Quizz "Paroles et Musique" (4)

Hum, ça ne serait pas plutôt /watch?v=XrnD3u0pJ68&start=333 ?

C'est une autre version que je ne connais pas, d'Arthur Honegger cette fois.

Bon, bon, un facile aussi, avec le texte intégral :

da maesden bil de maenaes
di dilamnanai ai naninai

go shadaemae hey ma naemaes yar
go shadaemae hey ma naemaes
sen ordan chaexman boordan
tcholoxae mae dish ma naemaes yar
tcholoxae mae dish ma naemaes
kaezbe li nintché dirai nintché
lebleri gontchae derai gontchae
kaezbe linini je deri nintché
lebleri gontcha de le gontcha

na plitye korshis sva doi
ax kroo gomshoo nyaka mae shi
ax pastoi xanaem pastoi
jar doo shi ma nie patooshi

go shadaemae hey ma naemaes yar
go shadaemae hey ma naemaes
sen ordan chaexman boordan
tcholoxae mae dish ma naemaes yar
tcholoxae mae dish ma naemaes
kaezbe li nintché dirai nintché
lebleri gontchae derai gontchae

nie didj dom ik diridit
boost ni dietz stayoo zaxadit
ootch to boodit ai palam
syora die limtchésti snova papalam

J'ai trouvé...mais j'ai triché! ...je ne dirai rien

Un indice alors, c'est écrit en

Spoiler:

J'y suis! C'est une transcription phonétique, au choix, de l'Air de la Puce dans la Damnation de Faust de Berlioz (Goethe, trad. Nerval), ou de la Canzonetta (nº16) «Deh, vieni alla finestra» de Don Giovanni de Mozart / Da Ponte - mais dans l'interprétation de Nicolaï Ghiaurov, vrai chanteur de yaourt au goût bulgare.

pas que dans la version qui nous intéresse et se termine par :

Видишь — домик впереди?
Будь невестою: заходи!
Будь, что будет: ай, балам!
Все разделим (честное слово!) пополам.

Personne ne veut prendre le bonneteau ?

:

Je l'avais trouvé mais "un peu trop facilement" !!

C'est une traduction, non?
Texte ou bien folklorique ou bien archaïque (ou imitation de ...), non?

Benedictus a écrit:

C'est une traduction, non?

oui.

Benedictus a écrit:

Texte ou bien folklorique ou bien archaïque (ou imitation de ...), non?

mmh... pas exactement.

Europe de l'Est ou balkanique?

Sinon folklorique du moins d'inspiration populaire?

Benedictus a écrit:

Europe de l'Est ou balkanique?

non.

Benedictus a écrit:

Sinon folklorique du moins d'inspiration populaire?

non.
bon, imagine que j’ai répondu « non » et non « pas exactement » la première fois, c’est plus simple.

Extra-européen?

dans quel sens entends-tu européen ?

Wolfgang Rihm : Ich habe Dich, geliebet (Wölfli-Liederbuch)

Ich habe dich geliebet ! Ich liebe Dich, nicht mehr.
Ich scheiss Dihr in die Augen !
Dann siehʼst Du mich nicht mehr.
Du bist ein Gottes-,Leugner !
Bringst mich zum Bettel, -Staab !
Und hast auch Keine, Eutter !
Drumm öffne mihr, das Graab.
Ich liebe Dich, nicht mehr.

Ich habe dich geliebet ! Ich liebe dich, noch mehr !
Ich habe Dich, geliebet ! Ich liebe Dich, nicht mehr.

Si Alifie a la bonne réponse, c'est vraiment pinailler, là... (D'une manière générale, quand je dis «Europe», ça correspond moins aux frontières de l'UE qu'à l'aire d'extension du catholicisme latin et du protestantisme au XVIIᵉ s. - je sais bien que c'est une définition tout aussi discutable qu'une autre mais bon...)

