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arnaud bellemontagne a écrit:

Parsifal a écrit:

Cololi a écrit:

mais des personnages mal dessinés, qui peinent à nous intéresser.

c'est là que nous divergeons
j'y trouve vraiment une galerie de personnage formidable, après j'aime beaucoup la prolifération des histoires de ces histoires qui s'entrecroisent

Sans oublier des dialogues percutants.

Bon allez, passons aux chefs d'oeuvre :

Ozu : Voyage à Tokyo

Cololi a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Parsifal a écrit:

Cololi a écrit:

mais des personnages mal dessinés, qui peinent à nous intéresser.

c'est là que nous divergeons
j'y trouve vraiment une galerie de personnage formidable, après j'aime beaucoup la prolifération des histoires de ces histoires qui s'entrecroisent

Sans oublier des dialogues percutants.

ils sont pourtant meilleurs que dans les tout derniers  

Cololi a écrit:

Bon allez, passons aux chefs d'oeuvre :

Ozu : Voyage à Tokyo

là pour le coup bien d'accord!

Parsifal a écrit:

Cololi a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Parsifal a écrit:

Cololi a écrit:

mais des personnages mal dessinés, qui peinent à nous intéresser.

c'est là que nous divergeons
j'y trouve vraiment une galerie de personnage formidable, après j'aime beaucoup la prolifération des histoires de ces histoires qui s'entrecroisent

Sans oublier des dialogues percutants.

ils sont pourtant meilleurs que dans les tout derniers  

Je t'accorde qu'ils ne volent pas très haut d'une façon générale. C'est juste que dans les 2 derniers, le scénario est tellement bon, que cette vulgarité s'intègre très bien aux films.
Je veux dire par là que quelque soit les raisons invoquées pour expliquer pourquoi on aime, ou on aime pas ... ça tombe à côté.

Citation :

Cololi a écrit:

Bon allez, passons aux chefs d'oeuvre :

Ozu : Voyage à Tokyo

là pour le coup bien d'accord!

J'ai eu très peur tout le début du film, car je n'y voyais rien de transcendant. Puis la magie finit par opérer, de façon très crescendo.

Oui moi aussi au début j'étais un peu sceptique sur ce film (alors qu'avec d'autres la magie opére tout de suite) mais petit a petit on se trouve submerger par l'émotion sans même s'en rendre compte.

Alfred Hitchcock : Psycho       1960

Leos Carax : Boy meets girl       1984

Emeryck a écrit:

Alfred Hitchcock : Psycho       1960

Est-ce la première fois que tu le vois ?

Mahler
film britannique de Ken Russell (1974)

c'est bon, excellent même.

tod a écrit:

Emeryck a écrit:

Alfred Hitchcock : Psycho       1960

Est-ce la première fois que tu le vois ?

Oui.

Ce qui ne change rien !
Vois, revois,  garde, regarde et re-regarde !
Si moi,vieux, qui l'ai vu cent fois y trouve toujours matière, qu'en dira un oeil neuf !

Leone : Le bon, la brute et le truand

c'est assez génial

anaëlle a écrit:

Leone : Le bon, la brute et le truand

c'est assezultra génial

Cololi a écrit:

anaëlle a écrit:

Leone : Le bon, la brute et le truand

c'est assezultra génial

Vanaheim a écrit:

Cololi a écrit:

anaëlle a écrit:

Leone : Le bon, la brute et le truand

c'est assezultra génial

Vanaheim

J'ai pas encore vu Barberousse (je me le réserve pour plus tard, pressentant que ça va être un film que je vais adorer)

Cololi a écrit:

Vanaheim a écrit:

Cololi a écrit:

anaëlle a écrit:

Leone : Le bon, la brute et le truand

c'est assezultra génial

 Vanaheim

J'ai pas encore vu Barberousse  (je me le réserve pour plus tard, pressentant que ça va être un film que je vais adorer)

Mécréant, il s'agit de l'un des meilleurs Kurosawa, répare vite cette faute impardonnable !

Pour ma part, je dois encore voir Voyage à Tokyo d'Ozu (en fait, je n'ai jamais vu de film de cet homme ), ce n'est pas plus glorieux de mon côté donc !

Vanaheim a écrit:

Mécréant, il s'agit de l'un des meilleurs Kurosawa, répare vite cette faute impardonnable !

Moi j'aime beaucoup faire durer le plaisir, donc je ne me précipite pas sur les films qui ont des chances d'être dans mon top.
J'essaye d'étaler tout cela dans le temps !

