Playlist (100)

lucien a écrit:

je dirais bien que c’est du Pärt avec les moyens de Lachenmann, mais ce n’est pas tout à fait ça.
en tout cas, outre le ton généralement contemplatif quasi new age, il y a beaucoup d’éléments post-minimalistes, comme des arpèges, des octaves, des mélodies très tonales, tout en étant (toute proportion gardée) lachenmannien, mais aussi avec des sections très rythmées (j’ai presque pensé à Fazıl dans l’utilisation du piano), et même à certains moments des harmonies un peu scriabiniennes... pour autant, cela ne fait pas vraiment patchwork.
ce qui est étonnant aussi c’est que cela ne m’évoque que des compositeurs post-soviétiques — Sylvestrov et F.Karayev en particulier.

(Ça ne devrait pas trop me plaire, j'imagine?)

● Nielsen: Symphonie nº3 «Sinfonia espansiva», FS 60 (op. 27)
Soile Isokoski (soprano), Jorma Hynninen (baryton), Neeme Järvi / Orchestre Symphonique de Gothembourg
DG, 1991
Toujours aussi épatant (peut-être ma symphonie préférée de Nielsen, finalement). Järvi est vraiment parfait: très direct, à la fois ample et cinglant.

ah j’oubliais, y a des passages qui ressemblent au premier Penderecki, aussi.
EDIT. ou à certains Xenakis ? je ne sais pas, en fait.

Houbart: Improvisations (Cavaillé-Coll de la Madeleine, Paris)

Il dégage beaucoup de puissance et est très évocateur. C'est sublime.
Pourtant, en le regardant, on a l'impression qu'il est tout frêle, pris d'arthrose (voire de Parkinson, sans méchanceté aucune).

Houbart n'est plus très jeune. Ce fort sympatique personnage a énormément de talent.

Du Mont: Trois préludes en trio à trois mains
Mendelssohn-Smits: Variations sérieuses Op.54
Jean Bouvard: Variations sur un Noël basque

Michel Bouvard et Yasuko Uyama-Bouvard (pour le Du Mont), aux grandes orgues Beckerath de l'Oratoire Saint-Joseph

Superbe arrangement des variations sérieuses de Mendelssohn et jouée de main de maître par le titulaire de Saint-Sernin de Toulouse.

plenum a écrit:

Houbart n'est plus très jeune. Ce fort sympatique personnage a énormément de talent.

Ah lui aussi tu le connais personnellement ?

Pas mal de choses ces jours ci

Jacques Duphly (1715-1789)
Pièces de Clavecin
Elisabeth Joyé (clavecin historique du Château d'Assas, anonyme, milieu du XVIIIème siècle)
tire vers Couperin; ça me plaît. Son (avec Scott Ross en mémoire dont j'aime le coté angulaire sur ce même clavecin) rond et chaleureux, en parfait accord. Duplhy: un art mineur?  

Jacques Duphly (1715-1789)
Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)

Violaine Cochard clavecin, Stéphanie-Marie Degand violon
J'attendais beaucoup de ce CD. Un peu déçu, mais le Mozart de 7 ans a sept ans et le propos qui cherche au delà de la musique galante aussi cohérent soit -il et aussi magnifiquement interprété, aussi justement argumenté est aussi celui d'oeuvres mineures (avec un ?). Je ferai peut-être un retour sur le fil ad-hoc.

Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)
Adagio et fugue K 546
Divertimento K 563
Kremer, Phlllips, Karshkashian, Yo-yo Ma
Petite musique de nuit K.525
Divertimento K 136 à 138
Quatuor K 80, 173
Quatuor Talich
J'ai décidément rien compris entre la surface et la profondeur, je crois qu'il me vaut mieux réécouter.

Jakob Ullmann (1958–), A Catalogue of Sound (1995–97)

        Sebastian Gottschick, violon
        Freya Ritts-Kirby, violon
        Sophie Renshaw, alto
        Michael M. Kasper, violoncelle
        Ensemble Oriol Berlin

Jof a écrit:

plenum a écrit:

Houbart n'est plus très jeune. Ce fort sympatique personnage a énormément de talent.

