Playlist (99)

Herbert Howells: Hymnus Paradisi. Une oeuvre sublime; Concerto grosso pour cordes.

Un joli tournedos Rossini: la Petite Messe solennelle. Angela Maria Blasi, Yvonne Naef, Don Bernardini et Marcos Fink (le frérot de Bernarda). Süddeutsches Vokalensemble, Rolf Beck., Et bien sûr, deux pianos et un harmonium. Je préfère de beaucoup cette version pour 2 claviers à celle avec orchestre.

Franz Schubert (1797-1828)
Quintette avec piano D667 - La truite -
Trio à cordes D581

Leipziger Streichquartett & (pour le quintette)
Christian Zacharias, piano; Christian Ockert, contrebasse

E.J. Moeran: symphonie en sol mineur. Bournemouth Symphony, David Lloyd-Jones. Label Naxos.

Siegfried Matthus (1934–),

  Hyperion-Fragmente für Baß und Orchester (1979).  Theo Adam / Orchester der Komischen Oper Berlin (Rolf Reuter)
  Der Wald, Konzert für Pauken und Orchester (1984).  Karl Mehlig / Gewandhausorchester Leipzig (Kurt Masur)
  Konzert für Trompette, Pauken und Orchester (1982).  Ludwig Güttler / Andreas Aigmüller / Dresdner Philharmonie (Herbert Kegel)

Mélo-style.


Journée thématique : Dvořák c'est chouette lorsqu'on range le pot de mélasse

[ici devraient figurer plein de pochettes moches, de jolies images bariolées et des gros plans d'orgues, mais vous n'avez pas été sages]

=> Armida (Jiráček), acte II +

=> Rusalka (Neumann), en entier

=> Symphonie n°5 (Radio de Prague, Kulinsky)

=> Symphonie n°7 (Philharmonique des Pays-Bas, Kreizberg) +

=> Symphonie n°8 (Radio de Prague, Válek) +

Dans ces interprétations où la transparence et l'acidité prévalent, on entend des mondes qui restent immergés chez les internationaux (en particulier les frisés).

--

Et aussi :
– acte I de Walküre (Werth, Ralf, Denzler 51) +
– Alyssa de Ravel (Plasson)

Anthony a écrit:

Bach, Matthäus-Passion, Jacobs



Joyeuses Pâques les copains !

Bach, Christ lag in todesbanden, Junghanel

Anton Dvorak (1844-1908) :

Symphonie n°8 en sol majeur Op. 88

= Vladimír Válek, Orchestre de la Radio de Prague

(Supraphon, octobre 2000)

Ce genre d'interprétation, censé faire émerger des mondes insoupçonnés, est semblable à une croûte de soufflé qui sort du four : ça croustille en surface, le fumet promet monts et merveilles, mais ça fait pschittt quand on y plante les crocs et qu'on s'aperçoit du vide à l'intérieur.
Pour oreilles superficielles et à la diète.
NB : les contrebasses étaient apparemment en congés le jour de l'enregistrement.

Mélomaniac a écrit:

= Vladimír Válek, Orchestre de la Radio de Prague

(Supraphon, octobre 2000)

Pas sûr que ce soit la même version : la mienne est en séparé, chez Roland.

Mais que tu n'aimes pas les sons typés clairs et acides, ni la veine folklorique mais dépourvue d'effets qui prévaut ici ne m'étonne guère. Je n'ose te demander tes références, j'ai terriblement peur. (Kubelik-Karajan-Giulini ? )

Michel Fourgon (1968–),

  Le tracé s’envole pour chœur mixte et orchestre (2010)
  Filigranes, concert pour orchestre (2006)
  La Brise du Roseau, concert pour clarinette et orchestre (2004)
  Cori Spezzati pour orchestre (2001)

        Jean-Pierre Peuvion, clarinette
        Chœur de chambre de Namur
        Orchestre Philharmonique Royal de Liège
        Pascal Rophé, direction

Wilhelm Friedemann Bach :
Six duos pour deux flûtes.
Barthold Kuijken, Marc Hantaï.

