, j’avais justement conseillé deux de ces trois noms à Alifie (on imaginera lequel j’ai écarté) !

Alifie t'a tellement contaminé que tu racontes n'importe quoi, comme lui

Ysaÿe, Sonates pour violon seul (1923).  Zehetmair

Mélomaniac a écrit:

Spoiler:

(Arcana, juin 1994)
    Un disque beau à pleurer, une poignante merveille signée de l'équipe des soeurs Caffagni et De'Mircovich, flanquée ici de quelques voix masculines.
Les cloches, le crincrin naïf de la vielle apportent leur concours à ce feu de joie spirituelle, éblouissant de la première à la dernière minute.
Ca nous rappelle aussi la prodigieuse décennie du label Arcana piloté par Michel Bernstein, qui a produit tant de pépites dans le répertoire de la musique ancienne, dûment récompensées par la presse, et surtout par l'affection des mélomanes.

Je ne connais pas celui-ci, mais j'avais adoré Speculum Amoris et Suso in Italia Bella, par les mêmes. C'est du même niveau de réussite, j'imagine?

Benedictus a écrit:

Je ne connais pas celui-ci, mais j'avais adoré Speculum Amoris et Suso in Italia Bella, par les mêmes.
C'est du même niveau de réussite, j'imagine?

Outre leur projets respectifs (les deux albums que tu cites sont des albums à thème, comme la plupart de ceux de La Reverdie), si ont doit se risquer à un niveau global d'accomplissement artistique : je placerais Laude di Sancta Maria deux ou trois coudées au-dessus de Suso in Italia Bella, et sensiblement au même niveau que Speculum amoris (voire un chouïa plus haut car ici on est constamment au sommet d'émotion, avec un taux de dépressurisation > 0.01 %)
Le genre de disques que, très sincèrement, on ne peut écouter autrement que transi et le coeur serré.
Enfin attention, les recettes sont assez simples, car ce sont des chants populaires : monodiques, à peine ornés, mais soulignés de grisants faux-bourdons.
Mais d'un entrain et d'une foi qui mettent dans le mille.
Je classe volontiers ce CD dans le Top 10 des plus grandes réussites de la discographie médiévale de la décennie 1990.

Mozart: Così fan tutte (Acte II)
Elisabeth Schwarzkopf : Fiordiligi
Nan Merriman : Dorabella
Lisa Otto : Despina
Léopold Simoneau : Ferrando
Rolando Panerai : Guglielmo
Sesto Bruscantini : Don Alfonso
Philharmonia Chorus & Orchestra, dir. Herbert von Karajan

Génial !

Melartin: Lastuja I opus 7/Lettberg



Legend II opus 12/Lettberg

+

Mélomaniac a écrit:

Musique au temps des croisades

Christina Clarke, soprano
James Bowman, Charles Brett, contreténor
Nigel Rogers, ténor
Geoffrey Shaw, baryton
Eleanor Sloan, Oliver Brookes, rebec
James Tyler, luth, citole
Christopher Hogwwod, harpe, organetto, nacaires, tabor
Gillian Reid, cloches
David Munrow, flûtes, chalemie, cromorne, cornemuse
James Blades, nacaires, tabor

(Argo, septembre 1970)

Tu aimes ou...?

plenum a écrit:

Tu aimes ou...?

Oui oui, ça fait partie de mes disques cultes dans ce répertoire.

Johannes Brahms (1833-1897)
Acht Klavierstücke op. 76
Sonate pour piano n°2 op.2
Peter Rösel, piano

Melartin: Le jardin mélancolique opus 52, Pièces lyriques opus 59/Lettberg

Bach: Passacaille et fugue / Prosseda

C'est pas moche au piano-pédalier, mais il a vraiment du mal à doser son jeu avec les pieds : la pédale couvre souvent les mains, et ça timbre pas vraiment (en même temps, ça doit pas être évident). De plus, c'est assez inconfortable et peu propice aux fff manuels qui requièrent tout le corps.

Melartin: La forêt mystérieuse opus 118/Lettberg

+

Kaija Saariaho (1952-) :

Graal Théâtre

= John Storgårds, violon ; Hannu Lintu, Orchestre de chambre Avanti

(Ondine, octobre 2001)

Melartin: 6 pièces opus 123, Impressions opus 87/Lettberg

+

Florentz: Debout sur le Soleil / Bourcier (St-Eustache)

Prokofiev - Symphonie classique en Ré M
Chostakovitch - Concerto pour violon n°2*
Tchaïkovski - Symphonie n°6

*David Oïstrakh
Orchestre national de l'ORTF_Jean Martinon
(10/10/1971, TCE)

Barber : Concerto pour violon




L'andante est magique quand même

Dietrich Buxtehude (1637-1707) :

Te Deum laudamus, BuxWV 218

= Simone Stella, orgue Zanin de l'église Sant' Antonio abate de Padoue

(Brilliant, septembre-octobre 2011)

Découverte de cette intégrale recommandée par la Joffrey Badtaste Charities' league

J'espère que le reste du coffret est plus inspiré parce que là ça roupille.
Le sens du théâtre et la rhétorique contrastée de cette pièce échappent à l'interprète italien.
Après ça, on a envie de courir réécouter Vernet, époustouflant à la cathédrale d'Agde.
PS : quelle affreuse tribune pour soutenir cet orgue...

