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Cololi a écrit:

anaëlle a écrit:

C'était bien la musique d'Huppertz - j'ai vérifié. 
Et même s'il était représenté sans la musique, ça ne change pas grand chose à la qualité intrinsèque du film et de la partition ...

Huppertz est un génie je trouve. Il a composé aussi Les Nibelungen.

Je garderais plutôt le mot pour Meisel, qui ouvre des voies beaucoup plus originales et effectue des résumés bien plus complets que le gentil pfitznérisme de Huppertz, mais sa musique est effectivement remarquable – un peu moins, contrairement à Meisel, hors contexte, mais ça se tient pas mal sans les images. On n'a pas ce type de matériau pour les Murnau ? Parce que les bandes son du commerce font mal…

DavidLeMarrec a écrit:

Cololi a écrit:

anaëlle a écrit:

C'était bien la musique d'Huppertz - j'ai vérifié. 
Et même s'il était représenté sans la musique, ça ne change pas grand chose à la qualité intrinsèque du film et de la partition ...

Huppertz est un génie je trouve. Il a composé aussi Les Nibelungen.

Je garderais plutôt le mot pour Meisel, qui ouvre des voies beaucoup plus originales et effectue des résumés bien plus complets que le gentil pfitznérisme de Huppertz, mais sa musique est effectivement remarquable – un peu moins, contrairement à Meisel, hors contexte, mais ça se tient pas mal sans les images.  On n'a pas ce type de matériau pour les Murnau ?  Parce que les bandes son du commerce font mal…  

Hélas  ... Et ce n'est pas que pour Murnau, mais, sauf exceptions (Eisenstein), pour le cinéma muet en général. À cet égard, même si ce n'est « que » de la musique de film, Lang a de la chance avec Huppertz.

Duel au sommet (Nordwand)
film germano-austro-suisse réalisé par Philipp Stölzl (2008)

DavidLeMarrec a écrit:

Cololi a écrit:

anaëlle a écrit:

C'était bien la musique d'Huppertz - j'ai vérifié. 
Et même s'il était représenté sans la musique, ça ne change pas grand chose à la qualité intrinsèque du film et de la partition ...

Huppertz est un génie je trouve. Il a composé aussi Les Nibelungen.

Je garderais plutôt le mot pour Meisel, qui ouvre des voies beaucoup plus originales et effectue des résumés bien plus complets que le gentil pfitznérisme de Huppertz, mais sa musique est effectivement remarquable – un peu moins, contrairement à Meisel, hors contexte, mais ça se tient pas mal sans les images.  On n'a pas ce type de matériau pour les Murnau ?  Parce que les bandes son du commerce font mal…  

Malheureusement Murnau n'a pas eut la même chance que Fritz Lang avec ses compositeurs pour Nosferatu dans le commerce on ne trouve que les nappes infâmes de Galeshka Moravioff et le sirop pot-pourri de Hans Erdman (mais bon mille fois mieux ça que Moravioff) rien de comparable avec les BO des Niebelungen et de Metropolis.
dans tout les cas

Green : Le Pont des Arts
Germi : Divorce à l'italienne
Lumet : 12 Hommes en colère
Corneau : Police Python 357

Les Nuls : La Cité de la Peur
Un classique... grandiose d'un bout à l'autre!

André De Toth: La Chevauchée des Bannis (Day of the Outlaw), 1959
Avec Robert Ryan, Burl Ives, Tina Louise...
Un magnifique western, assez atypique. Superbe photographie en noir et blanc dans d'impressionnants paysages de neige (Russell Harlan!) Robert Ryan et Burl Ives impressionnants.

Cololi a écrit:

Germi : Divorce à l'italienne

Si tu as aimé celui-ci qui est très sympa mais pas son meilleurs je te conseille très fortement Séduite et Abandonné qui est vraiment hilarant et au final assez noir

Elephant Man
Film américain de David Lynch (1980).

Parsifal a écrit:

Cololi a écrit:

Germi : Divorce à l'italienne

Si tu as aimé celui-ci qui est très sympa mais pas son meilleurs je te conseille très fortement Séduite et Abandonné qui est vraiment hilarant et au final assez noir

J'ai bien aimé, mais moins que les De Sica. Mais je regarderai forcément un jour les autres !

Rafelson : Le Facteur sonne toujours deux fois

Cololi a écrit:

Parsifal a écrit:

Cololi a écrit:

Germi : Divorce à l'italienne

Si tu as aimé celui-ci qui est très sympa mais pas son meilleurs je te conseille très fortement Séduite et Abandonné qui est vraiment hilarant et au final assez noir

J'ai bien aimé, mais moins que les De Sica. Mais je regarderai forcément un jour les autres !

Rafelson : Le Facteur sonne toujours deux fois

Dans ce cas Séduite et Abandonnée est vraiment fabuleux! (et Alfredo Alfredo m'avait aussi beaucoup fait rire)

Il est bien le Rafelson?

