Playlist (105)

Schumann : Quintette avec piano, Bartok String Quartet/A. Fischer (live de 1975)

Une interprétation enflammée. Dommage toutefois que la pianiste cavalcade devant le quatuor, occasionnant plusieurs décalages et quelques flous quant au tempo adopté.

Mireilla Freni : Verismo (Cilea - L'Arlesiana, Cilea - Adriana Lecouvreur, Giordano - Andrea Chénier, Catalani - La Wally, Catalani - Loreley, Alfano - Rizurrezione, Mascagni - Cavalleria Rusticana, Mascagni - Lodoletta, Mascagni - Iris, Zandonai - Francesca da Rimini, Puccini - Gianni Schicchi)

Abrahamsen, Schnee (2006–8 ).  ensemble recherche

Schubert, Quatuor à cordes n°14 par les Hagen

C'est furieux.

Rihm : Quatuor à cordes n°11      1998-2010 / Minguet Quartett
 +

Rihm : Grave pour quatuor à cordes      2005 / Minguet Quartett
 +

Wagner: Tristan et Isolde, acte 2/Vidéo Thielemann-K.Wagner (Bayreuth 2015)

Rihm : Klavierstück I      1970 / Bellheim

Parsifal / Wagner
James Levine, Orchester der Bayreuther Festspiele (1985)



A ajouter à mes opéras préférés

Hans Abrahamsen, Double concerto pour violon, piano et orchestre à cordes (2010–11)

Carolin Widmann, violin
Tanja Zapolski, piano
Royal Danish Orchestra
Simon Rattle, direction



si quelqu’un vient encore me dire que je n’écoute que des trucs radicaux...

Hans Abrahamsen, Concerto pour piano (1999–2000)

Tamara Stefanovich, piano
WDR Sinfonieorchester Köln
Johathan Stockhammer, direction

lucien a écrit:

Hans Abrahamsen, Double concerto pour violon, piano et orchestre à cordes (2010–11)

Carolin Widmann, violin
Tanja Zapolski, piano
Royal Danish Orchestra
Simon Rattle, direction



si quelqu’un vient encore me dire que je n’écoute que des trucs radicaux...

C'est quand même un peu le cas, non ?

Aaaah cette soif de se démarquer. Nous l'avons presque tous à des degrés divers, heureusement.

Prokofiev_concerto pour piano no. 5
S. Richter, Warsaw Phil. Orch., Witold Rowicki.

Musique "désaccordée" sciemment. Pas mal. Mais moins drôle que Schnittke.

quelle soif de se démarquer ?

plenum a écrit:

Aaaah cette soif de se démarquer. Nous l'avons presque tous à des degrés divers, heureusement.

C'est tellement vrai !
Mais le vrai snobisme est aujourd'hui d'écouter des tubes !
Par exemple :
Mendelssohn : Symphonie N°4 "italienne".

Emmanuel Krivine/La Chambre Philharmonique, 2007.

....Comme les chaises de la pochette.
J'ai connu des Italiennes plus moelleuses .....

tod a écrit:

Mais le vrai snobisme est aujourd'hui d'écouter des tubes !

Et ainsi de suite.

Citation :

....Comme les chaises de la pochette.
J'ai connu des Italiennes plus moelleuses .....

C'est un peu le principe, puisqu'ils jouent sur instruments d'époque… Mais j'avoue qu'en salle, je les ai vraiment trouvés plus que malingres – et pourtant, pour moi, plus c'est petit et acide, mieux c'est… Il paraît que ça dépend des soirs (et des présents). J'étais très étonné, ce sont tout de même des musiciens des meilleurs phalanges européennes.

(Je ne suis pas fanatique de ce disque non plus, une bonne Italienne parmi 100000 autres au moins aussi bonnes. Mais ça se laisse très bien écouter, rien à redire non plus ! Je n'ai d'ailleurs pas trouvé ça si typé que tu le dis, j'aurais bien aimé que ce soit différent, justement.)

Verdi, A szicíliai vecsernye.  enregistrement fourni par DLM

...et tourne la roue...

Pour ce qui est de l'Italienne de Mendelssohn par Krivine, c'est peut-être juste une prise de son, très frontale, avec peu de profondeur, sans plus de résonnance qu'un quintette. J'aime des orchestres plus foisonnants.
Je peux me tromper ; mais il me semble que les bois sont primordiaux dans la musique de Mendelssohn et ici on entend surtout les cordes.

En complément de programme, écoutons, du même compositeur ,
Mendelssohn : Les Hébrides puis, Mer calme et heureux voyage.

Claudio Abbado/London Symphony Orchestra, 1985/88.