Ah lui aussi tu le connais personnellement ?

Un peu. Il doit venir bientôt à l'automne prochain. Si un jour dans une boutique de vinyles usagés tu apperçevait son coffret de trois disques
de l'oeuvre pour orgue de C.P.E. Bach au superbe Kern de Masevaux du feu label Auvidis, n'hésites pas, tu ferait l'acquisition d'un véritable bijou.

xoph a écrit:

Duplhy: un art mineur?  

Oh que non! C'est le dernier grand représentant de la grande école française du clavecin.

Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) :

Concerto n°20 en ré mineur K. 466

= Clara Haskil, piano ; Igor Markevitch, Orchestre des Concerts Lamoureux

(Philips, novembre 1960)

@Plenum
Drôle de fin. Pilleur/Couperin (et généreux/valet), neurasthénique. Tout pour plaire . On ne sait plus trop ce qu'il représente...

Tous sont d'avis que ce petit-fils de Jacques Boyvin, est considéré comme le tout dernier représentant du Grand-Siècle, de par ses qualités
en matière de compositions. Il était considéré de son vivant comme un des plus grands maîtres de Paris.

Schoenberg:
Verklärte Nacht, Op. 4 - Juilliard Quartet & Yo-Yo Ma, Walter Trampler

String Trio, Op. 45 - Juilliard Quartet & Yo-Yo Ma, Walter Trampler
Écouté d'une oreille distraite ... Le peu que j'en ai vraiment entendu m'a plu

Sviatoslav Richter : Scriabine - Sonate n° 5 - Palerme, 9 novembre 1962

Brahms : Concerto No. 2 - Orch de Paris, Witold Rowicki - Paris, Palais de Chaillot, 1961-10-06, radio broadcast

4 symphonies pour orgue de Vierne. Mare-Claire Alain.

Scriabine: sonates nos 1 et 4. Sergio Fiorentino. Très beau.

Schnittke, Symphonie nº8 (1994), I. Moderato.  Polianski
Schnittke, Concerto grosso nº6 (1993).  Rozh/Postnikova/Rozh
Tichtchenko, Quatuor à cordes nº4 (1980).  Quatuor Glazounov

Strauss:Une Symphonie Alpestre (Bohm)

J'aime voir cette oeuvre comme le pendant symphonique de la Femme sans Ombre

1915/1920, c'est pour moi la meilleure période de Strauss (je sais que ça va faire grincer des dents )


Proust:Un Amour de Swann (Dussolier)

Brahms : Quatuor avec piano n°1 op. 25

R. & G.Capuçon/Caussé/Angelich

Les frangins Capuçon, c'est en musique de chambre que je les apprécie le plus, et Angelich fait de très belles choses là-dedans.

Jean CRAS
— Journal de Bord
Jean-François Antonioli : Orchestre philharmonique du Luxembourg

Qu’on ne vienne pas me dire que Jean Cras n’est pas l’un des plus grands ! 

Rav-phaël a écrit:

Jean CRAS
— Journal de Bord
Jean-François Antonioli : Orchestre philharmonique du Luxembourg

Qu’on ne vienne pas me dire que Jean Cras n’est pas l’un des plus grands ! 

Journal de bord, chef d'oeuvre ! (et j'ai eu la chance de voir ça en concert   )
Je m'assois sur ma pudeur et le confesse, le Quart de minuit à 4 me fait chialer à tous les coups. Ce qu'on peut faire à partir de deux notes, conjointes en plus, tout de même...

Schnittke, Sonate pour piano nº3 (1992).  Boris Berman
Tichtchenko, Sonate pour piano nº11 (2008).  Dinara Mazitova

J'ai réécouté Die Gezeichneten, histoire de m'assurer que je n'avais pas eu d'hallucinations auditives. Non non, c'est vraiment méga bien.