DavidLeMarrec a écrit:

Mélomaniac a écrit:

= Vladimír Válek, Orchestre de la Radio de Prague

(Supraphon, octobre 2000)

Pas sûr que ce soit la même version : la mienne est en séparé, chez Roland.

Je me disais aussi : Supraphon, c'est bien trop mainstream pour toi.

Ca veut dire qu'il existerait plusieurs labels assez téméraires pour immortaliser ce genre d'interprétations ?  

DavidLeMarrec a écrit:

Mais que tu n'aimes pas les sons typés clairs et acides, ni la veine folklorique mais dépourvue d'effets qui prévaut ici ne m'étonne guère.

Ah si, c'est précisément ça que j'ai apprécié dans cette interprétation.
Ca frétille, y a même de l'esprit, mais manque de hauteur, d'envergure, de vrai caractère, de continuité. Et y a quand même quelques passages à vide.
Parmi les classiques, j'aime bien ce que fait Rowicki à Londres (bien mieux que Kertesz avec le même orchestre, plus encensé) : léger, virevoltant, incisif.

DavidLeMarrec a écrit:

Je n'ose te demander tes références

Après bientôt trois ans ici, on espèrerait que tu t'en fasses une idée point trop caricaturale.
D'autant qu'avant mon arrivée sur le Forum, ton enfance mélomane a pu s'instruire ailleurs des versions qui me plaisent.  

DavidLeMarrec a écrit:

j'ai terriblement peur. (Kubelik-Karajan-Giulini ? )

Certainement pas. Dorati / Mercury en tête de liste.

Guilain: Suites du 1^er et du 2^ème tons / Coudurier (Cathédrale d'Albi)

Mouais.


Couperin: Premier livre de pièces (Ordre 1) / Baumont

Pas très goûtue, cette interprétation.

Dimitri Chostakovitch (1906-1975) :

Symphonie n°9 en mi bémol majeur Op. 70

= Malcolm Sargent, Orchestre symphonique de Londres

(Everest, 1959)

Un peu mou et décousu, mais alors quelle prise de son !

Pesson : Mes béatitudes pour violon, alto, violoncelle et piano    1995 / Ensemble Recherche
 +
Pesson : Fureur contre informe (pour un tombeau d'Anatole) pour trio à cordes    1998 / Ensemble Recherche
 +

A réécouter, je ne suis pas vraiment convaincu. Benedictus, tu connais ?

Beethoven: Fidelio (Rysanek, Haefliger, Fricsay, Bayerisches Staatsorchester). Belle version, atypique en 1957, qui va dans le sens d'un allègement et qui inscrit Fidelio dans l'héritage du Singspiel. Mais pour moi Furty et Klempy ne sont pas détrônés.

Mélomaniac a écrit:

Un peu mou et décousu, mais alors quelle prise de son !

Spoiler:

Et tu oublies l'essentiel: quelle jolie pochette!

Bon, pas eu le temps d'écouter beaucoup de choses, aujourd'hui, pour cause de festivités familiales, mais quand même:

● Dutilleux: Symphonie nº2 «Le Double»
Yan Pascal Tortelier / BBC Philharmonic
Chandos, 1992
● Dutilleux: Symphonie nº2 «Le Double»
Daniel Barenboim / Orchestre de Paris
Erato, 1987
Voir ici. (Merci à Xavier et à Emeryck.)

● Belli: Il nuovo stile
Guillemette Laurens, Vincent Dumestre / Le Poème Harmonique
Alpha, 1999
Vraiment superbe: une écriture expressive et complexe à l’extrême - presque aussi tordu que du Gesualdo (des dissonances, des chromatismes, des ruptures, des hiatus voix / accompagnement... - et toujours au service de l’expressivité textuelle). J'aime beaucoup la manière sans apprêts de cette version. (Mais en le réécoutant, je me demande si la voix de Guillemette Laurens, pas toujours très stable, est vraiment idéale - même si ça reste très beau.)

