Playlist (118)

Alifie a écrit:

Ravélavélo a écrit:

Alifie a écrit:

www.deezer.com/album/987003

La pochette ressemble à celle contenant un ancien long-jeu de format réduit.

En effet, un 25 cm (10"), cf. www.discogs.com/fr/Virgil-Thomson-Louisiana-Story-Five-Portraits/release/7571355

J'en possède quelques uns (5) dont celui-ci:

Ludwig van Beethoven (1770-1827)
Trio Op.1 n°2
Trio Op.70 n°1 "les esprits"
Allegreto WoO 39
Variations Op. 44

Gould piano trio

Enrique Granados
* Valses Poéticos
Alicia de Larrocha, piano

Les Pianos de la Nuit...




Au programme ce soir :   W.A. Mozart - R. Schumann

Jean Sibelius
* Symphonie no.5
* Tapiola
Philharmonie de Berlin
Herbert von Karajan (DGG)

1) Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) :

Concerto n°27 en si bémol majeur, K. 595

= Wilhelm Backhaus, piano ; Karl Böhm, Orchestre philharmonique de Vienne

(Decca, mai 1955)

2) Robert Schumann (1810-1856) :

Concerto en la mineur

= Wilhelm Backhaus, piano ; Günter Wand, Orchestre philharmonique de Vienne

(Decca, janvier 1960)

Au clavier, le vieux maître est évident suprême. Mais c'est l'accompagnement de Wand, dans la force de son art, qui constitue l'intérêt de cette lecture que je découvre ce soir.
Fluidité, finesse, simplicité du ton, exfiltration de détails rarement entendus ailleurs (les cors !) : sa direction transpire d'intelligence et mobilise la phalange viennoise dans le sens du raffinement plus que de l'opulence. La partition fourmille de vie et d'esprit, semble plus pure, plus nette, et ajuste sa palette émotionnelle au travers un discours épuré -un brin lisse mais non aseptisé.
Avec Szell et de rares autres, voilà un des chefs les plus captivants qu'il m'ait été donné d'entendre dans cet opus rabâché  

Charles Wuorinen (1938–) :
— Heart Shadow (2005) pour piano
— The Long and The Short (1969) pour violon
— Harpsichord Divisions (1966)
— Violin Variations (1972)
— Six Pieces for Violin and Piano (1977)
Anna Skouras, violon
Andreas Skouras, piano et clavecin

3) Robert Schumann (1810-1856) :

Sonate n°3 en fa mineur, Op. 14
Romanzen, Op. 28
Humoreske en si bémol majeur, Op. 20

= Vincenzo Maltempo, piano

(Piano Classics, avril 2014)

J'avais beaucoup aimé ses disques Alkan, le jeune Italien est aussi très bon dans Schumann : articulé, très nuancé dans la ponctuation, sensible...
L'insaisissable Humoreske, sa versatilité émotionnelle, est très bien rendue.
Il ne manque qu'un chouïa de personnalité pour se hisser au niveau des plus grands, et peut-être se départir d'un ton trop aimable pour être authentiquement schumannien -il y manque un peu d'ambiguïté et de rage (la vélocité ne fait pas tout).

Carl Maria von Weber
* Concerto pour clarinette no.1 en fa mineur op.73
Karl Leister, clarinette
Philharmonie de Berlin
Rafael Kubelik (DGG)

Bartok:Concerto pour violon n°2 (Stern/Bernstein)

Un concerto foisonnant, dense et passionnant.

Le corpus de Bartok est vraiment un des plus éloquents du XXème siècle.

