Playlist (102)

Benedictus a écrit:

Ah oui, à côté, l'intégrale Karajan, c'est du Fasolis...
Sinon, c'est plutôt du côté des choses relativement anciennes qu'on peut trouver des pépites (Cantelli, en particulier). Je crois me souvenir aussi d'un excellent Bernstein/Israel chez DG (mais à vérifier, je ne l'ai pas ici).

Il ne faut pas oublier, selon moi du moins, Masur (seconde intégrale) dans les deux premières, tout particulièrement dans la deuxième, et Sawallisch (New Philharmonia) dans la quatrième. Et aussi Klemperer dans les troisième et quatrième … Bernstein (Israël) est en effet superbe dans la cinquième   .

Penderecki: Passion selon saint Luc/Soustrot

+

(tiens, je ne savais pas que François Le Roux avait chanté du Penderecki)

Webern:Passacaille op.1
Boulez I / LSO

Bonne version médiane, sans les excès (cuivresques entre autres) qu'on trouve chez Boulez II. Le summum pour moi ça reste Sinopoli/Dresde, je ne sais pas comment l'expliquer, mais il y a à la fois un détail, une lisibilité des strates que n'atteignent pas les autres et le sens de la danse qu'on a du mal à percevoir par exemple chez Karajan, version que je trouve mollassonne. Les vieilles versions sont un peu frustrantes du point de vue sonore (Mitropoulos...).

Vaughan Williams: Symphonie n° 5 (Boult, London Philharmonic).



Vaughan Williams: Symphonie n° 6 (Boult, New Philharmonia). Remarquable !    

Rihm, ET LUX (2009).  Huelgas Ensemble, Minguet Quartett (Paul Van Nevel)



tiens, Cololi, voilà encore une œuvre que tu pourrais écouter. *
...et un ensemble dont tu pourrais explorer la discographie.

* comme je suis gentil, je te fais une petite liste : troisième quatuor (Im Innersten) par Arditti, cinquième concerto pour violon (Lichtes Spiel) par Mutter/Francis, Et Lux par Huelgas/Minguet.

bon d’accord, j’arrête de t’embêter.

Villa-Lobos:Symphonie n°4 (St. Clair)

Benedictus a écrit:

Xavier a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Rzewski: The people united will never be defeated (Hamelin)
Définitivement majeur, ça.
EDIT:Xavier, tu connais?

Non, pas du tout.

Je renchéris: il faut absolument que tu écoutes ça!

Oui il faut essayer (quand tu auras un moment)

Guillaume a écrit:

Webern:Passacaille op.1
Boulez I / LSO
Bonne version médiane, sans les excès (cuivresques entre autres) qu'on trouve chez Boulez II. Le summum pour moi ça reste Sinopoli/Dresde, je ne sais pas comment l'expliquer, mais il y a à la fois un détail, une lisibilité des strates que n'atteignent pas les autres et le sens de la danse qu'on a du mal à percevoir par exemple chez Karajan, version que je trouve mollassonne. Les vieilles versions sont un peu frustrantes du point de vue sonore (Mitropoulos...).

Anaxagore a écrit:

Vaughan Williams: Symphonie n° 6 (Boult, New Philharmonia). Remarquable !    

lucien a écrit:

Rihm, ET LUX (2009).  Huelgas Ensemble, Minguet Quartett (Paul Van Nevel)

D'accord avec tout ça.

Stockhausen, Kontra-Punkte (1953).  London Sinfonietta
Stockhausen, Klavierstück V (1954).  Aloys Kontarsky

deux petits chefs-d’œuvre du premier deuxième troisième Stockhausen.

lucien a écrit:

Stockhausen,

deux petits chefs-d’œuvre du premier deuxième troisième Stockhausen.

Ah…. ils étaient plusieurs  …

voilà.

**

distraitement :

Boulez, Sur incises (1996–98).  EIC (Boulez)

Steve Reich :  Music for 18 Musicians (Ensemble Signal, Harmonia Mundi 2015)

Je découvre par hasard, je trouvais la pochette sympa et intrigante c'est ce qui m'a donné envie d'écouter. Je crois que j'aime puisque je n'arrive pas à l'arrêter  

Oui, c'est excellent... une des oeuvres emblématiques de Reich.


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Brahms:Symphonie n°3 (Haitink)
Bach:Suite pour orchestre n°1 (Goebel)

arnaud bellemontagne a écrit:

Oui, c'est excellent... une des oeuvres emblématiques de Reich.

j’ai été très déçu le jour où j’ai compris qu’il y avait vraiment des voix.

Tu es glottophobe à ce point?

disons que perçues comme résonances instrumentales, je trouvais l’effet réussi... et en fait, bof.

Dvorák : Symphonie n°9 - Ancerl


Stravinsky : l'Oiseau de Feu - Haitink

Schmitt : Psaume 47 et Tragédie de Salomé - Martinon
Découverte

lucien a écrit:

disons que perçues comme résonances instrumentales, je trouvais l’effet réussi... et en fait, bof.

