Playlist (111)

Je viens justement de réécouter la Fantastique !

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Prochain disque dans le coffret The Art of James Levine: j'aborde les trois disques consacrés à Brahms, avec le Wiener Philharmoniker.  Selon le site américain  ClassicsToday il s'agirait du meilleur enregistrement des symphonies de Brahms. Je suis tout-à-fait disposé à le croire, ayant récemment écouté avec délices sa version des symphonies à Philadelphie.

La Rhapsodie pour altstimme, cheurs d'hommes et orchestre conclut le premier disque. Je l'ai écoutées en prélude à la première symphonie. Anne Sophie von Otter chante la partie d'alto. C'est bien mais seulement ça. Quantité de voix plus expressives (dans le registre grave surtout) se sont investies dans cette oeuvre magnifique, avec des résultats plus convaincants.

La première symphonie commence...

L'église St Osdag de Mandelsloh-Neustadt (Basse-Saxe)


Johannes Ockeghem (1410-1497) :

Missa De plus en plus

Robert Harre-Jones, contre-ténor
Charles Daniels, ténor
Angus Smith, Donald Greig, basse

(Archiv, mars 1996)

Un disque paru à l'occasion du cinq-centenaire du compositeur.
Effectifs intimistes, mais dans une acoustique (l'église St Osdag) trop mate qui expose les voix à nu.
La physionomie de cette messe s'en trouve altérée, sécularisée, -je préfère des perspectives plus réverbérés.
Très beau travail vocal en tout cas, par un quatuor d'habitués de ce répertoire polyphonique franco-flamand.

Mélomaniac a écrit:

Ravelavélo a écrit:

Symphonie fantastique
Orchestre national de la Radiodiffusion française
André Cluytens

Première écoute de ce disque (et de l'oeuvre) aujourd'hui.

Tu n'avais jamais entendu la Fantastique de Berlioz ?!

Connaissant ton cursus et la largeur de ta culture discographique, ça me sidère...

Jamais écouté une seule note de la Fantastique,
il y a de graves lacunes dans ma culture discographique.

Ça alors, je n'en reviens pas.

J'espère que ça t'a plu !

J'avais découvert cette oeuvre quand j'étais petit, un vinyle prêté par ma grand-mère, et me souviens que j'avais trouvé cette oeuvre très... bizarre.

Évidemment, maintenant l'effet de surprise s'est émoussé.

L'église St Peter & St Paul de Salle (Norfolk, Angleterre)


Antoine Brumel (c.1460-c.1520) :

Missa Et ecce terrae motus

Tessa Bonner, Sally Dunkley, Ruth Holton, Rachel Platt, Deborah Roberts, Olive Simpson, soprano
Caroline Trevor, Robert Harre-Jones, Adrian Hill, Michael Lees, Nigel Short, Ashley Stafford, alto
Charles Daniels, Simon Davies, Rufus Müller, Mark Padmore, Nicolas Robertson, Angus Smith, ténor
Stephen Charlesworth, Donald Greig, Jonathan Markham, Adrian Peacock, Francis Steele, Jeremy White, basse

(Gimell, 1992)

Cette messe dite « du tremblement de terre » s'avère une des plus exubérantes de la Renaissance. Un vrai geyser polyphonique !
Et même à 24 voix, le travail des Tallis Scholars reste exemplaire de précision, de jaillissement multicolore. Spectaculaire et enivrant -voire délirant  

Mélomaniac a écrit:

Ça alors, je n'en reviens pas.

J'espère que ça t'a plu !

J'avais découvert cette oeuvre quand j'étais petit, un vinyle prêté par ma grand-mère, et me souviens que j'avais trouvé cette oeuvre très... bizarre.

Évidemment, maintenant l'effet de surprise s'est émoussé.

C'est une oeuvre qui fait comme la synthèse d'un peu tout ce qui s'est composé dans la musique symphonique: du Respighi, du Brahms, du Wagner, du Beethoven et encore bien d'autres.

