Playlist (117)

Irinel Anghel (1969–) : Le quasi infini (2001) pour deux flutes, violon, alto et accordéon
Doina Rotaru (1951–) : Uroboros II (2001) pour deux flutes, violon, alto et accordéon
Myriam Marbe (1931–1997) : Sonata per due (1985) pour flute et alto
Ulpiu Vlad (1945–) : Dincolo de vise V (2002) pour mezzo et improvisateurs
Elmira Sebat, soprano
Partita Radicale

arnaud bellemontagne a écrit:

Cololi a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

J'aime certains climats des Couleurs de la cité céleste (notamment un beau choral de cuivres), je trouve Et exspecto rigide et austère et je ne me souviens plus des Hakai.

Mon Messiaen de prédilection c'est celui des Offrandes, de l'Ascension, de la Turangalila, des Visions de l'Amen, des 20 Regards, des Poèmes pour mi, du Quatuor pour la fin du temps et surtout de Saint-François.

Et exspecto vaut mieux ça je trouve. Même si ce n'est pas un sommet. En fait c'est surtout son final qui est génial (si toute la pièce avait été comme cela, ça serait un chef d'oeuvre).

Dans les mélodies n'oublie pas Trois mélodies et Harawi (redécouvert ses dernier jours, et c'est pas mal du tout).

Et puis c'est oublier surtout son corpus organistique, assez énorme.

Il ne faut pas oublier non plus Concert à quatre, vraiment très bon. Quant aux Eclairs sur l'au-delà, c'est à écouter ... même je trouve les sections très inégales (ça passe du sublime à l'agaçant).
Et as tu écouté Hymne au saint-sacrement et O sacrum convivium ?

J'avais pas l'intention de citer tout Messiaen.
J'ai pas écouté l' Hymne au saint-sacrement et O sacrum convivium.
Par contre je connais Eclairs sur l'au-delà, j'ai essayé...bon dieu que j'ai essayé. Rien à faire, j'accroche pas.

Les Haïkaï dans ce style de Messiaen c'est parmi ce qu'il a fait de mieux je trouve.

Enfin pour les Eclairs, je trouve ça incompréhensible, pour moi c'est très très proche de Saint-François dans le style (il y a même un passage quasi-identique) et aussi inspiré, en plus ramassé.

tout à fait d’accord avec Cololi et Arnaud sur les Éclairs.
(et j’ajoute que le temps me semble très très long quand j’écoute ça... ça ne parvient pas du tout à m’intéresser pendant plus d’une heure.)

Costin Miereanu (1943–) : L’ombre double, Cinquième voyage d’hiver (2007) pour saxophone soprano/sopranino, alto et électronique
Adrian Borza (1967–) : Fragile (2008) pour saxophone sopraon, alto et électronique
Adina Dumitrescu (1964–) : Pénitence et anthropologie (2007) pour saxophone alto/sopranino, alto et électronique
Doina Rotaru (1951–) : Obsessivo (2008) pour saxophone soprano/ténor, alto et électronique
Maia Ciobanu (1952–) : Nr. 273,16 – Intersections (2007) pour saxophone alto, alto et électronique
Irinel Anghel (1969–) : Choix (2008) pour saxophone soprano, alto et électronique
Octavian Nemescu (1940–) : A   T (2008) pour saxophones baryton/alto/ténor/sopranino, percussions et électronique
Trio PROmoZICA : Daniel Kientzy, Cornelia Petroiu, Reina Portuondo

Xavier a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Cololi a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

J'aime certains climats des Couleurs de la cité céleste (notamment un beau choral de cuivres), je trouve Et exspecto rigide et austère et je ne me souviens plus des Hakai.

Mon Messiaen de prédilection c'est celui des Offrandes, de l'Ascension, de la Turangalila, des Visions de l'Amen, des 20 Regards, des Poèmes pour mi, du Quatuor pour la fin du temps et surtout de Saint-François.

Et exspecto vaut mieux ça je trouve. Même si ce n'est pas un sommet. En fait c'est surtout son final qui est génial (si toute la pièce avait été comme cela, ça serait un chef d'oeuvre).

Dans les mélodies n'oublie pas Trois mélodies et Harawi (redécouvert ses dernier jours, et c'est pas mal du tout).

Et puis c'est oublier surtout son corpus organistique, assez énorme.