Pièces de Clavecin / François Couperin
Pierre Hantaï

Dmitri Kourliandski (1976–), Maps of Non-Existent Cities. Saint Petersburg pour violon seul (2015)

        Vladislav Pesin, violon

Jof a écrit:

Houbart: Improvisations (Cavaillé-Coll de la Madeleine, Paris)

Il dégage beaucoup de puissance et est très évocateur. C'est sublime.
Pourtant, en le regardant, on a l'impression qu'il est tout frêle, pris d'arthrose (voire de Parkinson, sans méchanceté aucune).

Les improvisations qu'on trouve sur le tube sont quand même plus convaincantes que celles sur CD.

plenum a écrit:

Un peu. Il doit venir bientôt à l'automne prochain. Si un jour dans une boutique de vinyles usagés tu apperçevait son coffret de trois disques
de l'oeuvre pour orgue de C.P.E. Bach au superbe Kern de Masevaux du feu label Auvidis, n'hésites pas, tu ferait l'acquisition d'un véritable bijou.

Si tu enregistres le concert, n'hésite pas à le signaler.

Les organistes de ND de Paris, vont venir auparavant.

Et que vont-ils jouer ?

Piotr Ilitch Tchaïkovski (1840-1893) :

Symphonie n°5 en mi mineur Op. 64

= Leonard Bernstein, Orchestre philharmonique de New York

(DG, novembre 1988)

Ca manque cruellement de baroque dans cette playlist ...

LULLY : Alceste, Malgoire I
LULLY : Dies Irae, Herreweghe
LULLY : Te Deum, Dumestre
LULLY : Thésée, Haïm

Charpentier : Le reniement de Saint-Pierre, Skidmore
Charpentier : Actéon, Christie
Charpentier : La descente d'Orphée aux enfers, Christie
Charpentier : La pierre Philosophale, Christie

Brossard : Leçons des morts, Gens/Lesnes
Ca envoit grave du pâté !

Mondonville : Grands motets, Coin/Schneebeli

Robert : grands motets, Schneebeli

Hidraot a écrit:

Ca manque cruellement de baroque dans cette playlist...

Heureusement Xoph est là aussi pour afficher de très belles choses...

Kaija Saariaho (1952–),

  Du cristal pour grand orchestre (1989–90).  LA Phil (Esa-Pekka Salonen)
  ...à la fumée pour flute alto, violoncelle et grand orchestre (1990).  Alanko, Karttunen / LA Phil (Salonen)
  Nymphea pour quatuor à cordes et électronique (1987).  Kronos Quartet
  Sept Papillons pour violoncelle (2000).  Anssi Karttunen

Langlais: - Messe solennelle / Täby church choirs & Orpheus chamber ensemble, dir. Ek
- Suite médiévale / Houbart (Cavaillé-Coll de la Madeleine, Paris)
- Symphonie n° 1 / Bowyer (Carthy du Jack Singer Concert Hall, Calgary)

Ce serait chouette d'avoir un meilleur enregistrement de cette symphonie (franchement, un instrument de salle de concert...).
Sinon, oeuvres sympas.

Piotr Ilitch Tchaïkovski (1840-1893) :

Symphonie n°6 en si mineur Op. 74

= Riccardo Muti, Philharmonia Orchestra

(Emi, novembre 1979)

● Reger: Symphonischer Prolog zu einer Tragödie, op. 108. Vier Tondichtungen nach Arnold Böcklin, op. 128
Leif Segerstam / Orchestre Symphonique de Norrköping
Bis, 1996, 1993
L’acidité de Norrköping et les tempi contrastés de Segerstam me semblent servir assez idéalement ces œuvres qui y gagnent en netteté sans perdre leur belle emphase postromantique.
Possible que ça devienne ma référence personnelle dans le Prologue Symphonique (une œuvre que j’adore, ici vraiment enthousiasmant). En revanche, je n’ai pas de points de comparaison (mais je vais écouter Albrecht et Järvi très prochainement) pour les Böcklin. Pour ces derniers, d’ailleurs, j’ai été étonné de la sonorité un peu opaque, curieuse pour Bis comme pour Norrköping - ou alors c’est l’œuvre qui veut ça, comme certaines symphonies de Tubin?

