Playlist (118)

Mélomaniac a écrit:

1) Ferruccio Busoni (1866-1924) :

Concerto pour piano, Op. 39

= John Ogdon, piano ; Daniell Revenaugh, John Alldis Choir, Royal Philharmonic Orchestra

(Emi, juin 1967)

Le concerto-choucroute du répertoire.
En cinq volets (plus d'une heure !), avec choeur d'hommes dans le final. Manquerait plus qu'un orgue et les majorettes
Néanmoins, j'aime beaucoup.

J'aime bien aussi. En concert c'est spectaculaire. Il y a des passages de virtuosité inouïs. On se demande comment ça peut se jouer

Mon disque a un autre visuel, mais c'est bien la même chose. Le concerto est superbement joué. J'en ai écouté une autre version cette semaine (Nézet-Séguin et le London Philharmonic) et celle-ci est encore meilleure.

3) Ludwig van Beethoven (1770-1827) :

Septuor en mi bémol, Op. 20 (trans. Liszt, S. 465)

= Leslie Howard, piano

(Hyperion, août 1991)

Je suis plutôt habitué à l'entendre dans sa parure pour vents, mais la transcription offre de beaux chatoiements.
Dommage que le pianiste australien, un peu trop mou, reste davantage attentif aux jeux de timbres qu'à la joyeuse vitalité de cette partition.

Aujourd’hui:


● Antoine Forqueray, The Bliss and Pain of Baroque
Gustav Leonhardt (clavecin Hemsch, 1751)
Château de Flawine, VI.2005
EMR
Pour vérification, après ce que j’ai écrit hier. Une merveille absolue. Voir ici.


● Tchaïkovski: Symphonie nº3 en ré majeur, op. 29
Mariss Jansons / Orchestre Philharmonique d’Oslo
Oslo, I-II.1986
Chandos
Très chouette (je me demande vraiment pourquoi cette œuvre est si souvent dépréciée par les tchaïkovskiens). Comme toujours, il y a quelques trucs qui m’empêcheront probablement toujours d’adhérer tout à fait à ces symphonies (le final pompier, et peut-être plus durablement son style mélodique), mais là, outre la subtilité de l’orchestration, il y a quelque chose d’assez irrésistible dans l’élan et la variété de l’écriture rythmique. Probablement ma préférée après la 1.


● Rihm: ET LUX (2009) pour ensemble vocal et quatuor à cordes
Paul Van Nevel / Huelgas Ensemble, Quatuor Minguet
Anvers, II.2014
ECM
Réécoute (bouleversante) d’une des œuvres de Rihm qui me touche le plus. Voir ici.

Pour Forqueray par Leonhardt, c'est bien-sûr un must.

Connais-tu l'intégrale par Yannick Le Gaillard? car ça aussi c'est de l'absolu.

Benedictus a écrit:

outre la subtilité de l’orchestration, il y a quelque chose d’assez irrésistible dans l’élan et la variété de l’écriture rythmique. Probablement ma préférée après la 1.

Que n'écrirait-il pas pour flatter son mentor.

Qui va bientôt venir ajouter que Masur-en-live-c'-est-mieux-pasque-ça-danse.

4) Ludwig van Beethoven (1770-1827) :

Sonate n°23 en fa mineur, Op. 57

= Sviatoslav Richter, piano

(Philips, octobre 1992)

Moui bof, ça casse pas trois pattes à un canard, cette bande de concert amstellodamois.

plenum a écrit:

Connais-tu l'intégrale par Yannick Le Gaillard? car ça aussi c'est de l'absolu.

Non. Mais ça n'a pas l'air facile à trouver.

Mélomaniac a écrit:

Benedictus a écrit:

outre la subtilité de l’orchestration, il y a quelque chose d’assez irrésistible dans l’élan et la variété de l’écriture rythmique. Probablement ma préférée après la 1.