Il ne faut pas oublier non plus Concert à quatre, vraiment très bon. Quant aux Eclairs sur l'au-delà, c'est à écouter ... même je trouve les sections très inégales (ça passe du sublime à l'agaçant).
Et as tu écouté Hymne au saint-sacrement et O sacrum convivium ?

J'avais pas l'intention de citer tout Messiaen.
J'ai pas écouté l' Hymne au saint-sacrement et O sacrum convivium.
Par contre je connais Eclairs sur l'au-delà, j'ai essayé...bon dieu que j'ai essayé. Rien à faire, j'accroche pas.

Les Haïkaï dans ce style de Messiaen c'est parmi ce qu'il a fait de mieux je trouve.

Enfin pour les Eclairs, je trouve ça incompréhensible, pour moi c'est très très proche de Saint-François dans le style (il y a même un passage quasi-identique) et aussi inspiré, en plus ramassé.

Je trouve la matière de Saint-François plus riche, plus variée et surtout plus séduisante.

DavidLeMarrec a écrit:

¶ Ariane de Massenet. Plutôt la veine de Cléopâtre (même si c'est mieux), pas le meilleur Massenet, mais ça reste sympa. Sans aller jusqu'à troller avec Bazan et Panurge, on n'est pas sur le même niveau d'originalité et d'intérêt que Thaïs, Grisélidis ou Amadis.  

Ah ben voilà... on profite que je suis pas trop là pour parler d'Ariane...
Bon, je récupère dans le sujet qui va bien!

Wagner: Götterdämmerung, prologue et acte 1/Janowski-Castorf



(mais en fait )

Dommage parce que le prologue et l'acte 1 du Gotterdammerung c'est parmi ce qu'il y a de plus dense et de plus génial musicalement parlant dans le Ring.

Oui mais là c'est vraiment atroce comme mise en scène.

Doina Rotaru (1951–) :
— Légende (1984) pour flute et résonateur
— Uroboros (1998) pour deux flutes et petites percussions
— Tempio di fumo (1997) pour flute en ut
— Mythia I, II, III (2007) pour flute en ut / flute basse
Joji Yuasa (1929–) :
— Terms of temporal detailing (1989) pour flute basse
— Mai bataraki II (1987) pour flute en sol
— Interpenetration I, II (1963/1984) pour deux flutes
— Reigaku in memoriam Isang Yun (1997) pour flute alto
Mario Caroli, flute
Keiko Murakami, flute

Edgar Varèse : Ionisation pour treize percussionnistes        1929-31 / Boulez

Les Pianos de la Nuit...




Au programme ce soir :   Schumann - Liszt

Octavian Nemescu (1940–) :
— EUI or ErUImII (2007) = heure 14
Marius Lacraru, violon
Emil Visenescu, clarinette
Alexandru Matei, percussion
Octavian Nemescu, piano et électronique
— OUIEIUO (2008) = heure 15
Ion Bogdan Stefanescu, flute
Doru Roman, percussion
Sorin Petrescu, piano
Marius Hoghi, tuba
Octavian Nemescu, électronique

1) Robert Schumann (1810-1856) :

Études d'après les Caprices de Paganini, Op. 10
Nachtstücke, Op. 23

= Sviatoslav Richter, piano

(Philips, live Copenhague juillet 1986)

Faut vraiment faire le tri dans les enregistrements de Richter, et même dans cette "édition officielle" documentant la fin de sa carrière, certaines sessions renvoient une image bien terne et peu inspirée de ce grand artiste, et ne méritaient peut-être pas d'être immortalisées par les micros.
Là où certains entendront un pianisme pudique et secret, je ne perçois qu'une fadeur ennuyeuse. Passe encore pour l'opus 23, mais les Paganini réclament davantage de couleur et d'extériorité.

Reger : 6 Trios, op. 47 / Dupont (orgue Walcker de St-Georg à Ulm)

Composés la même année que les 3 fantaisies chorales de l'op. 52 que j'ai écoutés l'autre jour (1900), j'y perçois un hommage à Bach de par le procédé de composition (fantaisies sur des chorals pour l'op. 52, écriture en trio ici) mais aussi de par le langage très contrapuntique. L'harmonie est assez conventionnelle dans ces piécettes de second ordre, ce qui n'est pas forcément le cas pour l'op. 52 qui est d'une toute autre envergure.
Cet instrument ne me déplaît pas, sans me séduire vraiment. Les fonds, bien que très nombreux, ne sont pas très caractérisés (mais au moins ils ont le mérite de ne pas sonner néo-classique ).

