En ce moment à la télévision... (6)

Xavier a écrit:

Ah ok, Cassar sans "d" alors.
Je ne sais pas trop qui c'est, même si j'ai déjà vu sa tête une fois à la télé effectivement. (bon apparemment il est également pianiste d'ailleurs)

Ah, d'accord. Je corrige

Xavier a écrit:

Bon après, Sinclair, on sent bien qu'elle n'y connaît pas grand chose

Ok, ce n'est pas une spécialiste, mais plutôt une amatrice +. Néanmoins, j'avais peur de l'ennui mortel et des blancs embarrassants. Il n'en fut rien. Elle a mis du rythme et les questions étaient parfois pertinentes. Elle a été aidé par des invités, globalement, de qualité et un Rolando Villazón compatissant et en forme.

luisa miller a écrit:

Et sans Cassar ce qui est encore plus agréable . J'ai apprécié la "petite" russe qui a ouvert la soirée avec Roméo et Juliette même si j'ai trouvé qu'elle en faisait trop avec les bras

Enfin la "Petite russe" n'est autre qu'Aida Garifullina, soprano qui a chanté Snegourotchka à Bastille, qui a enregistré un récital chez DG... loin d'une une petite jeune...
C'est un peu comme Radulovitch. Je les aime bien, mais quand Anne Sinclair nous parle de la jeune génération, on en est plus là pour eux.

Mais c'était chouette comme émission...

Xavier a écrit:

Ah ok, Cassar sans "d" alors.
Je ne sais pas trop qui c'est, même si j'ai déjà vu sa tête une fois à la télé effectivement. (bon apparemment il est également pianiste d'ailleurs)

Surtout connu comme arrangeur (pour des gens de la pop et de la variété, dont Johnny je crois, le disque Mariano d'Alagna, etc.), il intervient régulièrement comme chef dans des récitals lyriques grand public ou pour la télé, lorsqu'il y a des vedettes.

Pas un chef génialement profond, c'est sûr (ce n'est pas vraiment son métier), mais il ne m'a jamais rien gâché non plus (alors que d'autres…). Les arrangements sont sympas, mais il ne tire pas forcément les pièces vers ce qui m'intéresse le plus.

Cassar a réalisé "Embarquement immédiat" (2000) pour Nougaro. C'est loin d'être mauvais et même très bien fait, mais ça navigue toujours dans le cliché; ça manque cruellement d'imagination.

DavidLeMarrec a écrit:

Sinon, pour le reste, je n'ai vu que le schéma rigolo (bien fait) qui précède (donner le contexte, ça paraît vraiment utile et intéressant pour une émission de vulgarisation, plutôt que de balancer de l'opéra sans dire de quoi ça cause)… mais aussi les déclarations du type « vous êtes jeunes, on sent que vous voulez secouez les traditions bien établies du classique ». Outre que c'est gratuit (et ne fait en réalité que prolonger les clichés en prétendant les dénoncer), je me figure bien que ces jeunes gens qui ont passé leur vie à râcler de la corde sont là pour en découdre avec l'institution (violoncelle électrique ? concert sans nœud pap' ?).

Et aussi, déformation, j'ai été frappé par la voix d'Anne Sinclair (que je n'avais certes, pas dû entendre depuis plus de dix ans)… que lui est-il arrivé ?

Tiens, je n'avais pas fait attention à ce détail. Je ne sache pas qu'elle ait été malade; cela étant dit elle a dû en voir des vertes et des pas mûres à NY et peut-être cela a-t-il eu un impact sur sa voix. Je ne saurais trop quoi te répondre, je n'en sais pas plus que toi

Ce soir sur Mezzo, à 20h30, le Requiem de Berlioz en direct de Londres, direction John Nelson, Philarmonia Orchestra, soliste Michael Spyres

Plus d'infos sur le site de Mezzo

Stefano P a écrit:

Ce soir sur Mezzo, à 20h30, le Requiem de Berlioz en direct de Londres, direction John Nelson, Philarmonia Orchestra, soliste Michael Spyres

Plus d'infos sur le site de Mezzo

Magnifique interprétation du Requiem hier soir à Londres, Spyres était vraiment exceptionnel dans le Sanctus, j'ai rarement entendu cette partie périlleuse aussi bien chantée...