Que n'écrirait-il pas pour flatter son mentor.
Qui va bientôt venir ajouter que Masur-en-live-c'-est-mieux-pasque-ça-danse.

D'accord, c'est promis: à l'avenir, chaque fois que je me rangerai à un avis de David, je rappellerai aussi que je te dois la découverte de quelques beaux disques d'orgue.

Benedictus a écrit:

plenum a écrit:

Connais-tu l'intégrale par Yannick Le Gaillard? car ça aussi c'est de l'absolu.

Non. Mais ça n'a pas l'air facile à trouver.

C'est vrai parbleu! Seulement son intégrale Duphly fut rééditée sous label ADDA, mais c'est tout.

Connais-tu la version de Haugsand?

Oh mais j'y pense, son Forqueray fut aussi rééditée sous label Mandala.

5) Franz Schubert (1797-1828) :

Sonate n°14 en la mineur, D. 784

= André Watts, piano

(CBS, mai 1973)

 L'allegro giusto réclame une douceur que le clavier lui refuse ici, trop enclin au tapage dès que le texte semble en fournir l'occasion. Joué avec davantage de naïveté que de grâce, l'Andante manque de finesse, tout comme la palette émotionnelle, assez épaisse. Quand ils ne sont pas habités par le poids du non-dit, les silences semblent vides, ce qui est le cas ici.
Le pianiste américain s'en tire mieux dans le final, où sa force de frappe fait mouche avec une certaine cruauté, à défaut d'être totalement imprégnée d'ambivalence.
Dans le champ romantique, son style très direct convient mieux à Beethoven qu'au fragile univers schubertien.
Enfin, j'ai surtout écouté ce disque car j'ai reçu ce soir beaucoup de courrier regrettant que la playlist n'offrait pas son lot de jolies pochettes.

J. S. Bach
* Concerto pour deux clavecins BWV 1062
Academia Montis Regalis

Eva Marton en Sieglinde, je n'y croyais pas vraiment. Mais c'est très bon. Et Mehta est très à son affaire.

Marton c'est toujours très bon de toute façon: dans les Wagner pas encore très lourds, elle a aussi fait une formidable Elisabeth et une formidable Elsa. (DVD Levine dans les deux cas)

J. B. Loeillet
* Allemande (Suite no.1 pour clavecin)
Luciano Sgrizzi



Peu d'enregistrements de Jean-Baptiste Loeillet, contemporain de Bach.

Mahler: Symphonie n° 1 (Philharmonique Tchèque, Ancerl) . Enthousiasmant. Pour moi, l'une des plus belles versions de cette oeuvre. Mais l'enregistrement porte son âge et le son a été traficoté par le remastering.

Strauss: Till Eulenspiegel (Philharmonique Tchèque, Ancerl) . Egalement grisant. La verdeur des timbres pragois est vraiment phénoménale, ce qui convient à merveille à l'espièglerie de la pièce. Et Ancerl était décidément un chef génial.

André a écrit:

Eva Marton en Sieglinde, je n'y croyais pas vraiment. Mais c'est très bon. Et Mehta est très à son affaire.

Oh si ! Authentique chair lyrique furieusement palpitante & fébrile dans les années 70-début 80 ; il n'y a qu'à entendre sa Kaiserin de Strauss (et encore est-elle desservie par une captation assez médiocre) pour mesurer les diaprures insensées, les finesses de dentelière dont elle savait parer son chant .
Pour moi, Debussy à 4 mains : Petite suite, Suite bergamasque & En blanc et noir :

Cornel Țăranu : Miroirs pour saxophone(s) et orchestre        1990 / Kientzy, Simon

Ştefan Niculescu : Axion pour saxophone(s) et choeur de femmes        1992 / Kientzy, Râpa
 +
Brian Ferneyhough : Inconjunctions pour ensemble        2014 / Ensemble Modern (Stockhammer)
 +