Je continuerai cette intégrale (au moins ce volume 1) et en parlerai en disco.

Mélomaniac a écrit:

Là où certains entendront peut-être un pianisme pudique et secret, je ne perçois qu'une fadeur ennuyeuse. Passe encore pour l'opus 23, mais les Paganini réclament davantage de couleur et d'extériorité.

Ce n'est pas moi qui défendrai l'homogénéité du legs de Richter, mais ça donne furieusement l'impression que tu as surtout été déçu par la pochette.

Jof a écrit:

Reger : 6 Trios, op. 47 / Dupont (orgue Walcker de St-Georg à Ulm)

Composés la même année que les 3 fantaisies chorales de l'op. 52 que j'ai écoutés l'autre jour (1900), j'y perçois un hommage à Bach de par le procédé de composition (fantaisies sur des chorals pour l'op. 52, écriture en trio ici) mais aussi de par le langage très contrapuntique. L'harmonie est assez conventionnelle dans ces piécettes de second ordre, ce qui n'est pas forcément le cas pour l'op. 52 qui est d'une toute autre envergure.
Cet instrument ne me déplaît pas, sans me séduire vraiment. Les fonds, bien que très nombreux, ne sont pas très caractérisés (mais au moins ils ont le mérite de ne pas sonner néo-classique ).

Je continuerai cette intégrale (au moins ce volume 1) et en parlerai en disco.

Bien justement, il faut que les fonds sonnent néo pour cette musique. Ces trios malgré leur langage classique, sont des bijoux et certains sont redoutables, entre autre le dernier étant la Fugue. Faut pas avoir les chevilles dépourvues de souplesses...

Compares les avec Welzel à Trier, tu vas constater que Dupont est Bimbo...

DavidLeMarrec a écrit:

ça donne furieusement l'impression que tu as surtout été déçu par la pochette.

La pochette reflète assez bien la morosité de ces exécutions.

Non franchement, ce concert c'est l'étiage, je serais parti avant la fin.

En écoute aveugle, quelles que soient les oeuvres de ce programme, je suis même pas sûr qu'elles passeraient la première vague éliminatoire.

Mais bon, c'est Richter, donc faut adorer.

Et quand je pense qu'on se gausse du dernier Kempff, la fureur me monte.

[Schreker]

Cololi a écrit:

Quel disque facilement accessible faut-il avoir du coup  ?

À peu près n'importe lequel : Gielen-Rickenbacher, Eötvös, Ruzicka, il y en a plein, ils sont tous bons… Ma remarque vient juste souligner que le disque de Conlon étouffe la singularité de Schreker sous des cordes romantisantes épaisses, ça le fait sonner comme du mauvais Zemlinsky alors que c'est en réalité plutôt de l'über-Strauss.

Profites-en pour en prendre un avec la Symphonie de chambre ! (le Gielen-Rickenbacher est particulièrement parfait, avec le Prélude des Gezeichneten, la Symphonie de chambre et le Nachtstück de Ferne Klang)

2) Robert Schumann (1810-1856) :

Humoresque en si bémol majeur, Op. 20

= Michel Dalberto, piano

(Erato, février 1980)

Les fausses bonnes idées du soir…


¶ Villa-Lobos – Chôros n°6 – Philharmonique de Gran Canaria, Leaper
Je ne parviens toujours pas à m'enthousiasmer pour ça : certes, l'orchestration est intéressante, mais les jolies mélodies rhapsodiques qui se succèdent ne sont pas très passionnantes. Dommage d'y consacrer 25 minutes dans un concert au lieu de jouer ses grandes œuvres.

¶ Bach – Concerto pour clavecin BWV 1055 – Concerto Copenhagen, Mortensen
¶ Bach – Concerto pour clavecin BWV 1056 – Concerto Copenhagen, Mortensen
¶ Bach – Concerto pour clavecin BWV 1057 – Concerto Copenhagen, Mortensen
¶ Bach – Concerto pour clavecin BWV 1058 – Concerto Copenhagen, Mortensen
Ça tricote, c'est morne, ça se divise à l'infini sans jamais rien raconter, c'est Bach. La punition.

(Si la musique se réduisait à Bach, il n'est guère douteux que je ferais de la poterie.)

