Playlist (102)

en effet.

Les Tuyaux de la Nuit...



Au programme ce soir :   Cabezón - Lidón - Tregler - Liszt - Guillou

lucien a écrit:

en effet.

Mozart : Sonate pour piano n°13     1783 / Barenboïm

● Mompou: Canción y Danza 7. Prélude 1. Cants Mágics. Canción y Danza 5. Prélude 5. Charmes. Canción y Danza 8. Prélude 7
Stephen Hough (piano)
Hyperion, 1996
● Mompou: Música callada
Herbert Henck (piano)
ECM, 1993
Je n’avais pas réécouté de Mompou depuis au moins dix ans... Eh bien, c’est toujours le même envoûtement subtil.
Le style sobre voire austère de Henck et de Hough convient parfaitement à ce que j’ai envie d’entendre dans cette musique.

Mozart : Sonate pour piano n°14     1784 / Yudina

1) Antonio de Cabezón (1510-1566) :

Pavana con su glosa - Doulce mémoire - Prenez pitié - Pour un plaisir

= Guy Bovet, orgue de Salinas en la Cathédrale de Salamanque

(Astrée, août 1991)

Mozart - Cosi fan tutte - Harnoncourt (Vienne 2014)

Barraqué, Concerto (1962–68).  Molinari / Fischer / Klangforum Wien (Cambreling)

Mozart

Vingtième Concerto pour piano K 466

Arrangé pour piano solo par Alkan

Jose Raul Lopez, piano

Toccata Classics


Enfin! Le volume 1 de l'intégrale des arrangements pour piano solo du fameux Alkan.

2) José Lidón (1748-1827) :

Piezas sueltas n°1, 3, 5 - Elevación - Alegro

= Guy Bovet, orgue d'Echevarría en la Cathédrale de Salamanque

(Astrée, août 1991)

Mais oui, c'est un des plus beaux volumes de cette collection du 500e de Colomb. Le volume sublime est celui sur Cabanilles avec la si sympatique, si passionée, Cristine Garcia Banegas.

3) Eduard Tregler (1868-1932) :

Adagio en la bémol majeur

= Christoph Schumann, orgue Jehmlich de l'église du Cœur de Jésus de Dresde

(Querstand, 1997)

4) Franz Liszt (1811-1886) :

Trauerode

= Andreas Rothkopf, orgue Sauer de l'église du Rédempteur de Bad Homburg

(Naxos, juin 2000)

Janáček: Kata Kabanova (Mackerras, Söderström, Dvorsky, Wiener Philharmoniker). Remarquable  ...

5) Jean Guillou (1930-) :

Ballade n°2 « Les Chants de Selma », Op. 23

= Jean Guillou, orgue Van den Heuvel de l'église Saint-Eustache de Paris

(Philips, juin 1995)

Glazounov : (par Svetalov)

- La forêt
- La Mer
Quelques belles choses mais très anecdotique malgré une belle orchestration

- Rapsodie orientale
Ici c'est vraiment barbant…

Beethoven: le concerto Empereur opus 73 et le Triple Concerto opus 37. Jan Panenka, avec Chuchro et Suk dans le triple. Smetacek vs Konwithschny. Fantastiques versions. Panenka la joue raide dans l'Empereur, avec un tempo vif, serré, et des tournants pris dans les cables. Formidable d'énergie kinétique. Le Triple est grandiose, baveux, étincelant de perfection instrumentale (orchestre compris).

Bartok: concertos pour piano et concerto pour deux pianos et percussions. Tirés du coffret Boulez (DGG). Très bon.

Debussy: Douze études (Pollini)

Berg: Sonate op. 1 (Pollini)

Berg: Concerto de chambre (Boulez, Barenboïm, Zukerman, InterCont.)

Berg: Quatre pièces pour clarinette et piano op. 5 (Pay, Barenboïm)

Berg: Sonate pour piano op. 1 (Barenboïm)

Humperdinck: Hänsel und Gretel (Davis, Murray, Gruberova, Ludwig, Jones, Staaskapelle de Dresde)

lucien a écrit:

j’ai toujours un peu de mal avec l’Ars nova, moi (alors que j’adore ce qu’il y a avant et après).

Tu veux dire, pour ce qui est après, l'école franco-flamande ? Dufay donc ?
Je n'y connais rien ... mais de ce que j'ai entendu, cette messe de Mauchaut me semble clairement moins complexe que du Dufay.
C'est pour cela j'imagine que tu préfères.
Mais pourquoi opposer comme cela ? Ca reste du motet polyphonique.

je n’oppose rien, et pas sûr que ce soit moins complexe, simplement je remarque que l’esthétique me parle moins (et cela m’intrigue un peu).

lucien a écrit:

je n’oppose rien, et pas sûr que ce soit moins complexe, simplement je remarque que l’esthétique me parle moins.

