Rossini : opéras & musique religieuse

sud273 a écrit:

tiens curieux, à mon avis cet opéra contient le meilleur finale bouffe et le plus caractéristique de tout Rossini (celui du I "nella testa un'campanella etc...)

La campanella, c'est dans l'Italienne, il me semble.

cràcràcràcràcràcràcrà

sud273 a écrit:

il faut prendre la version d'Abaddo avec Berganza et Capecchi, le symphonique de Londres sonne mieux sans doute que Houston (déjà assez moyen dans Porgy and Bess qui était pourtant dans ses cordes)

Au CD, Bartoli est avec Chailly, ça change déjà beaucoup de choses.

Mais la version Abbado / Berganza est exemplaire, tout à fait d'accord.

Pour finir ma comparaison il me faudrait la Cenerentola avec Chailly ou la version d'Abbado .
Je verrai plus tard

DavidLeMarrec a écrit:

sud273 a écrit:

tiens curieux, à mon avis cet opéra contient le meilleur finale bouffe et le plus caractéristique de tout Rossini (celui du I "nella testa un'campanella etc...)

La campanella, c'est dans l'Italienne, il me semble.

cràcràcràcràcràcràcrà

ah ben tiens deuxième bêtise de la journée...
Sud

DavidLeMarrec a écrit:

sud273 a écrit:

tiens curieux, à mon avis cet opéra contient le meilleur finale bouffe et le plus caractéristique de tout Rossini (celui du I "nella testa un'campanella etc...)

La campanella, c'est dans l'Italienne, il me semble.

cràcràcràcràcràcràcrà

Ah oui! ce final, j'adore. J'ai souvenir d'une représentation vu sur mezzo mais dont je ne me souvient plus de la distibution , l'italienne (très jolie ) Habillée d'une robe aux couleurs du drapeaux italien…
Qui répondra au quizz?

atomlegend a écrit:

J'ai vraiment pris un grand plaisir a le voir et a l' entendre. Très drôle en effet. Comme dans le turc en italie Pertusi est géant et bartoli explose dans le final mais reste très discrète jusque là . Le plateau de chanteurs et d'une très grande tenue et je retiendrais le quatuor, Pertusi,Corbelli, bartoli et Laura Knoop. La mise en scène est vraiment excellente, ça se regarde comme un film et avant tout comme tel . Le livret est des plus simple l'histoire d'une cendrillon mal aimée qu'un prince charmant vient délivrer.
Le tout s'arrête ici. Un orchestre affable sans consistance , des violons raplapla, des choeurs tout aussi peu expressifs .Un clavecin qui se veut légé mais qui l'est en fait trop voir même insipide. Et franchement je n'imagine pas l'écouter au cd . L'oeuvre ici ne vaut que par son parement et ses chanteurs.
Absolument rien à voir avec le turc en italie, mille fois plus riche musicalement et dans le déroulement.
A voir ici ( houstonSymphony) oui mais juste avec les yeux

Je ne mettrai pas Knoop dans le quatuor de tête car je trouve qu'elle en fait trop sur le plan scénique. Par contre je trouve le Don Magnifico d'Enzo Dara explosif à tous niveaux.

Jaky a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

sud273 a écrit:

tiens curieux, à mon avis cet opéra contient le meilleur finale bouffe et le plus caractéristique de tout Rossini (celui du I "nella testa un'campanella etc...)

La campanella, c'est dans l'Italienne, il me semble.

cràcràcràcràcràcràcrà

Ah oui! ce final, j'adore. J'ai souvenir d'une représentation vu sur mezzo mais dont je ne me souvient plus de la distibution , l'italienne (très jolie ) Habillée d'une robe aux couleurs du drapeaux italien…
Qui répondra au quizz?

Larmore, peut-être ?

A moins que ce soit la mise en scène excellente de Dario Fo dont je n'ai pas vu grand chose.

DavidLeMarrec a écrit:

Larmore, peut-être ?

A moins que ce soit la mise en scène excellente de Dario Fo dont je n'ai pas vu grand chose.

LA MES était très bonne, il me semble qu'on en a parler ici il y a longtemps, Mustapha dans une marmite mangeant des spaghetti et puis la dance des eunuques…

Jaky a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Larmore, peut-être ?

A moins que ce soit la mise en scène excellente de Dario Fo dont je n'ai pas vu grand chose.

