Playlist (102)

Pousseur : Huit études paraboliques: I, II, III et IV (simultanément) pour électronique     1972 / WDR Köln

Jean Sébastien Bach (1689-1750)
Suites pour violoncelle
Marc Coppey

"son violoncelle date de de 1697, parce que sa lutherie lui paraît être la meilleure des lutheries possibles. L'archet, lui est du début du XIX°. Deux cordes sont en boyaux, deux sont en métal, l'essentiel tenant toujours aux rapports de tension"
Jean Lauxerois dans le texte (très écrit) du livret
Coppey est un peu le parent oublié de la presque si jeune et si talentueuse relève française (Coin, Gaillard, Cocset, Queyras,...) mais je me trompe peut-être.

........


Au programme ce soir :  


cinq compositeurs dont le patronyme commence par un L et se finit par un i

le tout à l’orgue, j’espère.

lucien a écrit:

le tout à l’orgue, j’espère.

Volumina

Je n'ai pas poussé la perversité complexité aussi loin...

D'ailleurs j'ai un doute sur la graphie de Lully...

xoph a écrit:

Jean Sébastien Bach (1689-1750)
Suites pour violoncelle
Marc Coppey

Ah oui, tu recommandes cet enregistrement?

Mélomaniac a écrit:

cinq compositeurs dont le patronyme commence par un L et se finit par un i

Ligeti, Lutosławski, Liatochynskyi, Landini, Legrenzi.
On pourrait imaginer pire.

Benedictus a écrit:

Ligeti, Lutosławski, Liatochynskyi, Landini, Legrenzi.
On pourrait imaginer pire.

J'ai surtout trouvé mieux

La vraie question c'est plutôt : dans quel ordre vais-je écouter tout ça...

Emeryck a écrit:

Mélo, on te prévient tout de suite, Lefébure-Wély, c'est avec un Y. 

Tu aimes connaissais ?

J'espère que tu auras le temps de jouer à mon BT géographique après tes exams, je suis sûr que tu sauras y faire fructifier de telles intuitions...

Mélomaniac a écrit:

D'ailleurs j'ai un doute sur la graphie de Lully...

Non, non: son i est aussi grec que ses mœurs italiennes.

Mélomaniac a écrit:

Benedictus a écrit:

Ligeti, Lutosławski, Liatochynskyi, Landini, Legrenzi.
On pourrait imaginer pire.

J'ai surtout trouvé mieux

Et qu'est-ce que tu oses trouver mieux que Landini?
Pour les autres, oui, je me doute bien que tu leur préfères l'Ouverture Cockaigne et les Carmina burana; mais s'il y a bien un domaine où je croyais qu'on pouvait compter chez toi sur un reste de bon goût...

je ne t’en aurais pas (trop) voulu si tu avais dit que je t’en avais parlé il y a quelques minutes, tu sais, Emeryck.

Mélomaniac a écrit:

Emeryck a écrit:

Mélo, on te prévient tout de suite, Lefébure-Wély, c'est avec un Y.

Tu aimes connaissais ?
J'espère que tu auras le temps de jouer à mon BT géographique après tes exams, je suis sûr que tu sauras y faire fructifier de telles intuitions...

 Vu le thème du BT, je crains le pire...
Une série de chromos pour harmonium au sujet d'une ville au baiser de feu, c'est ça?

Vous tenez des conciliabules sur Lefébure-Wély, et qui plus est, en mon absence ?!...

J'ajouterais
L(andowsk)i

xoph a écrit:

J'ajouterais
L(andowsk)i

Ah oui tiens, je l'avais oublié.

J'en écouterais un peu si je n'ai pas fini mon verre j'ai encore le temps avant de succomber à l'emprise de Bacchus Morphée

Emeryck a écrit:

Mélomaniac a écrit:

Emeryck a écrit:

Mélo, on te prévient tout de suite, Lefébure-Wély, c'est avec un Y. 

Tu aimes connaissais ?

J'espère que tu auras le temps de jouer à mon BT géographique après tes exams, je suis sûr que tu sauras y faire fructifier de telles intuitions...

J'y jetterai une oreille, oui. 

