[Jazz] Playlist

Keith Jarrett:Death and the Flower (74)


Un bail que je ne l'avais écouté...

Quelle poésie!

Sacrée redécouverte!!!

Keith Jarrett:For Yawuh (73)

Vraiment fascinant ce Quartet américain de Jarrett.

Charles Mingus:Pithecanthropus Erectus (56)

Un des premiers chefs d'œuvre de Mingus.

www.deezer.com/album/239051

Alifie a écrit:

www.deezer.com/album/228124

Le plus beau disque d'Archie?

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Keith Jarrett:Treasure Island (74)


Peut être pas le meilleur album du groupe (des tourneries groovy/churchy/folky un peu faciles)

arnaud bellemontagne a écrit:

Alifie a écrit:

www.deezer.com/album/228124

Le plus beau disque d'Archie?

J'aurais du mal à choisir. Par contre, ce qui est étonnant quand on les écoute l'un après l'autre, c'est que George Russell avait peu à envier à Shepp en matière d'avant-gardisme à l'époque, Shepp, malgré son statut d'icône du free, étant largement plus ancré dans la tradition (Ellington, bien sûr).

Ah, mais je trouve par exemple l'Ezz-thetics de George Russell bien plus avancé que le travail d'Archie Shepp. Ca préfigure un peu ce que fera Braxton un peu plus tard.

Je n'y aurais pas pensé spontanément, puisque pour la partie la plus strictement jazz de sa production (ses interprétations de standards), c'est Lennie Tristano qu'on cite assez logiquement comme influence de Braxton. Mais le rapprochement est certainement judicieux, je ne manquerai pas de le garder à l'esprit en écoutant l'un ou l'autre.

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www.discogs.com/fr/Paul-Haines-Darn-It/release/2944643

idéal pour les insomniaques :



www.deezer.com/album/382804

Bill Evans:You must believe in spring (77)



Un album merveilleux, d'une poésie subtile et intense.
Pour l'île déserte celui-là.

Alifie, si tu as un ou deux disques (d'Evans ou de Bley) qui trempent dans les mêmes eaux stylistiques à me conseiller, je suis preneur!

Bill Evans est toujours d'une poésie subtile et intense, pour reprendre ton expression. Tu peux donc prendre à peu près n'importe quel album entre New Jazz Conceptions en 1956 et les superbes enregistrements live de 1980.

Pour Bley, en me limitant à ce qu'on trouve en écoute sur les sites de streaming gratuits (à défaut d'ECM, on trouve le catalogue Steeplechase sur Spotify, origine scandinave du site aidant) :



https://play.spotify.com/album/3oWs98oABTv4iyhshSaHnt

par exemple, mais dans un autre registre, l'amateur de jazz-rock que tu es serait bien inspiré d'écouter, si tu ne le connais pas déjà :

Spoiler:

Alifie a écrit:

Bill Evans est toujours d'une poésie subtile et intense, pour reprendre ton expression. Tu peux donc prendre à peu près n'importe quel album entre New Jazz Conceptions en 1956 et les superbes enregistrements live de 1980.

Pour Bley, en me limitant à ce qu'on trouve en écoute sur les sites de streaming gratuits (à défaut d'ECM, on trouve le catalogue Steeplechase sur Spotify, origine scandinave du site aidant) :



https://play.spotify.com/album/3oWs98oABTv4iyhshSaHnt

par exemple, mais dans un autre registre, l'amateur de jazz-rock que tu es serait bien inspiré d'écouter, si tu ne le connais pas déjà :

Spoiler:

Ok, je vais me procurer les live de 1980 pour Bill Evans et voire ensuite pour Bley et Jaco (j'ai pas ce disque).

arnaud a écrit:

Ok, je vais me procurer les live de 1980 pour Bill Evans et voire ensuite pour Bley et Jaco (j'ai pas ce disque).

www.jazzdisco.org/bill-evans/catalog/album-index

Personnellement, je ne connais que les 3 coffrets des enregistrements de 1980 (et aucun de ceux de 1979), mais c'est une très belle période de Bill Evans, la dernière avant sa disparition, quelques jours après les enregistrements au Fat Tuesday's.