Stefano P a écrit:

Stefano P a écrit:

Ce soir sur Mezzo, à 20h30, le Requiem de Berlioz en direct de Londres, direction John Nelson, Philarmonia Orchestra, soliste Michael Spyres

Plus d'infos sur le site de Mezzo

Magnifique interprétation du Requiem hier soir à Londres, Spyres était vraiment exceptionnel dans le Sanctus, j'ai rarement entendu cette partie périlleuse aussi bien chantée...

Spyres était le seul moment intéressant de ce concert, autrement très plan - plan...
Comme j'avais raté le début je me suis demandé où c'était capté : grand comme les Invalides, mais pas les Invalides : en fait c'était Saint Paul à Londres... ce qui est assez logique si on considère que les british montrent plus d’intérêt que nous pour Berlioz.

Belcore

Sur la 9, il y a en ce moment une vidéo inédite de Notre-Dame de F.Schmidt à l'opéra de Düsseldorf!

Xavier a écrit:

Sur la 9, il y a en ce moment une vidéo inédite de Notre-Dame de F.Schmidt à l'opéra de Düsseldorf!

J’aimais bien Gwyneth Jones, mais Hélène Ségara est aussi très bien en Esmeralda ; en revanche, le Quasimodo de Garou est un peu graillonnant, je préférais Kurt Moll...

Finalement il ne faut pas grand'chose pour avoir du Schmidt à la télé.

Il faut brûler quoi pour avoir du d'Indy ?


Celui qui répond des migrants a perdu.

Si on fait cramer ceci, on peut avoir Das Schloß Dürande? (Où en plus le château brûle vraiment à la fin.)

Tu veux dire le vrai, ou la version pour enfants ?

Quelqu'un a - t - il regardé intégralement l'Orphée aux enfers captés à Salzbourg ?

J'ai commencé à regarder et j'ai été assez horrifié : si j'ai bien identifié - j'ai un doute tellement la diction des protagonistes était défectueuse - les textes parlés en allemand, et les airs en français !!!
Mise en scène avec de gros sabots : à des années lumières de ce qu'avait pu faire Pelly : j'ai arrêté rapidement : ai - je eu tort ??

Belcore

Belcore a écrit:

Quelqu'un a - t - il regardé intégralement l'Orphée aux enfers captés à Salzbourg ?

J'ai commencé à regarder et j'ai été assez horrifié : si j'ai bien identifié - j'ai un doute tellement la diction des protagonistes était défectueuse - les textes parlés en allemand, et les airs en français !!!
Mise en scène avec de gros sabots : à des années lumières de ce qu'avait pu faire Pelly : j'ai arrêté rapidement : ai - je eu tort ??

Belcore

L'horreur absolue : vulgaire, laborieux (le gag du doubleur, amusant cinq minutes et crispant tout le reste du temps), gueulé plus que chanté et dirigé avec les pieds. Et j'ai regardé jusqu'au bout, par pur masochisme probablement... Quand on pense que certains déboursent 400 euros pour voir une m... pareille...  

Plus que quelques jours pour voir en replay sur la 2 le bel opéra contemporain ( 2013-2016 )de Brett Dean, Hamlet,avec une distribution prestigieuse,,Sarah Connolly,Barbara Hannigan et John Tomlinson pour les plus connus, enregistré a Glyndebourne et dirigé par Vladimir Jurowski.Si ce compositeur australien n est pas très connu chez nous en Europe, il semble avec l opéra et particulièrement cet Hamlet ,qui même s'il dure 2H 40,susciter beaucoup d'intèrêt, les dialogues sont concis et prenants ,l'action ne mollit pas et les interprètes vraiment solides et motivés (pas besoin de parler de Hannigan)La musique n'est pas du sous-Britten, bref une oeuvre a mieux connaître,dommage que je ne puisse l enregistrer.

Fred Astaire donne le la sur Arte
Quoi de plus magique que regarder Fred Astaire ,seul ou avec Ginger Rogers danser,ça fait partie de l'âge d'or de la comèdie musicale.Quel régal visuel et auditif,bref c'est pour moi toujours une joie de revoir ça.

Très belle version d'Ariane à Naxos de Strauss sur ARTE Direction / Marc Albrecht
Une très corpulente Ariane ,Lise Davidsen,magnifique chanteuse,la Zerbinetta de Sabine Devieilhe est superbe, le compositeur  Angela Brower ( qu'il était formidablement doué pour les duos de femmes ce Strauss,lol) Bacchus lui aussi impressionant,Eric Cutler,bref tous sont bons et que j'aime quant à la fin, tout le monde vient saluer, toujours un grand moment ,un petit opéra qui a tout d'un grand, merci Arte de ne pas chercher à nous abrutir.
Ah j'allais oublier le principal, très belle mise en scène de Katie Mitchell.

