Playlist (102)

Scarlatti D. Stabat Mater    Gardiner/Monteverdi choir  

William Byrd (1540-1623) :

La Volta - Alman - Wolseys Wilde - Callino Casturame - La Volta

= Christopher Hogwood, clavecin italien du Fitzwilliam Museum de Cambridge

(L'Oiseau-Lyre, mai 1981)

Aujourd’hui:

● L. Couperin: Suites en fa majeur, en sol mineur et en do majeur
Christophe Rousset (clavecin Louis Denis, 1658, restauration Reinhard von Nagel, 2004-05)
Aparté, 2009

Très bien. Bel instrument ancien (un des plus anciens clavecins français «en activité», apparemment): pas mal d’harmoniques métalliques mais sans saturation, sonorité un peu raide. Pour l’interprétation, ce n’est ni du meilleur Rousset (comme son Royer ou son Duphly), ni du moins bon (comme la plupart de ses Bach ou son Scarlatti): c’est, comme son François Couperin, très bien réalisé, très lisible mais un peu précautionneux et dans un registre dynamique un peu trop élevé pour moi (mais c’est peut-être la prise de son).

J’aime mieux que Sempé (très mobile, plus saillant, mais assez différent de ce que j’attends chez l’oncle), mais moins que le Leonhardt tardif, intériorisé et rigoureux, et son délicat clavecin Emile Jobin.

● Stravinsky: Abraham and Isaac. Variations Aldous Huxley in memoriam. Requiem Canticles
David Wilson-Johnson (baryton-basse), Susan Bickley (contralto), Oliver Knussen / London Sinfonietta, James Wood / New London Chamber Choir
DG, 1994

Je sais bien que ces œuvres-là sont généralement assez mal vues; or, sans que ça devienne forcément des œuvres de chevet, je viens de découvrir que j’y étais très sensible (peut-être plus qu’à la plus grande partie de l’œuvre de Stravinsky, en fait). Très sensible en particulier à leur dépouillement webernien mais aussi à l’alacrité que prend dans ce contexte ce qui leur reste de stravinskien (la brusquerie de certains traits de cordes, l’indétermination de l’écriture pour vents, une certaine «verticalité»).

Dans le cas d’Abraham et Isaac, je trouve en particulier (mais c’est très personnel) que ce type d’écriture sérielle convient très bien à l’étrangeté des récits vétéro-testamentaires, à leur caractère à la fois composite et éliptique - je m’étais fait la même remarque à propos du Moise und Aron de Schoenberg.

Dans les Requiem Canticles, j’ai vraiment l’impression que Stravinsky réussit ce à côté de quoi il était un peu passé dans la Symphonie de psaumes - il y a beaucoup de points communs, en particulier dans les balancements et les frottements de cuivres et de cordes, et les intonations montantes du chœur; mais ici l’usage généralisé de la dissonance et l’économie orchestrale viennent vraiment condenser le discours et lui donner une ferveur qui se noyait un peu dans la Symphonie.

Aussi écouté:

● Ablinger: Voices and Piano
Nicolas Hodges (piano)
Kairos, 2005

Fasciné et largement séduit ((pseudo-)spectralisme + archives sonores, forcément...), mais beaucoup de questions sur le fond même du projet. Je tâcherai d’en parler quand j’y verrai plus clair.

Domenico Scarlatti (1685-1757) :

Sonates K. 535, 3, 175, 208, 54, 185, 248, 249, 310, 299, 484, 162, 199, 145, 141, 531, 177, 492

= Pierre Hantaï, clavecin Ammer

(Mirare, 2002)

Une prestation éblouissante, crépitante, et qui dans ses transes exacerbe le jarret de la danse !
Du grand spectacle, époustouflant, et pourtant on n'intenterait aucun procès en sensibilité.
Certains trouvent le résultat trop personnel, trop ostentatoire.
Moi j'adore, comme tout ce qu'a enregistré Hantaï...  

