Playlist (106)

Joseph Haydn (1732-1809) :

Symphonie n°45, en fa dièse mineur « les adieux »

= Bruno Weil, Orchestre Tafelmusik

(Sony, mars 1993)

Haydn:Symphonie n°97 (Harnoncourt)

Le final c'est la jubilation même!!!

Joseph Haydn (1732-1809) :

Symphonie n°94, en sol majeur « la surprise »

= Eduard van Beinum, Orchestre du Concertgebouw d'Amsterdam

(Decca, septembre 1951)

Ah mais quel caractère, voilà un Haydn tout en saveur et en alacrité. Superbe, grisant !

Falkiewicz, Counterpoint Seven (2001).  RTVE (Tamayo)
Bertrand, Skiaï (1999).  Ensemble In Extremis
Dorokhov, Manifesto (2009).  Shmurak, Shirokov, Dorokhov

Joseph Haydn (1732-1809) :

Symphonie n°96, en ré majeur « le miracle »

= Eduard van Beinum, Orchestre du Concertgebouw d'Amsterdam

(Decca, décembre 1952)

On voit un lustre sur la pochette car selon la légende (inauthentique), un lustre s'était décroché pendant un concert où on jouait cette oeuvre, mais sans faire aucune victime dans le public.
Interprétation affolante : le hautbois et la trompette dans le Menuet, le Finale explosif !  

Heureusement que ce ne soit pas du mauvais Cholestérol Mélo...

Leos Janácek : Sinfonietta (1926)/Charles Mackerras 1959
Taras Bulba (1918)/Vacláv Talich 1954

Jean CARTAN
—
Quatuor à cordes  1
Ensemble Stanislas

ovni231 a écrit:

Leos Janácek : Sinfonietta (1926)/Charles Mackerras 1959
Taras Bulba (1918)/Vacláv Talich 1954

tiens, j'ai écouté ça hier, même interprétation

ce soir, musiques cauchemardesques :



Ricorda cosa ti hanno fatto in Auschwitz



Thrène à la mémoire des victimes d'Hiroshima



Pfhat - Konx-Om-Pax - Uaxuctum

Anton Bruckner (1824-1896) :

Symphonie n°3 en ré mineur (version 1878 éd. Oeser)

= Rafael Kubelik, Orchestre symphonique de la Radio bavaroise

(CBS, octobre 1980)

darkmagus a écrit:

ovni231 a écrit:

Leos Janácek : Sinfonietta (1926)/Charles Mackerras 1959
Taras Bulba (1918)/Vacláv Talich 1954

tiens, j'ai écouté ça hier, même interprétation  

Quand les grands esprits se rencontrent !

Kalevi Aho : Symphonie No. 1 (1969)/Esa Heikkila

Kalevi Aho : Symphonie No. 4 (1972-73)/Osmo Vanska

Sviridov, O Rodina

parce que moi aussi je peux écouter des trucs dont il existe des dizaines d’enregistrements.

ovni231 a écrit:

Quand les grands esprits se rencontrent !

ovni231 a écrit:

Kalevi Aho

là par contre je ne te suivrai pas, je sais même pas qui c'est      

En ce moment:

Tristan MURAIL: "Le Lac"  Michel Galante

j'essaie de m'y plonger, mais l'eau est un peu froide    

darkmagus a écrit:

ovni231 a écrit:

Kalevi Aho

là par contre je ne te suivrai pas, je sais même pas qui c'est      

En ce moment:

Tristan MURAIL: "Le Lac"  Michel Galante

j'essaie de m'y plonger, mais l'eau est un peu froide    

Un compositeur finlandais sexagénaire influencé par Tubin (Rautavaara pour les parties extatiques mystérieuses) et Chostakovitch. Sa quatrième symphonie est un véritable sommet !

Hahaha... dis-toi que les titres sont meilleurs que la musique chez Murail.

D'ailleurs :

Kalevi Aho : Symphonie No. 2 (1970/1995)/Osmo Vanska

darkmagus a écrit:

j'essaie de m'y plonger, mais l'eau est un peu froide  

la pluie qui dans la brume tombe sur l’eau glacée faisant dériver les plaques de neige à la surface du lac produit de jolis bruits.

lucien a écrit:

darkmagus a écrit:

j'essaie de m'y plonger, mais l'eau est un peu froide  

la pluie qui dans la brume tombe sur l’eau gelée faisant dériver les plaques de neige à la surface du lac produit de jolis bruits.