Encore une fois, revu Ariane a Naxos,sur Arte (ça va bientôt finir ) quels dialogues, quelle justesse,belle mise en scène, chanteurs,tous formidables,un orchestre qui accompagne parfaitement Pour finir quel vieux vicieux ce Strauss, il a réalisé le fantasme sur scène , paraît il le plus courant des hommes, de faire aimer deux femmes. Vraiment un chef-d'oeuvre ,merci monsieur Strauss de ce beau cadeau!

Sur Arte , Le coq d'or de Rimsky-Korsakov,un opéra qu'on ne voit pas tous les jours.
Regardé une seconde fois, tellement ça m 'a plu,ce magnifique petit bijou qu'est le Coq d'or.Cette fable tragi-comique,ou d'ailleurs le comique a beaucoup de place, ce qui n'est pas très courant dans l'opéra, le personnage central de Dodon, sorte de père Ubu russe, en tzar autocrate et pleutre,les fils , le général, la nounou, et surtout l 'extraordinaire personnage, qu'est le mage astrologue,et là il est remarquable (Alexander Kravets) la sulfureuse et vénéneuse tsarine de Chemakhane, elle aussi superbe, le coq d'or ,lui aussi,personnage tout aussi ubuesque de cet opéra déjanté, la musique, les choeurs et les formidables interprètes de cet opéra, la mise en scène très ludique.On ne souligne pas assez à mon avis, la chance qu'on a d'avoir ,en vidéo,des interprètations de références et toutes superbes, qui nous apportent un grand réconfort,par leurs versions ,dans ce monde enclin à la violence ou a la bêtise humaine.Pour les interprètes, se référer.
https://www.arte.tv/fr/videos/066392-000-A/le-coq-d-or-de-nikolai-rimski-korsakov/

Sur la 5 / Le maestro, à la recherche de la musique des camps.
Docu émouvant ,ou l'on suit Francesco Lotaro ,musicien et pianiste,dans sa quête permanente de sauver les musiques composées dans les camps.On parle peu ,non plus,de certains camps ,en Amérique, ou en Birmanie, ni beaucoup,des Tziganes,qui ont eu beaucoup de disparus dans les camps nazis.C'est triste de voir resurgir ,à notre époque ,des gens se rallier  à la mémoire d'Hitler ou au nazisme,car quand on voit ces images d'archives horribles, il n'y a pas de quoi s'en glorifier, mais c'est ainsi, il faut toujours tout recommencer ,sans cesse.Bref, on sait que la musique reste toujours nécéssaire et importante pour tous les humains et encore plus dans des situations les plus horribles, comme à Auchwitz ou Buchenwald,des Ulmann, Koffler, Krasa et bien d'autres y ont laissé leurs vies et c'est pour ça, qu'il ne faut pas oublier.
Je ne sais,combien de temps ce docu, va être programmé et petit apparté, que c'est complique maintenant, pour trouver un opéra sur les chaînes publiques, en replay et avec sa télécommande.

Apparemment, il n'y a que moi qui regarde cette  bonne et chère télévision? lol
Plein de choses en ce moment sur Arte avec les Folles journées de Nantes consacrées à Beethoven,une belle version aussi du chef -d'oeuvre de Haydn, La Création et un docu , sur la 9ème de Beethoven, , mais est-ce besoin de le préciser quand on parle de la 9 ème,pour beaucoup ça ne peut être que celle là, celle qui a conquis le monde, comme on peut le voir à travers ce docu, un peu touffu, mais pas ininteressant,avec comme point d'appui, Teodor Currentzis,qu'on voit répéter cette oeuvre géniale,avec son orchestre russe.Une commande  au compositeur chinois Tan Dun,en hommage à cette oeuvre,Une vision japonaise de l'oeuvre avec 10 000 choristes,le parcours et l'influence de cette oeuvre,depuis sa création, un rapport (assez difficile à saisir pour nous ) de la musique et des instruments ,pour les sourds,etccc, bref , ce docu aborde divers aspects et conséquences de ce chef-d'oeuvre ,sous différents aspects .

gluckhand a écrit:

Teodor Currentzis,qu'on voit répéter cette oeuvre géniale,avec son orchestre russe.Une commande  au compositeur chinois Tan Dun,en hommage à cette oeuvre

Mais c'est aussi Currentzis qui doit diriger la création de cette œuvre de Tan Dun?