Jean-Sébastien Bach (1685-1750)

Sonates en trio BWV 529, 525, 530
Sinfonia mi mineur
Pedal-exercitium BWV 598
Suite BWV 1008

Le concert français
Sébastien Marq, flûtes
François Fernandez, violon, viole d'amour
Philippe Pierlot, viole de gambe
Pierre Hantaï, clavecin

(allez, un peu de pub, disque 3 du coffret Pierre Hantaï -Naïve-, où pour des clopinettes sur 8 CD il y a 5 ou 6 disques époustouflants, qui plus est avec les vrais livrets des cd originaux)

j'adore les sonates en trio (partielles ici); presque aussi formidable que par Isoir (pour moi)

Mélomaniac a écrit:

Encore une jolie pochette du jour !

Benedictus a écrit:

Mélomaniac a écrit:

Un peu mou et décousu, mais alors quelle prise de son !

Spoiler:

Et tu oublies l'essentiel: quelle jolie pochette!

Alifie a écrit:

Mélomaniac a écrit:

Spoiler:

Encore une jolie pochette du jour !

Celle-là, il était quand même difficile de la louper...

Sorabji, Opus clavicembalisticum (1930), IX. Interludium alterum (Toccata, Adagio, Passacaglia).  John Ogdon

Johann Sebastian Bach (1685-1750) :

Passion selon Saint Matthieu, BWV 244 -1ère partie

= Karl Erb, ténor ; Willem Ravelli, basse ; Jo Vincent, soprano ; Ilona Durigo, contralto ; Louis Van Tulder, ténor ; Herman Schey, basse

Willem Mengelberg, Orchestre du Concertgebouw, Choeurs Toonkunstkoor et Zanglust d'Amsterdam

(Philips, live du 02 avril 1939, dimanche des Rameaux)

Vaughan-Williams: The Pilgrim's Progress. John Noble, John Shirley-Quirk, Raymund Herincx, Robert Lloyd, Ian Partidge, Alfreda Hodgson, Norma Burrowes, Sheila Armstrong. London Philharmonic Orchestra, Adrian Boult.

Franck: Prélude, fugue et variations, opus 18. Sergio Fiorentino. Sublime.

André a écrit:

Franck: Prélude, fugue et variations, opus 18. Sergio Fiorentino. Sublime.

Sa Sonate de Liszt est très bien aussi ! 

Robert Schumann (1810-1856) :

Scènes d'enfants, Op. 15

= Christoph Eschenbach, piano

(DG, mai 1966)

Eschenbach avait 26 ans, ça ne nous rajeunit pas...
Interprétation très calculée, lucide, mais aussi sensuelle, d'une pâte claire et déliée.

Frédéric Chopin (1810-1849) :

Préludes, Op. 28

= Christoph Eschenbach, piano

(DG, octobre 1971)

superbe prise de son (avec les voix au premier plan, ce qui est indispensable pour cette oeuvre), belle interprétation.

Frédéric Chopin (1810-1849) :

Une poignée de Valses

= Stefan Askenase, piano

(DG, février 1951)

L'antithèse de Samson François.
Clavier mat, soupesé, phrases roulées, -douceur, tact, humilité, sensibilité, tout cela ganté dans une élégance sans la moindre affectation.

Désolé, la pochette nunuche traduit mal la grande classe d'une interprétation si subtile :

Oui ! Stefan Askenase, c'est la grande classe, je suis d'accord !

Mélomaniac a écrit:

Frédéric Chopin (1810-1849) :
Une poignée de Valses
= Stefan Askenase, piano
(DG, février 1951)
L'antithèse de Samson François.
Clavier mat, soupesé, phrases roulées, -douceur, tact, humilité, sensibilité, tout cela ganté dans une élégance sans la moindre affectation.

 et même    tellement Askenaze dans Chopin c'est    et  

Mélomaniac a écrit:

Désolé, la pochette nunuche traduit mal la grande classe d'une interprétation si subtile :

Spoiler:

D'ailleurs, le Chopin d'Askenaze est tellement élégant qu'il parvient même à faire apparaître des signes de rémission chez certains des sujets les plus atteints par la paraphilie des jolies pochettes.

Mélomaniac a écrit:

Frédéric Chopin (1810-1849) :

Une poignée de Valses

= Stefan Askenase, piano

(DG, février 1951)

Je possède un vieux vinyle DG reprenant le premier concerto et Krakowiak de Chopin par Askenase, accompagné par l'Orchestre de la Résidence de la Haye dirigé par Van Otterloo. Je ne l'ai plus écouté depuis 30 ans mais j'en garde le meilleur souvenir .