Mozart : Concerto pour piano et orchestre No.20 et No.25 (de Larrocha/Davis)

Ferneyhough : Liber Scintillarum (2012).  Ensemble Linea (Wurtz)
Ferneyhough : Inconjunctions (2014).  Ensemble Modern (Stockhammer)

Jean Sébastien Bach (1685-1750)

• Messe brève BWV 235 - Pahaël Pichon / Pygmalion  
• Cantate BWV 187 "Es Wartet Alles Auf Dich" - Suzuki / Bach Collegium Japan  

Stop à l'exploitation

Spoiler:

Wagner/Gould : Prélude des Meistersinger
Glenn Gould

Wagner:Tristan Acte 1 (Barenboim)

Le plus sombre de tous les Wagner AMHA.

Hier :

¶ Haydn –  Symphonie 62 – Hogwood
¶ Haydn –  Symphonie 63 – Hogwood
¶ Haydn –  Symphonie 70 – Hogwood
¶ Haydn –  Symphonie 71 – Hogwood
¶ Haydn –  Symphonie 73 – Hogwood
Simple, direct, juste.
Les appoggiatures au hautbois du final de la 71…

¶ Rawsthorne – Quatuor n°1 – Maggini SQ
¶ Rawsthorne – Quatuor n°2 – Maggini SQ
¶ Rawsthorne – Quatuor n°3 – Maggini SQ
¶ Rawsthorne – Variations pour quatuor – Maggini SQ
Entre Schoeck et Chostakovitch, beau corpus auquel je reviens avec plaisir. (Je n'avais jamais entendu le 3, d'ailleurs.)

¶ Schmitt – Le Petit Elfe Ferme-L'Œil – ONLorraine, Mercier (Timpani)
¶ Schmitt – Introït, Récit et Congé – Demarquette, ONLorraine, Mercier

¶ Ibert – Le Chevalier errant – ONLorraine, Mercier (Timpani)
¶ Ibert – Les Amours de Jupiter – ONLorraine, Mercier
¶ Ibert – Chansons de Don Quichotte – Neven, Eijsackers (Onyx)
Belle version par une voix plutôt haute et une bonne diction. Il a dû étudier avec van Egmond, et l'on entend tantôt Ramey, tantôt DFD (pas forcément pour le meilleur dans les deux cas). Un chanteur que j'aime beaucoup cela dit, et doté d'une très belle carrière, même si son émission très peu métallique le rend très peu sonore en salle.
¶ Ibert – Chansons de Don Quichotte – van Dam, Nagano (Teldec)
¶ Ravel – Chansons de Don Quichotte à Dulcinée – Neven, Eijsackers

¶ Chostakovitch – Chansons Espagnoles – Neven, Eijsackers (Onyx)
L'accent peut faire illusion par endroit, mais le placement est tellement occidental !
¶ Airs espagnols anciens – Neven, Eijsackers

¶ D'Indy – Suite dans le goût ancien – O de Chb de Trente et Vérone, Ciacci (Arts)
Vraiment pas fameux comme version, assez dépenaillé. Les solistes du Philharmonique du Luxembourg restent inapprochables.

¶ Beethoven – Sonate n°27 – Peter Serkin sur Graf des années 1810-1820. (Musical Concepts)
¶ Beethoven – Sonate n°29 – Peter Serkin sur Graf des années 1810-1820.
LA version de référence des dernières sonates.