Je ne veux pas dire de bêtises, mais il me semble que la création de l'oeuvre de Tan Dun, soit dirigée seulement par le compositeur à Bonn ,avec un orchestre de jeunes et Currentzis joue les 9 symphonies entre Vienne (la totalité )et Bonn,avec son orchestre .

https://www.bonn.de/veranstaltungskalender/veranstaltungen/hauptkalender/eigene-veranstaltungen/the-nine.php

Hier soir ,diffusion sur Arte,du film documentaire sur Scelsi  "Le premier mouvement de l'immobile", passionnant jusqu'au bout ,avec la voix très intelligente de Scelsi et qui aborde plein de sujets, dont le principal et le plus important,la musique,ou plutôt le son et là c'est énorme..Tous les interprètes sont tous presque dans ce film,hypnotisés ou sous influence profonde du compositeur,presque en léthargie. Impressionnant.A voir et à revoir
A la fin,en concert, Uaxuctum, oeuvre magnifique,avec choeurs, qu'il n'a pas écouté de son vivant.

En ce moment sur Arte, les tribulations intimes et émouvantes du quatuor Artémis, après le suicide de l'un de ses membres et puis ensuite, le départ de deux autres membres.Construction et reconstruction,tels sont les tragiques et importants problèmes de ce quatuor allemand ,face aux évènements imprévus qui leur arrive.Cest rare de voir et d'entendre parler ainsi ,de la vie intime et personnelle d'un quatuor à cordes,nous qui nous contentons, le plus souvent de ne mettre que leur disque dans notre platine,sans nous poser trop de questions.Bref un beau sujet ,très sensible,rarement abordé et qui va plus loin qu'il n 'en a l'air.A voir absolument.

La vie de quatuor est vraiment un sacerdoce, on a le plus beau répertoire de toute la musique, mais aussi les pires conditions de vie possibles : la solitude du soliste (loin des siens) sans sa liberté (ni son prestige), la vie en communauté bien plus étroite qu'en orchestre (et puis il faut négocier les options, pas suivre un chef), et on est toujours dans des chambres d'hôtel, c'est assez terrible.

Le documentaire est intéressant, effectivement ils parlent assez précisément des émotions, c'est rare. Ça aurait pu être plus détaillé, notamment sur l'aspect logistique et musical, mais c'est rare et impressionnant à voir, tout nu comme ça, surtout pour ce quatuor qui a en effet connu la notoriété la plus grande en même temps qu'une instabilité rare à ce degré…

(J'aime pas trop leur son ni leurs options interprétatives, quelle que soit la période. Trop grandiloquent-vibré pour moi.)

En replay sur la 3, Lucas Debargue / tout à la musique .un portrait intime et sensible,d'un jeune pianiste fragile et torturé,filmé par son ami ,ce qui en fait un témoignage bien plus humain ou Lucas Debargue se livre plus facilement ,que devant quelqu'un d'autre.La remise en question permanente de la Musique, de la façon, de la jouer, de l'interpreter, de la vivre ,de la faire ressentir à l'autre, au public, bref,une quête incessante et terrible, pour ce jeune pianiste passionné.C'est sûr que ce document restera ,car il est n'est seulement qu'à l'aube d'une grande carrière, de pianiste, de compositeur? L'avenir le dira? Beau passage ou il joue Scarbo, faisant corps avec son piano,de belles réflexions, parfois amères ,mais asseez justes.Un beau docu touchant.

A 22h25 sur France 5 ce soir, L'Enfant et les sortilèges de Ravel à l'Opéra de Lyon en 2019, version inédite à ma connaissance..

