Playlist (107)

Brahms : Sonate pour clarinette No. 1 en fa mineur et No.2 en mi♭majeur - De Peyer, Barenboim
Beethoven: Trio avec clarinette en si ♭majeur -  De Peyer, Jacqueline Du Pré, Barenboim

3) Frédéric Chopin (1810-1849) :

Mazurkas Op. 33 n°2, Op. 63 n°3
Préludes Op. 25 n°15, Op. 28 n°19
Etudes Op. 10 n°7, n°12, Op. 25 n°6
Valses Op. 34 n°2, Op. 64 n°1
Ballade Op. 47 n°3

= Ignaz Friedman, piano

(Columbia, décembre 1923, mars-avril 1924, décembre 1925, février & septembre 1926)

Autre école avec le pianiste polonais : celle de la légèreté absolue (la valse « minute » d'une fluidité inouïe et pourtant pleine de rebondissements), de la vélocité impalpable et des marteaux en apesanteur (l'étude en ut majeur), de l'échine subtilement cambrée (dans les mazurkas qu'il aborde chacune selon leur caractère propre, son agogique tantôt féline tantôt raide mais d'un incroyable rebond serait à étudier, tout comme son art de phraser la troisième ballade), du drame pudique (l'étude « révolutionnaire ») et des dignes chagrins (la valse en la mineur, d'un rubato si soupesé)...


Ignaz Friedman (1882-1948)

ET



Les autres pianistes qui se frottent à ce répertoire, peuvent à mon sens aller se recoucher.

4) Frédéric Chopin (1810-1849) :

Sonate n°2 en si bémol mineur, Op. 35
Sonate n°3 en si mineur, Op. 58

= Heinrich Neuhaus, piano

(Denon, archives Radio de Moscou, concert mai 1949)

Intéressant d'entendre ce grand pédagogue qui a exercé une influence considérable sur bon nombre de pianistes russes d'après-guerre.
Pour la 3°, le Maestoso initial s'égrène avec fluidité et évidence, le Largo laisse rêveur, et le Finale s'ébroue avec une rage lisztienne, quitte à ce que maintes notes passent par-dessus bord. Malgré ces accrocs, le résultat est palpitant.
Moins convaincu par les mouvements vifs de la 2° Sonate, là encore avec des aigus éclaboussés et un clavier très chahuté qui salit les fortissimos. Le Scherzo semble trop boulé. Et pourtant malgré ces à-coups à paillette, le poète Neuhaus s'exprime plutôt dans le mâle charisme des épisodes lyriques. Ainsi jouée, la célèbre Marche funèbre s'impatiente rapidement, le glas résonne à la volée. Après la consolante séquence centrale lue en toute simplicité, la reprise du cortège fait gronder des abimes d'une terrifiante noirceur !

Fauré : Sonate pour violon No.2 en mi mineur - Faust/Boffard

Schumann : Carnaval - Rubinstein

Schubert : Symphonie No.6 "La Petite" D. 589 - Royal Flemish Philharmonic Orchestra, dir. Herreweghe
Schubert : Symphonie No.8 "L'Inachevée" D. 759 - Royal Flemish Philharmonic Orchestra, dir. Herreweghe
Schubert : Symphonie No.8 "L'Inachevée" D.759 -  London Symphony Orchestra, dir. Krips

Les Schubert de Krips avec le LSO sont vraiment somptueux. Très romantique
La version d'Herreweghe est pas trop mal, dégraissée sans être aigre, par contre des passages trop raides, c'est un peu trop froid à mon goût.

Duparc :
Chanson triste
Romance de Mignon
Phidylé
Au pays où se fait la guerre
L'Invitation au voyage

Chausson :
Sept Mélodies, Opus 2
La chanson douce
Le temps des lilas

Hahn :
Le printemps
Trois jours de vendange
Quand je fus pris au pavillon
Le rossignol des lilas
A Chloris

Gens/Manoff

Une grande voix et une grande accompagnatrice . Après, je ne connais pas le CD en question mais avec de telles artistes ça ne peut pas être mauvais

luisa miller a écrit:

Une grande voix et une grande accompagnatrice . Après, je ne connais pas le CD en question mais avec de telles artistes ça ne peut pas être mauvais

C'est même excellent.
Gens arrive à trouver le ton juste, sans en faire des caisses, mais avec une classe et une poésie juste   
Manoff est une excellente accompagnatrice, elle sait se mettre en valeur sans jamais occulter le chant, c'est joué avec élégance et sobriété.
Une bouffée d'air frais ...