Là !
Peut-être un peu dévoyé, certes !
Un peu puissant, peut-être ?
Mais la musique de Mendelssohn supporte sans fléchir le Gros Orchestre !
Et la mer grosse, ses vagues, ses étals et le ciel sidérant par dessus tout cela.

Et quel Voyage ! Calme, heureux... et la Joie du son !
Digne de La Grande Pâque Russe !
Même les timbales ont voix au chapitre et chantent dès 11 minutes 22 et s'octroient même un petit solo (un peu étouffées dans cette version, je les aurais préférées plus sèches...)
Et tout s'achève dans un soupir apaisé !

Bis repetita placent. C'est la troisième intégrale des Sonates dites "du Rosaire"(Rosenkranz) de Biber que j'écoute en quelques semaines. John Holloway, avec Davitt Moroney et Tragicomoedia (continuo). Ces sonates pour violon seul avec accompagnement de clavecin, orgue, théorbe et autres instruments sont aussi singulières et monumentales que les oeuvres de Bach (sonates et partitas). Sensées représenter les Mystères du Rosaire, soit les Mystères joyeux, les Mystère douloureux, les Mystères glorieux etc. Le tout se conclut par une Passacaille qui a souvent été reprise comme morceau isolé. Les sonates 1 (L'Annonciation) et 11 (La Résurrection) en particulier sont des oeuvres révolutionnaires. Aucune idée si Beethoven les connaissait, mais le cliquetis des ailes de l'Ange (section des violons) dans l'Et Incarnatus Est de la Missa Solemnis me semble inspiré de cette Première Sonate.

Wagner: Tristan et Isolde, extrait du II/Vogt, Nylund, Nott

Xavier a écrit:

Wagner: Tristan et Isolde, extrait du II/Vogt, Nylund, Nott

ça fait pas rêver à une intégrale avec les deux ça??
Depuis l'écoute de ce disque, j'espère un jour entendre Vogt en Tristan avec une Isolde aussi fine et lumineuse que lui... (Nylund est pas mal dans le genre!)

Martinu, Concerto pour deux pianos et orchestre - Lejskova / Lejsek / Waldhans

Kodaly, Chœur d'enfant "Pentecôte" - Andor

Kodaly, Chœur de femmes "Chi d'amor sente" - Andor
En italien, ça a l'air rare pour le bonhomme !

Kodaly, Chœur de femmes "Mountain nights IV" - Andor
Kodaly, Chœur de femmes "Je suis seule au monde" - Andor

Kodaly, Chœur de femmes "Vejnemöjnen fait de la musique" - Andor
D'après le Kalevala

Kodaly

Polyeucte a écrit:

Xavier a écrit:

Wagner: Tristan et Isolde, extrait du II/Vogt, Nylund, Nott

ça fait pas rêver à une intégrale avec les deux ça??
Depuis l'écoute de ce disque, j'espère un jour entendre Vogt en Tristan avec une Isolde aussi fine et lumineuse que lui... (Nylund est pas mal dans le genre!)

Oui, un Tristan sublime et désincarné...

Messiaen:3 petites liturgie de la présence divine (Chung)

Le chant passe mieux qu'a l'accoutumée.

Et l'accalmie de la 3ème partie (vers 6 minutes) est toujours un moment privilégié (ces modulations frémissantes ).

Pour ma part c'est un des moments les plus frissonnants de toute l'histoire de la musique.

Xavier a écrit:

Polyeucte a écrit:

Xavier a écrit:

Wagner: Tristan et Isolde, extrait du II/Vogt, Nylund, Nott

ça fait pas rêver à une intégrale avec les deux ça??
Depuis l'écoute de ce disque, j'espère un jour entendre Vogt en Tristan avec une Isolde aussi fine et lumineuse que lui... (Nylund est pas mal dans le genre!)

Oui, un Tristan sublime et désincarné...

Vous parlez bien des dix minutes d'O sink hernieder sur le récital de Vogt-Nott ? Effectivement, suspendu, murmuré (il faut vraiment faire ça en studio, surtout pour Nylund), ils tirent le meilleur parti des micros, c'est très beau. Après, Nylund sur tout le rôle, ce serait quand même compliqué, voire dangereux. Mais Vogt (malgré le vibrato qui s'accentue désagréablement dans ces rôles lourds), bien sûr, il faut qu'il le fasse ! (pour l'instant rien de prévu jusqu'en 2016)

Oui, c'est même 5 minutes à peine je crois... ça serait quand même un genre de Tristan vraiment inédit, donc plus qu'intéressant!

