Playlist (102)

Benedictus a écrit:

Je ne connais pas le générique des Simpsons,

eh bien écoute-le, c’est frappant.

Benedictus a écrit:

Tu n'aimes plus Hauer?

oh, si, je ne sais pas.

Benedictus a écrit:

Par exemple, je suis sûr que dans ce message, on devait trouver les syntagmes ennui, supprimer tous les points de repères et inintelligible pour la majorité des auditeurs.

ce genre de choses oui, mais avec en plus : du Boulez en pire (et là... ).

**

Stockhausen, Kreuzspiel (1951).  London Sinfonietta (Stockhausen)

c’est quand même hallucinant.
je me demande comment il a osé présenter un truc pareil à Darmstadt — et d’ailleurs on s’est bien foutu de sa gueule, il me semble.

Domenico Scarlatti (1685-1757) :

Sonates K. 141, 118, 119, 454, 455, 198, 203, 501, 502, 518, 519, 516, 517, 108, 490, 491, 492

= Andreas Staier, clavecin Keith Hill

(DHM, décembre 1990)

J'avais acheté ce CD quelques années après sa parution.
Premier volume scarlattien de Staier (à l'époque dans l'écurie de Musica Antiqua Köln de Goebel), chez DHM, à mon sens préférable à la suite engrangée chez Teldec, sur le même instrument, mais dans un style encore plus machine à coudre réfrigérée, alors qu'ici le virtuose allemand laisse encore une agréable aisance aux phrases, et un peu de chaleur au propos -mais la prise de son mieux étoffée joue aussi.
Y a quand même de sacrées tueries, comme la K. 519, ou l'éberluante K. 517, prestissimo, projetée à fond les gaz !

Stockhausen, Kontra-Punkte (1953).  London Sinfonietta (Stockhausen)

quel talent.

Vaughan Williams: A London Symphony (Boult, London Philharmonic).
Entre la menthe, la guimauve et les flonflons, quelques rares bonnes idées, mais Ralph sera plus inspiré par la suite …

Vaughan Williams: A Pastoral Symphony (Boult, New Philharmonia).    

Rav-phaël a écrit:

Frederick DELIUS
—
A Mass of Life

Et qu'en penses-tu?

Mélomaniac a écrit:

Jacques Duphly (1715-1789) :

La Forqueray - Chaconne en fa - Médée - Allemande en do mineur - La Boucon - Rondeau en do - La Millettina
La Pothoüin - La Victoire - Rondeau en ré mineur - La Damanzy - La Cazamajor - La Felix - La de Vatre

= Christophe Rousset, clavecin Kroll

(Aparté, octobre 2011)

Ah ouais, et bien moi j'écoute ça tout le temps.

Donc, O Toi, Statisticien du Futur de mes Deux :

Duphly Jacques (clavessin) par Rousset (ö mon bon statisticien, c'est le 18ème français !)
Schumann Robert /Carnaval/Egorov (piano)

shushu a écrit:

Donc, O Toi, Statisticien du Futur de mes Deux :

  De tes deux shushus?

Hans Leo Hassler (1564-1612) :

Trente et une variations sur Ich ging einmal spatieren

= Léon Berben, clavecin Patavinus

(Ramée, février 2005)

Chopin

Les Mazurkas

Antonio Barboza, piano

Kuarup Music  2013


Toujours un immense plaisir à écouter ce pianiste brézilien. Ces vinyles des Scherzis et des Sonates du polonais parus en 1972 pour le label Connoisseur Society que me firent connaître ce pianiste merveilleux, ne sont hélas toujours pas réédités en numériques! Du Chopinet ensoleillé
sous ses doigts!

Dispo via Deezer:http://www.deezer.com/album/6953739

Vaughan Williams: Symphonie n°4 en fa mineur (Boult, New Philharmonia).