Oups, pardon, tu n'as peut-être pas remarqué que mon bandeau iconographique très élaboré représente un clavier de piano et non de clavecin.

Sur le fond, le carton rouge peut aussi fustiger ton propos en caractère illisible, que je n'ai pas pris la peine de décrypter, y décelant une vile bassesse pour complaire à Cololi et autres esprits épais qui ne reconnaissent pas le génie même s'il leur frappait sur la tête.

DavidLeMarrec a écrit:

Les fausses bonnes idées du soir…


¶ Villa-Lobos – Chôros n°6 – Philharmonique de Gran Canaria, Leaper
Je ne parviens toujours pas à m'enthousiasmer pour ça : certes, l'orchestration est intéressante, mais les jolies mélodies rhapsodiques qui se succèdent ne sont pas très passionnantes. Dommage d'y consacrer 25 minutes dans un concert au lieu de jouer ses grandes œuvres.

¶ Bach – Concerto pour clavecin BWV 1055 – Concerto Copenhagen, Mortensen
¶ Bach – Concerto pour clavecin BWV 1056 – Concerto Copenhagen, Mortensen
¶ Bach – Concerto pour clavecin BWV 1057 – Concerto Copenhagen, Mortensen
¶ Bach – Concerto pour clavecin BWV 1058 – Concerto Copenhagen, Mortensen
Ça tricote, c'est morne, ça se divise à l'infini sans jamais rien raconter, c'est Bach. La punition.

(Si la musique se réduisait à Bach, il n'est guère douteux que je ferais de la poterie.)  

Si la musique se réduisait à Lully, nul doute que je ferais de la poterie.

Bach est universel, excepté pour les chauvins romantiques.

3) Robert Schumann (1810-1856) :

Papillons, Op. 2

= Ingrid Haebler, piano

(Philips, août 1959)

Le style traduit la même innocence, la même fraicheur que le visage.

plenum a écrit:

Compares les avec Welzel à Trier, tu vas constater que Dupont est Bimbo...

Tu voulais probablement dire Dumbo, n'est-ce pas ?

DavidLeMarrec a écrit:

Ça tricote, c'est morne, ça se divise à l'infini sans jamais rien raconter, c'est Bach. La punition.

Mais quelle idée de s'infliger cette musique de cour chichiteuse et décorative ? Tu t'auto-flagelles en t'enfilant 4 concertos d'affilée et tu oses mettre ton mécontentement sur le dos de Bach, cet honnête homme qui, comme tout le monde, avait besoin de manger ?

Oui c'est vrai, un lapsus. Bimbo c'est relié aux tétons gonflés à l'hélium.

4) Robert Schumann (1810-1856) :

Kreisleriana, Op. 16

= Vladimir Ashkenazy, piano

(Decca, octobre 1971)

5) Franz Liszt (1811-1886) :

Bénédiction de Dieu dans la solitude

= Claudio Arrau, piano

(Philips, mars 1970)

Tant qu'à écouter un peu de Liszt, autant aller à l'essentiel pour l'oeuvre et l'interprétation  

DavidLeMarrec a écrit:

[Schreker]

Cololi a écrit:

Quel disque facilement accessible faut-il avoir du coup  ?

À peu près n'importe lequel : Gielen-Rickenbacher, Eötvös, Ruzicka, il y en a plein, ils sont tous bons… Ma remarque vient juste souligner que le disque de Conlon étouffe la singularité de Schreker sous des cordes romantisantes épaisses, ça le fait sonner comme du mauvais Zemlinsky alors que c'est en réalité plutôt de l'über-Strauss.

Profites-en pour en prendre un avec la Symphonie de chambre !  (le Gielen-Rickenbacher est particulièrement parfait, avec le Prélude des Gezeichneten, la Symphonie de chambre et le Nachtstück de Ferne Klang)  

Au moins le le Gielen-Rickenbacher est intouchable (les autres sûrement aussi ... mais pas cherchais)

Mélomaniac a écrit:

5) Franz Liszt (1811-1886) :

Bénédiction de Dieu dans la solitude

= Claudio Arrau, piano

(Philips, mars 1970)

Tant qu'à écouter un peu de Liszt, autant aller à l'essentiel pour l'oeuvre et l'interprétation  

Un grand moment de recueillement mystique.