La différence esthétique que j'entends, c'est justement que chez Dufay les voix me semblent plus nombreuses, plus impénétrables. Ca c'est sur "le fond", mais sur la forme ... ne crois tu pas que ça dépend beaucoup de l'interprétation ? Par exemple là c'était les Organum, qui sont connus pour être rugueux. Donc cette rugosité appartient elle à Machaut ? Certainement pas, car j'ai entendu le même ensemble dans le Requiem de Févin, et il y a cette même rugosité.

Cololi a écrit:

Ca c'est sur "le fond", mais sur la forme ... ne crois tu pas que ça dépend beaucoup de l'interprétation ?

c’est fort possible, mais quand j’écoute Léonin, Ockeghem ou Solage par Organum (ou encore du grégorien par les mêmes), j’adore, tandis que quand c’est Machaut ou la Messe de Tournai, j’ai un peu de mal.

C'est très difficile de parler de cette musique.
J'ai quand même repéré dans cette 1° écoute, une "sorte de discours mélodique" chez Machaut, dans le sens où j'y entends des phrases musicales non totalement brouillées par la polyphonie. La polyphonie y semble quand même dirigée par une architecture générale. C'est pour cela que je disais que Dufay me semblait plus complexe.
Bon ... c'est vite dit ... et par quelqu'un qui n'y connait rien ... mais c'est l'impression que j'ai eu.

(je crois que je vais regarder de près la disco des Organum)

Cololi a écrit:

C'est très difficile de parler de cette musique.

oui, pour moi aussi : j’essaie de mettre quelques mots sur mon impression, mais aller plus loin est quasi impossible.

Cololi a écrit:

J'ai quand même repéré dans cette 1° écoute, une "sorte de discours mélodique" chez Machaut, dans le sens où j'y entends des phrases musicales non totalement brouillées par la polyphonie. La polyphonie y semble quand même dirigée par une architecture générale. C'est pour cela que je disais que Dufay me semblait plus complexe.

c’est fort possible.
ce que je voulais dire en fait est que ce n’est pas vraiment une question de complexité : le vieux-romain ou le grégorien sont sans aucun doute moins complexes que du Machaut, pourtant cela me pose beaucoup moins de problèmes ; à l’inverse, l’Ars subtilior...

Cololi a écrit:

(je crois que je vais regarder de près la disco des Organum)

excellente idée.

EDIT. à vrai dire, ça fait longtemps que je n’ai pas écouté du Machaut ; il faudrait peut-être que je réécoute avant de m’avancer.

lucien a écrit:

Cololi a écrit:

C'est très difficile de parler de cette musique.

oui, pour moi aussi : j’essaie de mettre quelques mots sur mon impression, mais aller plus loin est quasi impossible.

Cololi a écrit:

J'ai quand même repéré dans cette 1° écoute, une "sorte de discours mélodique" chez Machaut, dans le sens où j'y entends des phrases musicales non totalement brouillées par la polyphonie. La polyphonie y semble quand même dirigée par une architecture générale. C'est pour cela que je disais que Dufay me semblait plus complexe.

c’est fort possible.
ce que je voulais dire en fait est que ce n’est pas vraiment une question de complexité : le vieux-romain ou le grégorien sont sans aucun doute moins complexes que du Machaut, pourtant cela me pose beaucoup moins de problèmes ; à l’inverse, l’Ars subtilior...

Cololi a écrit:

(je crois que je vais regarder de près la disco des Organum)

excellente idée.

EDIT. à vrai dire, ça fait longtemps que je n’ai pas écouté du Machaut ; il faudrait peut-être que je réécoute avant de m’avancer.

Il y a sujet "histoire de la musique" qui permettrait de distinguer école de Notre-Dame/Ars Nova/Ars subtilior/école franco-flammande ... pour le profane ? (c'est peut être mission impossible pour le profane ... mais je pose la question).
En gros un sujet qui même histoire et qui explique les différences formelles de façon pas trop complexe.

Ravel:Daphnis et Chloé (Munch)

Ah, le lever du jour.

Cololi a écrit:

Il y a sujet "histoire de la musique" qui permettrait de distinguer école de Notre-Dame/Ars Nova/Ars subtilior/école franco-flammande ... pour le profane ? (c'est peut être mission impossible pour le profane ... mais je pose la question).
En gros un sujet qui même histoire et qui explique les différences formelles de façon pas trop complexe.

ce n’est pas moi qui vais t’aider de ce côté-là, malheureusement.
mais en écoutant un peu on fait vite la différence (un peu comme pour Boulez, Dufourt et Manoury).

lucien a écrit:

Cololi a écrit:

Il y a sujet "histoire de la musique" qui permettrait de distinguer école de Notre-Dame/Ars Nova/Ars subtilior/école franco-flammande ... pour le profane ? (c'est peut être mission impossible pour le profane ... mais je pose la question).
En gros un sujet qui même histoire et qui explique les différences formelles de façon pas trop complexe.

ce n’est pas moi qui vais t’aider de ce côté-là, malheureusement.
mais en écoutant un peu on fait vite la différence (un peu comme pour Boulez, Dufourt et Manoury).