● Byrd: Clarifica me
Léon Berben (orgue historique d’Oosthuizen, ca. 1521)
Ramée, 2007
Encore un grand merci à merci à Mélo pour ses recommandations organistiques! J’ai peut-être préféré les compositions plus austères de Prætorius ou Froberger aux Fantaisies un peu plus extraverties de Byrd, mais les sonorités parfois un peu brinquebalantes de cet instrument m’ont absolument ravi.
Sinon, je vois que Léon Berben a aussi enregistré un disque Jacob Prætorius sur l’orgue Scherer de Tangermünde (employé par Ablitzer pour sa magnifique anthologie Michael Prætorius); Berben a aussi enregistré du clavecin: il y a un disque Hassler qui me tente bien. Me les recommanderais-tu, Mélo?

Mélomaniac a écrit:

Hidraot a écrit:

Ca manque cruellement de baroque dans cette playlist...

Heureusement Xoph est là aussi pour afficher de très belles choses...

Ben tiens, c'est bien connu, je n’écoute que du Bruckner et des ircameries... (Il est vrai que mes répertoires «anciens» sont plutôt antérieurs au baroque proprement dit.)

Jof a écrit:

Langlais: - Messe solennelle / Täby church choirs & Orpheus chamber ensemble, dir. Ek
- Suite médiévale / Houbart (Cavaillé-Coll de la Madeleine, Paris)
- Symphonie n° 1 / Bowyer (Carthy du Jack Singer Concert Hall, Calgary)

Ce serait chouette d'avoir un meilleur enregistrement de cette symphonie (franchement, un instrument de salle de concert...).
Sinon, oeuvres sympas.

Mais notre ami David aimerait cet accoustique...

Tentes la version de Jane Watts sur un beau Klais à Londres du label Priory dispo via Deezer.

La version ultime de cette première symphonie est celle de Sylvie Poirier au fameux Klais d'Altenberg pour le label IFO, c'est époustouflant.
Son mari Philipp Crozier joue admirablement la Partita de Matthias et la Pastorale de Peter Racine Fricker.

NB Pour le premier mouvement de cette symphonie de guerre:watch?v=_zO0DIkf5W8

Reçu aujourd'hui,
Chostakovitch : Symphonie N°13 "Babi Yar".

Bernard Haitink/Concertgebouw Orchestre et Chœur/Basse : Marius Rintzler, 1984.

Un choc. A bien des niveaux...

plenum a écrit:

Tentes la version de Jane Watts sur un beau Klais à Londres du label Priory dispo via Deezer.

Ah, chouette !
__________

Alkan: Etudes pour les pieds seuls (n^os 1-6) / Bowyer (Cathédrale de Blackburn)

Il a quand même réussi à composer une fugue à 3 voix pour les pieds...
Mais je ne comprends pas comment il peut jouer ces études sur un orgue : elle descendent jusqu'au dernier la du piano, or l'orgue est limité à l'ut...

Edit: ah, il joue l'octave au-dessus, mais ça ne s'entend presque pas. Peut-être qu'ils s'amusent à virer les 8' et mettre le 32' à la place ?

tod a écrit:

Un choc. A bien des niveaux...

Après la version Kondrachine (dont il existe aussi un autre témoignage live difficilement trouvable), il y a dix jours, tu as désormais entendu les deux enregistrements majeurs de cette oeuvre bouleversante.

J'ai d'ailleurs un faible pour celui d'Haitink, qui a peut-être signé là son plus grand disque.

Oui, merci Mélo de m'avoir fait découvrir cette musique.

Je crois, avec les Préludes et Fugues dont je dois la découverte à un ami, que ce sera ma porte d'entrée à double battants pour Chostakovitch...

Jof a écrit:

plenum a écrit:

Tentes la version de Jane Watts sur un beau Klais à Londres du label Priory dispo via Deezer.

Ah, chouette !
__________

Alkan: Etudes pour les pieds seuls (n^os 1-6) / Bowyer (Cathédrale de Blackburn)

Il a quand même réussi à composer une fugue à 3 voix pour les pieds...
Mais je ne comprends pas comment il peut jouer ces études sur un orgue : elle descendent jusqu'au dernier la du piano, or l'orgue est limité à l'ut...