Mélomaniac a écrit:

Domenico Scarlatti (1685-1757) :
Sonates
= Pierre Hantaï, clavecin Ammer
(Mirare, 2002)
Du grand spectacle, époustouflant, et pourtant on n'intenterait aucun procès en sensibilité.
Certains trouvent le résultat trop personnel, trop ostentatoire.
Moi j'adore, comme tout ce qu'a enregistré Hantaï...  

 et même  

Ce soir,Canteloube:Poème pour violon et orchestre.Ecriture magnifique,aussi belle que "les chants d'Auvergne".

Benedictus a écrit:

Mélomaniac a écrit:

Domenico Scarlatti (1685-1757) :
Sonates
= Pierre Hantaï, clavecin Ammer
(Mirare, 2002)
Du grand spectacle, époustouflant, et pourtant on n'intenterait aucun procès en sensibilité.
Certains trouvent le résultat trop personnel, trop ostentatoire.
Moi j'adore, comme tout ce qu'a enregistré Hantaï...  

 et même  

Je suis d'accord, ses Variations Goldberg sont pour moi la référence ultime.

François Couperin (1668-1733) :

Livre I, Ordre 2 (extrait)

La Charoloise - La Diane - Fanfare pour la suite de la Diane - La Terpsicore - La Florentine - La Garnier - La Babet - Les idées heureuses - La Mimi - La diligente - La flateuse - La voluptueüse - Les papillons

= Olivier Baumont, clavecin

(Erato, janvier-septembre 1994)

Mahler: Symphonie n°6/Scherchen

+

La 6è de Mahler en 53 minutes, c'est possible ça??
OK il n'y a pas les reprises, mais même sans parler de ça, c'est vraiment joué en accéléré!...

Xavier a écrit:

Mahler: Symphonie n°6/Scherchen

+

La 6è de Mahler en 53 minutes, c'est possible ça??
OK il n'y a pas les reprises, mais même sans parler de ça, c'est vraiment joué en accéléré!...

Ça doit aller à toute vitesse, le dernier mouvement occupe déjà une demi-heure dans la plupart des versions.

Le 1er mouvement est joué en accéléré et sans les reprises, l'Andante a l'air d'être à peu près normal.
Par contre j'attends de pied ferme le Scherzo de 6 minutes et demi.

Mozart : les Noces de Figaro, Haitink, Fleming, Hagley, Finley

Gilles : lamentations de Jérémie, Niquet

Blow : Venus and Adonis, Kenny

Les cris de Paris, chansons de Janequin et Sermisy - Ensemble Clément Janequin
Sympa, avec à la clé quelques textes olé-olé

Strauss:Ainsi parlait Zarathoustra (Reiner)

Excellente version!

greg skywalker a écrit:

Golisande a écrit:

Shéhérazade j'ai toujours trouvé ça chiant, et le reste je ne connais pasje ne m'en souviens pas.

 , pour moi , c'est mon enfance :  les pleplums , les voyages , l'exotisme , l'aventure .

Disons que Balakirev avait fait mieux dans Tamara six ans auparavant... (Rimsky-Korsakov a carrément volé un thème du hautbois !)

Svetlana Nesterova : Sonata in Memory of My Favorite Teacher for string orchestra (2011)/Alim Schakhmametyev

!!!

Svetlana Nesterova : Violin Concerto (2010)/Alexander Titov

!!!

ovni231 a écrit:

greg skywalker a écrit:

Golisande a écrit:

Shéhérazade j'ai toujours trouvé ça chiant, et le reste je ne connais pasje ne m'en souviens pas.

 , pour moi , c'est mon enfance :  les pleplums , les voyages , l'exotisme , l'aventure .

Disons que Balakirev avait fait mieux dans Tamara six ans auparavant... (Rimsky-Korsakov a carrément volé un thème du hautbois !)

J'aime aussi Tamara de Balakirev ,un grand poème symphonique de l'époque .