Parsifal a écrit:

Cololi a écrit:

Parsifal a écrit:

Cololi a écrit:

Germi : Divorce à l'italienne

Si tu as aimé celui-ci qui est très sympa mais pas son meilleurs je te conseille très fortement Séduite et Abandonné qui est vraiment hilarant et au final assez noir

J'ai bien aimé, mais moins que les De Sica. Mais je regarderai forcément un jour les autres !

Rafelson : Le Facteur sonne toujours deux fois

Dans ce cas Séduite et Abandonnée est vraiment fabuleux!   (et Alfredo Alfredo m'avait aussi beaucoup fait rire)

Il est bien le Rafelson?

Ah oui excellent.
Une succession de surprises dans ce scénario. Et puis il y a Nicholson ! Et la nana (je ne la connais pas) est excellente aussi.
On croit assister à une sorte de film noir au début, et puis non ... et puis on croit y revenir ... puis renon ... puis on y revient ...
mais au final ça ne gâche pas le film.

Le tout début : Années 30 aux Etats-Unis. Un vieil immigré d'origine grecque tient une station d'essence assez bas de gamme ... et sa femme est sensiblement plus jeune, et américaine. Un jour ... débarque Nicholson à cette station. La femme et le voyageur sont très rapidement très attirés l'un par l'autre (aidés par le fait que c'est un trou pourri ... et que son mari est vieux) ... Le gérant/propriétaire de la station lui propose du boulot !
Sa femme propose à Nicholson (d'abord terrifié) de se débarrasser du mari ! Mais rien ne se passe comme prévu ...

C'est passé sur Arte hier soir !
(et le Corneau dimanche soir aussi)

Cololi a écrit:

Et puis il y a Nicholson ! Et la nana (je ne la connais pas) est excellente aussi.

J'y crois pas: Cololi ne sait pas qui est Jessica Lange...


(Ah, ces jeunes...)

néthou a écrit:

Cololi a écrit:

Et puis il y a Nicholson ! Et la nana (je ne la connais pas) est excellente aussi.

J'y crois pas: Cololi ne sait pas qui est Jessica Lange...


(Ah, ces jeunes...)

Tout ce que je peux dire c'est qu'on aimerait être à la place de Nicholson

salut tout le monde
y a plein de super films et de supers acteurs mais j'ai jamais été aussi soufflé que devant les quelques apparitions d'antonin artaud a l'écran. j'ai lu ses ébauches de scenari (troisieme tome de la collec complete gallimard) et le theatre et son double, je dois dire que c'est ce que je cherche dans le cinema.
et en ce moment y a trois realisateurs dont je voudrais voir les films mais que je n'arrive pas a trouver: gustav machaty, werner shroeter, shuji terayama, si qqn peut m'aider..
merci!

Jean-Luc Godard : Le Mépris      1963

Cololi a écrit:

néthou a écrit:

Cololi a écrit:

Et puis il y a Nicholson ! Et la nana (je ne la connais pas) est excellente aussi.

J'y crois pas: Cololi ne sait pas qui est Jessica Lange...


(Ah, ces jeunes...)

Tout ce que je peux dire c'est qu'on aimerait être à la place de Nicholson

Et dire qu'on m'avait vanté la haute tenue intellectuelle et morale de ce forum...



Un modérateur, en plus...

néthou a écrit:

Cololi a écrit:

néthou a écrit:

Cololi a écrit:

Et puis il y a Nicholson ! Et la nana (je ne la connais pas) est excellente aussi.

J'y crois pas: Cololi ne sait pas qui est Jessica Lange...


(Ah, ces jeunes...)

Tout ce que je peux dire c'est qu'on aimerait être à la place de Nicholson

Et dire qu'on m'avait vanté la haute tenue intellectuelle et morale de ce forum...



Un modérateur, en plus...

Haute tenue intellectuelle et morale ... c'est vite dit ... nous avons été obligé de prendre sous notre toit David et Mélo, ça fait baisser drastiquement la moyenne si tu vois ce que je veux dire !

Joffé : Mission

François Truffaut : Les Mistons       1957 


François Truffaut et Jean-Luc Godard : Une histoire d'eau       1961


François Truffaut : Jules et Jim       1961

Au revoir les enfants
Louis Malle

Emeryck a écrit:

François Truffaut : Bil et Jim       1961

(Pourquoi pas Jack and Jill ?)

Sautet : César et Rosalie

Sinon, tu as aussi...