Remarquable ! Quel fossé entre cette oeuvre et les trois premières symphonies …

Un Scriabine très maîtrisé, puissant mais qui prend son temps. J'aime beaucoup. Très beau disque.

Actuellement j'écoute les gazouillis des oiseaux en direct!

shushu a écrit:

Donc, O Toi, Statisticien du Futur de mes Deux :

Le Statisticien du Futur sera un nécrophage sans pitié se nourrissant de nos dépouilles !
Alors de temps en temps je lui glisse une petite vacherie à retardement.

En plus, je suis sûr qu'il ironisera : "ah ...ah.....ils valorisaient des tocards à l'époque etc...etc...."

Alors je vais te le dire, Statisticien à roulettes du Futur : tu seras toi aussi statistisé ultérieurement. Et laisse-nous reposer en paix.

Bohuslav MARTINŮ
—
Symphonie  １

Bryden Thomson : Royal Scottish National Orchestra

Jean CARTAN
—
Sonatine pour flûte et clarinette

Ensemble Stanislas

Wolfgang Rihm (1952–),

  Quid est Deus für Chor und Orchester (2007).  SWR Vokalensemble, SWR SO BB/F (Sylvain Cambreling)
  Ungemaltes Bild für Orchester (1994).  SWR SO BB/F (Friedrich Goldmann)
  Frau/Stimme für Sopran und Orchester (1989).  Isolde Siebert, Carmen Fugiss / SWR SO BB/F (Michael Gielen)

Brahms:Concerto pour piano n°2 (Arrau/Haitink)

Ce final m'est décidement antipathique (malgré son brilliant traitement thématique).
Le reste c'est du caviar (avec un mention pour le scherzo, vraiment poignant ).

Alifie a écrit:

Prophète ? C'est embêtant pour un ultra-matérialiste comme Pierrot

pourquoi ultra-matérialiste ?

lucien a écrit:

pourquoi ultra-matérialiste ?

Parce qu'il adore notre époque : la science comme reine de tout (y compris pour l'appliquer à la musique), athé jusqu'à la moelle (au sens anti-spirituel). Ce qui est quand même embêtant pour de la musique ... par essence spirituelle.
Sa musique elle-même (car après tout c'est plus important que ses discours) fait penser cela je trouve.

Et il avait l'air du coup de croire au progrès en musique ... se prenant du coup comme le génial (et fatal) aboutissement de l'histoire de la musique ...

Cololi a écrit:

Parce qu'il adore notre époque :

oui, d’ailleurs il aime beaucoup Mallarmé, parait-il.
bon, je ne me suis pas beaucoup intéressé à ses discours, donc je te fais confiance (pour la science et pour Dieu), mais ça me semble quand même très caricatural. Boulez comme systématiste insensible, je veux bien mais il suffit de l’écouter un peu : il ne parle que de libération des systèmes.
quant à la musique elle-même, elle me fait plutôt penser à l’hédonisme et au délire.

**

Rihm, Quatuor à cordes nº12 (2000–1).  Arditti SQ
Rihm, Quatuor à cordes nº11 (1998–2010).  Minguet Quartett
Rihm, Quatuor à cordes nº3 (1976).  Arditti SQ

tiens, Cololi, on dirait bien qu’il y a un quatrième maitre du quatuor à cordes.

Cololi a écrit:

athé jusqu'à la moelle (au sens anti-spirituel). Ce qui est quand même embêtant pour de la musique ... par essence spirituelle.
Sa musique elle-même (car après tout c'est plus important que ses discours) fait penser cela je trouve.

Bizarrement, j'ai toujours tendance à beaucoup me méfier quand on commence à sortir l'adjectif «spirituel» quand on parle de musique (alors que «religieux» ou «sacré» ne me posent aucun problème).

lucien a écrit:

Cololi a écrit:

Parce qu'il adore notre époque :

oui, d’ailleurs il aime beaucoup Mallarmé, parait-il.
bon, je ne me suis pas beaucoup intéressé à ses discours, donc je te fais confiance (pour la science et pour Dieu), mais ça me semble quand même très caricatural. Boulez comme systématiste insensible, je veux bien mais il suffit de l’écouter un peu : il ne parle que de libération des systèmes.
quant à la musique elle-même, elle me fait plutôt penser à l’hédonisme et au délire.