Perso, je trouve que ça participe de l'envoûtement propre à ce type de musique fondé sur l'itération et le décalage rythmique.

Chostakovitch : Quatuor à cordes n°10     1964 / Borodin Quartet

Des impros de divers organistes de Paris, plein de Leguay (j'accroche pas trop, il écrit énormément dans une optique clusterisante sur des jeux vides alla Messiaen, ou avec des arabesques atonales... ça rappelle aussi Guillou parfois), du Tournemire/Dufourcet (anthologie très réussie !) et :

Couperin: Messe pour les paroisses / Bouvard (Isnard de la basilique de St-Maximin-la-Sainte-Baume) & Schola Meridionalis


Charpentier: - Te Deum, H 146
- Missa "Assumpta est Maria", H 11
- Litanies de la Vierge, H 83
Les Arts Florissants, dir. Christie


Chostakovitch: Symphonie n° 6 / Moscow PO, dir. Kondrachine


Messiaen: Méditations sur le Mystère de la Sainte Trinité / Latry (NDP)

Malgré des moments sympas, c'est quand même vachement long (sinon pénible). Et les piafs à l'orgue, ça rend pas bien.


J. Charpentier: Livre d'orgue / J. Charpentier (NDP)

Décidément une pièce magnifique.


C'est fou tout l'orgue que je bouffe.

Jof a écrit:

J. Charpentier: Livre d'orgue / J. Charpentier (NDP)

Décidément une pièce magnifique.

il ne te reste plus qu’à convaincre Mélo Cololi de l’écouter.

Aujourd’hui:

● Yun: Musique de chambre: Gagok pour voix, guitare et percussion (1972); Contrastes, 2 Pièces pour violon solo (1987); Duo pour violoncelle et harpe (1984); Novellette pour flûte alto et harpe avec violon et violoncelle (1980).
L’Art pour L’Art
CPO, 1992
C’est probablement dans ces œuvres, parmi toutes celles que j’ai entendues de lui à ce jour, que Yun va le plus loin dans l’exploration d’un langage combinant à la fois les références aux traditions extrême-orientales (m’a-t-il semblé) et à Webern. C’est très subtil, très beau (quelque part entre Kurtág et Takemitsu) et toujours sous-tendu par une mélancolie discrète mais poignante.

● Vaughan Williams: Symphonie nº6 en mi mineur
Sir Adrian Boult / New Philharmonia Orchestra
EMI, 1967
C’est en effet supérieur à la 4ᵉ - plus concentré, plutôt amer et menaçant là où la 4ᵉ serait en effet agressive. En effet, c’est un peu chostakovien - surtout le Scherzo, en fait; aussi, c’est vrai, les harmonies déceptives et les effets d’ostinato du I et du II - mais quand même aussi très anglais, surtout dans l’écriture mélodique (avec son côté modal) et le côté plus distancié, moins grinçant, de l’ironie. Une des très grandes symphonies du XXᵉ siècle, à mes yeux.
Bonne version: le New Philharmonia m’a semblé plus tranchant, et la direction de Boult avoir plus de rebond qu’à l’accoutumée.

● Salmanov: Quatuor à cordes nº1
Quatuor Taneïev
Northern Flowers, 1980
Magnifique. J’aime énormément l’usage mélodique des dissonances, la densité de l’écriture. C’est en effet très «russe» (mais sans imagerie: seulement par un lyrisme très particulier - à la fois généreux et presque sentimental mais aussi âpre, voire tourmenté). Très «soviétique» aussi - mais pour une fois très différent de Chostakovitch (sauf peut-être par moments dans le Final), plus proche de Miaskovski peut-être, mais en fait c’est vraiment d’un style très personnel.
Je viens de réécouter deux fois l’Andante - vraiment bouleversant, avec sa première moitié suspendue et le chant douloureux, éruptif, de le seconde.
Grand merci à Lucien pour la découverte!

lucien a écrit:

il ne te reste plus qu’à convaincre Mélo Cololi de l’écouter.

Nan, Mélo est un cas désespéré...

Sinon, Cololi, je te recommande ce gros morceau (trop méconnu) ! Dans un genre post-messiaenesque, mais plus spontané (peut-être plus simple) et très évocateur.

Dubois : Trio avec piano n°1     1904 / Trio Hochelaga
 +

Robert De Visée: Les Suites pour Théorbe - Pascal Monteilhet
Je me met à écouter du baroque Et en plus à aimer ça ...

Emeryck a écrit:

Dubois : Trio avec piano n°1     1904 / Trio Hochelaga

Ton verdict?

Excellent en effet. Quand David te lira, il sera le premier à insérer l'émoticône qui lève ses bras d'allégresse.

