Playlist (106)

Fafchamps, D (2002).  Lucilin (Foster)

très chouette pièce qui pastiche Reich.

Mélomaniac a écrit:

8 ) Gaetano Donizetti (1797-1848) - Richard Wagner (1813-1883) :

Lucia di Lammermoor, réminiscences S. 397 par Franz Liszt

Le Vaisseau Fantôme : chanson des fileuses S. 440 par Franz Liszt

= Jorge Bolet, piano

(RCA, 1969)

Le Spinnerlied est euphorisant, les aigus claquent comme des gifles !
Et puis la pochette nous prépare pour Halloween...

Merci pour ta soirée thématique d'hier soir!

Elle m'a redonné envoie de réécouter toutes ces ouvres interprétées, remodelées par des pianistes que j'adore: Moiseiwitsch, Bolet, Arrau

Du pur bonheur

Hurel, Tour à tour (2008–15).  OPRF (Deroyer)

Mélomaniac a écrit:

Sur des thèmes de La Muette de Portici : tarentelle de bravoure par Franz Liszt

= George Cziffra, piano

(HMV, janvier 1958)

 Sensationnel...

Un des opéras les plus faibles du répertoire changés en exercice d'épate et joués par l'un des artistes les plus circassiens du répertoire, en effet, ça tient du sensationalisme.

Ça aurait été un autre que toi, j'aurais dit que ça me décevait…

DavidLeMarrec a écrit:

Mélomaniac a écrit:

Sur des thèmes de La Muette de Portici : tarentelle de bravoure par Franz Liszt

= George Cziffra, piano

(HMV, janvier 1958)

 Sensationnel...

Ça aurait été un autre que toi, j'aurais dit que ça me décevait…  

plenum a écrit:

Franck

Symphonie en Ré mineur

Monteux et l'Orchestre Symphonique de Chicago

L'insurpassable version, du grand Monteux!

Je m'écoute la même chose.

Bon écoute! Et comme disait justement David, pour son aspect germanique, c'est justement ce que j'aime, car après tout Franck est
bien plus germanique que français.

Présentement, écoutes de plusieurs extraits de la magnifique collection du label allemand MDG en 4 volumes de l'orgue historique authentique
du facteur Stellwagen de la Ste Marie de Stralsund, par l'excellent organiste Martin Rost.





Chaque volume contient des pièces de compositeurs spécifiques à une région, comme le vol.1 ce sont des compositeurs de Lübeck,
avec Buxtehude, Tunder, Hasse, Schiefendecker. Le vol.2 ce sont les compositeurs de Danzing avec Siefert, Gronau, Morheim, Hintz,
Markull, Neunhaber, Volkmar. Le vol.3 ce sont les compositeurs de Hambourg, avec Weckmann, Scheidemann, Praetorius, Decker, Hanff,
Reinken, Telemann et Lübeck. Enfin le vol.4, ce sont des compositeurs de Lünebourg, avec Steffens, Morhard. Flor, Schmügel, Böhm et Bach.

Superbe collection autant pour la prise de son, que pour l'interprétation, l'instrument à posséder dans sa cdthèque.

plenum a écrit:

Bon écoute!  Et comme disait justement David, pour son aspect germanique, c'est justement ce que j'aime, car après tout Franck est
bien plus germanique que français.

Mais justement, si on joue Franck comme du Wagner, la densité musicale n'est pas suffisante pour résister… ça sonne infiniment mieux joué à la française (je parle de la musique orchestrale). Et puis Stradella, Psyché, de la musique allemande, vraiment ?

Pour l'orgue, évidemment, c'est différent, ça sonne bien partout.

DavidLeMarrec a écrit:

plenum a écrit:

Bon écoute!  Et comme disait justement David, pour son aspect germanique, c'est justement ce que j'aime, car après tout Franck est
bien plus germanique que français.

Mais justement, si on joue Franck comme du Wagner, la densité musicale n'est pas suffisante pour résister… ça sonne infiniment mieux joué à la française (je parle de la musique orchestrale) 

D'accord avec ça tant j'ai trouvé cette symphonie lourde, limite indigeste même.
Germanique je veux bien, mais chez un Brahms on a une densité de thèmes et de développements sans commune mesure avec la monochromie pataude de Franck.

"Densité de thèmes et de développements", c'est exactement ce que je pourrais dire de la symphonie de Franck!
Sans parler de l'harmonie hyper mouvante.
Alors que les symphonies de Brahms (à part la 4è) ont tendance à m'ennuyer sur la longueur...