LA MES était très bonne, il me semble qu'on en a parler ici il y a longtemps, Mustapha dans une marmite mangeant des spaghetti et puis la dance des eunuques…

Excatement le genre de MES qui plairait à sauron, non? Mais qui fait fuir calbo à toutes jambes.

calbo a écrit:

Excatement le genre de MES qui plairait à sauron, non? Mais qui fait fuir calbo à toutes jambes.

Tu n'aimes pas les spaghettis?

Ce sont les MES hors sujet que je n'aime pas.

Prenez le dvd à la Scala d'Abbado avec Van Stade

calbo a écrit:

Ce sont les MES hors sujet que je n'aime pas.

Si on parle bien de la même MES, elles n'était pas du tout hors sujet.

Jaky a écrit:

calbo a écrit:

Ce sont les MES hors sujet que je n'aime pas.

Si on parle bien de la même MES, elles n'était pas du tout hors sujet.

Tout ce qui est moderne, est HS pour calbo.

Elvira a écrit:

Jaky a écrit:

calbo a écrit:

Ce sont les MES hors sujet que je n'aime pas.

Si on parle bien de la même MES, elles n'était pas du tout hors sujet.

Tout ce qui est moderne, est HS pour calbo.

Mais ce n'était pas moderne! Je n'ai pas vu d'imper et de télé…

Elvira a écrit:

Jaky a écrit:

calbo a écrit:

Ce sont les MES hors sujet que je n'aime pas.

Si on parle bien de la même MES, elles n'était pas du tout hors sujet.

Tout ce qui est moderne, est HS pour calbo.

Toute mise en scène qui trahit le livret est Hors sujet pour calbo.
J'ai chanté dans une Traviata transposé dans les années 1920 et je crois n'en avoir plus vu de si jolies mis à part peut être à l'Opéra de Paris.

calbo a écrit:

Toute mise en scène qui trahit le livret est Hors sujet pour calbo.

Je crois que tout le monde sera d'accord là-dessus, par contre personne n'a la même définition de ce qu'est trahir le livret...

il y a les puritains/ayatollah et pis les plus ou moins liberaux dont je fais partie

je réécoute le Barbier de Levine en 75, et c'est vraiment plus qu'honorable, ça vit. Sills, quoique en fin de carrière fait des choses étonnantes, Gedda est un peu plus crédible que les ténors légers, Milnes compense l'agilité par une présence étonnante, et la direction, si elle n'est pas un modèle de subtilité colle bien au propos, très comparable finalement aux réussites de Scimone.
On trouvera forcément mieux, mais c'est le premier qui m'est tombé sous la main en fouillant ma discothèque, et je suis agréablement surpris par rapport au souvenir que j'en avais.

Citation :

Gedda est un peu plus crédible que les ténors légers

Dieu sait la vénération que j'ai pour cet homme-là mais je ne le vois pas en Almaviva. Le modèle reste pour moi Luigi Alva, (un vrai léger lui). Celà dit, je parle sans avoir écouté...

toxic a écrit:

Citation :

Gedda est un peu plus crédible que les ténors légers

Dieu sait la vénération que j'ai pour cet homme-là mais je ne le vois pas en Almaviva. Le modèle reste pour moi Luigi Alva, (un vrai léger lui). Celà dit, je parle sans avoir écouté...

Oui, j'aime beaucoup le genre léger, et j'y trouve Alviano Misciano absolument séduisant.

sud273 a écrit:

je réécoute le Barbier de Levine en 75, et c'est vraiment plus qu'honorable, ça vit. Sills, quoique en fin de carrière fait des choses étonnantes, Gedda est un peu plus crédible que les ténors légers, Milnes compense l'agilité par une présence étonnante, et la direction, si elle n'est pas un modèle de subtilité colle bien au propos, très comparable finalement aux réussites de Scimone.
On trouvera forcément mieux, mais c'est le premier qui m'est tombé sous la main en fouillant ma discothèque, et je suis agréablement surpris par rapport au souvenir que j'en avais.

Je me demande alors ce que serait une version déshonorante... D'accord pour reconnaître que ça s'écoute (encore que Gedda et Sills il faut avoir l'estomac bien accroché), mais ce qu'on écoute n'a pas grand chose à voir avec Rossini.

Levine dirige ça comme du mauvais Verdi (et d'ailleurs que ses Verdi sont mauvais), grossièrement (avec de gros effets) et tous les chanteurs (à l'exception peut-être de Raimondi, et encore) sont hors style et hors-voix. Gedda est peut-être l'Almaviva le plus effrayant que j'ai entendu et Sills est vraiment au bout du rouleau (un vibrato aussi envahissant c'est pénible). Milnes a des moyens vocaux, mais c'est tout de même très très appuyé. Je ne vois pas vraiment ce qu'on peut sauver ici.

