Philharmonie - Schumann Faust - Septembre 2016

J'y vais le vendredi 16, mais j'ai une place à vendre pour le dimanche 18, 16h30, catégorie 4, 1er balcon courbe (de 3/4 face), place G52, (dernier rang, sur le côté, très bonne place pour bien entendre les chanteurs aussi bien que l'orchestre) tarif abonné 18,75 euros au lieu de 25. (me contacter par MP)

Robert Schumann
Scènes du Faust de Goethe

Orchestre de Paris
Choeur de l'Orchestre de Paris
Choeur d'enfants de l'Orchestre de Paris
Daniel Harding, direction

Hanna-Elisabeth Müller, soprano
Mari Eriksmoen, soprano
Bernarda Fink, mezzo-soprano
Andrew Staples, ténor
Christian Gerhaher, baryton
Franz-Josef Selig, basse
Tareq Nazmi, basse
Lionel Sow, chef de choeur

Xavier a écrit:

J'y vais le vendredi 16, mais j'ai une place à vendre pour le dimanche 18, 16h30, catégorie 4, 1er balcon courbe (de 3/4 face), place G52, (dernier rang, sur le côté, très bonne place pour bien entendre les chanteurs aussi bien que l'orchestre) tarif abonné 18,75 euros au lieu de 25. (me contacter par MP)

La place est toujours disponible.

Et moi j'y serai vendredi, et je vends une place pour vendredi. Même tarif.

http://www.zepass.com/712557a-place-concert-christian-gerhaher-schumann-scenes-de-faust-orchestre-de-paris-harding-karg-staples-gerhaher-selig-philharmonie-de-paris.html  

(Ce n'est pas/plus Karg qui chante les parties de soprano.)

J'ai toujours une place à vendre pour dimanche... (voir plus haut)

Programme disponible en pdf: http://philharmoniedeparis.fr/sites/default/files/npgs_16_18-9_faust-op_16538.pdf

Le concert sera surtitré!  
N'est-ce pas une première à la Philharmonie?

Bonne nouvelle pour le surtitrage, je me posais justement la question !

Xavier a écrit:

j'ai une place à vendre pour le dimanche 18, 16h30, catégorie 4, 1er balcon courbe (de 3/4 face), place G52, (dernier rang, sur le côté, très bonne place pour bien entendre les chanteurs aussi bien que l'orchestre) tarif abonné 18,75 euros au lieu de 25. (me contacter par MP)

Personne d'intéressé?
Allez allez, c'est une très bonne place, en promo, et une oeuvre rarement donnée à Paris.

Personne ne s'en est remis ? J'y serai demain.

L'oeuvre ne m'avait fait ni chaud ni froid au disque, mais je ne m'y suis pas ennuyé une seconde hier soir.
Il y a même des moments franchement étonnants, voire colorés!
Et puis une exécution remarquable, en particulier au niveau des solistes et des choeurs, mais l'orchestre également.
J'ai pu me replacer à l'entracte pour être plus de face (parce que j'ai du mal à quitter le 1er balcon latéral, même si c'est moins bien pour les voix), et j'ai pu y profiter davantage de Gerhaher qu'on ne devait pas entendre dans toute la salle à certains moments assez confidentiels de la 3è partie.
Magnifique 1ère soprano aussi. (Hanna-Elisabeth Müller)

Attention au court passage des 4 gamins dans la 3è partie, potentiel lacrymal assez important. (en tout cas ça a été le cas pour une dame à côté de moi et pour moi-même!...)

Salle très bien remplie.

Vidéo déjà disponible: http://concert.arte.tv/fr/daniel-harding-et-lorchestre-de-paris-interpretent-les-scenes-de-faust-la-philharmonie-de-paris

J'y étais ce dimanche.

Très belle exécution, même si l'oeuvre, que je découvrais, ne m'a pas totalement transportée (le texte est un peu complexe...)

Harding allège la pâte de l'orchestre, en gardant la fluidité acquise avec Järvi. Quelques transitions auraient pu être encore plus soignées mais globalement c'était très beau. Le choeur et le choeur d'enfants au top. Et les tousseurs ont été plutôt discrets !

Oui, l’œuvre est réellement et totalement splendide, grave mais variée, colorée mais sans rien de pompeux, ni de clinquant.

Un peu désorienté par l'ouverture (le son est-il plus réverbéré qu'avant, comme le suggère David dans son récent article sur Bruckner ?), mais ensuite, j'ai admiré les belles sonorités de l'orchestre, les très bons chœurs d'adultes et d'enfants, Harding animant le tout avec enthousiasme.

Et les solistes étaient superbes : Gerhaher (magnifique tirade du Dr Marianus), Staples, Selig, et les dames tout autant.

Bertram a écrit:

(le son est-il plus réverbéré qu'avant, comme le suggère David dans son récent article sur Bruckner ?)

Je n'ai pas eu cette sensation.
Après, tout dépend évidemment où on est placé, surtout avec les voix...

Une œuvre qui culmine régulièrement à cinq tartelettes (Mitternacht, la mort, l'exultation des angelots), d'une ambition et d'une probité (texte sans retouche, et celui-ci est particulièrement rétif à une mise en musique) qui ont peu d'exemple.

Côté exécution :

¶ Harding parmi ce qui se fait de mieux dans cette œuvre actuellement (Luisi, Harnoncourt… et lui-même qui l'a déjà donné à Berlin, Vienne ou Munich, tous avec Gerhaher – Harnoncourt l'a aussi fait avec Goerne).

¶ Gerhaher m'a surpris par son impact sonore : la voix n'est pas grande, mais elle passe très bien jusqu'au fond de la Philharmonie. Comme d'habitude, il joue de tous les paramètres vocaux à loisir : vibré/non vibré, métallique/non métallique, plein/mixte, couvert/ouvert et les combine selon les nécessités d'un texte qu'il exalte magnifiquement… Il ne peut pas varier autant que dans le lied, mais ça reste fabuleux.

¶ Les autres excellents, mais je remarque en particulier la petite Müller, à la fois très claire et glorieuse, épatante.

¶ Le chœur de l'Orchestre comme toujours superbe. Les petits braillards associés très bien aussi.

Je n'ai pas compris pourquoi personne n'applaudissait après le sol dièse, ce n'est pas comme s'il y avait de la musique intéressante dans les ponts orchestraux, c'est un peu comme l'opéra italien…

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Bertram a écrit:

Un peu désorienté par l'ouverture (le son est-il plus réverbéré qu'avant, comme le suggère David dans son récent article sur Bruckner ?),

Non, je ne crois pas qu'il soit plus réverbéré, je faisais simplement mention de mes emplacements (premier tiers du parterre et arrière-scène), qui ne sont pas les meilleurs, sans être du tout indignes (mais un peu frustrants tout de même).

Tu as peut-être été davantage désorienté par l'orchestration de l'Ouverture (et même son propos musical) : autant l'œuvre est fabuleuse (quoique vraiment mal orchestrée, et pourtant je défends passionnément l'orchestration de ses symphonies…), autant cette ouverture, quel que soit le chef, sonne toujours complètement opaque et bouchée. Pas très étonnant quand on voit comment elle est faite, ça regorge de doublures lourdes et inutiles, pour un contenu qui n'est déjà pas intrinsèquement passionnant.

Une fois ce mauvais moment passé, tout le reste passe de sommets en sommets.