Dans sa "Chronique de ma vie musicale" Nikolai Rimski-korsakov (traduit par André Lischke pour Fayard) notait :
"Il (Balakirev) jouait de plus en plus souvent des thèmes de sa fantaisie orchestrale Tamara. Le premier thème de l'allegro était une mélodie que nous avions entendue tous deux en visitant les casernes de la garde de l'empereur , rue Chpalernaia.
J'entends encore ces hommes de l'Orient jouer leur musique sur instrument qui tenait à la fois de la balalaika et la guitare. En plus, ils chantaient la mélodie du choeur persan de Glinka,avec quelques modifications.
Au cours de l'année 1866-1867,une partie considérable de Tamara avait été improvisée et souvent jouée devant nous."
Rimsky "carrément voleur"  , oui ,  "ces hommes de l'Orient de la rue Chpalernaia"

Jacques Rebotier (1937–), Requiem pour sept clarinettes, accordéon, cymbalum, sept voix, chœur d’enfants et soprano solo (1993–94)

        Les Jeunes Solistes
        Maitrise de Dijon (Alain Chobert)
        Accroche-Note : Françoise Kubler, Armand Angster, Pascal Contet, Gaston Sylvestre, etc.
        Rachid Safir, direction

Domenico Scarlatti (1685-1757) :

Sonates K. 124, 99, 201, 87, 46, 95, 204, 490-492, 520, 521, 513

= Trevor Pinnock, clavecin Clayson & Garrett

(CRD, 1981)

Les Symphonies de Dutilleux par Tortelier ( ), du Takemitsu et Harmonium d'Adams (c'est chiant). Et un peu de grégorien.

Franz Liszt — Feruccio Busoni. Reminiscences de Don Juan based on Mozart’s opera

Jof a écrit:

Les Symphonies de Dutilleux par Tortelier ( )

Domenico Scarlatti (1685-1757) :

Sonates K. 206, 443*, 462, 256, 6, 481, 423*, 513, 502*, 87, 193, 8, 253, 490, 517, 492*, 32

= Skip Sempé, clavecin Kennedy, clavecin Skowroneck* ; Olivier Fortin, clavecin Kennedy*

(Paradizo, 2006)

Radnam a écrit:

Franz Liszt — Feruccio Busoni. Reminiscences de Don Juan based on Mozart’s opera

Une des oeuvres les plus redoutables de Liszt.

Lyapunov

Grande Sonate en fa mineur op.27

Variations et fugues sur un thème russe en ré dièse mineur op.49

Karl-Andreas Kolly, piano

Novalis 2004


Deux chef-d'oeuvres post-romantique pour piano, heureusement de plus-en-plus dans les programmes de concerts! Cette sonate
d'une durée moyenne de 30 minutes, cyclique en quatre volets, recèle plein de beautés. Pour les variations et fugue sur un thème russe
c'est une oeuvre d'un équilibre, d'une concision, que bien d'autres qui se sont adonnés à ce genre, n'égalent point. Ici point de fioritures
inutiles, pas de bavardages salonards non plus.

que penses-tu de ce pianiste ?

Bien ma foi, il est très bien, même si un peu carré. Donc, même si il est très bon sans doute dans tous le répertoire, je pense qu'en musique
moderne, il serait comme un poisson dans l'eau.

Chopin, Sonate n°2 - Argerich

Mahler, Symphonie n°2 - Maazel
J'ai failli arrêter au bout de dix minutes, j'ai persévéré, j'ai quand même bien aimé mais c'est parfois spécial

Reçu récemment,
Debussy : Rodrigue et Chimène  


Kent Nagano/Opéra de Lyon, 1995.

Toujours pas assez de temps à moi pour ne faire une écoute qu'en diagonale, mais dans un français assez distinct pour économiser quelques demi-heures.
Quleques impressions à la volée et en désordre.
Déjà, la prise de son est magnifique : C'est rafraichissant comme une source vive, profond comme un sac de grain, réactif comme la peau d'un cheval et enveloppant comme un chat persan sur les genoux. C'est puissant et continu comme le vent dans sa main par la vitre d'une voiture à pleine vitesse sur l'autoroute.
Et en plus il y a une Ouverture, magnifique de surcroît !
J'ai si peu d'aptitudes à l'Opéra que je ne goûte souvent que les vieilles formes et n'apprécie rien tant qu'une belle Ouverture orchestrale bien sentie, qui met bien dans l'ambiance et permet, une fois mon devoir accompli (c.à.d les 3 ou 4 écoutes religieusement complètes), de me faire une compil personnelle.
C'est peut-être plus les Voix que la longueur qui me gênent dans l'Opéra.
J'ai la bête impression que le compositeur donne ce qu'il a de mieux dans son Ouverture instrumentale ; les heures qui restent n'étant que mise en mot et somme toute une dilution.
J'aime Les Forces du Destin pour sa fabuleuse Ouverture.
J'aime Rossini pour les mêmes quelques demi-dizaines de minutes de toute son œuvre,
J'ai un très beau disque maison des ouvertures de Mozart et un autre de Wagner (Ach ! Rienzi !)
Il n'y a encore que le Ring qui me laisse l'écouter à longueur de temps.