-------------

Beethoven:Quatuor n°7 (Berg)

Quelle maitrise et quelle inspiration!
Un des plus merveilleux quatuors de Beethoven AMHA.
J'imagine que tu le connais, Col ?

arnaud bellemontagne a écrit:

Beethoven:Quatuor n°7 (Berg)

Quelle maitrise et quelle inspiration!
Un des plus merveilleux quatuors de Beethoven AMHA.  
J'imagine que tu le connais, Col ?  

Oui

Et il t'enthousiasme ?

arnaud bellemontagne a écrit:

Et il t'enthousiasme ?

Moyennement, comme tout Beethoven

Comme d'habitude je reconnais que la structure, les thèmes, l'harmonie, ne peut être celle d'un compositeur de 2° zone ... en cela c'est très agréable ... mais ça ne me touche pas énormément.

Berlioz : Les Francs-Juges, Ouverture (François-Xavier Roth, 2016 : Les Siècles)
Berlioz : Les Nuits d'Eté (François-Xavier Roth, 2016 : Anne Sofie von Otter, Les Siècles)
Berlioz : Harold en Italie (François-Xavier Roth, 2016 : Adrien La Marca, Les Siècles)

Superbe concert qui montre encore combien Roth et son orchestre sont assez parfaits dans Berlioz... Inspiration, couleurs, dynamique... C'est splendide!!
Von Otter est maintenant bien usée, mais quel art encore! Diction, naturel, finesse des intentions, intelligence de chant... tout cela gomme un timbre usé et maintenant très pauvre en couleurs... grand moment!
Enfin Adrien La Marca impérial dans Harold...

Tadeusz Baird (1928–1981) :
— 4 Sonety miłosne (1956/69) pour baryton, cordes et clavecin
Andrzej Hiolski
OPRT Kraków (Jan Krenz)
— Colas Breugnon (1951) suite pour orchestre et flute
WOSPR Katowice (Jan Krenz)
— Pieśni truwerów (1963) pour mezzo, deux flutes et violoncelle
Krystyna Szostek-Radkowa
OSFN Warszawa (Witold Rowicki)
— 5 Pieśni (1968) pour mezzo et orchestre de chambre
Krysztyna Szostek-Radkowa
OF Wrocław (Andrzej Markowski)
— Psychodrama (1972) pour orchestre
WOSPR Katowice (Wojciech Michniewski)

Polyeucte a écrit:

Berlioz : Les Francs-Juges, Ouverture (François-Xavier Roth, 2016 : Les Siècles)
Berlioz : Les Nuits d'Eté (François-Xavier Roth, 2016 : Anne Sofie von Otter, Les Siècles)
Berlioz : Harold en Italie (François-Xavier Roth, 2016 : Adrien La Marca, Les Siècles)

Superbe concert qui montre encore combien Roth et son orchestre sont assez parfaits dans Berlioz... Inspiration, couleurs, dynamique... C'est splendide!!
Von Otter est maintenant bien usée, mais quel art encore! Diction, naturel, finesse des intentions, intelligence de chant... tout cela gomme un timbre usé et maintenant très pauvre en couleurs... grand moment!
Enfin Adrien La Marca impérial dans Harold...

C'est un euphémisme ; pour le reste, on ne peut plus d'accord avec toi.
(N'empêche, les 3 Herminie, Benvenuto, Roméo passés à la trappe ...)

Cololi a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Et il t'enthousiasme ?

Moyennement, comme tout Beethoven

Comme d'habitude je reconnais que la structure, les thèmes, l'harmonie, ne peut être celle d'un compositeur de 2° zone ... en cela c'est très agréable ... mais ça ne me touche pas énormément.

Je comprends.

Tiens, David pourfendait Bach un peu plus haut . Ben mine de rien, je pourrais reprendre à mon compte ce que tu dis de Beethoven pour l'imputer à Bach. J'ai une immense admiration pour ses aptitudes exceptionnelles d'architecte sonore, mais dans le fond sa musique me touche assez peu (hormis les Goldberg dans la vivifiante version de Gould), je trouve tout cela très rhétorique (notamment dans les procédures fuguées très systématiques voir répétitives).
Tu as le même ressenti pour ses autres quatuors (notamment les derniers)?

bAlexb a écrit:

Polyeucte a écrit:

Berlioz : Les Francs-Juges, Ouverture (François-Xavier Roth, 2016 : Les Siècles)
Berlioz : Les Nuits d'Eté (François-Xavier Roth, 2016 : Anne Sofie von Otter, Les Siècles)
Berlioz : Harold en Italie (François-Xavier Roth, 2016 : Adrien La Marca, Les Siècles)

Superbe concert qui montre encore combien Roth et son orchestre sont assez parfaits dans Berlioz... Inspiration, couleurs, dynamique... C'est splendide!!
Von Otter est maintenant bien usée, mais quel art encore! Diction, naturel, finesse des intentions, intelligence de chant... tout cela gomme un timbre usé et maintenant très pauvre en couleurs... grand moment!
Enfin Adrien La Marca impérial dans Harold...