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Aujourd'hui :

¶ Schnittke – Concerto pour piano et cordes – Mikhail Voskresensky, Miskolc ChbO, László Kovács (Classical Records)
Une éternité que je n'avais pas réécouté ça, et j'aime encore davantage – alors que je ne suis pas un inconditionnel de Schnittke en général. Il faut dire qu'il flatte mon petit côté rétro avec ses citations de l'hymne tsariste et du mouvement lent du Cinquième Concerto de Beethoven…

¶ Rachmaninov – Moment musical n°4 – Voskresensky

¶ Babbit – Concerto pour piano – Alan Feinberg, American Composers O, Wuorinen
¶ Carter – Concerto pour piano – Oppens, Cincinnati SO, Gielen
¶ Wuorinen – Concerto pour piano n°1 – avec Wuorinen
Pas désagréable tout ça, mais ça ne me stimule pas beaucoup en haut…

¶ Gluck – Armide, acte I (première moitié) – Hickox
¶ Gluck – Armide, acte I (seconde moitié), acte II (première moitié) – Minkowski
On entend qu'il a été gorgé de la version LULLY, mais les alternative sont tellement ternes… on dirait une fanfare militaire (surtout chez Minkowski, d'ailleurs). Certes, l'effet archaïsant est voulu, mais n'est pas Dvořák qui veut (pourquoi ne joue-t-on jamais cette œuvre hors de République Tchèque et d'Allemagne ?).

Et en ce moment :

¶ Wuorinen – Concerto pour piano n°3 – Ohlsson, SFSO, Blomstedt
Là en revanche, j'aime beaucoup, de la variété, de la couleur, ça se déhanche, ça suit une direction – et la beauté du piano d'Ohlsson rend la chose encore plus évidente.

Bach:Variations Goldberg (Levit)

Bof.

Jacobus Nozeman (1693-1745)

Sonates pour violon et basse continue avec viole ou luth et clavecin ou orgue op.1

NMI (2010)

Les Tuyaux du dimanche après-midi...





Au programme :   J. Steffens - W. Byrd - S. Scheidt - J.P. Sweelinck - N. Hanff - D. Buxtehude

La vieille ville de Stralsund (Allemagne -Poméranie occidentale)


1) Johann Steffens (1559-1616) :

Fantaisie en la mineur
Ach Gott, vom Himmel sieh darein
Veni redemptor genitium
Jesus Christus, unser Heiland

= Martin Rost, orgue Stellwagen de l'église Sainte-Marie de Stralsund

(MDG, mai 2013)

L'intérieur de la Jakobikirche de Lüdingworth (Allemagne -Basse-Saxe)


2) William Byrd (1543-1623) :

Pavane & Gaillarde

= Ingo Duwensee, Orgue Wilde-Schnitger de l'église St Jakobi de Lüdingworth

(Aeolus, 2006)

A droite, la Nikolaikirche dans le quartier Borstel de la petite ville de Jork (Allemagne -Basse-Saxe)


3) Samuel Scheidt (1587-1654) :

Alamande Also gehts also stehts, SSWV 137

= Martin Böcker, orgue Geycke de l'église St Nikolai de Borstel / Jork

(Fagott, 2010)

Dimitri Chostakovitch
* Quintette pour piano et cordes en Sol mineur op.57
Symphonia Quartet
Glenn Gould, piano (1961)



Belle occasion de faire d'une pierre deux coups: c'est l'anniversaire de naissance de Dimitri et Glenn nés tous les deux un 25 septembre.

Bartok:Concerto pour violon n°2 (Stern/Bernstein)

Ravélavélo a écrit:

c'est l'anniversaire de naissance de Dimitri et Glenn nés tous les deux un 25 septembre.

Merci pour cette information qui explique pourquoi Lucien écoute du Wagner transcrit au piano

Mélomaniac a écrit:

Ravélavélo a écrit:

c'est l'anniversaire de naissance de Dimitri et Glenn nés tous les deux un 25 septembre.

Merci pour cette information qui explique pourquoi Lucien écoute du Wagner transcrit au piano

Et dans moins d'un mois ça va être le tien.

Je composerai pour cette occasion une valse-bluette ''Sans Mélo-drame''.

plenum a écrit:

Je composerai pour cette occasion une valse-bluette ''Sans Mélo-drame''.