Liszt : Sonate en Si mineur ( Daniil Trifonov à Verbier)

Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)
Musique pour clavier vol. 4
Fantaisie en ré mineur KV 397, Sonate en ré majeur KV 311, Prélude et Fugue en ut majeur KV 394, Variations sur « Je suis Lindor » en mi bémol majeur KV 354, Sonate en sol majeur KV 283, Fantaisie en ré mineur (version complétée par Müller) KV 397
Kristian Bezuidenhout, pianoforte


tiens tiens, à propos de KV 397
"Véritable tour de force expressif, l'oeuvre combine mélodie lyrique et rhétorique déclamatoire dans un style très nettement influencé par l'empfindsamkeit chère à Carl Phillip Emmanuel Bach."
tiens tiens, à propos de KV 394
"Dans une lettre à sa soeur...Mozart évoque sa découverte enthousiaste des fugues de Bach..."
John Irving (texte de la pochette)

Mahler, Symphonie n°6, Haitink (Concertgebouw)

Mélomaniac a écrit:

J'espère que le reste du coffret est plus inspiré parce que là ça roupille.
Le sens du théâtre et la rhétorique contrastée de cette pièce échappent à l'interprète italien.
Après ça, on a envie de courir réécouter Vernet, époustouflant à la cathédrale d'Agde.
PS : quelle affreuse tribune pour soutenir cet orgue...

Cette pièce est précisément le point faible de l'intégrale : registrations pas très recherchées, jeu pas très enthousiaste, effectivement on s'ennuie. Les Préludes et Toccatas sont beaucoup plus exaltants (et les Chorals, que j'écoute rarement, me semblent très bons aussi). Ne t'arrête pas là, je pense que tu raterais des choses !
__________

Chtchédrine: - Symphonie n° 1
- Concerto pour orchestre n° 2 "Tintement des cloches"
URSS SO, dir. Svetlanov

Pas mal.

Frederick Delius (1862-1934) :

A Mass of Life

Heather Harper, soprano
Helen Watts, contralto
Robert Tear, ténor
Benjamin Luxon, baryton

Charles Groves, Choeurs et Orchestre philharmoniques de Londres

(Emi, mars 1971)

Un oratorio chanté en allemand, d'après Also sprach Zarathustra de Nietzsche

Mahler: Symphonie n° 1 "Titan" / Moscow PO, dir. Kondrachine

Avec la partition ça devient beaucoup plus clair.

Faut-il voir une citation de Haendel dans ce motif, symbolisant une joie rayonnante, ou est-ce un motif courant de par sa simplicité ?


En tout cas j'hésite encore à acheter cette quasi-intégrale qu'on trouve à 30£ (45€) sur le market place d'amazon.co.uk.
Les cuivres pétaradent, ça envoie sec, et il fait bien ressortir certaines choses, quitte à ne pas être parfaitement propre et à ne pas respecter les nuances. Je me demande ce que ça donne dans les dernières symphonies (mais je n'irai pas écouter, j'ai eu ma dose).

Clara Schumann (1819-1896)
Romance sans numéro d'opus
Trois romances op.11
Variations op.20
Pierre-Alain Volondat

Robert Schumann (1810-1856)
grande sonate op.11
Pierre-Alain Volondat

Debussy, Nocturnes (BP - Abbado)

Miam

Jof, au sujet de Mahler / Kondrachine (Melodiya), a écrit:

En tout cas j'hésite encore à acheter cette quasi-intégrale

Vaste débat.
C'est dynamique, punchy, enfourché sur des tempos intrépides.
La 4°, de par sa nature, échappe à ce traitement de choc.
J'aime bien le résultat dans la 5°, aussi dans la 1° voire la 9°.
Mais les espaces poétiques de la 7° se trouvent sacrifiés.
Et dans la 6°, on en ressort étourdi (donc pour aimer cette interprétation, ça dépend ce qu'on y cherche).

Voilà deux commentaires qui témoignent de ce bilan ambigu :

http://www.amazon.fr/Mahler-Symphony-No-Kirill-Kondrashin/dp/B000VKUZ72

http://www.amazon.fr/symphonie-n%C2%B06-Mahler/dp/B00035VSR6

Benedictus a écrit:

Alifie a écrit:

En répétant leur acte désespéré autant de fois que nécessaire s'ils s'étaient loupés au premier coup (pour Glass; pour ce qui est de Stockhausen, les instrumentistes préfèrent en général sauter de l'hélicoptère sans parachute, ce qui est plus radical).

Excellent le coup de l'hélicoptère !!!

Alexandre Tansman : Quatuors à cordes Nos. 2 à 5 (1922 ; 1925 ; 1935 ; 1940)

Triptyque pour quatuor à cordes (1930)/The Silesian Strings Quartet 


J’approfondis un maximum l'écoute des cinq premiers quatuors (le premier de 1917 étant disparu à jamais) avant de me lancer plus sérieusement dans les trois derniers quatuors qui semblent être la quintessence du travail contrapuntique du compositeur.

Orlando Gibbons (1583-1625)
Music for Viols, Volume 2
Two and six part music & Consort songs



Nota: Portrait of Edward Sackville

Beethoven, op. 135, Quatuor La Salle

Quel mouvement lent

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Mendelssohn:Symphonie n°3 (Bernstein)

Pas mal, mais un peu moins bien que dans mon souvenir.

Sibelius - Le cygne de Tuonela - Philadelphia Orchestra_Eugène Ormandy

Xenakis, Eonta pour piano et cinq cuivres (1963).  Takahashi/Simonovic
Xenakis, Synaphaï pour piano et orchestre (1969).  Madge/Howarth
Xenakis, Keqrops pour piano et orchestre (1986).  Woodward/Abbado