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www.deezer.com/album/1525162

Pour les live de 1980, tu peux peut-être commencer par celui-ci, arnaud, plutôt que par les coffrets au Village Vanguard et au Keystone Korner, fascinants pour la façon dont Bill Evans décline de set en set le même répertoire, mais peut-être plus pour inconditionnels.

ou encore par :



www.deezer.com/album/1525169

Spoiler:

Le bootleg du Fat Tuesday's est par contre assez unanimement considéré un faux.

Le problème avec Bill Evans, c'est que quand on commence à l'écouter, on a souvent du mal à s'arrêter.



Le dernier album en studio de BE, enregistré en août 1979   www.deezer.com/album/381445  

Ahmad Jamal:The Awakening (70)


Quel chef d'oeuvre!!!


J'embraye sur les 2 volumes du Paris Concert de Bill Evans

arnaud bellemontagne a écrit:

Ahmad Jamal:The Awakening (70)


Quel chef d'oeuvre!!!  

Je viens de réécouter deux fois de suite l'extraordinaire Wave * qui conclut l'album et où Jamal cite dans son introduction le Solfeggietto de CPE Bach (et, citation à tiroirs, Bud Powell le jouant). Personne à part lui n'a jamais joué Jobim ainsi : en 4'25 sec, une merveille d'intelligence, de liberté et d'inventivité.

* /watch?v=Xz7FI5D6tNY

www.deezer.com/album/109272

pas le plus recommandable parmi les live de 1979-80, non pas à cause de la musique, superlative (dans cette dernière année où il multiplie tournées et concerts, Bill Evans est un dieu conquérant), mais de la prise de son qui souffre de la réverbération de la salle et rend l'écoute assez ingrate.

Richard Galliano


• avec Charlie Haden (basse), Gonzalo Rubalcaba (piano), Mino Cinelu (batterie)



• avec Eddy Louiss (orgue)

arnaud bellemontagne a écrit:

Ahmad Jamal:The Awakening (70)


Quel chef d'oeuvre!!!  

Definitely.
"The Awakening" est un de mes disques de piano préférés.

Richard Galliano
Solo*


commence par une composition d'Eddy Louiss: Dum Dum Dum


http://www.deezer.com/album/1649837
* Réédité en 2007 à partir d'un live de 1998 à Orvieto

Spoiler:

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Bill Evans:Paris Concert edition one (79)

La musique est superbe, mais le son est passable (notamment celui du piano).

Keith Jarrett:My Song (78)

Des titres superbes (Questar, Tabarka, Mandala) et d'autres insupportables de niaiserie (My Song, Country...).
Bref, très ambivalent (comme souvent avec le quartet européen de Jarrett).


Ahmad Jamal: Outertimeinnerspace (72)

Un peu déçu, le titre promettait beaucoup dans le style cosmic jazz des 70's.
Mauvaise pioche.

Charles Mingus:Epitaph (89)

Un monument de musique d'une ampleur et d'une richesse vertigineuse.
C'est ahurissant!

arnaud bellemontagne a écrit:

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Bill Evans:Paris Concert edition one (79)

La musique est superbe, mais le son est passable (notamment celui du piano).

... prise de son Radio-France : du temps de l'ORTF, ça ne serait pas arrivé, mon bon monsieur  !