Pour ma part, j'évite ce compositeur afin de justement éviter de jeter mon oreille... Écoutes plutôt Vincenzo Petrali, c'est bien meilleur que Lefébure-Wély!

Fiouf! Tes oreilles seont préservées dans ce cas.

plenum a écrit:

Tes oreilles seont préservées dans ce cas.

ça, c’est loin d’être sûr !

Ah bon.

Si tu as un moment pour écouter Vecchia, je serais curieux de savoir ton feeling.

Benedictus a écrit:

xoph a écrit:

Jean Sébastien Bach (1689-1750)
Suites pour violoncelle
Marc Coppey

Ah oui, tu recommandes cet enregistrement?

Pour l'instant je ne fais surtout que me recommander la 3ème que j'aime toujours autant et la sixième que j'aime de plus en plus. Mais sinon, oui, simple, très beau (ça suffit largement, on dit aussi de Queyras: trop lisse, etc, et autres balivernes..?). Très beau violoncelle, pas mal de poids, son parfois un peu terreux (j'aime bien). Si je comprends bien Coppey travaille pas mal sur le son enregistré (mais c'est peut être le texte qui me trompe avec les références à Gould -en tant que fabrication d'un objet musical- le disque). Pour moi une première écoute de Coppey, à suivre

Bohuslav MARTINŮ
—
Symphonie 1
Symphonie 4
Estampes

Walter Weller ( R.I.P.  ) : Orchestre national de Belgique
Hommage à Walter Weller, sa disparition me fait beaucoup de peine ! Je l’écoute régulièrement, étant donné que j’adore ces deux symphonies de Martinů et que je reviens systématiquement chez Walter Weller pour les écouter ..

plenum a écrit:

Si tu as un moment pour écouter Vecchia, je serais curieux de savoir ton feeling.

par pour l’instant, désolé.

1) Witold Lutosławski (1913-1994) :

Symphonie n°3

= Esa-Pekka Salonen, Orchestre philharmonique de Los Angeles

(Sony, novembre 1985)

Parmi les compositeurs contemporains, c'est quand même un de ceux que j'apprécie le plus, ou du moins dont le langage m'est le moins étranger.

● Brahms: Concerto pour piano et orchestre nº1 en ré mineur, op. 15
- Rudolf Buchbinder (piano), Nikolaus Harnoncourt / Orchestre du Concertgebouw d’Amsterdam
Teldec, 1999
- Nelson Freire (piano), Riccardo Chailly / Gewandhausorchester
Decca, 2006
Deux versions qui m’avaient complètement échappé à leur sortie. J’ai vraiment beaucoup aimé Buchbinder/Harnoncourt - assez idéal pour moi: ample, avec un très beau sens poétique du détail, et tournant assez heureusement le dos à un certain romantisme. Plus vif, un peu plus (trop?) joli côté piano, et avec un filé orchestral admirablement mis en place, Freire/Chailly séduit plus immédiatement mais doit aussi s’avérer un peu moins profond à la longue; ça n’en reste pas moins superbe.
J’imagine que ces deux enregistrements ont été descendus par la critique à leur sortie, non?

Chausson :
Symphonie en si bémol majeur - Armin Jordan, Basel Symphony

Viviane, Poème symphonique , Op. 5 - Armin Jordan, Basel Symphony

anaëlle a écrit:

Chausson :
Symphonie en si bémol majeur - Armin Jordan, Basel Symphony

Viviane, Poème symphonique , Op. 5 - Armin Jordan, Basel Symphony

Décidément, Bruckner, du théorbe, Chausson...

Rav-phaël a écrit:

Anaëlle, tu as de l’or dans les oreilles !

Certes mais dans Chausson, et pour une fois, elle n'a pas su choisir la meilleure interprétation. Mais peut-être Anaëlle ne connaît pas encore Beecham.

Comme a un goût excellent, cela ne saurait plus tarder.

   

Mélomaniac a écrit:

Certes mais dans Chausson, et pour une fois, elle n'a pas su choisir la meilleure interprétation. Mais peut-être Anaëlle ne connaît pas encore Beecham.

Ma médiathèque ne dispose malheureusement pas des fonds inépuisables de ta CDthèque ...