Edit: ah, il joue l'octave au-dessus, mais ça ne s'entend presque pas. Peut-être qu'ils s'amusent à virer les 8' et mettre le 32' à la place ?

J'allais te répondre. C'est ça, il joue une octave au dessus et utilise des jeux graves, plus grave que le plus grave du piano.

Pierre Pincemaille


Improvisations sur le film FAUST de MURNAU, aux insignes grandes orgues Cavaillé-Coll de l'Abbatiale Saint-Ouen à Rouen.


1h45 de pur bonheur.

Dispo également via You Tube.

Paul Hindemith (1895-1963) :

Der Schwanendreher, concerto sur de vieilles chansons populaires

= Daniel Benyamini, alto ; Daniel Barenboim, Orchestre de Paris

(DG, juin 1979)

D. Buxtehude : OEuvres complètes pour orgue, vol. 3 - Jean-Charles Ablitzer, orgue historique Schnitger -
Sankt Martini und Nicolai, Steinkirchen, Niedersachsen, Allemagne du Nord


Préludes et fugues BuxWV 136, 138, 139, 144
Magnificat primi toni BuxWV 204
Praeambulum BuxWV 158
Passacaglia BuxWV 161
Chorals BuxWV 177, 178, 186, 192, 195, 200, 202, 211, 214, 221

Un jeu flamboyant, des oeuvres magnifiques, à l'architecture somptueuse et aux motifs ondoyants, à commencer par cet extraordinaire Magnificat et la Passacaille en ré mineur qui annonce JSB

Un disque devenu très rare, en plus...

Elgar: Enigma Variations. Orchestre philharmonique tchèque. Brahms: 1ère symphonie. London Symphony. Leopold Stokowski. Cala Records, ex London Phase 4. Musicalement c'est remarquable, même unique.

Kourliandski, Maps of Non-Existent Cities. Paris pour accordéon et clarinette contrebasse (2014).  Tchirkov/Nabicht

Benedictus a écrit:

● Reger: Symphonischer Prolog zu einer Tragödie, op. 108. Vier Tondichtungen nach Arnold Böcklin, op. 128
Leif Segerstam / Orchestre Symphonique de Norrköping
Bis, 1996, 1993
L’acidité de Norrköping et les tempi contrastés de Segerstam me semblent servir assez idéalement ces œuvres qui y gagnent en netteté sans perdre leur belle emphase postromantique.
Possible que ça devienne ma référence personnelle dans le Prologue Symphonique (une œuvre que j’adore, ici vraiment enthousiasmant). En revanche, je n’ai pas de points de comparaison (mais je vais écouter Albrecht et Järvi très prochainement) pour les Böcklin. Pour ces derniers, d’ailleurs, j’ai été étonné de la sonorité un peu opaque, curieuse pour Bis comme pour Norrköping - ou alors c’est l’œuvre qui veut ça, comme certaines symphonies de Tubin?

Oui, l'œuvre est très mal orchestrée, tout est cousu de doublures redondantes et épaisses. Ça mériterait vraiment une version pour quatuor à cordes orgue, à la place.

Ça ne donnerait pas un bon résultat à l'orgue.

Max Reger

Cinq petits préludes et fugues

Josef Still, à l'orgue Klais (1974) de la Cathédrale de Trèves (Trier)

Naxos 2014


Un peu trop mou cette fois, contrairement à ses deux premiers volumes de la série, mais tout-de-même un grand plaisir à écouter,
et quel orgue! c'est l'instrument particulièrement idéal pour la musique de Max.

Dispo aussi via Deezer:http://www.deezer.com/album/10221088

NB La Fugue no.4 en do majeur est un petit chef-d'oeuvre, cependant très sournois quand on la joue, de par ses rythmes qui exigent la totale indépendance des parties du corps. Un cerveau très exercé pour y parvenir à cette indépendance totale est capital.

Les pêcheurs de perles : Je crois entendre encore ------>/watch?v=MGmxAHVbijI (Alain Vanzo)