**

Rihm, Quatuor à cordes nº12 (2000–1).  Arditti SQ
Rihm, Quatuor à cordes nº11 (1998–2010).  Minguet Quartett
Rihm, Quatuor à cordes nº3 (1976).  Arditti SQ

Je n'affirme rien, c'est juste l'impression qui ressort à la fois de ce qu'il a dit, et de sa musique.
Oui je sais qu'il a dit qu'il était à l'étroit chez Leibowitz trop scientifique quelque part.
Hédoniste ? Peut être en écoutant l'orchestration ... mais je ne suis pas sûr que ce soit l'orchestration qui soit son message (c'est là tout le problème pour moi).

Citation :

tiens, Cololi, on dirait bien qu’il y a un quatrième maitre du quatuor à cordes.

Possible ! J'écouterai un jour, promis !

Benedictus a écrit:

Cololi a écrit:

athé jusqu'à la moelle (au sens anti-spirituel). Ce qui est quand même embêtant pour de la musique ... par essence spirituelle.
Sa musique elle-même (car après tout c'est plus important que ses discours) fait penser cela je trouve.

Bizarrement, j'ai toujours tendance à beaucoup me méfier quand on commence à sortir l'adjectif «spirituel» quand on parle de musique (alors que «religieux» ou «sacré» ne me posent aucun problème).

Et bien moi c'est l'inverse. Je vois mal comment nier que la musique est par essence spirituelle.
La religion c'est si on veut le plus grand adversaire de la spiritualité ... car comme l'écrit Pascal ... on ne peut rien dire de Dieu, puisque précisément c'est le concept qui permet de mettre un mot sur ce qui nous échappe. En faire des dogmes, des livres de lois ... c'est déjà ne plus y croire, puisque la croyance c'est le refus ou l'impossibilité d'expliquer.

Toutes les musiques sont spirituelles, puisqu'elles sont le fruit de l'esprit et s'adressent à d'autres esprits. Il y peut être une dimension corporelle dedans ... je ne sais pas ...

Cololi a écrit:

Et bien moi c'est l'inverse. Je vois mal comment nier que la musique est par essence spirituelle.
La religion c'est si on veut le plus grand adversaire de la spiritualité ... car comme l'écrit Pascal ... on ne peut rien dire de Dieu, puisque précisément c'est le concept qui permet de mettre un mot sur ce qui nous échappe. En faire des dogmes, des livres de lois ... c'est déjà ne plus y croire, puisque la croyance c'est le refus ou l'impossibilité d'expliquer.
Toutes les musiques sont spirituelles, puisqu'elles sont le fruit de l'esprit et s'adressent à d'autres esprits.

 

Cololi a écrit:

Hédoniste ? Peut être en écoutant l'orchestration ... mais je ne suis pas sûr que ce soit l'orchestration qui soit son message (c'est là tout le problème pour moi).

mais non, pas en écoutant l’orchestration.
(je n’aime pas tellement les quelques œuvres véritablement orchestrales de Boulez, voire pas du tout pour certaine(s), d’ailleurs.)

Cololi a écrit:

Toutes les musiques sont spirituelles, puisqu'elles sont le fruit de l'esprit et s'adressent à d'autres esprits.

je me demande bien pourquoi Boulez contrarierait cette position...

de plus, c’est toi qui vas dire que l’atonalité est contre-nature où je-ne-sais-quoi...
(d’ailleurs, entre parenthèse, je suis presque sûr d’avoir lu que Messiaen choisit les rythmes non-rétrogradables et les modes symétriques pour leur rareté dans les cultures, parce que ceux-ci ne sont pas “naturels”... bon, dans le même temps il justifie son atonalité en se référant aux oiseaux.)