Et le replay: https://www.france.tv/france-5/passage-des-arts/1385465-l-enfant-et-les-sortileges.html

Sympa pour la mise en scène, moyen pour le chant, très bien pour l'orchestre dans la 2è partie. (j'ai trouvé ça souvent mou dans la 1ère)

Folles d'opéra sur Arte.
Seule, je crois Arte pouvait se permettre un tel sujet, non qu'il soit tabou, mais simplement,que c'est un sujet qui peut encore heurter certaines sensibilités.Comparer la gorge d'une chanteuse à l'ouverture d'un vagin,le parallèle étant frappant ,mais assez juste quand on voit la photo de la Callas, grande ouverte (des photos qu'on montre rarement n'étant pas vraiment à l'avantage de la chanteuse en général) .Faire le parallèle était osé mais juste je trouve.Nous qui aimons l'opéra, serions-nous tous homosexuels sans le savoir? Pourquoi nous précipitons nous,sur certains airs plutôt que d'autres, Pourquoi Haendel nous  met il en extase, bref ce docu pose plus de questions qu'il ne donne de réponses.L'attrait des homos pour l'opéra,peut être déja se reflèter, bien avant ,dans la vision de la réalité ,pas mal de compositeurs lyriques sont homosexuels et nous ont laissé des chefs-d'oeuvre.Tout ça n'explique rien ,sinon qu'ils ont souvent une prédilection pour l'opéra et le chant en général.Pour en revenir au sujet,s'il faut en croire certains, les voix hautes (genre Tosca )attireraient plus les homosexuels, et les voix  médianes (genre Haendel) plutôt les lesbiennes? Il est vrai que La Callas par exemple, a toujours séduit un certain public, pas que d'homos, d'ailleurs ,par son chant qui était loin d'ête cristallin, mais chargé d'émotion et de fragilité.Un truc m 'a frappé, en regardant ces chanteuses, Sutherland, Moser, Crespin, c'était justement ce côté masculin de leur personnage, avec une voix autrement différente de leur corps.On sait bien  que Crespin avait une voix grasse et lourde de fumeuse ,quand elle parlait.Tout ça me fait me demander si dans les deux parts que nous avons en nous, féminine et masculine,nous ne faisons pas ressortir seulement la part qui nous arrange, et que le chant ,du moins à son écoute, nous met encore plus à l'épreuve de ce dilemne?
Bref, c'est un docu qui fait réfléchir et poser des questions et qu'on peut regarder en replay.J'espère n'avoir choqué personne , mais j'avais envie d'en parler en quelques lignes,et ça demanderait plus de développement.

Culturebox: nouvelle chaîne télé à partir de la semaine prochaine.

https://www.leprogres.fr/societe/2021/01/27/qu-est-ce-que-culturebox-cette-nouvelle-chaine-gratuite-et-ephemere

Dimanche 17h30 sur Mezzo live HD, si c'est bien maintenu, L'Ange de Feu de Prokofiev en direct du Mariinsky, avec Stikhina et Nikitin, dirigé par Gergiev.

Xavier a écrit:

Dimanche 17h30 sur Mezzo live HD, si c'est bien maintenu, L'Ange de Feu de Prokofiev en direct du Mariinsky, avec Stikhina et Nikitin, dirigé par Gergiev.

Vu un extrait. Ça a l'air vraiment bien, Stikhina assure avec panache :

Ouais c'était bien...
Mais: retransmission en direct, donc son pourri (ça ressemblait à peu près à du 96 kbps, donc impossible de monter le son et de profiter de l'orchestre, c'était vraiment trop moche), pas de sous-titres pendant la moitié de l'oeuvre, à ce moment-là ils nous balancent les sous-titres du début de l'opéra... on a eu les bons sous-titres seulement juste avant l'entracte.

Sinon c'était la mise en scène du DVD Gergiev des années 90 avec Gorchakova et Leiferkus.

Je mets la nouvelle chaîne Culturebox (canal 19) pour la première fois et je tombe par hasard sur Sandrine Piau qui chante Morgen (Strauss) et qui annonce son nouvel album Strauss-Berg-Zemlinsky. Pas inutile donc!

Même si, c'est vrai, la chaîne annoncée comme "dédiée à la culture" a aussi à son programme Joey Starr, Kev Adams, Mika...

