1er concert
Samedi 19 septembre 2015 - 19:00
Arvo Pärt
Summa
Passacaglia
Da pacem Domine
La Sindone création française
Credo pour piano, choeur et orchestre
Silhouette
Symphonie n°3
Cantus in Memory of Benjamin Britten
Orchestre de Paris
Choeur de l'Orchestre de Paris
Paavo Järvi, direction
Viktoria Mullova, violon
Romain Descharmes, piano
Lionel Sow, chef de choeur
Salle quasi-pleine pour ce premier concert.
1ère partie assez variée mais également inégale avec une oeuvre des années 70 célèbre mais que je trouve ennuyeuse, Summa, et puis la récente Passacaglia pour violon et cordes, assez anecdotique.
Par contre, le très sobre Da pacem Domine m'a bouleversé, avec un très beau choeur de l'orchestre de Paris; magnifique.
La Sindone est une oeuvre récente assez dramatique, même si je trouve que ce n'est pas tout à fait abouti, en tout cas on retrouve cet étirement du temps propre à Pärt, la pièce dure 16 minutes et on a vraiment l'impression qu'elle n'en dure que 8 ou 9.
Le Credo, oeuvre "à message" des années 60, rien à faire, je n'aime pas, mais il faut reconnaître qu'en salle ça fait un certain effet. Et c'est une bonne oeuvre pour constater de ce que la salle peut encaisser comme intensité sonore! Et on n'est jamais agressé, alors que l'orchestre fait le maximum de boucan possible!
La 2è partie démarre par une oeuvre récente qui avait été créée par Järvi et l'orchestre de Paris il y a quelques années, Silhouette, pièce assez légère et presque souriante, mais secondaire à mon sens.
Puis on est allé crescendo avec cette étonnante symphonie n°3, unique oeuvre de la période de transition (1968-1976) de Pärt, dans ce style moyen-âgeux bizarre parsemés de relents romantiques, et le magnifique Cantus in memoriam Benjamin Britten, à couper le souffle.
Longue ovation pour le compositeur qui avait fait le déplacement et qui a signé des dédicaces à l'issue du concert.
Alors qu'il traversait le parterre pour monter sur scène, une dame âgée voulait absolument le toucher et a failli le faire trébucher, on aurait dit qu'elle voulait toucher le Pape, ou bien comme une ado voulant toucher Justin Bieber.
Suite et fin demain, avec notamment Tabula rasa, et une création de Tüür.