À mon avis, plus que de langage, c'est une question d'orchestration (et d'évidence mélodique, là Brahms gagne par K.O., évidemment), Brahms ménage beaucoup de changements de couleur, d'épaisseur, là où Franck sonne d'un bloc – alors que musicalement, sa progression est plus subtile.

Nikolai Roslavets (1880–1944), Quatuor à cordes nº3 (1920)
Jefim Golyscheff (1897–1970), Trio à cordes “Zwölftondauermusik” (1914)
Ivan Wyschnegradsky (1893–1979), Composition pour quatuor à cordes (1960)
Dmitri Melkikh (1885–1943), Quatuor à cordes nº1 (1927)

quatuor à cordes du Studio for New Music

DavidLeMarrec a écrit:

À mon avis, plus que de langage, c'est une question d'orchestration (et d'évidence mélodique, là Brahms gagne par K.O., évidemment), Brahms ménage beaucoup de changements de couleur, d'épaisseur, là où Franck sonne d'un bloc – alors que musicalement, sa progression est plus subtile.  

1000 % d'accord sur le côté épais de Franck.Quelle purée de poids!!!

Un Bruckner qui joue également sur les effets de masse et le monolithisme est bien plus différencié.

Qu'est-ce qu'il faut pas lire!

Xavier a écrit:

Qu'est-ce qu'il faut pas lire!

Il sera pardonné un jour ... si il écoute tout Franck à genoux !

arnaud bellemontagne a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

À mon avis, plus que de langage, c'est une question d'orchestration (et d'évidence mélodique, là Brahms gagne par K.O., évidemment), Brahms ménage beaucoup de changements de couleur, d'épaisseur, là où Franck sonne d'un bloc – alors que musicalement, sa progression est plus subtile.  

1000 % d'accord sur le côté épais de Franck.Quelle purée de poids!!!  

Un Bruckner qui joue également sur les effets de masse et le monolithisme est bien plus différencié.

Arnaud, honnêtement, écoute une vraie version limpide à la française, tu verras, c'est vraiment différent. J'avais la même opinion avant de l'écouter correctement jouée. Forcément, avec Furtwängler, Giulini et même Monteux, j'étais un peu passé à côté du sujet.

Tu penses à quelle version en particulier?


@Col:Brucknerien du dimanche!

arnaud bellemontagne a écrit:

@Col:Brucknerien du dimanche!

Ce n'était pas lié à la phrase sur Bruckner ... c'est plutôt pour souligner que Franck c'est un grand !

à un aimable membre qui se reconnaîtra (indice : il a une célèbre pianiste espagnole en avatar).

Cololi a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

@Col:Brucknerien du dimanche!

Ce n'était pas lié à la phrase sur Bruckner ... c'est plutôt pour souligner que Franck c'est un grand !

J'ai écouté également les variations symphoniques et c'est pas l'impression que ça me donne.
Par contre le Bruckner des symphonies 4,5,8,9

Mais peut être que Franck excelle plus dans la musique de chambre et dans la musique d'orgue.

Sibelius: Symphonie n° 1 / Philharmonia Orchestra
Rachmaninov: Symphonie n° 1 / RCO
Tchaïkovski: Symphonie n° 6 "Pathétique" / Philharmonia Orchestra
dir. Vladimir Ashkenazy

Je découvre la Sibelius et elle est chouette.

arnaud bellemontagne a écrit:

Cololi a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

@Col:Brucknerien du dimanche!

Ce n'était pas lié à la phrase sur Bruckner ... c'est plutôt pour souligner que Franck c'est un grand !

J'ai écouté également les variations symphoniques et c'est pas l'impression que ça me donne.
Par contre le Bruckner des symphonies 4,5,8,9

Mais peut être que Franck excelle plus dans la musique de chambre et dans la musique d'orgue.

Evidemment, l'orgue c'est son monde (et il a fait des chefs d'oeuvre en musique de chambre).
D'une façon générale, apprendre à apprécier Franck peut aussi permettre de rentrer dans ce monde des compositeurs français de la fin du XIX° qui ont été élèves et très influencés par Franck (et par Wagner nécessairement), comme Vierne, Chausson ... ou plus tard (et de façon beaucoup plus libre) Tournemire.