L'Ouverture peut-elle être un genre en soit ?

P.S. Je sens bien que j'ai dévié et copierai partiellement ce message ailleurs.

tod a écrit:

J'ai la bête impression que le compositeur donne ce qu'il a de mieux dans son Ouverture instrumentale [...] Wagner (Ach ! Rienzi !)

Oui, c'est sûr que dans le cas de Rienzi...

François Couperin (1668-1733) :

Livre I, Ordre 3

La ténébreuse, allemande - Premiere courante - Seconde courante - La lugubre, sarabande - Gavotte - Menuet - Les pèlerines - Les laurentines - L'Espagnolète - Les regrets - Les matelotes provençales - La favorite, chaconne - La lutine

= Olivier Baumont, clavecin

(Erato, janvier-septembre 1994)

Tu l'aimes Baumont?

Killmayer, Drei Klavierstücke (1982).  Siegfried Mauser
Zemlinsky, Vier Balladen (1892–93).  Siegfried Mauser

comme c’est mignon.

plenum a écrit:

Tu l'aimes Baumont?

Plutôt rhétorique que poétique. Le bien dire plutôt que le bien chanter.
C'est pas le plus imaginatif, et certains phrasés sont un peu constipés (dans La Ténébreuse par exemple), mais dans l'ensemble, a minima, c'est très fiable.

Mais oui, fiable en ce qui le concerne = propret, un fonctionnaire du clavier.

François Couperin (1668-1733) :

Livre II, Ordre 6

Les Moissonneurs - Les Langueurs tendres - Le Gazoüillement - La Bersan - Les Baricades mistérieuses - Les Bergeries - La Commère - Le Moucheron

= Olivier Baumont, clavecin

(Erato, janvier-septembre 1993)

Je crois que Baumont est issu d'une vieille famille noble.

Déjà Rabelais écrivait : "Ah, Baumont le vicomte !"

Aujourd’hui, toujours dans les allemands contemporains:

● Mark Andre: durch (a) ...zu... ...in ...als... II (b)
Trio Accanto (a) Ensemble Recherche (b)
Kairos, 2003-2007
C’est en effet (merci à Lucien pour la recommandation) assez proche de Lachenmann pour le côté «musique concrète instrumentale», mais avec quelque chose de Webern ou du dernier Nono pour le rapport au silence.
J’ai vraiment beaucoup aimé durch et ...als... II, qui sont d’une belle musicalité, avec une poésie ténue dans les jeux de timbres (travaillés par l’électronique live dans ...als... II). En revanche, j’ai moins accroché au deux autres œuvres, qu’on a l’impression d’avoir déjà entendues des dizaines de fois (trio à cordes avec les inévitables bruitages instrumentaux, et le non moins inévitable solo de clarinette basse).

● York Höller: Sphären
Semyon Bychkov / WDR Sinfonieorchester Köln
Neos, 2008
Ma-gni-fique. Une superbe œuvre orchestrale «atonale» si l’on veut mais avec une vraie directionalité, des jeux de tension/détente, des effets de dynamiques et de rythmes très efficaces, des coloris orchestraux raffinés. Musique très atmosphérique, presque descriptive, très prenante. A rajouter à la liste de Mélo de belles œuvres contemporaines récentes pour orchestre (2001-2006).

● Michael Bastian Weiß: Fragmenta Missarum pro Defunctis (a). Sonate über die Dunkelheit (b)
Andreas Skouras (piano (a), clavecin (b))
Néos, 2009
Une musique qui avait beaucoup de choses pour me plaire: des œuvres pour piano et pour clavecin, une inspiration dans la lignée de Feldman, une écriture qui joue entre tonalité élargie (polytonalité, modalisme, chromatisme) et atonalité libre, un riche arrière-plan littéraire et théologique - mais bizarrement, je n’ai pas accroché. A réécouter peut-être.