En revanche, je ne suis pas sûr que tu le saches, mais j'ai vu il y a qq temps Le Château de l'Araignée, et j'ai trouvé ça génialissime.

Citation :

Pour ma part, je dois encore voir Voyage à Tokyo d'Osu (en fait, je n'ai jamais vu de film de cet homme ), ce n'est pas plus glorieux de mon côté donc !

Ozu ! Difficile de dire à l'avance si Ozu va plaire. C'est particulier. Ce sont des scenari très simples, une manière de filmer qui n'appartient qu'à lui (vraiment, en quelques secondes, on sait qu'on est dans un film d'Ozu) ... Certains disent que c'est très japonisant : c'est possible, mais le moins que l'on puisse dire, c'est que il transcende ça ... car franchement, je ne connais rien à la culture japonaise, et il me parle très fort. Et si il est considéré mondialement comme un des 3 ou 4 plus grands de son pays, c'est qu'il y a quelque chose d'universel chez lui.

Je n'ai aucune connaissance cinématographique ... mais sa façon de filmer, la caméra au ras du sol, de cadrer (les couloirs, les portes, les déplacements ...), et de filmer les personnages, ça paraît très simple, mais c'est d'une efficacité redoutable.

Autre chose : dans ses films il ne faut pas chercher d'engagement "à gauche", à décrire les bas-fonds ... Il fut plutôt accusé de lorgner vers le passé (par la nouvelle vague japonaise) (ce dont en réalité on se contrefiche pas mal devant tant de génie). Il ne faut pas non plus y chercher de reconstitutions historiques ... ni d'actions, ni de grands paysages ...
C'est très souvent en intérieur dans un nombre limité de lieux.

Leone : Et pour quelques dollars de plus 
 +

Senso ressort en copie neuve.

J'adore ce film, finalement pas si connu, et j'organise la semaine prochaine une projection dans une salle du quartier latin pour les membres de mon club d'amateurs d'art lyrique.

Montfort

P S : que ceux qui n'aiment pas Visconti ne perdent pas leur temps à me lapider !!!

anaëlle a écrit:

Leone : Et pour quelques dollars de plus 
 +

Tu aurais du les faire dans l'ordre

 L'ordre est si important que cela -j'avais cru comprendre qu'ils étaient assez indépendants ...

********
Allen : Cafe Society 
 
sympa

anaëlle a écrit:

 L'ordre est si important que cela -j'avais cru comprendre qu'ils étaient assez indépendants ...

On peut toujours les regarder dans le désordre. Mais il y a une logique de progression entre Pour une poignée de dollars, Et pour quelques dollars de plus et Le Bon, la Brute et le Truand : en gros plus ça avant plus c'est fort ... et en plus il introduit un personnage supplémentaire à chaque fois (le Bon est présent dès le départ, puis au 2° arrive la Brute, puis les 3 dans le dernier épisode).

Au passage, une petite anecdote : Leone voulant se débarrasser de ses 3 héros (encore que la Brute est déjà morte ), aurait demandé à Eastwood/van Cleef/Wallach de jouer un trio qui se faisait flinguer dès la 1° scène d'Il était une fois dans l'Ouest ... mais bizarrement ils ont refusé

Ouais mais le titre Le bon la brute et le truand ça reste une adaptation habile "stylistiquement" (ça évite un mot pas très beau en français) mais qui peu s'interpréter en contresens par rapport au titre original: The good, the bad, and the ugly, parce que bon ce sont quand tous plus ou moins des truands (et des brutes ), la vo implique un partage morale assez net que la vf ne rend pas très bien.

Je ne vois pas les choses ainsi.

Indéniablement, Eastwood ... bien qu'il utilise les mêmes méthodes, et semble aussi dépourvu de morale que les 2 autres ... passe pour le "bon".
Le Truand croupi en enfer (déjà poussé dans le sous-sol) la Brute suspendu à la corde subit en quelque sorte les flammes du purgatoire ... et le "Bon" s'envole sans laisser de traces. Et c'est le Bon qui accorde à la Brute de ne pas périr étranglé ... grace à un coup de fusil totalement impossible à réaliser

Cololi a écrit:

Je ne vois pas les choses ainsi.