L'album se trouve ici :
http://www.deezer.com/album/11323424

Barraqué, Sonate.  Woodward
Ives, Concord Sonata.  Kalish

Salieri : Les Danaïde (Christophe Rousset, 2013 : Judith Van Wanroij, Tassis Christoyannis, Philippe Talbot, Katia Velletaz, Thomas Dolié)

Gounod : La Nonne Sanglante (Hermann Bäumer, 2008 :  Marco Vassalli, Genadijus Bergorulko, Yoonki Baek, Natalia Atamanchuk, Iris Marie Kotzian, Frank Färber, Eva Schneidereit, Kolja Hosemann, Miyuku Nishino, Sang-Eun Shim, Tadeusz Jedras)

Gounod : Cinq-Mars (Ulf Schirme, 2015 : Mathias Vidal, Véronique Gens, Norma Nahoun, Marie Lenormand, Tassis Christoyannis, Andrew Foster-Williams, André Heyboer, Jacques-Grege Belobo, Andrew Lepri Meyer, Matthias Ettmayr, Wolfgang Klose)




Qu'il est bon d'écouter de la si belle musique!!

Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) :

Symphonie n°39 en mi bémol K. 543

= Riccardo Muti, Orchestre philharmonique de Vienne

(Philips, février 1996)

Strauss:Symphonie Alpestre (Bohm)

Fabuleux (oeuvre et version)

Ce serait formidable à entendre en concert!

Giuseppe Verdi (1813-1901) :

Quatuor à cordes en mi mineur

= Amadeus Quartet

(DG, octobre 1979)

Au programme ce soir :   Frédéric Chopin

Oui, -encore.

Pas de problème, va s'y chopin chopant.

1) Frédéric Chopin (1810-1849) :

Concerto n°2 en fa mineur, Op. 21

= Alexis Weissenberg, piano ; Stanisław Skrowaczewski, Orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire

(Emi, septembre 1967)

arnaud bellemontagne a écrit:

Strauss:Symphonie Alpestre (Bohm)

Fabuleux (oeuvre et version)

Ce serait formidable à entendre en concert!

Effectivement , c'est à tomber sur le c...

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Franck et la symphonie en ré mineur: je ne comprends pas pourquoi on parle de germanisme. Il n'y a jamais eu telle influence sur le compositeur, qui a très tôt migré de Liège à Paris, alors la capitale européenne de la culture.

Je crois que l'influence de l'orgue a plutôt été prédominante (comme chez Bruckner). Comment alors éviter le fondu, la réverbération des timbres, les rythmes qui supposent une dissolution sonore avant de progresser plus avant ?

Versiosn favorites: van Otterloo et le Concertgebouw, suivie de très près par Monteux à San Francisco. Puis van Otterloo et Munch à La Haye, Munch à Boston, etc.

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Verdi:Aida: Extraits (duos) chantés par Birgit Nilsson, Louis Quilico, Luigi Ottolini, Grace Hoffman. Covent Garden Orchestra, John Pritchard. Enregistré en 1963 dans la flatteuse acoustique du Walthamstow Assembly Hall, Londres. Nilsson y déploie une voix pure (si,si !!), immense et capable de superbes inflexions lyriques et dramatiques. Quilico (Monsieur Rigoletto à Londres) est un magnifique Amonasro. Hoffman est solide et très pure de timbre en Amneris. Ottolini est très stable mais bovin et impavide en Radamès.

Disque complété par la gravure Philips 1971 des Wesendonck Lieder  par Nilsson accompagnée du LSO sous Colin Davis.

Mais voyons. Franck s'est nourri du wagnérisme, du cyclisme, écartant pour de bon le principe français de la suite et de la symphonie classique de Mannheim.

germanisme et wagnérisme: même combat ??

Wagner était français?

Le chromatisme est d'origine allemande, déjà Bach l'a porté au haut développement, comme la gigue de sa 6e suite anglaise. Le chromatisme
wagnérien est allemand, Franck s'en est nourri et son élève le plus éloquent en ce domaine est Louis Vierne. Nous sommes très loin de la symphonie de Bizet comme genre...

plenum a écrit:

Wagner était français?

Le chromatisme est d'origine allemande, déjà Bach l'a porté au haut développement, comme la gigue de sa 6e suite anglaise. Le chromatisme
wagnérien est allemand, Franck s'en est nourri et son élève le plus éloquent en ce domaine est Louis Vierne. Nous sommes très loin de la symphonie de Bizet comme genre...

Quand j'ai découvert la Passion selon saint Mathieu ... le chœur d'entrée m'a fait penser à du Wagner, car ... sans savoir lire une partition et encore moins y repérer des chromatismes ... à l'oreille ça m'a semblé très chromatique pour l'époque ... et annonciateur de Wagner qq part.