Benedictus a écrit:

Cololi a écrit:

Et bien moi c'est l'inverse. Je vois mal comment nier que la musique est par essence spirituelle.
La religion c'est si on veut le plus grand adversaire de la spiritualité ... car comme l'écrit Pascal ... on ne peut rien dire de Dieu, puisque précisément c'est le concept qui permet de mettre un mot sur ce qui nous échappe. En faire des dogmes, des livres de lois ... c'est déjà ne plus y croire, puisque la croyance c'est le refus ou l'impossibilité d'expliquer.
Toutes les musiques sont spirituelles, puisqu'elles sont le fruit de l'esprit et s'adressent à d'autres esprits.

 

Je précise que cela est tout personnel, et par là ... je prétends pas à ce que ce soit une vérité. Et par là je ne cherche pas à vexer ceux qui voient les choses autrement (tout simplement car je ne pas vois en quoi ce que je viens de dire serait plus valable qu'autre chose ...).
J'espère que ça répond à ta mou

lucien a écrit:

je me demande bien pourquoi Boulez contrarierait cette position...

Mais la musique de Boulez ne fait pas exception à la règle (ni Justin Biber ).
Seulement il y a la volonté du créateur de nier tout cela j'ai l'impression.

Pour le reste non c'est plus compliqué (et je ne relance pas le débat là dessus ^^).

Cololi a écrit:

Seulement il y a la volonté du créateur de nier tout cela j'ai l'impression.

franchement je vois pas pourquoi.
s’il y a quelque chose je dirais plutôt qu’il l’accentue...

Cololi a écrit:

Pour le reste non c'est plus compliqué (et je ne relance pas le débat là dessus ^^).

j’ai raison tu as tort mais on ne va pas en rediscuter ?

Cololi a écrit:

Benedictus a écrit:

Cololi a écrit:

Et bien moi c'est l'inverse. Je vois mal comment nier que la musique est par essence spirituelle.
La religion c'est si on veut le plus grand adversaire de la spiritualité ... car comme l'écrit Pascal ... on ne peut rien dire de Dieu, puisque précisément c'est le concept qui permet de mettre un mot sur ce qui nous échappe. En faire des dogmes, des livres de lois ... c'est déjà ne plus y croire, puisque la croyance c'est le refus ou l'impossibilité d'expliquer.
Toutes les musiques sont spirituelles, puisqu'elles sont le fruit de l'esprit et s'adressent à d'autres esprits.

 

Je précise que cela est tout personnel, et par là ... je prétends pas à ce que ce soit une vérité. Et par là je ne cherche pas à vexer ceux qui voient les choses autrement (tout simplement car je ne vois en quoi ce que je viens de dire serait plus valable qu'autre chose ...).
J'espère que ça répond à ta mou

Non, justement, mon signifiait que je parlais juste de l'épithète «spirituel» et de son usage fourre-tout, et que je n'entendais pas ouvrir un débat sur la religion, l'athéisme et la spiritualité...
(Alors que, bon, «musique religieuse» ou «musique sacrée», c'est clair.)

Maintenant, si je te suis bien, la plus grande partie musique d'orgue de Messiaen est anti-spirituelle aussi, puisqu'elle est religieuse (délibérément conçue au sein d'un corpus théologique particulier - le catholicisme) et sacrée (produite pour être jouée dans un cadre liturgique donné).

lucien a écrit:

Cololi a écrit:

Seulement il y a la volonté du créateur de nier tout cela j'ai l'impression.

franchement je vois pas pourquoi.
s’il y a quelque chose je dirais plutôt qu’il l’accentue...

En gros tu vois Boulez comme un romantique, c'est ça ? (et les interventions du vieux Boulez vont tout à fait dans ce sens ... à tel point que ça m'a médusé ... et presque rendu sympathique).