ça vient de se terminer: ça n'est pas désagréable, loin de là, même si je reste un peu en dehors, ça fait quand même un peu musique aléatoire, ça ne me gêne pas forcément d'ailleurs.

aléatoire ?

lucien a écrit:

aléatoire ?

oui, un peu comme ferait "la pluie qui dans la brume tombe sur l’eau gelée faisant dériver les plaques de neige à la surface du lac"  

cette musique pourrait (gagnerait à ?) être improvisée sur l'instant.

si elle peut donner cette impression, moi je trouve ça très bien, parce qu’il et clair qu’elle est au contraire très mesurée.

lucien a écrit:

si elle peut donner cette impression, moi je trouve ça très bien, parce qu’il et clair qu’elle est au contraire très mesurée.

je n' en doute pas, mais cette musique me semble à l'écoute hasardeuse, sans fil conducteur identifiable, aléatoire quoi.

Mélomaniac a écrit:

Anton Bruckner (1824-1896) :

Symphonie n°3 en ré mineur (version 1878 éd. Oeser)

= Rafael Kubelik, Orchestre symphonique de la Radio bavaroise

(CBS, octobre 1980)

Une des toutes premières interprétations de la version Oeser, souvent considérée depuis comme le meilleur des deux mondes: la gigantesque Première version de 1873 vs celle, excisée et pour certains, dénaturée, de 1888. Et c'est aussi une des meilleures musicalement. Haitink en '63 n'avait pas été suivi dans son choix de version (Oeser) jusqu'à ce disque de Kubelik qui pour ainsi dire pava le chemin pour quantité d'autres interprétations. Au point ou le texte 'reçu' de 1888-89 est maintenant largement abandonné. Ceci dit, on a fait mieux depuis (1979 ou 80?) question prestation orchestrale et prise de son.

Beethoven: symponie no. 6. Orchestre de La Haye, Willem van Otterloo.

Brahms: symponie no 4: Orchestre Saito Kinen, Seiji Ozawa et Orchestre symphonique Columbia, Bruno Walter.

Double cd de prestations sous Klaus Tennstedt: Ouvertures de Oberon (Weber) et de Egmont, symphonie no 5 op. 67 (Beethoven); concerto no 2 de Prokofiev (Horacio Guttierez); Symphonie du Nouveau monde de Dvorak. LPO ou BP, c'est selon. Un peu indigeste. Tennstedt était un chef impulsif, capable du meilleur comme du pire. La Cinquième la plus pompière de la discographie.

Concertos brandebourgeois de Jean-Sébastien Bach par Rudolf Baumgartner et le Festival des cordes de Lucerne,
ces enregistrements ne figurent plus au catalogue DG et ils ont une grande valeur pour moi:

Haydn:Quatuor n°3 op.20 quatuors dits "du Soleil" (Kodaly)
D'une tonalité inhabituellement mélancolique ce quatuor.

Haydn:Symphonie n°48 "Marie-Thérèse" (Pinnock)
Réjouissant!

Francesco Filidei (1973–)

Concertino di Aix pour piano et ensemble (2009)
Esercizio di Pazzia 2 pour quatre musiciens (2014)

Wilhem Latchoumia, piano
Ensemble 2e2m
Pierre Roullier, direction

Koechlin: Sonate pour alto et piano/Michalakakos



Vous savez que la sonate pour violon va être jouée à Paris en décembre?

https://www.facebook.com/CHARLES-KOECHLIN-35409025673/timeline/

Hier et aujourd'hui :

Tragédiennes 3
Gens, Rousset et Les Talents Lyriques

J'ai bien envie d'aller explorer ce qu'a fait Salieri ...

Symphonies n° 5, 6 et 7 / Sibelius
Oramo, Birmingham

Symphonie n°3 / Beethoven
Dausgaard, Orchestre de chambre suédois

Cavalli : héroïnes du baroque vénitien
Leonardo García Alarcón, Cappella Mediterranea, Mariana Flores, Anna Reinhold

+ divers extraits de Régine Crespin dans Hérodiade de Massenet (dir. Georges Prêtre)

Bartók, Sonate pour deux pianos et percussions (1937)
Boulez, Sur Incises (1996–98)

Bertrand Chamayou, Jean-Frédéric Neuburger et Franz Michel, pianos
Emilie Gastaud, Ségolène Brutin et Eva Debonne, harpes
Emmanuel Curt, Gilles Rancitelli et Florent Jodelet, percussions
Jean Deroyer, direction

décidément, j’apprécie très modérément cette sonate. j’aime bien le mouvement central, sauf un passage qui je trouve tourne à vide, mais les deux autres et en particulier le premier...

Tu n'es pas sensible à l'alacrité rythmique de ce premier mouvement?

non, vraiment pas ; pour moi ça sonne comme du plastique creux.