2) György Ligeti (1923-2006) :

Concerto pour violon

= Frank Peter Zimmermann ; Reinbert de Leeuw, Asko & Schönberg Ensemble

(Teldec, septembre 2001)

J'avais pas encore écouté cette oeuvre. Ca passe plutôt bien.

Alexandre Scriabine : Dix Mazurkas, opus 3 ; Neuf Mazurkas, opus 25 -- Samouïl Feinberg (Melodiya MEL CD 10 02192).

J'écoute beaucoup les mazurkas de Scriabine en ce moment. Quand on écoute l'opus 3 (avec la partition) pendant un certain temps et qu'on écoute ensuite l'opus 25, sans transition, l'évolution de l'idée de mélodie est frappante ! Dans l'opus 3, l'invention mélodique garde encore une large part d'autonomie ; on y trouve encore beaucoup d'intervalles conjoints (et puis, sur le plan harmonique et thématique, la plupart des mazurkas de ce premier cahier adoptent la tripartition). Et puis voilà l'opus 25... La mélodie sonne beaucoup plus retorse, ou plutôt oblique. Elle semble perdre de son indépendance ; elle devient une sorte d'harmonie décomposée le long du temps et elle fait bien plus appel à des intervalles plus ou moins disjoints (ce qui est normal si on se rappelle sa nature avant tout harmonique dans le second cahier). Ça permet à Scriabine d'insérer des épisodes subitement véhéments ou au contraire très sereins, dans un tissu qui les accueille comme si c'était la chose la plus naturelle au monde (ce qui les rend encore plus troublants par leur contexte qu'ils le sont déjà par leur matériau). Le degré de raffinement demandé à l'interprète en termes d'attaques, de rapports de phrasé, de nuances, de flair métrique, etc., c'est incroyable (dans l'opus 3 comme dans l'opus 25). Écouter Samouïl Feinberg ici (comme ailleurs), c'est quelque chose ! Le musicien est translucide -- toutes les œuvres, toutes les pages reçoivent la ou les sonorités qui leur conviennent et exposent leur singularité --, et il définit pourtant en même temps ce que c'est que de jouer du piano. Admirable. (Et la réédition assez récente par Melodiya, en 2014, est à nouveau excellente sur le plan technique : le rendu des timbres et des textures y est idéal. On en oublie l'âge très relatif des prises de son.)

3) Pietro Locatelli (1695-1734) :

Concerto grosso en mi bémol majeur Op. 7 n°6 « Il pianto d'Arianna »

= Andrea Keller, violon ; Ensemble Concerto Köln

(Teldec, mars 1994)

Superbe partition dramatique, dans une prestation décapante.

Mélomaniac a écrit:

1) Witold Lutosławski (1913-1994) :

Symphonie n°3

Parmi les compositeurs contemporains, c'est quand même un de ceux que j'apprécie le plus, ou du moins dont le langage m'est le moins étranger.

Contemporain est un bien grand mot, l'essentiel de sa production est du milieu du siècle, quand même. Effectivement Luto ne défrise pas trop (et ne me passionne pas plus que cela, je l'admets).

même avis.

Il vivait encore quand j'ai découvert ses premières oeuvres, ça suffit pour que je le sente contemporain.

remarque j’étais en vie quand il est mort... mais je n’avais pas encore vécu un mois.

(en fait, mon même avis concernait surtout la seconde phrase et la parenthèse.)

Scherzian a écrit:

Alexandre Scriabine : Dix Mazurkas, opus 3 ; Neuf Mazurkas, opus 25 -- Samouïl Feinberg (Melodiya MEL CD 10 02192).