Spoiler:

Master and Commander: De l'autre côté du monde
avec Russel Crowe (2003)

Mocky : L'ibis rouge

Jean-Luc Godard : Masculin féminin       1966

Shindo : L'Île nue

Blood diamond : bons sentiments, action et grosses ficelles...
L'histoire de ce mercenaire qui décide de se mettre à son compte pour tirer profit du trafic de diamants en Sierra Leone est intéressante : elle s'inscrit dans un contexte - hélas - bien réel d'une guerre civile atroce : massacres de masse, tortures, "manches courtes, manches longues" = longueur des membres amputés, impuissance des organisations internationales, role trouble des mercenaires Sud africain... : tout ça est dans le film, et Leonardo di Caprio est excellent, dans un role finalement sacrificiel.
Mais le film, plutot long, n'arrive pas à captiver à cause du caractère lourdaud de la réalisation.

 Montfort

François Truffaut : La mariée était en noir       1968

Tarantino : Pulp fiction

Julieta : Très beau portrait de femme signé Almodovar encore une fois... Des actrices charismatiques, une image magnifique... très beau!

Cololi a écrit:

Tarantino : Pulp fiction

c'est pourtant son meilleur film avec Reservoir dog (et peut être les kill bill)

Completement d'accord, c'est un tour de force ce film!

Secoue toi Col!

Polyeucte a écrit:

Julieta : Très beau portrait de femme signé Almodovar encore une fois...  Des actrices charismatiques, une image magnifique... très beau!

Je n'en avais pas parlé mais je l'ai vu le 21 mai. C'était le 8e film du réalisateur que je voyais et le premier en salles. J'ai été touché par le sujet et j'ai vraiment beaucoup aimé ce film. Il renoue remarquablement avec le portrait de femme. Peut-être son meilleur film parmi ceux que j'ai vus avec Tacones lejanos et Todo sobre mi madre.

Parsifal a écrit:

Cololi a écrit:

Tarantino : Pulp fiction

c'est pourtant son  meilleur film avec Reservoir dog (et peut être les kill bill)

arnaud bellemontagne a écrit:

Completement d'accord, c'est un tour de force ce film!

Secoue toi Col!

Pas du tout d'accord.

Plus sérieusement qu'est-ce qui t'a déplu?

Adopte un veuf : Une comédie très sympa Dussolier est déchaîné et les trois colocs sont assez hilarants.

Parsifal a écrit:

Plus sérieusement qu'est-ce qui t'a déplu?

L'histoire me paraît sinon vide ... du moins peine vraiment à m'intéresser. Ce n'est pas tant d'ailleurs l'utilisation de flashback qui rend l'histoire décousue ... mais des personnages mal dessinés, qui peinent à nous intéresser.

Cololi a écrit:

mais des personnages mal dessinés, qui peinent à nous intéresser.

c'est là que nous divergeons
j'y trouve vraiment une galerie de personnage formidable, après j'aime beaucoup la prolifération des histoires de ces histoires qui s'entrecroisent

Pick up on South street - Le port de la drogue - Samuel Fuller - 1953.
Excellent film noir : une jeune femme se fait voler son portefeuille dans le métro - le vol s'accomplit sous l’œil du FBI qui surveille un réseau d'espionnage soviétique : elle ignore que le portefeuille contient des informations stratégiques - c'est ensuite la course pour remettre la main sur ces informations et confondre les espions...
Le film, très beau sur le plan visuel, est magnifiquement interprété par Jean Arthur et Richard Widmark, le pickpocket qui tente de tirer profit d'une affaire qui le dépasse - à signaler aussi la présence de Thelma Ritter, vieille femme qui fait le lien entre le monde interlope et les "honnêtes gens"...
Tourné pendant la Guerre de Corée, ce film a subi une certaine forme de censure en France - pour ne pas froisser les communistes, dans la V F il n'est plus question d'espionnage, mais de trafic de drogue, d'où le titre français ! Heureusement sur le câble c'est la VOST qui a été diffusée.

  Montfort

Avant première de Alice : de l'autre côté du miroir. Un film sympa; pas le film du siècle mais efficace. En tout cas ce genre de film convient très bien à Johnny Deep qui est toujours aussi déjanté

Zazie dans le métro.
Malgré le talent de Louis Malle, et une distribution de haut niveau : Philippe Noiret, Dufilho.... adapter au cinéma le roman de Queneau est mission impossible ; le livre repose exclusivement sur des jeux de langage  - quelques scènes sont d'une drolerie appropriée, mais l'ensemble est plutot lourd....

Reste une vision nostalgique du Paris de 1960, avant l'urbanisme pompidolien : pas de vois sur berges, de Front de Seine mais déjà des bagnoles partout !!

Montfort

Malle : Lacombe Lucien

Parsifal a écrit:

Cololi a écrit:

mais des personnages mal dessinés, qui peinent à nous intéresser.

c'est là que nous divergeons
j'y trouve vraiment une galerie de personnage formidable, après j'aime beaucoup la prolifération des histoires de ces histoires qui s'entrecroisent

Sans oublier des dialogues percutants.

François Truffaut : Fahrenheit 451       1966