DavidLeMarrec a écrit:

Anaxagore a écrit:

Xavier a écrit:

Egalement: à peu près une des 15 meilleures.

Quinze meilleures ? Cela fait beaucoup ça  … Que veux-tu dire ? Que tu les aimes toutes également ?

Je la préfère malgré tout à la cinquième

C'est moi aussi l'une de celles que je trouve les plus intéressantes (je n'aime pas vraiment les symphonies de Chostakovitch, mais celle-ci n'est pas dans le même goût que la plupart des autres) ; je devine que Xavier n'apprécie pas son côté plus léger et babillard, ce n'est pas « son » Chosta.

Tu veux dire qu'il préfère "Babillage à Babi Yar" ?


Szymanowski : Symphonie 3, Quatuor à cordes 1

Chopin - Valses - Cziffra

Mélomaniac a écrit:

Frédéric Chopin (1810-1849) :

Une poignée de Valses

= Stefan Askenase, piano

(DG, février 1951)

Je complète mon message précédent.

Je possède aussi un vinyle DG reprenant les 14 valses par Askenase. Peut-être celles qui sont sur ton disque en sont-elles tirées ? Toujours est-il que la couverture de ce disque, que je ne peux malheureusement pas reproduire, aurait pu gagner le concours de la pochette la plus nunuche de l'histoire  ...

Anaxagore a écrit:

Je possède aussi un vinyle DG reprenant les 14 valses par Askenase. Peut-être celles qui sont sur ton disque en sont-elles tirées ? Toujours est-il que la couverture de ce disque, que je ne peux malheureusement pas reproduire, aurait pu gagner le concours de la pochette la plus nunuche de l'histoire ...

Si c'est bien celle-ci, il va falloir faire encore un effort pour rivaliser avec Mélo.

Anaxagore a écrit:

Je possède un vieux vinyle DG reprenant le premier concerto et Krakowiak de Chopin par Askenase, accompagné par l'Orchestre de la Résidence de la Haye dirigé par Van Otterloo. Je ne l'ai plus écouté depuis 30 ans mais j'en garde le meilleur souvenir .

Anaxagore a écrit:

Je complète mon message précédent.

Je possède aussi un vinyle DG reprenant les 14 valses par Askenase. Peut-être celles qui sont sur ton disque en sont-elles tirées ? Toujours est-il que la couverture de ce disque, que je ne peux malheureusement pas reproduire, aurait pu gagner le concours de la pochette la plus nunuche de l'histoire  ...

Tout cela a été réédité sur CD en 2004 par DG, au sein de ce coffret de la série Original Masters intitulé Stefan Askenase - The Complete 1950s Chopin Recordings (mais on y trouve en fait tout le legs Askenase/DG, y compris quelques Smetana, Mozart, Schubert, Liszt et Mendelssohn).



Personnellement, dans Chopin, il n'y a guère que Lipatti que je mette au-dessus. Et, dans les seuls Nocturnes, Arrau juste à égalité, pour ce qui constitue comme l'inverse, mais tout aussi achevé, de la lecture d'Askenase.

Bernstein: Mass / plein de gens, dir. Nagano

Ce collage stylistique choque mes prudes oreilles.

Fauré : Requiem, Op. 48/ Cantique de Jean Racine - Barbara Hendricks, José Van Dam, Michel Plasson: Toulouse Capitole Orchestra, Orféon Donostiarra

Alifie a écrit:

Anaxagore a écrit:

Je possède aussi un vinyle DG reprenant les 14 valses par Askenase. Peut-être celles qui sont sur ton disque en sont-elles tirées ? Toujours est-il que la couverture de ce disque, que je ne peux malheureusement pas reproduire, aurait pu gagner le concours de la pochette la plus nunuche de l'histoire  ...

Si c'est bien celle-ci, il va falloir faire encore un effort pour rivaliser avec Mélo.

Bien pire que ça … j'ai trouvé  …



C'est atroce. J'ai reçu ce disque étant ado… Je me souviens que j'en avais honte et que je cachais la pochette . À dissuader le plus audacieux de découvrir Chopin  ...