Une version de la Petite Messe, pour 2 pianos, 1 harmonium.
Avec (excusez du peu) Freni, Valentini-Terrani, Pavarotti, Raimondi ( )
Cette version donne une ambiance intime, très agréable.
En "bonus" il y a le Stabat Mater (avec Lorengar / Minton / Pavarotti / Sotin)

Ca fait extrêmement envie (sauf le logo, mais peut être avec des ciseaux et de la colle on peut arranger ça...)

Bien que ce ne soit pas de Rossini, et pour cause, il y a un disque excellent, c'est celui de la messe de requiem à la mémoire de Rossini, écrit en collaboration par toute une tripotée de compositeurs italiens, dont Verdi qui y a fourgué une première ébauche de son requiem. Il y a des trucs vraiment formidables et qu'on entend jamais ailleurs.

Je pensais que cette messe n'avait jamais eu lieu... On a eu la première mouture du Libera me de Verdi, ou le Lacrimosa et l'Amen de Carlo Coccia, mais je ne savais pas que la messe entière avait réellement été terminée.

Elvira a écrit:

Je pensais que cette messe n'avait jamais eu lieu... On a eu la première mouture du Libera me de Verdi, ou le Lacrimosa et l'Amen de Carlo Coccia, mais je ne savais pas que la messe entière avait réellement été terminée.

La Messa per Rossini a été commandée à et composée par treize compositeurs. Elle n'a effectivement pas été exécutée avant 1988 !
http://en.wikipedia.org/wiki/Messa_per_Rossini

Merci bien ! Je sais ce qu'il me reste à faire : acheter ce cd.

J'abonde, il y a plusieurs sections formidables, et de compositeurs qu'on ne joue plus du tout aujourd'hui, éclipsés par l'hégémonie de Verdi. Le répertoire italien du XIXe est peut-être celui où il y a le plus d'exhumations à faire encore... Il faut dire que le public curieux se déplace peut-être plutôt pour des choses plus originales, et de même pour les chefs, pour quelque chose de plus valorisant - mais enfin, on ouvre bien des cartons de seria à la pelle, et la différence entre deux oeuvres n'est pas tellement plus large qu'entre deux postbelcantistes...

Guillaume a écrit:

Ca fait extrêmement envie (sauf le logo, mais peut être avec des ciseaux et de la colle on peut arranger ça...)

Te gêne pas, Raimondi y est génial

Quelqu'un connait le Tancredi avec Cossotto ? Moi, j'adore. En plus, il y a Ghiuselev là dedans...

Je n'ai pas encore fini, mais il y a vraiment de très belles voix.

Houlalala... Cossotto et Ghiuzelev dans du Rossini... Comment dire...
Je connais pas, mais déjà, tu es aventureuse dans les choix de version!

Heureusement qu'il y a Cuberli quand même!!

Je serais plus Horne ou Podles pour Tancredi...

Rossini a tendance à m'ennuyer, il faut bien qu'une version éveille ma curiosité.

Ca c'est superbe :

G. ROSSINI - TANCREDI Ricciarelli, Horne, Palacio, Zaccaria Eve QUELER -New York 1978 HRE

Elvira a écrit:

Rossini a tendance à m'ennuyer, il faut bien qu'une version éveille ma curiosité.

Tu l'auras voulu : je lache Calbo

Ericc a écrit:

Ca c'est superbe :

G. ROSSINI - TANCREDI Ricciarelli, Horne, Palacio, Zaccaria Eve QUELER -New York 1978 HRE

Je veux bien te croire, mais ce que j'ai me comble suffisamment.

Pour vous rassurer de ma santé mentale, je tiens à dire que j'ai adoré le Tancrède de Cossotto, et plus encore, quelques airs d'elle avec Sémiramide.


Cossotto rulz.

Cololi a écrit:

Elvira a écrit:

Rossini a tendance à m'ennuyer, il faut bien qu'une version éveille ma curiosité.

Tu l'auras voulu : je lache Calbo

J'ai rien à attendre des wagnériens de toute façon . Z'êtes tous les mêmes

Depuis quand je suis wagnérienne ?

Elvira a écrit:

Depuis quand je suis wagnérienne ?