Mercredi 24 février

FR3
21h

Entre 3h et 4h du matin
Sur A2

les matinales

Jordi Saval
Instrumentiste ou chef d’orchestre

Lotte Lenya - Pourquoi je souffre tant - arte.tv
Un assez bon documentaire sur Lotte Lénya, mariée deux fois avec Kurt Weil, et deux fois ensuite ,avec des homosexuels.Pas un beau physique, pas une belle voix,ça paraissait bien dur, pour Lotte Lenya de percer dans le milieu musical.Sa rencontre avec Kurt Weil va tout changer,et il va devenir son Pygmalion,même si chez lui, la musique passe,bien avant la femme,comme il le dit lui-même.Ce petit homme ,à moitié chauve,n'était sûrement pas un flamboyant amoureux,et Lotte va aller bientôt chercher ailleurs, ce qu'elle ne trouve pas chez lui.Mais la fidèlité amicale sera toujours au rendez-vous ,au point qu'ils se remarieront et partiront aux USA ensemble.
C'est un témoignage assez lucide et plutôt bien fait sur la carrière de la chanteuse et L'Opéra de quat'sous était vraiment l'oeuvre rêvée, pour mettre en valeur ,la voix un peu faubourienne de Lénya.On a la chance d'avoir, Lotte Lenya,elle-même ,interrogée et qui se confie sur sa vie passée.
On apprend que Kurt Weil est mort assez jeune à 50 ans et que Lotte Lenya, même, si elle remariera deux fois, ne fera que poursuivre et continuer partout l'oeuvre de son premier mari.Très interessant témoignage sur une époque assez trouble.

Journée spéciale Beethoven le dimanche 6 juin à partir de 12h45 sur Arte avec les 9 symphonies.

https://www.arte.tv/fr/videos/RC-021108/la-journee-beethoven-2021/

IL y a toujours sur Arte en replay,un bon exemple pour moi ,de ce que devrait être la musique classique à la télévision.Il s'agit de 

Christian Thielemann dirige Richard Strauss "Une vie de héros"

Tout en découvrant l'oeuvre, Thielmann nous explique ce qu'a voulu faire Strauss,c'est sans prétention, passionnant et instructif. D'ailleurs ,ça montre d'abord,qu'on peut parler de musique ,simplement, sans termes ardus ou techniques ,bref que tout un chacun peut comprendre, le tout illustré ,d'exemple musicaux.Il y a même ,beaucoup d'humour pour moi, dans cette présentation.On aurait pu croire assister au premier abord au Direktor général musikant sérieux et pédant et au contraire ,loin de là, Thièlemann perce l'armure et nous dévoile ,quelqu'un de simple, cultivé et plein d'humour.Bref un régal pour moi.

Très bon docu sur la 5 à voir ou à  revoir "Sherlock Holmes contre Conan Doyle" pour les passionnés comme moi du célèbre détective.Des images d'archives et de films,ainsi que des témoignages de spécialistes,rendent ce docu passionnant ou l'on apprend plein de choses.Ainsi je n'aurais jamais fait de moi-même ,le rapprochement entre Doctor House et Sherlock Holmes.
Tout le monde ne le sait pas , mais Conan Doyle a commencé comme médecin ,avant d'être écrivain, il a même avant  pas mal bourlingué, c'était un vrai colosse d'1m92 pour 100 kgs.D'ailleurs c'est un peu d'un ,de ses professeurs de médecine, qui auscultait ses patients, avant qu'ils ne parlent ,comme il le dit lui-même filmé  dont il  a tiré la figure du célèbre détective.
On est très surpris d'apprendre, que les deux premières nouvelles Une étude en rouge et Le signe des quatre ont été des échecs et que c'est le passage en Angleterre,d'un éditeur américain qui réunit séparémment  Oscar Wilde et Conan Doyle,du premier ,il tirera Le Portrait de Dorian Gray et du second, la poursuite des enquêtes de Sherlock Holmes.
Bon on pourrait parler des heures du personnage, du docteur Watson, de cette bizarre colocation entre eux etccc.En tant qu'écrivain Doyle s'est senti un peu prisonnier du célèbre héros, il avait en tête ,d'autres projets littéraires.C'est vrai aussi qu'il a beaucoup écrit (romans et nouvelles )sur les campagnes de Napoléon ,avec le Brigadier Gérard,sur le Monde perdu,sur la boxe etcc.
Pour finir comme le dit lui-même Sherlock Holmes, s'il y a quelqu'un qui le dépassait en tout ,pour ses dons, c'était son frère qui avait choisi, une autre voie que lui, heureusement.

Sur Arte,on peut toujours voir en replay le docu "Saint-Saens l'insaisissable",docu très interessant et riche d'informations,sur un musicien qu'on trouve  à la fin,plutôt uniforme ,droit dans ses bottes et ses partis-pris musicaux .
Saint-Saens adorait voyager ,d'abord au début en tant que pianiste, pour gagner sa vie, puis sur le tard pour le plaisir et la découverte.Le docu commence justement , par sa disparition soudaine ,lors de la Création à l'Opéra d'Ascanio et la montée d'un autre opéra en vogue, Samson et Dalila.Sa disparition ressemble un peu à celle énigmatique  d'Agatha Christie,qui a chamboulé les journaux de l'époque,alors que celle de Saint-Saens était avant tout pratique ,pour lui procurer un anonymat salutaire, étant trop connu et trop dérangé,par n'importe qui.