Benedictus a écrit:

c'est vraiment pinailler, là...

c’est plutôt glisser des infos discrètement.

bravo Alifie !

Benedictus, tu peux prendre la main.

Non, non, à toi! De toute manière, je n'ai pas de texte sous la main.

Bon, puisque Ravelavélo s'est affranchi du classique avec une précédente devinette :

J'ai mal aux dents
J'ai mal aux pieds aussi
J'ai mal aux dents

J'ai mal aux pieds aussi
J'ai mal aux dents
J'ai mal aux pieds aussi
J'ai mal aux dents
J'ai mal aux pieds aussi....
(repeating until the end)

Bon, eh bien, je vais quand même devoir reprendre la main, puisque ça, c'est dans 71 Minutes de Faust, que tu m'avais recommandé...

En effet ! /watch?v=koTcpeFy1lI

Et sur l'album The Faust Tapes aussi, /watch?v=tEMIXMAljBE

Retour à du classique:

«Une jeune pucelette,
Pucelette grassouillette,
Qu’éperdument j’aime mieux
Que mon cœur ni que mes yeux,
A la moitié de ma vie
Éperdument asservie
À son grasset embonpoint.»

Une mélodie française ?

Oui.

De Poulenc ?

Non, c'est plus ancien.

Oh, j'arrive pile au bon moment.

Une des mélodies archaïsantes de Saint-Saëns.

Voilà. Le titre et le nom du poète?

Grasselette et maigrelette de Ronsard .

Bravo.
J'en profite pour conseiller une fois de plus ces excellents disques:

Chanson triste (Duparc/Lahor) ?

luisa miller a écrit:

Chanson triste (Duparc/Lahor) ?

Je doute que ce soit "étranger". je continuerai donc à chercher du côté français

Non, en effet, mais c'est pas loin, je pense.
Le poème pourrait bien être d'Armand Silvestre, non?

mais c'est bien français.

Henri de Régnier?

La difficulté, c'est que ce genre de tarabiscot déprimiste, il y en a un fameux paquet dans la mélodie fin de siècle...

Benedictus a écrit:

Henri de Régnier?

Le poème est du compositeur.
3ème strophe du poème qui en compte cinq.

Ça, c'est plus rare. Saint-Saëns l'a fait, mais je ne pense pas que ce soit lui. Ropartz?

Toujours pas.

Indice: compositeur disparu prématurément.

Lekeu?

Benedictus a écrit:

Lekeu?

Oui....et le titre du poème ?

Aucune idée, je ne savais même pas qu'il avait écrit de la poésie. (Simplement, quand je pense «musique française franco-belge, fin XXᵉ» et «mort prématurément», c'est le premier nom qui vient à l'esprit...)

Rubato a écrit:

Triste coeur à jamais brisé
de toute ivresse dégrisé,
tu songes, coeur morne et glacé
pour qui l’effort par toi laissé !

Tiré des Trois Poèmes de 1892. Je n'ai pas vérifié, mais c'est « Sur une tombe », je suppose ?

(Le poème est assez spectaculairement mauvais, mais comme on n'entrave que dalle à ce que jacte Yakar dans le disque le plus couramment disponible…)

En fait le titre est "L'ombre plus dense" 1890 (chanté par Guy de Mey) dans cette belle intégrale:



L’ombre plus dense et par la douce chambre
s’approfondit le calme c’est la nuit.
Et l’âme lasse le doute vient et nuit
dans la douleur de ce soir de décembre.

Brèves les lueurs apparues
Fuient à quelque dolent néant.
Et tombent au vague béant
Des espérances tôt perdues.

Triste coeur à jamais brisé
de toute ivresse dégrisé,
tu songes, coeur morne et glacé
pour qui l’eff ort par toi laissé !

Une langueur douce et profonde
lente te berce dans son onde
et te console.

Triste accueil,
triste rêve d’un triste monde
fi nissant au proche cercueil.