Je m'adressais plus à col mon petit

Diapason consacre ce mois ci un dossier à Rossini, avec une assez longue discographie sélective - celle-ci est assez approfondie - je ne chercherai pas à la contester, mais à l'enrichir sur certaines oeuvres.

§ L'Italienne : Horne est bien "l'Isabella assoluta" - j'ai un faible pour la version de 1984 captée à la Fenice - certes, mari de la prima donna oblige, on doit supporter la mollesse d'Henry Lewis - mais quel chant, quel esprit avec un Ramey au même niveau en Mustapha
§ Elisabetta : la référence absolu, c'est bien la vidéo captée à Turin avec un Rockwell Blake souverainement charismatique
§ La gazza ladra - le live capté à Pesaro en 1989 domine largement la discographie - malgré Ricciarelli très pale, l'ensemble est irrésistible : Ramey, d'Intino, Matteuzzi sous la baguette de Gelmetti
§ Semiramide : j'ai dit les réserves que m'inspirent la version Zedda captée à Pesaro en 1992, malgré l'excellence de la direction de Zedda - pour moi la référence reste la vidéo du Met avec Anderson, Horne et Ramey dirigé par Conlon - On peut aussi se référer aux extraits de la légendaire production d'Aix en 1980 - avec Caballe, Horne et Ramey
§ Ermione : il existe un enregistrement incontournable, capté à Pesaro en 1987 - le maillon faible est Caballe- mais les autres Horne, Blake, Merritt !!!
Enfin, une discographie rossinienne de ce nom ne saurait passer sous silence les récitals de Rockwell enregistrés en 1988 et 1989 :
§The Rossini ténor : avec notamment le "cessa di piu resistere" du Barbier, rarement chanté, et "O fiamma soave' de la Donna
§ Encore : Rossini, avec notamment les deux airs d'Idreno, "Reggia abborita" d'Ermione.

Montfort

Mon post a été inséré dans un fil préexistant : O K

Je constate, à la lecture des autres contributions, que, dans une certaine mesure, l'attention se focalise avant tout sur un petit nombre d'opéras buffa et que le répertoire séria est largement méconnu.

On comprend mieux, mais pour moi ce n'est pas une justification, la paresse de l'ONP dans ce domaine....

Montfort

Il y a quand même d'autres sujets pour les opéras de Rossini: https://classik.forumactif.com/discographie-f2/index-discographique-t2214.htm

http://www.emiclassics.co.uk/allnews.php#323

Une nouvelle version du Stabat Mater vient juste d'être enregistrée par Pappano avec des stars et deux des artistes sont des interprètes réguliers de Rossini : Anna Netrebko, Joyce DiDonato, Lawrence Brownlee et Ildebrando d'Arcangelo.

Cololi a écrit:

Une version de la Petite Messe, pour 2 pianos, 1 harmonium.
Avec (excusez du peu) Freni, Valentini-Terrani, Pavarotti, Raimondi ( )
Cette version donne une ambiance intime, très agréable.
En "bonus" il y a le Stabat Mater (avec Lorengar / Minton / Pavarotti / Sotin)

Je n'ai pas encore écouté cette version du Stabat Mater mais la Petite Messe solennelle est un bijou avec ce quatuor d'interprètes. Pavarotti n'est pas très spirituel mais c'est superbe vocalement dans "Domine deus". "Qui tollis" par Freni et Valentini-Terrani est vraiment superbe ainsi que "Agnus dei" par Valentini-Terrani. Raimondi est très bien également dans toutes ses interventions. C'est une musique effectivement très agréable. Je suis d'accord avec toi quand tu parles d' "ambiance intime".

sinon pour la petite messe solennelle il y a aussi cette version



et pour le stabat mater

calbo a écrit:

sinon pour la petite messe solennelle il y a aussi cette version



et pour le stabat mater

Pour le chef, cela doit être bien mais les chanteurs et chanteuses en dehors de Pertusi m'intéressent moins.

aurele a écrit:

calbo a écrit:

sinon pour la petite messe solennelle il y a aussi cette version

et pour le stabat mater

Pour le chef, cela doit être bien mais les chanteurs et chanteuses en dehors de Pertusi m'intéressent moins.

et pourtant c'est magnifiquement chanté notamment le Stabat Mater qui est une des meilleures versions de la discographie.

Le stabat est sur musicme et donc il te serait très facile de l'écouter, n'est ce pas Aurèle ?

calbo a écrit:

Le stabat est sur musicme et donc il te serait très facile de l'écouter, n'est ce pas Aurèle ?

Il est également sur spotify.