Citation :

Cololi a écrit:

Pour le reste non c'est plus compliqué (et je ne relance pas le débat là dessus ^^).

j’ai raison tu as tort mais on ne va pas en rediscuter ?

M'enfin non ... c'est juste que perso je n'ai plus trop envie d'y revenir (déjà parce que je ne suis pas arrivé à trouver une vision totalement cohérente).

Benedictus a écrit:

Cololi a écrit:

Benedictus a écrit:

Cololi a écrit:

Et bien moi c'est l'inverse. Je vois mal comment nier que la musique est par essence spirituelle.
La religion c'est si on veut le plus grand adversaire de la spiritualité ... car comme l'écrit Pascal ... on ne peut rien dire de Dieu, puisque précisément c'est le concept qui permet de mettre un mot sur ce qui nous échappe. En faire des dogmes, des livres de lois ... c'est déjà ne plus y croire, puisque la croyance c'est le refus ou l'impossibilité d'expliquer.
Toutes les musiques sont spirituelles, puisqu'elles sont le fruit de l'esprit et s'adressent à d'autres esprits.

 

Je précise que cela est tout personnel, et par là ... je prétends pas à ce que ce soit une vérité. Et par là je ne cherche pas à vexer ceux qui voient les choses autrement (tout simplement car je ne vois en quoi ce que je viens de dire serait plus valable qu'autre chose ...).
J'espère que ça répond à ta mou

Non, justement, mon  signifiait que je parlais juste de l'épithète «spirituel» et de son usage fourre-tout, et que je n'entendais pas ouvrir un débat sur la religion, l'athéisme et la spiritualité...
(Alors que, bon, «musique religieuse» ou «musique sacrée», c'est clair.)

Maintenant, si je te suis bien, la plus grande partie musique d'orgue de Messiaen est anti-spirituelle aussi, puisqu'elle est religieuse (délibérément conçue au sein d'un corpus théologique particulier - le catholicisme) et sacrée (produite pour être jouée dans un cadre liturgique donné).

C'est évidemment plus compliqué. Tu sais très bien que nombre de personne disent ne pas voir le lien entre la musique de Messiaen et la foi catholique. Il dépasse très largement la foi de mon charbonnier et la lettre des textes "sacrés", donc à partir de là ...

Cololi a écrit:

En gros tu vois Boulez comme un romantique, c'est ça ? (et les interventions du vieux Boulez vont tout à fait dans ce sens ... à tel point que ça m'a médusé ... et presque rendu sympathique).

je ne sais pas, je ne dirais pas ça (je ne me suis pas vraiment posé la question).
en fait, je ne sais pas comment te répondre. quand tu dis « le fruit de l’esprit qui s’adresse à d’autres esprits », même en envisageant que Boulez est un mathématicien qui fait de la fausse musique, je ne vois pas comment cela contredit ça.
(et en effet c’est un peu fourre-tout comme usage du mot spirituel.)

Cololi a écrit:

M'enfin non ... c'est juste que perso je n'ai plus trop envie d'y revenir  (déjà parce que je ne suis pas arrivé à trouver une vision totalement cohérente).

moi non plus, à vrai dire (bien que je n’aie jamais vraiment eu l’occasion d’y venir avant d’y revenir).
en plus j’ai du travail.

lucien a écrit:

en fait, je ne sais pas comment te répondre. quand tu dis « le fruit de l’esprit qui s’adresse à d’autres esprits », même en envisageant que Boulez est un mathématicien qui fait de la fausse musique, je ne vois pas comment cela contredit ça.
(et en effet c’est un peu fourre-tout comme usage du mot spirituel.)