Tôn Thất Tiết, Les sourires de Bouddha pour chœur de chambre (2001)

Les Éléments
Joël Suhubiette, direction

Je me réécoute en boucle les différents Poèmes symphoniques de Dvorak, par Neumann, Chalabala, Mackerras et Talich : de petits joyaux, surtout lorsqu'ils sont si bien joués, si bien animés !

au programme ce soir :   Frédéric Chopin

arnaud bellemontagne a écrit:

Tu penses à quelle version en particulier?

J'ai donné la liste juste au-dessus (recopiée par Mélo dans le fil approprié) : Cantelli-NBC (net et cinglant), Otterloo-Concertgebouw (respiration et couleurs), Gendille-Mans (le style !), Neuhold-Flandres (mince et cursif) ou Langrée (doux et clair).

lucien a écrit:

Tôn Thất Tiết, Les sourires de Bouddha pour chœur de chambre (2001)

Les Éléments
Joël Suhubiette, direction

(donc je me figure que tu n'aimes pas plus que ça )

Jof a écrit:

Sibelius: Symphonie n° 1 / Philharmonia Orchestra
Rachmaninov: Symphonie n° 1 / RCO
Tchaïkovski: Symphonie n° 6 "Pathétique" / Philharmonia Orchestra
dir. Vladimir Ashkenazy

Je découvre la Sibelius et elle est chouette.

Les Sibelius d'Ashkenazy sont immenses, en plus.

DavidLeMarrec a écrit:

message en forme de tartes au citron

tu es si prévisible.

lucien a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

message en forme de tartes au citron

tu es si prévisible.

Quand on a lu religieusement tous mes messages depuis 2005, assurément.

DavidLeMarrec a écrit:

Mélomaniac a écrit:

Sur des thèmes de La Muette de Portici : tarentelle de bravoure par Franz Liszt

= George Cziffra, piano

(HMV, janvier 1958)

Sensationnel...

Un des opéras les plus faibles du répertoire changés en exercice d'épate et joués par l'un des artistes les plus circassiens du répertoire, en effet, ça tient du sensationnalisme.

Ça aurait été un autre que toi, j'aurais dit que ça me décevait…

Tu es méchant : de Liszt c'est très rare que j'écoute ses paraphrases d'opéra, je ne suis pas fana du répertoire d'apparat.
Quand j'écoute Kempff on moque ses faiblesses techniques, et là que j'écoute un athlète du piano vous raillez encore. Zêtes jamais contents  

DavidLeMarrec, au sujet de la Symphonie de Franck, a écrit:

J'ai donné la liste juste au-dessus (recopiée par Mélo dans le fil approprié) :  [...] Otterloo-Concertgebouw [...]

 

Effectivement, j'avais pris le temps de recopier tes références dans le topic approprié, ne serait-ce que pour accorder une large audience aux corrections qu'elles nécessitaient : Otterloo c'est avec l'orchestre de La Haye et non d'Amsterdam.
Mais comme bien souvent, tu persistes dans l'erreur et la mauvaise foi. Fais donc un effort pour prendre en compte l'instruction qu'on te consent.
Ceci dit tu n'as pas totalement tort puisque les sessions de cet orchestre avaient souvent lieu dans la salle du Concertgebouw. Tu peux me remercier de secourir ta crédibilité.

Mélomaniac a écrit:

Citation :

Un des opéras les plus faibles du répertoire changés en exercice d'épate et joués par l'un des artistes les plus circassiens du répertoire, en effet, ça tient du sensationnalisme.

Tsk, tsk, tu es tombé dans le piège que j'avais laissé à ta (trop superficielle, je le crains) cuistrerie : http://cnrtl.fr/definition/sensationnalisme .

Effectivement, pourquoi tant de n ?  

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1) Frédéric Chopin (1810-1849) :

Sonate n°3 en si mineur, Op. 58

= Nelson Goerner, piano

(Emi, janvier 1996)




Sonate n°2 en si bémol, Op. 35

= Simon Trpčeski, piano

(Emi, juillet 2006)

Pintscher, a twilight’s song (1997).  Moffat / Klangforum Wien (Pintscher)

2) Frédéric Chopin (1810-1849) :

Etudes Op. 10 n°6, Op. 25 n°6, 10, 11
Polonaise en la bémol majeur, Op. 53

= Josef Lhevinne, piano

(Victor, juin 1935 & janvier 1936)

Du Chopin âpre et buriné comme je l'aime.


Josef Lhevinne (1874-1944)

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