Haukur Tómasson (1960)

Concerto pour violon et orchestre de chambre (1997)
Árhringur pour orchestre de chambre (1994)
Spírall pour ensemble (1992)
Stemma pour orchestre de chambre (1997)

Sigrún Eðvaldsdóttir, violon
Caput Ensemble
Guðmundur Óli Gunnarsson, direction

Finnissy, Gesualdo: Libro Sesto for 8 voices (2013).  EXAUDI (Weeks)


ça devrait arriver en cd d’ici quelques mois !

Gottfried Michael Koenig (1926–)

Zwei Klavierstücke (1957)
Streichquartett (1959)
60 Blätter für Streichtrio (1992)

Jan Marc Reichow, piano
LaSalle Quartet
trio recherche

Dutilleux : Symphonie No.1 - BBC Philharmonic, dir. Tortelier

Dutilleux : Symphonie No.2 - BBC Philharmonic, dir. Tortelier



Poulenc : Sonate pour flûte et piano - London Conchord Ensemble


Debussy : Estampes - Goerner

Debussy : L'Isle Joyeuse - Goerner

Bruckner : Motets - des gens / Chor des Bayerischen Rundfunks / Berliner Phiharmoniker, dir. Jochum
   
Bruckner : Psaume 150 - Ernst Haefliger / Chor des Bayerischen Rundfunks / Berliner Phiharmoniker, dir. Jochum
+

Messiaen : O sacrum convivium - Cambridge Singers, dir. Rutter

Dans la musique sacrée de Bruckner, je veux dans les Motets notamment et dans la Messe, Bernius/Sony s'impose à mon avis, par son recueillement intense, sans afféterie .

lucien a écrit:

Finnissy, Gesualdo: Libro Sesto for 8 voices (2013).  EXAUDI (Weeks)


ça devrait arriver en cd d’ici quelques mois !

et en attendant ?

Maurice Ravel - Gaspard de la nuit (The Synthesizer)

Leevi Madetoja: symphonies nos 1 et 2. Iceland Symphony Orchestra, Petri Sakari (Chandos).

Roderick a écrit:

et en attendant ?

on se débrouille.

ça t’intéresse ?

lucien a écrit:

Roderick a écrit:

et en attendant ?

on se débrouille.

ça t’intéresse ?

oui

Sibelius: symphonie no 2. Royal Philharmonic Orchestra, Sir John Barbirolli. Label Chessky. Symphonie no. 3. Barbirolli est cette fois à la tête du Hallé Orchestra de Manchester. Sur EMI.

Carter, Piano Sonata (1945).  Jacobs

Ernest Bloch: concerto en la mineur pour violon (1938). Joseph Szigeti, OCC, Charles Munch (label Bearac). Mono.

César Franck: symphonie en ré mineur. Orchestre philharmonique de Rotterdam. Charles Munch. Stéréo

L'église de béguinage de St Truiden (Belgique)


Matthaeus Pipelare (c.1450-c.1515) :

Salve Regina
Memorare Mater Christi
Missa L'homme armé

= Paul Van Nevel, Huelgas Ensemble

(Sony, avril 1995)

Bruckner : Messe en mi mineur - Kammerchor Stuttgart / Deutsche Bläserphilharmonie, Bernius
+

Wagner : Parsifal, Prélude - Berliner Philharmoniker, dir. Karajan



Berg : Concerto pour violon - Mutter / Chicago Symphony Orchestra, dir.Levine

La cathédrale de Riga (Lettonie)


Felix Mendelssohn (1809-1847) :

Six Proverbes pour l'année liturgique à huit voix a cappella, Op. 79
Préludes & Fugues en ut mineur, en sol majeur, en ré mineur, Op. 37
Sonates n°3-4, Op. 65

Im Advent - Weihnachten - Am Neujahrstage - In der Passionszeit - Am Charfreitage - Am Himmelfahrtstage

= Choeur Sacrum de Riga, Andris Veismanis ; Vincent Genvrin, orgue Walcker de la Cathédrale de Riga

(Hortus, 1997)

Un charmant collier de motets illustrant des versets propres à l'année liturgique (Avent, Noël, Nouvel an, Passion, Vendredi Saint, Ascension) s'entretoise ici à un récital d'orgue que Vincent Genvrin agence dans le respect du caractère et de la tonalité des pièces vocales.
Programme intelligemment conçu, et très beau disque, magnifiquement servi par les jeunes choristes lettons et le colossal instrument (124 jeux sur quatre claviers et pédalier) de la Cathédrale de Riga.