Milton Babbitt (1916–2011) :
— Philomel (1964) for soprano, recorded soprano and synthesized sound
Bethany Beardslee
— Phonemena (1969) for soprano and piano
— Phonemena (1975) for soprano and synthesized tape
Lynne Webber / Jerry Kuderna
— Post-Partitions (1966) for piano
— Reflections (1975) for piano and synthesized tape
Robert Miller

Jean-Claude Éloy (1938–) :
— Kâmakalâ (1971) pour trois ensembles d’orchestre, cinq groupes de chœur et trois chefs d’orchestre
WDR Sinfonieorchester Köln
WDR Rundfunkchor (Herbert Schernus)
Schola Cantorum Stuttgart (Clytus Gottwald)
Michel Tabachnik, Bernhard Kontarsky et Jacques Mercier, direction
— Étude III (1962) pour orchestre
SWF Sinfonieorchester Baden-Baden (Ernest Bour)
— Fluctuante-immuable (1977) pour grand orchestre
Nouvel Orchestre Philharmonique de Radio France (Gilbert Amy)

Antonio Vivaldi
* Concertos pour mandolines
I Solisti Veneti
Claudio Scimone

Antonio Vivaldi
* Concertos 'L'Amoroso' & 'Alla Rustica'
Philharmonie de Berlin
Herbert von Karajan (DGG)

Haydn:Symphonie n°93 (Jochum)

Trip londonien achevé. 12 merveilles.

Je me lance à l'assaut des symphonies Tost et d'Ogny (88-92)

P.I. Tchaïkovski
* Variations sur un thème Rococo op.33
Mstislav Rostropovitch, violoncelle
Philharmonie de Berlin
Herbert von Karajan (DGG)

Un seul regret : le pressage dont je dispose ne mentionne pas les soli (membres de l'orchestre ou solistes associés ?), dont des vents particulièrement savoureux et colorés.

György Ligeti (1923–2006) : Lontano (1967) pour grand orchestre
Tristan Murail (1947–) : Le Désenchantement du monde (2011–12) concerto symphonique pour piano et orchestre
George Benjamin (1960–) : Palimpsests (1998–2002) pour orchestre
Pierre-Laurent Aimard, piano
Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks
George Benjamin, direction

Haydn:Symphonie n°92 "Oxford" (Szell)

Artur Kapp : Symphonie n°4

arnaud bellemontagne a écrit:

Haydn:Symphonie n°92 "Oxford" (Szell)

Anthony Cheung (1982–) :
— SynchroniCities (2011–12) pour 8 musiciens avec électronique
— Windswept Cypresses (2005) pour flute, alto, harpe et percussion
— Running the (Full) Gamut (2008) pour piano
— Centripedalocity (2008) pour 7 musiciens
— Enjambe, Infuse, Implode (2006) pour flute, clarinette, percussion, piano, violon et violoncelle
— Dystemporal (2011–12) pour 23 musiciens *
Anthony Cheung, piano
Talea Ensemble (James Baker)
* Ensemble intercontemporain (Susanna Mälkki)

à cause de Colodictus :



www.discogs.com/fr/Frederic-Rzewski-Attica-Coming-Together-Les-Moutons-De-Panurge/release/2909893

/playlist?list=PL-YqbZM_hCbogmvJqqMC55ZG5g7ybf3fe

Samy Moussa (1984–) :
— 4 Études (2008/9) pour grand orchestre
— L’autre frère (2009/10) : Prélude pour orchestre de chambre
— À l’assaut des jardins (2011) pour piano
— Quatuor à cordes (2012)
— Kammerkonzert (2006/8 ) pour orchestre de chambre
— Cyclus (2007) pour orchestre
Emanuele Torquati, piano
Armida Quartett
ORF Radio-Symphonieorchester Wien (Samy Moussa)
Deutsches Symphonie-Orchester Berlin (Kent Nagano)

Kaikhosru Shapurji Sorabji : Le jardin parfumé pour piano        1923 / Habermann

Sibelius: Symphonie n°7/Berglund COE

Samy Moussa : Crimson pour grand orchestre        2014-15 / Leroy
 +

Rav-phaël a écrit:

Robert Schumann
Dichterliebe
—
Kristian Bezuidenhout [ piano ]
Mark Padmore [ ténor ]
De toute façon, c'est un répertoire dans lequel l'absence du pianoforte me semble une aberration ; je ne peux plus m'en passer !