C'est bien ça qui me fait peur

Mozart : Sonate pour deux pianos     1781 / Kocsis, Rànki
 +
Beethoven : Fantaisie-Chorale     1808 / Kootz, Konwitschny
 +

Schubert : Moments musicaux     1823-27 / Backhaus
 +

Sergueï Slonimsky : Symphonies Nos. 1 à 9 (1958 ; 1978 ; 1981 ; 1982 ; 1983 ; 1984 ; 1984 ; 1985 ; 1987)/Arvid Jansons, Vassily Sinaisky, Valentin Nesterov, Vladimir Ponykhin, Ravil Martynov, Saulius Sondeckis & Co.

Bach: Weihnachts-Oratorium BWV 248 (Herreweghe, Schlick, Chance, Crook, Kooy, Collegium Vocale) .

● Jolivet: Symphonie nº3 (a). Concerto pour piano et orchestre (b). Concerto pour violoncelle et orchetre nº1 (c)
André Jolivet / Orchestre National de France (a, c); André Navarra (violoncelle) (c). Lucette Descaves (piano), Ernest Bour / Orchestre Radio-Symphonique de Strasbourg
Solstice, 1966, 1968
Je me doutais bien que je n’allais pas trop aimer - et de fait, je n’aime pas du tout. Mais c’est assez différent de ce que j’imaginais: je m’attendais à entendre quelque chose à la Roussel-Honegger en moins inspiré; en fait, ça se veut plus moderne, mais j’ai trouvé ça plutôt gentillet au niveau des dissonances, passablement bruyant et au total assez ennuyeux.
Mais peut-être les trois œuvres ne sont-elles pas non plus représentatives: je vais donc persévérer encore un peu.

● Volodos plays Mompou (2 Préludes, Scènes d’enfants, Dialogues, extraits de Paisajes, Charmes et Música callada)
Arcadi Volodos (piano)
Sony, 2012
C’est vraiment très, très beau...
Une seule infime réserve, peut-être: ce style pianistique, intrinsèquement superbe, avec ses phrasés d’une grande plénitude qui dictent un certain rubato et ses riches résonances harmoniques (on est vraiment bien dans l’école russe) romantise un peu trop la musique de Mompou, la pare d’un peu trop de couleurs. Du moins à mon goût: Mompou m’émeut plus avec un son plus sec, un jeu plus évasif, des timbres plus «camaïeux de gris».
Mais c’est quand même tellement beau, le programme est composé avec tellement d’intelligence (encore que Música callada me paraisse gagner à être joué en entier et en continuité)...

Exactement le même ressenti: c'est plus du beau piano que Henck, et j'aime beaucoup, mais je préfère moi aussi Henck.

Mathias Spahlinger (1944-)
• Extension, violon piano
Hildegard Kleeb and Dimitris Polisoidis
• adieu m'amour (Hommage à Guillaume Dufay) violon violoncelle (noir) (enfin sur you bidule)
Austin Wulliman and Chris Wild

...me fait étrangement penser aux fantaisies pour viole de Purcell. Le son ne tient qu'à un fil (de gambiste ou violoncelliste; ce par quoi a débuté Spahlinger...). Affleurements (et disparitions) de mondes lointains. Plus aimé adieu m'amour qu'extensions.

Robert Schumann : Kreisleriana, opus 16 -- Mikhaïl Pletnev (Tokyo, 3 novembre 1983).

(Dans le tuyau.)

Robert Schumann : Études symphoniques, opus 13 -- Mikhaïl Pletnev.

Friedrich Cerha (1926–),

  Spiegel für großes Orchester und Tonband (1960–61).  ORF RSO Wien (Friedrich Cerha)
  Monumentum für Karl Prantl für großes Orchester (1988).  ORF RSO Wien (Michael Gielen)
  Für K für Kammerorchester (1993).  Klangforum Wien (Friedrich Cerha)

Schubert : Wanderer Fantaisie     1822 / Pollini
 +

Un peu de Bach cet aprem:

Concerto pour violon et haubois, Menuhin

Motets, Dijkstra

Suites anglaises, Richter

Dvořák: symphonies n°7, 8 et 9 (Suitner, Staatskapelle de Berlin). Très belle huitième, à la fois précise, charnue et solidement charpentée    ...