Tu peux zapper les concerts argentins et espagnol alors, de qualité sonore moindre que le parisien, ou celui de l'Université de Louisiane, qui semble lui enregistré dans une lessiveuse (l'acoustique des amphis de facs n'est généralement pas terrible) et te rabattre sur les deux concerts anglais édités par Dreyfus... ou alors sur les coffrets du Village Vanguard et du Keystone Korner : pour la qualité de la prise de son, entre l'un et les deux autres, je ne sais plus, mais ma préférence va aux seconds, qui présentent l'intégralité de ce qu'a joué le trio (Marc Johnson est assez impressionnant aussi) pendant les 8 jours de ce dernier engagement de longue durée de Bill Evans : un peu pour maniaques, puisque les setlists sont très proches de jour en jour, mais assez fascinants, Bill Evans étant de mon point de vue au sommet de son art d'improvisateur à cette époque-là et souvent d'une furieuse vigueur - on est loin de l'ambiance intimiste du Village Vanguard en 61, malgré le mal qui allait l'emporter peu après.

Alifie a écrit:

... prise de son Radio-France : du temps de l'ORTF, ça ne serait pas arrivé, mon bon monsieur  !

Tu peux zapper les concerts argentins et espagnol alors, de qualité sonore moindre que le parisien, ou celui de l'Université de Louisiane, qui semble lui enregistré dans une lessiveuse (l'acoustique des amphis de facs n'est généralement pas terrible) et te rabattre sur les deux concerts anglais édités par Dreyfus... ou alors sur les coffrets du Village Vanguard...

Ce n'est pas celui avec accompagnement intempestif d'assiettes et de couverts ?

je viens d'en écouter un set : silence de cathédrale ou alors de très bons preneurs de son, sans compter que Bill Evans joue souvent presque aussi fort que Cecil Taylor. Par contre dans celui, historique, de 1961, ça tchatche allègrement dans la salle en effet.

www.deezer.com/album/339208

Ah oui, moi je pensais à celui-ci:

Andrew Hill:Point of Departure (64)

Le phrasé d'Andrew Hill me rappelle curieusement celui du Hancock de la même période.
Quoi qu'il en soit voila un disque toujours aussi riche et abouti.

www.deezer.com/album/6563907     (#4-6-7 sans Bill Evans)  

www.discogs.com/fr/Lucy-Reed-The-Singing-Reed/release/4576159

Une des premières apparitions de Bill Evans au disque, comme accompagnateur de la chanteuse Lucy Reed en 1955, et une autre en 1960 avec le peu fréquentable chanteur Frank Minion , Paul Chambers et Jimmy Cobb.

Duke Ellington: Black,Brown and Beige (58)


J'ai même aimé les interventions de Mahalia Jackson (malgré le fait que je ne suis franchement pas fan de jazz vocal, même si là on est plus proche de l'esprit du gospel)

Un disque somptueux.

Spoiler:

www.deezer.com/album/6982521

Bill Evans comme sideman cette fois du clarinettiste Tony Scott, avec qui il enregistra 5 albums entre 1956 et 1957.

DEXTER GORDON - Cute: The Lionel Hampton Sessions

1 Cute 6:50
2 They Say That Falling In Love Is Beautiful 7:53
3 Lullaby Of Birdland 4:13
4 I Should Care 5:11
5 Seven Come Eleven 6:30
6 Blues For Gates 8:49
Tracks are from the Lionel Hampton 1977 session.

Dexter Gordon (saxophone)
Lionel Hampton (vibraphone)
Hank Jones (piano)
Bucky Pizzarelli (guitar)
George Duvivier (bass)
Oliver Jackson (drums)
Candido (congas)

Dis moi Fifie, Evans, il ne se prend pas un peu pour Glenn Gould par hasard ?

Il ne marmonnait pas en jouant, ça fait déjà une (heureuse) différence.



https://en.wikipedia.org/wiki/The_Jazz_Workshop
www.deezer.com/album/8633678 #1-14

Avant Tony Scott, Mingus pour l'album East Coasting et bien sûr Miles, George Russell a été le premier employeur d'importance de Bill Evans, qu'il retrouvera à plusieurs reprises par la suite, pour les albums New York, N.Y., Jazz in the Space Age et Living Time.