Canat de Chizy : Tiempo pour trio à cordes      1999 / Trio à cordes de Paris

Canat de Chizy : Irisations pour violon seul      1999 / Tosi
+
Canat de Chizy : Moving pour trio à cordes      2001 / Trio à cordes de Paris
 +
Canat de Chizy : Vivere pour quatuor à cordes      2001 / Quatuor Parisii
 +
Canat de Chizy : Hallel pour trio à cordes      1991 / Trio à cordes de Paris
 pulsé.
Canat de Chizy : Danse de l'aube pour contrebasse seule      1998 / Siffert

Alexander Goehr (1932–)

When Adam Fell op.89 for orchestra (2011)
Pastorals op.19 for orchestra (1965)
Marching to Carcassone op.74, Serenade for piano and 12 instruments (2002)

Peter Serkin, piano
London Sinfonietta
BBC Symphony Orchestra
Oliver Knussen, direction



quelle chose étrange.
ça me rappelle un peu le peu que je connais de Knussen, justement, je n’aime pas tellement.
j’avais un meilleur souvenir de la sonate pour piano et des quatuors à cordes.

Des lieder de Liszt par James Lockhart et Margaret Price.

Heinz Holliger (1939–)

Beiseit, Zwölf Lieder nach Gedichten von Robert Walser (1990/91)

David James, contreténor
Elmar Schmid, clarinette
Teodoro Anzellotti, accordéon
Johannes Nied, contrebasse

Alb-Chehr, Geischter- und Älpermusig fer d Oberwalliser Spillit (1991)

Franziskus Abgottspon, récitant
Oberwalliser Spillit



magnifique.
une musique intimiste et intense, légère aussi dans Alb-Chehr, et toujours très juste, très fine.
et je ne connais personne d’autre qui ait cette volonté d’écrire une musique suisse, puisant dans le patrimoine linguistique, littéraire et dans la musique populaire du pays.

Tiens, sur des textes de Robert Walser.

J'écouterais bien ce que ça donne.

son opéra Schneewittchen est également basé sur un texte de Walser.
mais je n’ai pas écouté, demande à David.

J'espère que c'est bien, parce que j'aime beaucoup la pièce de Walser !

en attendant,

Luis de Pablo (1930–)

Segunda lectura para 10 instrumentos (1993)
Libro de imágenes para 9 instrumentos (1990–91)
Metáforas para piano y cuarteto de cuerda (1989–90)

Ensemble Nuove Sincronie
Renato Rivolta, direction

J'ai commencé à écouter Schneewittchen. Pour le moment, j'aime bien, ça fait très "Vienne décadente".

Antti Auvinen (1974–), Autuus, kamariooppera (2015)

Mirjam Solomon, soprano
Jarno Lehtola, ténor
Sampo Haapaniemi, baryton
Helsingin kamarikuoro
Defunensemble
Nils Schweckendiek, direction

ça vient de commencer.
il va sans dire que je ne comprends rien, mais la musique est super chouette.

Liszt
Deuxième Ballade
Marche funèbre de Dom Sébastien de Donizetti

Thalberg
Fantaisie sur Moïse de Rossini
Fantaisie sur le Barbier de Séville de Rossini

Raymond Lewenthal, piano

EMI Angel 1975


La fameuse conclusion anecdotique prononcée par la princesse Belgiojoso à la fin du duel ''Thalberg est le plus grand pianiste du monde, Liszt est
le seul''.

Dufourt : Surgir pour grand orchestre      1984 / Bardon

Dufourt, Le Déluge d’après Poussin (2001).  Ensemble Modern (Dominique My)
Dufourt, Le Philosophe selon Rembrandt (1992).  Ensemble Modern (Dominique My)
Dufourt, Les Chardons d’après Van Gogh (2009).  Ensemble intercontemporain (Matthias Pintscher)

Xavier a écrit:

Pour ma part c'est un des moments les plus frissonnants de toute l'histoire de la musique.

Carrément.

C'est vrai que c'est beau.

J'ai vraiment beaucoup aimé Schneewittchen ! Merci à Lucien d'en avoir parlé. L'opéra rend justice à un texte dont les vers sont très beaux, et le propos troublant. J'ai notamment beaucoup apprécié l'humour amer du compositeur; c'est complètement en adéquation avec le ton de la pièce. J'ai été happée dès les premières secondes.

Xavier a écrit:

Oui, c'est même 5 minutes à peine je crois... ça serait quand même un genre de Tristan vraiment inédit, donc plus qu'intéressant!

Oui, ou sinon on peut avoir Delunsch avec Lambert Wilson…

(ou Mark Padmore et Monique Zanetti, mais personne ne veut m'écouter… )