Colossal instrument en effet, il fut le plus grand orgue du monde durant plusieurs décennies, mais de par son harmonisation, beaucoup d'organistes l'utilisent de manière à ce qu'il sonne comme un balourd, alors que Dieu sait, que sous les doigts d'un organiste vraiment
talentueux, il a le potentiel de sonner d'une manière impressionnante. C'est un orgue soumis au talent de celui ou celle apte ou souvent,
peu capable de bien le faire parler. Bien entendu je fais allusion à l'art de bien maîtriser un orgue. Remarques qu'il y a aussi l'aspect
prise de son selon l'équipement choisi par le label et Hortus c'est comme Aeolus, trop porté à utiliser de l'équipement électronique qui donne de meilleurs résultats quand ils enregistrent un orgue classique, mais souvent décevant quand il s'agit d'un orgue large, romantique, symphonique.

César Franck : symphonie en ré mineur. Oslo Philharmonic, Oijvin Fjelstad. RCA. Enregistrement monophonique.

Schubert: symphonie no. 9. Steinberg et le Boston Symphony. RCA

André a écrit:

Schubert: symphonie no. 9. Steinberg et le Boston Symphony. RCA

Chef surpuissant, vif et qui manie la masse orchestrale en démiurge, dont on parle trop peu je trouve (notamment dans le répertoire classique ; son nom revient souvent dans les discographies des Planets de Holst, mais sinon...).

Sergej Newski (1972–), Blick aus der Entfernung pour voix et ensemble (2006)
Dmitri Kourliandski (1976–), Lacrimosa (anatomy of pain) pour ensemble, soprano, récitant et électronique (2006)

Natalia Pschenitschnikova, soprano
Dimitrios Yalamas, voix
Teodor Currenztis, direction

Dmitri Kourliandski (1976–)

Engramma pour voix et 10 instruments (2008) *
Punctuation marks pour 5 instruments (2008)
White concerto pour 6 instruments (2007)

Natalia Pschenitschnikova, soprano
eNsemble / * Ensemble de musique contemporaine de Moscou
Fedor Lednev, direction

Dmitri Kourliandski (1976–)

Unsolvable acoustic case pour 6 percussionnistes, ensemble et électronique (2007)
Resonant mass pour 4 percussionnistes (2002)

Slagwerkgroep Den Haag
Champ d’Action

Marius Constant (1925–2004), 24 Préludes pour orchestre (1958)
Serge Nigg (1924–2008), Concerto pour violon et orchestre (1960)

Christian Ferras, violon
Orchestre Philharmonique de l’O.R.T.F.
Charles Bruck, direction

Elgar : Concerto pour violoncelle - Anne Gastinel, City of Birmingham SO, Justin Brown



www.deezer.com/album/9392038

Karlheinz Stockhausen (1928–2007)

Harlekin für Klarinette (1975)
Der kleine Harlekin für Klarinette (1975)

Suzanne Stephens

Spoiler:

bAlexb a écrit:

André a écrit:

Schubert: symphonie no. 9. Steinberg et le Boston Symphony. RCA

Chef surpuissant, vif et qui manie la masse orchestrale en démiurge, dont on parle trop peu; son nom revient souvent dans les discographies des Planets de Holst...).

Aussi dans Richard Strauss avec Ainsi parlait Zarathoustra (DGG).

Ravelavélo a écrit:

bAlexb a écrit:

André a écrit:

Schubert: symphonie no. 9. Steinberg et le Boston Symphony. RCA

Chef surpuissant, vif et qui manie la masse orchestrale en démiurge, dont on parle trop peu; son nom revient souvent dans les discographies des Planets de Holst...).

Aussi dans Richard Strauss avec Ainsi parlait Zarathoustra (DGG).

Marche slave de Tchaikovsky à Pittsburgh (RCA/BMG) !!!

bAlexb a écrit:

Ravelavélo a écrit:

bAlexb a écrit:

André a écrit:

Schubert: symphonie no. 9. Steinberg et le Boston Symphony. RCA

Chef surpuissant, vif et qui manie la masse orchestrale en démiurge, dont on parle trop peu; son nom revient souvent dans les discographies des Planets de Holst...).