● Wolfgang Rihm: Quid est Deus
Sylvain Cambreling / SWR Sinfonieorchester Baden-Baden und Freiburg, Celso Antunes / SWR Vokalensemble
Hänssler, 2007
Ce que Rihm a fait de plus «néo», probablement. Des chœurs à dominante modale avec quelques frottements polytonaux, un accompagnement orchestral qui m’a paru essentiellement chromatique avec quelques dissonances surtout confiées aux vents; des effets de tension/détente, de quasi résolutions harmoniques, des montées dynamiques (avec des cloches et même deux section avec ostinato quasi-répétitif), des plages étales méditatives. On est quelque part entre les Bruckner choral, la Symphonie de psaumes et Entflieht auf leichte Kähnen. Cololi, Xavier, c’est vraiment pour vous... (En revanche, évitez à peu près ce qui est au-dessus; sauf le Höller, à la rigueur, si vous êtes d'humeur aventureuse.)

François Couperin (1668-1733) :

Livre II, Ordre 7

La Ménetou - Les Petits Âges (La Muse Naissante, L'Enfantine, L'Adolescente, Les Délices) - La Basque - La Chazé - Les Amusemens

= Olivier Baumont, clavecin

(Erato, janvier-septembre 1993)

Chopinet

2 ieme Sonate

4 ieme Scherzo

Seta Tanyel, piano
Collins 1991


Quelle passion, avec raison! Superbe équilibre!

Chopin, Sonate n°3 - Argerich

Bruckner, Ave Maria - Charlet
Bruckner, Christus Factus Est - Charlet
Brahms, Abschiedslied - Charlet
Brahms, In Stiller Nacht - Charlet
Schumann, Zigeunerleben, pour 4 voix mixtes et piano, no. 3, op. 29 - Charlet
Schumann, Der Wassermann. Romance, no. 3, op. 91 - Charlet
Schumann, Der Bleicherin Nachtlied. Romance, no. 5, op. 91 - Charlet
Schubert, Die Geselligkeit D 609. Lebenlust - Charlet
Schubert, Der Tanz D 826 - Charlet
Schubert, Zur Feier der Genesung der Irene Kiesewetter D 826 - Charlet

Abnegor a écrit:

Mahler, Symphonie n°2 - Maazel
J'ai failli arrêter au bout de dix minutes, j'ai persévéré, j'ai quand même bien aimé mais c'est parfois spécial

Rassure moi: tu parles de la version?

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Copland:Appalachian Spring (Bernstein)

Finalement c'est une sorte de Petrouchka americanisé

Réjouissant.

dis-moi, Arnaud, tu connais les œuvres pour piano de Copland ?

Pas vraiment.

arnaud bellemontagne a écrit:

Copland:Appalachian Spring (Bernstein)

Finalement c'est une sorte de Petrouchka americanisé

Réjouissant.

Va falloir que j'écoute alors !

arnaud bellemontagne a écrit:

Pas vraiment.

moi j’adore la Piano Fantasy, une œuvre dodécaphonique* monumentale et chantante comme du jazz.
enfin c’est du dodécaphonisme à l’américaine, hein, très tonal et avec plein de séries défectives, ne t’attends pas à du Boulez ni même à du Schönberg.

arnaud bellemontagne a écrit:

Abnegor a écrit:

Mahler, Symphonie n°2 - Maazel
J'ai failli arrêter au bout de dix minutes, j'ai persévéré, j'ai quand même bien aimé mais c'est parfois spécial

Rassure moi: tu parles de la version?

Oui, bien sûr, la seconde est dans mon trio de tête pour les symphonies de Mahler (avec la 6 et la 7)
Nan, c'est juste que Maazel est super lent, des fois au milieu d'un climax il fait des silences au moment où on a envie que ça claque pour de bon. On dirait presque que c'est un pied de nez à ceux qui attendent le moment fort.
Par contre, il y a de bons moments, j'entends vraiment des choses que je ne voyais pas trop chez d'autres, ou alors moins évidentes. D'ailleurs, je n'ai jamais aussi bien entendu le chœur et les solistes : fluidité parfaite de ce côté