J'écoute beaucoup les mazurkas de Scriabine en ce moment. Quand on écoute l'opus 3 (avec la partition) pendant un certain temps et qu'on écoute ensuite l'opus 25, sans transition, l'évolution de l'idée de mélodie est frappante ! Dans l'opus 3, l'invention mélodique garde encore une large part d'autonomie ; on y trouve encore beaucoup d'intervalles conjoints (et puis, sur le plan harmonique et thématique, la plupart des mazurkas de ce premier cahier adoptent la tripartition). Et puis voilà l'opus 25... La mélodie sonne beaucoup plus retorse, ou plutôt oblique. Elle semble perdre de son indépendance ; elle devient une sorte d'harmonie décomposée le long du temps et elle fait bien plus appel à des intervalles plus ou moins disjoints (ce qui est normal si on se rappelle sa nature avant tout harmonique dans le second cahier). Ça permet à Scriabine d'insérer des épisodes subitement véhéments ou au contraire très sereins, dans un tissu qui les accueille comme si c'était la chose la plus naturelle au monde (ce qui les rend encore plus troublants par leur contexte qu'ils le sont déjà par leur matériau). Le degré de raffinement demandé à l'interprète en termes d'attaques, de rapports de phrasé, de nuances, de flair métrique, etc., c'est incroyable (dans l'opus 3 comme dans l'opus 25). Écouter Samouïl Feinberg ici (comme ailleurs), c'est quelque chose ! Le musicien est translucide -- toutes les œuvres, toutes les pages reçoivent la ou les sonorités qui leur conviennent et exposent leur singularité --, et il définit pourtant en même temps ce que c'est que de jouer du piano. Admirable. (Et la réédition assez récente par Melodiya, en 2014, est à nouveau excellente sur le plan technique : le rendu des timbres et des textures y est idéal. On en oublie l'âge très relatif des prises de son.)

Il y en n'a de superbes n'est-ce pas? Belle version également avec Feinberg. Connais-tu l'intégrale par Katsaris?

4) Alexandre Luigini (1850-1906) :

Ballet égyptien, Op. 12

= Richard Bonynge, Orchestre symphonique de Londres

(Decca, décembre 1969)

Toute la musique que j'aime. Vingt minutes de délices ensirupées.

Et je dédie cette écoute à David, grand amateur de sucreries chorégraphiques dirigées par Bonynge !  

Schumann, Concerto pour violoncelle, Karajan/Rostropovitch


Strauss, Don Quichotte, Karajan

Anthony a écrit:

Schumann, Concerto pour violon, Karajan/Rostropovitch

Quels talents d'archet ce Rostro...

J'ai tapé un peu vite. (il joue aussi sur Don Quichotte)

C'est ce disque là :

plenum a écrit:

Il y en n'a de superbes n'est-ce pas? Belle version également avec Feinberg. Connais-tu l'intégrale par Katsaris?

Oh oui, sur les pièces des deux opus, il y en a au moins douze qui, pour moi, sont fabuleuses : op.3/1,2,5,6,7,10 et op.25/2,3,4,7,8,9. (Je ne connais pas Cyprien Katsaris dans ces mazurkas.) C'est la même chose avec les neuf impromptus, où on trouve aussi des miracles (surtout dans les opus 12 et 14).

Du Tournemire/Delvallée et :

Rameau: Nouvelles suites (Suite en la) / Tharaud

Superbe.


Bach: Partitas n^os 1 à 3 / Leonhardt

Là aussi j'adore !


Frédéric Blanc: Improvisations (Cavaillé-Coll de ND d'Auteuil, Paris)

Quelles atmosphères ! Et quel orgue !
Dommage qu'il manie moins bien le tutti que les fonds.

Scherzian a écrit:

plenum a écrit:

Il y en n'a de superbes n'est-ce pas? Belle version également avec Feinberg. Connais-tu l'intégrale par Katsaris?

Oh oui, sur les pièces des deux opus, il y en a au moins douze qui, pour moi, sont fabuleuses : op.3/1,2,5,6,7,10 et op.25/2,3,4,7,8,9. (Je ne connais pas Cyprien Katsaris dans ces mazurkas.) C'est la même chose avec les neuf impromptus, où on trouve aussi des miracles (surtout dans les opus 12 et 14).

Je n'avais jamais considéré ces pièces comme autre chose que des esquisses post-chopiniennes plus ou moins réussies.
Ton commentaire est très intéressant, tu pourrais le déplacer dans le fil général ? (avec ta sélection, pour que je sache quand dresser les oreilles la prochaine fois )

Shostakovich : Cello Concerto No.1 In E Flat, Op.107 - Heinrich Schiff; Maxim Shostakovich: Bavarian Radio Symphony Orchestra
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