Personnage moins qu'ambigu,pour sa vie musicale,au contraire ,on découvre aussi, sa vie privée,son mariage, ses deux enfants morts très jeunes, sa soi-disant homosexualité supposée.Le chantage dont il sera la victime.La croisade anti-sémite ,dont il fera l'objet.
Il semble dans la vie et en privé,à la fois quelqu'un de joyeux et farfelu, loin du personnage officiel qu'on a l'habitude de voir en photo.

Pour la musique,son amitié avec Liszt qui croit en lui et qui lui propose de monter Samson et Dalila,sujet pour l'époque,trop scabreux et délicat ,pour l'Opéra de Paris.Malheureusement la guerre franco-Prussienne remettra les choses à plus tard. Sa découverte de Wagner avant les autres en tant que pianiste,dont il sera un des fidèles et admirateurs du pélerinage de Bayreuth,sans devenir pour autant  ensuite, comme il le reprochera à d'autres compositeurs, un exegète et un suiveur musical.
On observe ensuite aussi sa rigueur certaine et une vision musicale très stricte et assez rigide, presque prebyterienne, quand il joue de l'orgue à la Madeleine,dont il est organiste pendant 20 ans.

Son attitude et son rejet ,face à la  musique  nouvelle de Debussy et de  Ravel, reste une certaine incompréhension, reprochant d'abord aux musiciens de mettre des sentiments dans la musique et encore plus du mystère et des sensations,bref des émotions , un climat musical totalement  nouveau .Il semble insensible à la nouveauté et se fait le chantre d'une certaine musique bien classique ,ancrée dans le passé,bien qu'il y introduise des thèmes ,puisés lors de ses voyages en Algérie ou ailleurs. Exotisme musical souvent de pacotille, comme il est souligné. .Une autre facette du personnage et je termine, lors de la parution du Carnaval des animaux et de son succès en privé, il interdit à Liszt et à d'autres de le jouer,craignant d'être prisonnier ,du succès de cette oeuvre ,au détriment d'autres  de lui,plus interessantes. 

Son attitude musicale anti-allemande pendant la première guerre rejoint celle de beaucoup d'autres musiciens et traduit un état d'esprit que l'on a du mal à comprendre en 2020.
Enfin pour terminer on voit Rubinstein jouer le début du second concerto et c'est magnifique.
Bref plein de bonnes raisons pour regarder ce documentaire.

L'odyssée d'Offenbach sur Arte toujours en replay. C'est vrai, que c'est une véritable odyssée ,son parcours de musicien.
Très bon docu ,sur un compositeur pour moi, mésestimé et pas vraiment reconnu à sa juste valeur. On apprend et découvre plein de choses interessantes sur lui .Quel merveilleux bonhomme c'était, ses rapports formidables ,avec les chanteuses,un novateur en plein de choses , et souvent très mal reçu ,par les autorités musicales de l'époque et ne parlons pas de Berlioz, pour lui ,c'est encore pire.Heureusement il avait Hyppolyte-Auguste de Villemessant ,directeur du Figaro,comme ami et qui l'a beaucoup soutenu .

Quelques opéras de choix sur Arte en ce moment .Macbeth,Les contes d'Hoffmann,Dalibor et même un opéra de Pascal Dusapin.
Regardé cette nuit, pour débuter l'année une très belle version du Barbier de Séville à l'Opéra de Vienne.Belle mise en scène et chant ,magnifiques pour moi. J'ai vraiment pensé en le regardant , à  Rossini comme le très  grand compositeur d'opéra qu'il était, même si j'aurais préfèré plus de bouffonnerie et de folie déjantée véritables.