En parlant de Bartok, superbe Concerto pour orchestre bien acèré et grinçant ,dans la version de Fritz Reiner et le Pittsburgh Symphony orchestra, ça été enregistré en 1946, sans doute juste après la version Koussevistsky.On trouve ça avec un étonnant Herzog Blaubart Castle,avec Ilona Steingruber et Otto Wienner dans les coffrets Désigno de 4cd à des prix dérisoires!

Karlheinz Stockhausen (1928–2007)

In Freundschaft für Klarinette (1977)
Traum-Formel für Bassetthorn (1981)
Amour, 5 Stücke für Klarinette (1976)

Suzanne Stephens, clarinette et cor de basset

Joseph Haydn (1732-1809) :

Symphonie n°83 en sol mineur « la poule »

= Herbert von Karajan, Orchestre philharmonique de Berlin

(Emi, août 1971)

Une volaille cuite dans un gras bouillon et servie baignant dans une onctueuse sauce crème.

Mélomaniac a écrit:

Une volaille cuite dans un gras bouillon et servie baignant dans une onctueuse sauce crème.

"C'est fin, c'est très fin..."



Gabriel Fauré - Les berceaux (Véronique Gens)

Joseph Haydn (1732-1809) :

Symphonie n°104 en ré majeur « Londres »

= Herbert von Karajan, Orchestre philharmonique de Berlin

(Emi, janvier 1975)

Même style d'interprétation ripoliné, et hypersaturé (quitte à en faire des tonnes dans l'Andante).
On sent presque une préfiguration brucknérienne.

Cololi a écrit:

anaëlle a écrit:

Mozart : Le Nozze di Figaro, Actes 3 et 4 - DVD Barenboim

Suite et fin de ma découverte de la trilogie Da Ponte, avec le volet qui pour l'instant m'a le moins plu ...
Le livret est remarquable, rien à dire de ce côté là. Par contre je trouve que musicalement, ça n'égale pas la finesse de Cosí fan tutte ni le génie visionnaire de Don Giovanni, amha ...
La mise en scène est bien, sans plus, la distribution est excellente en tout point, avec une Comtesse (Emily Magee) brillante.

C'est vrai ... mais ça n'en reste pas moins un chef d'oeuvre de 1° plan. Comme le prouve d'ailleurs ta note ^^.

Oui oui, évidemment

Koechlin, Trois Poèmes (1899–1904).  Lemieux, Schukoff, Sedov / ChRF, OPRF (Gabel)

Haydn :
Symphonie No. 94  H 1/94, "Surprise" - New York Philharmonic Orchestra, dir. Bernstein
Tempi plus large, le tout sonne très rond et très homogène, mais sans tomber dans une lecture archi romantique, grâce à une belle vivacité et une grande finesse tout du long. Un Menuet peut être un peu lourd, mais un Final passionant .

Symphonie No. 94  H 1/94, "Surprise" - Orchestre du Concertgebouw d'Amsterdam, dir. Eduard van Beinum
Version légère et sautillante, avec un orchestre plus allégé que celui de Bernstein. Le tout marche mieux dans les mouvements rapides, mais je trouve ça un peu pâle dans les mouvements lents.

Deux versions qui se complètent bien !

Karlheinz Stockhausen (1928–2007)

Luzifers Zorn für Baß, Akteur, einen Synthesizer-Spieler, Tonband, Klangregisseur (1987)
Die 7 Lieder der Tage für Singstimme und Synthesizer (1986)
Die 7 Lieder der Tage für Flöte und Synthesizer (1986)
Der Kinderfänger für Altflöte mit Piccolo, 2 Synthesizer-Spieler, einen Schlagzeuger, Tonband, Klangregisseur (1986)

Nicholas Isherwood, basse
Alain Louafi, acteur
Kathinka Pasveer, voix et flutes
Antonio Pérez Abellán, synthétiseur
Benjamin Kobler, synthétiseur
Karlheinz Stockhausen, synthétiseur et régie



le synthé, c’est vraiment ce qui a tué Sto, à mon avis.
la flute, par contre, ça lui va si bien !

Joseph Haydn (1732-1809) :

Symphonie n°99 en mi bémol majeur

= Joseph Krips, Orchestre philharmonique de Vienne

(Decca, septembre 1957)

 Toute la science classique de Krips, expert du moindre rouage de ces mécanismes d'horlogerie, rayonnant d'humanité et d'humour.
Ecoutez l'entrain du premier Vivace (à 3'11, succulent...), le rebond marqué sans peser du Menuet, d'une incroyable motricité et souplesse...
Un trésor de la discographie haydnienne, et la plus enjôleuse version qu'on puisse rêver  

Stockhausen, Solo pour flute (1966).  Dietmar Wiesner

ça c’est magnifique.
quel mélodiste.

Haydn:Symphonie n°77 (Dorati)

Une symphonie aussi méconnue qu'enthousiasmante (quel final!)