Pareil, c'est un peu ce que je voulais dire avant de troller Cololi sur Messiaen (je n'aurais pas dû, c'était remettre dix balles dans le bastringue).
Mais en effet, si spirituel = «le fruit de l’esprit qui s’adresse à d’autres esprits», alors les mathématiques et la philosophie matérialiste aussi sont spirituelles.

Benedictus a écrit:

lucien a écrit:

en fait, je ne sais pas comment te répondre. quand tu dis « le fruit de l’esprit qui s’adresse à d’autres esprits », même en envisageant que Boulez est un mathématicien qui fait de la fausse musique, je ne vois pas comment cela contredit ça.
(et en effet c’est un peu fourre-tout comme usage du mot spirituel.)

Pareil, c'est un peu ce que je voulais dire avant de troller Cololi sur Messiaen (je n'aurais pas dû, c'était remettre dix balles dans le bastringue).
Mais en effet, si spirituel = «le fruit de l’esprit qui s’adresse à d’autres esprits», alors les mathématiques et la philosophie matérialiste aussi sont spirituelles.

Il y a une autre condition : considérer que c'est l'esprit qui change les choses dans le monde matériel ... et non l'esprit qui est commandé par le monde matériel.

mais ça c’est une position philosophique : je ne crois pas que le fait qu’un compositeur du même avis ou d’un avis contraire change beaucoup de choses à la façon dont on écoute sa musique.

(à mon avis, commandé par le monde matériel, ce n’est pas du matérialisme, c’est déjà une critique — expéditive — du matérialisme.)

lucien a écrit:

mais ça c’est une position philosophique : je ne crois pas que le fait qu’un compositeur du même avis ou d’un avis contraire change beaucoup de choses à la façon dont on écoute sa musique.

La preuve: en BT, Cololi attribue Rituel (in memoriam Bruno Maderna) à Messiaen...

C'est facile de se moquer les enfants !
Essayez de trouver quelque chose de cohérent vous

moi, Rituel, j’aurais répondu : un truc moche.

maintenant qu’on a bien rigolé, j’espère que tu as eu le temps d’écouter le troisième quatuor de Rihm.

Cololi a écrit:

C'est facile de se moquer les enfants !
Essayez de trouver quelque chose de cohérent vous

Sur quel sujet? Si c'est sur ces histoires de «spiritualité dans l'art», je passe mon tour: le sujet me semble voué aux généralités vagues et à la confusion, et je ne le trouve pas d'un grand intérêt.

Ferenc Liszt : Bénédiction de Dieu dans la solitude (Harmonies poétiques et religieuses) -- un pianiste.

Si ça doit être une préfiguration du « piano de l'avenir », je comprends que les gens n'aiment pas ou plus le répertoire pour piano. Pas une seule phrase qui se tienne, à peu près autant de sens que si un fichier Midi ou une machine à coudre jouait. Chaque tension désamorcée, chaque détente loupée. Quinze minutes, aucun chant ne poindra à l'horizon. Maintenant, c'est très exact. Un nouveau mètre-étalon pour ma part.

Schubert, Quartettsatz (1820).  Alban Berg Quartett
Beethoven, Große Fuge (1825).  Alban Berg Quartett
Rihm, Streichquartett Nr. 4 (1981).  Alban Berg Quartett

Antonín Dvořák (1841-1904) :

Symphonie n°9 en mi mineur, Op. 95

= Nikolai Malko, Philharmonia Orchestra

(Emi, février 1956)

Georg Friedrich Haendel (1685-1759) :

L'Allegro, il Penseroso ed il Moderato, ode pastorale en trois parties, d'après Milton

Michael Ginn, sopraniste
Patrizia Kwella, Marie McLaughlin, Jennifer Smith, soprano
Maldwyn Davies, Martyn Hill, ténor
Stephen Varcoe, basse

John Eliot Gardiner, Monteverdi Choir, English Baroque Soloists

(Erato, janvier 1980)

Franck : Trois chorals (Jordin)
Zemlinski : Quatuor à cordes n°2 (Artis)