Je veux la partition, si c'est pas trop difficile...

plenum a écrit:

Je composerai pour cette occasion une valse-bluette

Je préférerais un Te Deum, en plein jeu avec pédale en 32 pieds, double-choeur (paroles écrites par David) et cuivres à 10 par pupitre

Si j'avais le temps, mais ça ne verra pas le jour.

__________________________________________________________________________________________

Buxtehude

Pièces diverses pour orgue avec alternance de chorals chantés.

Francis Jacob, au superbe orgue Aubertin de Vertus.

ZZT (2003) 2 cd


Superbe album double de Francis Jacob, sur un des plus beaux orgues du facteur Aubertin, un des plus grands facteurs actuels.

Mélomaniac a écrit:

plenum a écrit:

Je composerai pour cette occasion une valse-bluette

Je préférerais un Te Deum, en plein jeu avec pédale en 32 pieds, double-choeur (paroles écrites par David) et cuivres à 10 par pupitre

Ok mais à condition que ce soit au tempi de valse.

Dimitri Chostakovitch
* Concerto no.2 op.101
New York Philharmonic
Leonard Bernstein, piano & direction d'orchestre

Mélomaniac a écrit:

qui explique pourquoi Lucien écoute du Wagner transcrit au piano

pur hasard, en fait, je l’ignorais.

lucien a écrit:

Mélomaniac a écrit:

qui explique pourquoi Lucien écoute du Wagner transcrit au piano

pur hasard, en fait, je l’ignorais.

Tu écoutes de la musique romantique et tu voudrais nous faire accroire qu'il n'y a aucune explication rationnelle à cela ?
Cet événement séculaire doit être lié à un alignement particulier des étoiles, je vais consulter une carte astrale.

On ne peut tout de même pas toujours écouter du juxtaposable voyons!

La St Pieterskerk de Leiden (Pays-Bas)


4) Jan Pieterszoon Sweelinck (1562-1621) :

Toccata primi toni, swWV 286
Fantasia Ut re mi fa sol, swWV 263
Fantasia, swWV 261
Wir glauben all an einen Gott, swWV 316
Fantasia crommatica, swWV 258
Mein Hüter und mein Hirt, swWV 310
Allein Gott in der Höh sey Ehr, swWV 299
Erbarm dich mein o Herre Gott, swWV 303
Puer nobis nascitur, swWV 315
Esce Mars, swWV 321
Paduana Lachrymae, swWV 328
Toccata noni toni, swWV 296

= Joseph Kelemen, orgue Van Hagerbeer de l'église Saint-Pierre de Leyde

(Oehms, juillet 2012)

plenum a écrit:

On ne peut tout de même pas toujours écouter du juxtaposable voyons!

Ah, ça faisait longtemps que je ne l'avais pas vu, ça... 

Ce concerto pour violon de Bartok est vraiment une splendeur.

Strauss:Don Quichotte (Bernstein)

Dimitri Chostakovitch
* Symphonies nos. 1 & 7 'Léningrad'
Chicago Symphony Orchestra
Leonard Bernstein

L'église St Stephanus de Fedderwarden (Allemagne -Basse-Saxe)


5) Johann Nikolaus Hanff (1663-1711) :

Ach Gott, vom Himmel sieh darein
Auf meinen lieben Gott

= Markus Nitt, orgue Vater-Schmid-Führer de l'église St Stephanus de Fedderwarden

(Nomine, 2010)

arnaud bellemontagne a écrit:

Ce concerto pour violon de Bartok est vraiment une splendeur.

L'église St Cyprianus & Cornelius de Ganderkesee (Allemagne -Basse-Saxe)


6) Dietrich Buxtehude (1637-1707) :

Praeludium en ut majeur, BuxWV 137

= Thomas Meyer-Bauer, orgue de l'église St Cyprianus & Cornelius de Ganderkesee

(Nomine, 2010)

Le portrait-type de la sonorité râpeuse que j'aime pour ces instruments nordiques. Le Posaune 16', quelle gouaille !