L'opéra a été capté le 7 octobre 2021.
Réalisation :
Leopold Knötzl
Avec :
Juan Diego Flórez (Comte Almaviva )
Étienne Dupuis (Figaro)
Vasilisa Berzhanskaya (Rosina)
Ildar Abdrazakov (Don Basilio)
Paolo Bordogna (Bartolo)
Ruth Brauer (Ambrogio)
Stephan Astakhov (Fiorello)
Aurora Martens (Berta)
Alejandro Pizarro-Enríquez (Officier)
Composition :
Gioachino Rossini
Mise en scène :
Herbert Fritsch
Direction musicale :
Michele Mariotti

Orchestre :
Orchester der Wiener Staatsoper
Costumes :
Victoria Behr

Charlie Parker .Bird songs.Sur Arte

Le médecin qui l'a autopsié le soir de sa mort , le décrivait ainsi. "Homme noir , environ 55 ans".Oui ici, et déjà tout est dit,car  il n'avait seulement que 34 quand il est mort et les drogues et ses démons ont eu raison de lui.
Parker le génie, l'éblouissant improvisateur. Plusieurs témoignages interessants dans ce docu ,dont ceux de  Stève Coleman et du grand Archie Schepp, qui  dit en parlant du créateur, qu'il avait éloigné la musique de jazz des thèmes du Sud, pour plus l'urbaniser.
Que j'aime le sourire de Parker,quand il est heureux et joyeux.Que tout paraît simple et facile quand il joue, et on oublie tout le travail et l'acharnement des débuts, et comme beaucoup  de grands musiciens novateurs, c'était  aussi un autodidacte.
Pour moi Parker à été une révélation et comme une fulgurance, comme Coltrane l'a été aussi un peu plus tard.N'oublions jamais cette Amérique ségrégationiste, toujours là,présente au quotidien et en fond .les difficultés journalières pour vivre et exister .Ses relations parfois tendues,avec son alter-égo Dizzy Gillepsie et plus tard Miles Davis.
Parker a plein d'influences , dans sa musique,qu'on néglige aujourd'hui  Lester Young, Ellington et d'autres; Bref plein de bonnes raisons de voir ce docu sur Parker,personnage super attachant, mais sans doute pas facile à vivre .
Quelques notes vite fait ,pour signaler ce bon docu sur un génie du saxophone alto.

Hier soir sur Arte, un très long documentaire passionnant sur le grand Mohamed Ali,c'est toute l'Amérique qui est en cause dans ce docu, mais quel formidable personnage ,que ce boxeur.Un type entier et droit ,pour une époque plutôt dégueulasse.Peut être un opéra sur lui un jour, pourquoi pas? A voir en Replay, la suite ce soir.

Hier soir sur Culture-box. Le duel la Callas-La Tébaldi.Avec le temps, la Callas a gagné, qui se souvient de La Tébaldi aujourd'hui?J'avais parlé de ce docu, il y a un bail, mais c'est aux oubliettes. Que de disparus dans ce docu,Dominique Fernandez,Sergio Segalini, bon Alain Duault est toujours là,heureusement.Je ne pouvais m'empêcher en revoyant ce docu d'admirer et de plaindre Renata Tébaldi, on dirait qu'elle a vécu seule, un long temps avec sa mère et uniquement , pour le chant seulement.Callas ,n'a pas eu une vie merveilleuse non plus,ni amoureuse, ni professionnelle. Encore un beau sujet d'opéra,celui-ci,,comme la rivalité Mozart et Salièri, celle des deux grandes  sopranos,et aucune ne s'en sort vraiment grandie à mon sens,à l'époque .J'ai l'impression,qu'elles sont mortes seules toutes les deux, Tebaldi à San Marin et Callas à Paris.

Hier soir à la télé, sur les ondes de StingRay Classica, la pianiste Zhu Xiao-Mei à l'église St-Thomas en train de jouer les Variations Goldberg de J. S. Bach au Festival Bach de Lepzig (2014).

Un extrait de ce récital mémorable est disponible en ligne.

J'apprécie de plus en plus cette chaîne télévisée consacrée à la musique classique.
Un peu plus tard, Vladimir Horowitz dans le Concerto no.2 de Rachmaninov avec l'Orchestre du MET sous la direction de Zubin Mehta.
Impressionnant ! Ovation monstre à la fin.

Et encore hier soir, un documentaire sur l'orgue de Notre-Dame à Paris présenté par Olivier Latry: Dans le ventre de l'Orgue de Notre-Dame

https://www.arte.tv/fr/videos/064661-000-A/dans-le-ventre-de-l-orgue-de-notre-dame/

Alexandre Tharaud sur les ondes de StingRay, toujours, interprète les trois dernières sonates de Beethoven dans un magnifique décor de grande pièce vide délabrée aux murs décrépits, vraiment superbe.
Un extrait est disponible en ligne.