Chostakovitch : Quatuor à cordes n°2     1944 / Borodin Quartet

Sylvius Leopold Weiss : Luth Sonatas No. 52,32,94 - Roberto Barto
     
La sonate No. 52 est  

Enesco: Isis/Ruzicka

Moszkowski

Études de virtuosité op.72

Ilana Vered, piano

Connoiseur Society


Cette pianiste israélienne est une sommité, hélas si méconnue. Espérons que cet album sera réédité au plus sacrant, nous sommes
en 2015 torrieu!

Hier soir:
Schubert, Fernando - Zagrosek
Schubert, Cantate en l'honneur de Spendou - Zagrosek
Sweelinck / Scheidt / Boehm / Fischer / Pachelbel / Scheidemann par Chapelet sur l'orgue Saint-Geroni de Palma de Mallorca


Ce matin:
Schumann, symphonie n°2 - Barenboim
Schumann, Konzertstück pour 4 cors et orchestre - Barenboim

Jean-Philippe Rameau (1683-1764)
Une symphonie imaginaire
Marc Minkowski / Les musiciens du Louvre

Jean-Philippe Rameau (1683-1764)
Suites orchestrales:
• Naïs & Zoroastre  
• Les Boréades, Dardanus

Frans Brüggen / Orchestra of the Eighteenth Century

       

Messiaen: Saint François d'Assise (Nagano) CD 1
Et c'est fabuleux


Haydn:Symphonies n°31 "Appel de cors", n°59 "Le feu" et n°73 "La chasse" (Harnoncourt)
Haydn:Quatuors n°1 et n°2 de l'opus 55 (Kodaly)

Ravel : Gaspard de la nuit, les Miroirs ainsi que quelques petites pièces Par Louis Lortie

Une de mes versions préférées, pour ne pas dire ''LA''.

● Artyomov: du disque Hymnes: Rêves au clair de lune (a). Hymnes des effluves soudains* (b)
Nelly Lee (soprano), Dmitri Alexeïev (piano), Alexander Golychev (flûte alto), Vladimir Tonkha (violoncelle) (a). Igor Abramov (saxophones soprano et ténor), Alexeï Semenov (clavecin), Youri Smirnov (piano) (b).
Melodiya, 1987 et 1985
Superbe. On est effectivement dans des miroitements de timbres et des atmosphères qui font penser au Messiaen du Quatuor ou du Merle noir, du Jolivet des Incantations, voire de Takemitsu (peut-être du Ohana chambriste des œuvres avec clavecin); l’écriture vocale des Rêves au clair de lune est quelque part des mélodies de Volkonski ou de Denisov (on pense aussi un peu aux Messages de feu demoiselle R.V. Troussova de Kurtág): bref, une atonalité très subtile, un peu suspendue, d’un discret lyrisme - quelque chose d’un peu «ailleurs», en fait.

* traduction française de mon cru pour «Гимны внезапых дуновений», mais qui ne me convainc qu’à moitié; la traduction anglaise du disque dit «Hymns of Sudden Wafts».  
S’il y a des russophones qui ont une meilleure suggestion...

I Rameau, Feldman, Soler
II F. Fouperin, Porat**, Handel
III Froberger, Sahar, Gibbons
IV Frescobaldi, Lachenmann, Sweelinck

Conversation baroque
David Greilsammer *; piano

Coup éventé ou mise en tension, jeu affecté ou mise en lumière ? J’opte pour le second versant     malgré le côté pompeux des textes, la célébration photo quelque peu vaniteuse, l’appel cérémonieux à Borges, Benacquista, Rimbaud, Gabriel Garcia Marquez (c’est tout).*David Greilsammer, avec plus d’évidence, a enregistré deux ans après un disque Cage/Scarlatti, ** Matan Porat un disque autour de Scarlatti (et plus précisement du thème de la K. 32) traçant une ligne sinueuse jusqu’à Ligeti, Boulez et …Porat. Greilsammer commande pour ce disque deux créations : Porat et Sahar. L’insistance du propos met en arrière plan la prétention que l’on pourrait trouver à ce disque, pour plus simplement interroger notre écoute.

Anton Bruckner : Symphony No. 7 In E Major - Sir Georg Solti / Chicago Symphony Orchestra

L'adagio est

Benedictus a écrit:

* traduction française de mon cru pour «Гимны внезапых дуновений», mais qui ne me convainc qu’à moitié; la traduction anglaise du disque dit «Hymns of Sudden Wafts».  
S’il y a des russophones qui ont une meilleure suggestion...

Hymnes des coups brusques ?

Mozart : Sonate pour piano n°8     1778 / Sokolov

Connesson : Les chants de l'Agartha pour violoncelle et piano     2008 / Pernoo, Ducros

Benedictus a écrit:

* traduction française de mon cru pour «Гимны внезапых дуновений», mais qui ne me convainc qu’à moitié; la traduction anglaise du disque dit «Hymns of Sudden Wafts».  
S’il y a des russophones qui ont une meilleure suggestion...

J'ai pas mieux... Hymnes des souffles soudains est plus trivial. Hymnes des vibrations soudaines, peut-être.
C'était la minute "traduction de titres russes abscons" (pléonasme).