Indéniablement, Eastwood ... bien qu'il utilise les mêmes méthodes, et semble aussi dépourvu de morale que les 2 autres ... passe pour le "bon".
Le Truand croupi en enfer (déjà poussé dans le sous-sol) la Brute suspendu à la corde subit en quelque sorte les flammes du purgatoire ... et le "Bon" s'envole sans laisser de traces. Et c'est le Bon qui accorde à la Brute de ne pas périr étranglé ... grace à un coup de fusil totalement impossible à réaliser

En fait on est tout a fait d'accord, ça confirme ce que je dit, le titre original offre une caractérisation très net des trois personnages que l'on perd un peu dans le titre français (qui parvient néanmoins a conserver la forme et le rythme de l'original ce qui est déjà pas mal!)

Café society.
J'ai souri deux fois durant ce film : la première, la mère - juive - d'un condamné à la chaise électrique " Quelle horreur - avant c'était un meurtrier, maintenant il se convertit au catholicisme" la meme "Si le judaïsme croyait en la vie éternelle, il aurait eu plus de clients" - c'est à peu près tout ce qui reste de l'esprit du Woody Allen qu'on aimait - aujourd'hui il reste des histoires prévisibles avec des personnages sans beaucoup de relief - la réalisation est léchée, la scénographie superbe, mais il respire de tout ça un léger ennui - il y a deux - très belles - actrices : l'une Blake Lively est plutot fade, l'autre Kristen Stewart rayonne, et me semble  promise à un bel avenir.

Montfort

Enterré (Cortès)

C'est indicible d'horreur!

Leo McCarey : Alice au pays des Merveilles (1933)

Sympathique et plutôt fidèle à l'esprit du livre, mais l'absence de couleurs nuit beaucoup à la fantaisie.

Caught - Pris au piège - Max Ophuls 1949.
Ce film donne un aperçu de la carrière de Barbara Bel Geddes avant l'Ellie de Dallas - elle a tourné aussi pour Hitchcock dans Vertigo.
Le personnage d'une femme qui cherche à quitter un mari tyrannique est assez convenu : elle a du charme, mais elle n'est pas fascinante.
Les deux personnages masculins : Robert Ryan - le tyran, et James Mason, le sauveur, ont beaucoup plus de relief.
Si la réalisation est soignée, le propos - l'argent ne fait pas le bonheur - est simpliste.

Montfort

Paul Verhoeven, Elle

Huppert est magistrale d'ambiguïté. Ce n'est pas tout à fait la même chose, mais ceux qui aiment Chabrol devraient aussi aimer ce film.

Eusèbe a écrit:

Paul Verhoeven, Elle

Huppert est magistrale d'ambiguïté. Ce n'est pas tout à fait la même chose, mais ceux qui aiment Chabrol devraient aussi aimer ce film.

Ca sent le Chabrol effectivement
Je vais aller le voir !

Un important studio distribue le film aux USA et a choisi une date de sortie prometteuse pour faire campagne pour les oscars ... une nomination bien méritée pour notre trésor national ? Affaire à suivre.

Luc Besson : Subway       1985

Corbucci : El Mercenario

Le Samouraï (Melville 1967)

Revu hier soir Senso - un choc, je ne me souvenais pas que ce film est psychologiquement aussi violent.
Magnifique sur le plan formel, mais pas étonnant non plus quand on sait que les assistants à la réalisation s'appelaient Francesco Rosi et Zeffirelli !
Le Grand action qui organisait la projection avait bien fait les choses : après la projection nous avons pu échanger avec Laurence Schiffano, auteure d'une biographie de Visconti.
Elle a beaucoup insisté sur l'aspect historique - très bien documenté - du film - mais j'ai indiqué que cet aspect, pour important qu'il soit, constituait davantage un arrière - plan que le moteur principal de l'action, qui est le destin tragique des deux principaux protagonistes.
Concernant la musique, o combien essentielle, elle a tenté un parallèle entre Verdi, qui symboliserait l'italianité, et Bruckner, l'Autriche - bien entendu j'ignore quelles ont été les intentions de Visconti, mais pour moi, le sublime adagio de la VII de Bruckner est surtout un marqueur de la tragédie : on commence à l'entendre dès que la relation des amants se noue, et il ne cesse de ponctuer les séquences les plus fortes.
La célébrissime séquence d'ouverture à La Fenice est évidemment très frappante : Visconti restitue superbement l'essence de l'art lyrique, fragile équilibre entre le ridicule et le sublime - le générique ne crédite pas les interprètes musicaux de cette séquence : dommage !

Montfort

Duvivier : Panique

X-Men, Apocalypse : Moui... pas mal avec de vraies bonnes idées... mais à vouloir montrer plein de choses autour, ça avance tout tout doucement... Mais des choses sympas! Un divertissement plutôt bon. Manque juste un peu plus de nerf!

Leos Carax : Les amants du Pont-Neuf       1991



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