Aussi dans Richard Strauss avec Ainsi parlait Zarathoustra (DGG).

Marche slave de Tchaikovsky à Pittsburgh (RCA/BMG) !!!

Ah oui, c'est une oeuvre que j'affectionne, que j'écoutais beaucoup quand j'étais plus jeune,
c'est disponible en ligne,
j'écoute!
merci de la suggestion.

Berg : Trois pièces pour orchestre - Wiener Philharmoniker, dir. Abbado
+
Berg : Lieder Op.2 - DFD / Reimann
     
Berg : Suite lyrique - Wiener Philharmoniker, dir. Abbado
     
Berg : Sonate pour piano - Barenboim


Dutilleux : Symphonie No.1 - BBC Philharmonic, dir.Tortelier
+

Poulenc

Concerto pour orgue

Concert champêtre pour clavecin

George Malcolm, orgue et clavecin

Academy of St Martin-in-the-Fields, Iona Brown, direction

ARGO (1979)


Mon premier disque de ces concertos, une des meilleures versions.

La troisième symhonie en ré mineur. Version 1888, édition Nowak (la plus courte). Le RSO Berlin est dirigé par Lorin Maazel. Excellente prise de son stéréo, 12.1967, Jesus-Christus Kirche, Berlin-Dahlem. Transfert de LP @ CD par Bearac Reissues. En 52 minutes, Maazel ne se prend pas les pieds dans les tapis...

J'ai trouvé !
Richard Strauss : Panathenäenzug.

Rudolf Kempe/Peter Rösel au piano/Lukaskirche de Dresde, 1976.

Vraiment très chouette.
En écoutant j'ai bizarrement souvent pensé au vénéré "Mer calme et heureux voyage" de Mendelssohn ; peut-être pour la sensation de musarder dans cette musique faussement descriptive.
Décidément, j'adore Strauss quand il abandonne un peu sa manière machine à coudre de jouer une note par noire...
 Je continue la dégustation de ce très jolie coffret dont le son n'a pas l'air remasterisé mais qui garde (Oups ! désolé... ) un moelleux et une profondeur bien confortable.
Je n'ai jamais entendu de plus belle Eine Alpensinfonie (et pourtant il est très difficile de me faire renier mes enregistrements "historiques" tant je suis ankylosé de l'oreille !) et malgré un morcellement abusif de quelques mouvements symphoniques (Périlleux Instants séparé de Sur la Cime !, quel gâchis !), je suis conquis !

Boulez, Dérive 2, version abrégée 2010 (27 min).  Lucerne Festival Academy Ensemble (Deroyer)

Francesco Fillidei : Ballata 3 pour piano et ensemble      2013 / Latchoumia, Ensemble Linéa (Wurtz)

Paul Dukas, Piano Sonata in E Flat minor, Abel Decaux, Clairs de lune, M.-A. Hamelin (Hyperion)

Reçu cette semaine :
Erwin Schulhoff : symphonie N°5

James Conlon / Symphonieochester des Bayerischen Rundfunks, 2003.

 Ceux qui aiment comme moi les manèges à sensation y trouveront de tout : du choc de premières lignes des canonnades jusqu'aux précipitations brutales dans des maelström vertigineux.
J'ai assez aimé cette musique pour trop en clabauder maintenant...
Cependant, aujourd'hui et après bien des écoutes, cette musique souffre un peu de son côté systématiquement frontal. Aucune errance ici. Tout est asséné.
C'est évidemment une question d'état d'esprit.
C'est une musique dont la liberté, indéniable, est bien scellée en son vase clos : c'est à dire qu'il y a bien des choses a y découvrir, mais seulement dans ses jalons.
Comment mieux dire...
C'est étouffant et riche comme un monde incarcéré .
Deux portes opposées, entre les deux un labyrinthe... et pas d'issue.
La Symphonie n°5 a quelque chose à dire et le criera coûte que coûte...
La deuxième Symphonie est plus musicale.

Tod, il y a un sujet Schulhoff pour accueillir tes commentaires et d'éventuelles discussions.

Oui oui!
Ce sont quelques brouillons que je comptais ranger demain.