2) Frédéric Chopin (1810-1849) :

Sonate pour violoncelle en sol mineur, Op. 65

= Maria-João Pires, piano ; Pavel Gomziakov, violoncelle

(DG, juillet 2008)

André a écrit:

Franck et la symphonie en ré mineur: je ne comprends pas pourquoi on parle de germanisme. Il n'y a jamais eu telle influence sur le compositeur, qui a très tôt migré de Liège à Paris, alors la capitale européenne de la culture.

Parce que c'est ce qu'on entend (et ce qu'on voit sur les partitions): une musique germanique, très clairement.

3) Frédéric Chopin (1810-1849) :

Trio avec piano en sol mineur, Op. 8

= Menahem Pressler, piano ; Isidore Cohen, violon ; Bernard Greenhouse, violoncelle

(Philips, août 1970)

Franz Schubert (1797-1828)
Divertissement à la hongroise op 54. D 818

Alexandre Tharaud, Zhu Xiao-Mei, piano à quatre mains

évidemment l'intitulé du disque peut sembler étrange quand suit la fantaisie en fa mineur. Mais certains divertissements cachent bien leur jeu.

Haydn: symphonies 100-103. Royal Philhrmonic, Thomas Beecham (EMI).

Verdi: Aida. Mirella Freni, Jose Carreras., Agnes Baltsa. WP, Karajan (EMI).

4) Frédéric Chopin (1810-1849) :

Les Sylphides, ballet en un acte d'après des oeuvres de Chopin (arr. Roy Douglas)

= Peter Maag, Orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire

(Decca, novembre 1957)

5) Frédéric Chopin (1810-1849) :

Ballades 1-4, en sol mineur, fa majeur, la bémol majeur, fa mineur, Op. 23, 38, 47, 52

= Murray Perahia, piano

(Sony, juin 1994)

Sibelius:Symphonie n°7 (Bernstein)
Sibelius:Tapiola (Karajan)
Nielsen:Symphonie n°2 (Bernstein)

Ah tiens, justement :

Boulez: - Sonate n° 1 / Aimard
- Sonatine / Cherrier & Aimard
- Le Visage nuptial (3ème version) / Bryn-Julson, Laurence, BBC Singers & SO, dir. Boulez

Chouette.

Carter, Night Fantasies.  Rosen
Copland, Piano Fantasy.  Smit

ZEMLINSKY : Sechs Gesänge op.13, sur des poèmes de Maeterlinck - Jard van Nes, Concertgebouw, Chailly

http://www.deezer.com/album/2652021

SCHULHOFF : Menschheit, Landschaften - Randi Stene, Trondheim Symphony Orchestra, Muhai Tang

Pour ma part, journée chiche hier, une seule écoute : l'intégrale de la musique chorale de Brahms.

Je me suis dispensé du Requiem et de Rinaldo, écoutés récemment, ainsi que des machins avec piano, qui m'exaltent assez peu.

Alifie a écrit:

http://www.deezer.com/album/2652021

SCHULHOFF : Menschheit, Landschaften - Randi Stene, Trondheim Symphony Orchestra, Muhai Tang

Ah oui, ça c'est un disque remarquable (autre chose que le babil terne de van Nes…).

DavidLeMarrec a écrit:

Alifie a écrit:

http://www.deezer.com/album/2652021

SCHULHOFF : Menschheit, Landschaften - Randi Stene, Trondheim Symphony Orchestra, Muhai Tang

Ah oui, ça c'est un disque remarquable (autre chose que le babil terne de van Nes…).  

mais je n'ai pas écouté les 6 Gesänge de Zemlinsky par Randi Stene, l'oeuvre ne m'a pas renversé (pas plus que la Symphonie lyrique ou Die Seejungfrau d'ailleurs), je vais donc m'y recoller.

Alifie a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Alifie a écrit:

http://www.deezer.com/album/2652021

SCHULHOFF : Menschheit, Landschaften - Randi Stene, Trondheim Symphony Orchestra, Muhai Tang

Ah oui, ça c'est un disque remarquable (autre chose que le babil terne de van Nes…).  

mais je n'ai pas écouté les 6 Gesänge de Zemlinsky par Randi Stene, l'oeuvre ne m'a pas renversé (pas plus que la Symphonie lyrique ou Die Seejungfrau d'ailleurs), je vais donc m'y recoller.

Oui, pas non plus le meilleur de Zemlinsky, je suis d'accord, mais Stene + Trondheim + Schulhoff, et le Zemlinsky pas trop mal par la même équipe…

FALLA : 7 Canciones Populares Españolas, arr. L. Berio
Marta Senn, Simon Bolivar SO of Venezuela, Eduardo Mata



https://play.spotify.com/album/68Nimn0erXJ6EhWO78rbPR