C'est un euphémisme ; pour le reste, on ne peut plus d'accord avec toi.
(N'empêche, les 3 Herminie, Benvenuto, Roméo passés à la trappe ...)

ça... il y a un soucis de captations au Festival Berlioz!
J'espère par contre que Roth va réussir un jour à graver sérieusement ses intégrales berlioziennes...

arnaud bellemontagne a écrit:

Cololi a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Et il t'enthousiasme ?

Moyennement, comme tout Beethoven

Comme d'habitude je reconnais que la structure, les thèmes, l'harmonie, ne peut être celle d'un compositeur de 2° zone ... en cela c'est très agréable ... mais ça ne me touche pas énormément.

Je comprends.  

Tiens, David pourfendait Bach un peu plus haut . Ben mine de rien, je pourrais reprendre à mon compte ce que tu dis de Beethoven pour l'imputer à Bach. J'ai une immense admiration pour ses aptitudes exceptionnelles d'architecte sonore, mais dans le fond sa musique me touche assez peu (hormis les Goldberg dans la vivifiante version de Gould), je trouve tout cela très rhétorique (notamment dans les procédures fuguées très systématiques voir répétitives).
Tu as le même ressenti pour ses autres quatuors (notamment les derniers)?

Non les derniers, je trouve ça quand même hallucinant, je rends les armes.

Pour ce qui est de Bach ... pour ma part ça dépend ... si c'est pour entendre du contrepoint sur du contrepoint tout le temps au clavier ... ça m'ennuie assez vite. Par contre les oeuvres chorales c'est très différent !

Le dernier Beethoven

Concernant Bach, les œuvres chorales m'impressionnent aussi beaucoup par leur ferveur, même si je trouve qu'il y a toujours un récitatif de trop (voir deux ).

Tadeusz Baird (1928–1981) :
— Erotyki (1961) pour soprano et orchestre
Stefania Woytowicz
OSFN Warszawa (Witold Rowicki)
— III Symfonia (1969)
OSFN Warszawa (Jan Krenz)
— Elegeia (1973) pour orchestre
WOSPR Katowice (Wojciech Michniewski)
— Concerto lugubre (1975) pour alto et orchestre
Stefan Kamasa
OPRT Kraków (Jacek Kaspszyk)
— Głosy z oddali (1981) pour baryton et orchestre
Jerzy Artysz
OSFN Warszawa (Witold Rowicki)

Dans l'absolu (quel orchestre flatteur, rond, coloré surtout, mais sans bigarrure )... et en attendant de mettre la main sur la version de Leonhardt :

Octavian Nemescu (1940–)
— Quindecimortuorum pour 1 heure du matin (1994)
orchestre d’instruments à vent (Aurelian Octav Popa)
— Negantidiadua pour 2 heures du matin (1995)
Ensemble Contraste : Sorin Petrescu (piano) Emil Sein (saxophone) Doru Roman (percussion) Mădălina Obreja (voix) Florin Pane (trombone)

arnaud bellemontagne a écrit:

(hormis les Goldberg dans la vivifiante version de Gould)

C'est marrant, j'adore Bach mais je suis incapable de m'enfiler les Goldberg sous peine de m'ennuyer assez vite.

arnaud bellemontagne a écrit:

Mélomaniac a écrit:

5) Franz Liszt (1811-1886) :

Bénédiction de Dieu dans la solitude

= Claudio Arrau, piano

(Philips, mars 1970)

Tant qu'à écouter un peu de Liszt, autant aller à l'essentiel pour l'oeuvre et l'interprétation  

Un grand moment de recueillement mystique.

Ah, mais c'est très beau ! Je ne connais que très peu l'oeuvre de Liszt (preuve en est que j'hésite dans l'ordre des lettres qui forment son nom tout autant que dans la prononciation de ce dernier), c'est une entrée en matière qui donne envie