Je me demandais si avec Schumann le pianoforte n'était pas en voie de disparition, ou plus justement en voie de mutation accélérée, je n'ai pas fini de m'interroger et trouvé ceci qui peut sans doute t'intéresser.

http://www.pianobleu.com/actuel/schumann-pierre-bouyer-kreislerian-fantaisie-phantasie.html
http://www.pierrebouyer.com/textes/

Gérard Pesson (1958)
Dispositions furtives

La Lumière n'a pas de bras pour nous porter - Vexierbilder II - Vexierbilder Rom - Butterfly's note book - Pièces pour piano (3) - Petites études mélancoliques (3) - Dispositions furtives - Folies d'Espagne - Musica Ficta - Excuse my dust


Alfonso Alberti (piano)

Les Pianos de la Nuit...




Au programme ce soir :   B. Bartók - F. Martin - S. Prokofiev - S. Rachmaninov - J.S. Bach

Rav-phaël a écrit:

De toute façon, c'est un répertoire dans lequel l'absence du pianoforte me semble une aberration ; je ne peux plus m'en passer ! J'enchaine :
Franz Schubert
Winterreise—
Hans Jörg Mammel [ ténor ]Arthur Schoonderwoerd [ pianoforte ]

Alors, tente le Winterreise de Haefliger / Dähler (Claves): comme ça, tu auras un pianoforte et un vrai chanteur.
(Enfin, Mammel, j'aime bien, hein, dans Buxtehude ou Pachelbel.)

Justement, ce soir:
● Schumann: Liederkreis, op. 39
Mitsuko Shirai (mezzo-soprano), Hartmut Höll (piano)
Heidelberg, VII.1985 & IV.1986
Capriccio
● Schumann: Dichterliebe, op. 48
Brigitte Fassbaender (mezzo-soprano), Aribert Reimann (piano)
Berlin-Zehlendorf, III.1983
EMI
 

1) Béla Bartók (1881-1945) :

Sonate pour deux pianos et percussion

= Stephen Kovacevich, Martha Argerich, piano ; Willy Goudswaard, Michael de Roo, percussion

(Philips, mai 1977)

Rihm : Quatuor à cordes nº12 (2001).  Arditti
Rihm : Quatuor à cordes nº13 (2011).  Arditti

2) Frank Martin (1890-1974) :

Danse de la peur

= Adrienne Soós, Ivo Haag, piano ; Jac van Steen, Orchestre du Musikkollegium de Winterthur

(MDG, janvier 2004)

En concevant mon programme, je cherchais une oeuvre pour faire transition entre la Sonate de Bartok et un Concerto de Prokofiev, et voici une pièce parfaitement adaptée. Cette Danse de la peur et la Sonate sont contemporaines (ces compositions datent de 1936-1937), et pour deux pianos. L'effectif est un peu plus étoffé (ici un petit orchestre mais qui fait la part belle aux percussions, notamment la grosse caisse).

Petrassi est mort en 2003. La plus grande partie de son oeuvre n'a pas été enregistrée. Les 8 Concertos pour orchestre sont aussi intéressants et importants que les 8 Kammermusik de Hindemith.

3) Sergueï Prokofiev (1891-1953) :

Concerto n°3 en ut majeur, Op. 26

= Alexis Weissenberg, piano ; Seiji Ozawa, Orchestre de Paris

(Emi, octobre 1970)

A force de vouloir encanailler le premier mouvement, la transition entre l'andante et l'allegro est trop précipitée, le piano rate quasiment son entrée, et l'orchestre s'égaille en tous sens. Des couleurs chamarrées, très savoureuses, mais je préfère quand même des approches mieux contourées et disciplinées -étonnant de la part d'un sourcilleux rythmicien comme Ozawa.
Ça s'arrange dans les variations centrales, très vivantes mais non débraillées, et dans le final où l'on profite à plein de cette lecture bigarrée et survoltée.

bAlexb a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Haydn:Symphonie n°92 "Oxford" (Szell)

Mélomaniac a écrit:

1) Béla Bartók (1881-1945) :

Sonate pour deux pianos et percussion

= Stephen Kovacevich, Martha Argerich, piano ; Willy Goudswaard, Michael de Roo, percussion

(Philips, mai 1977)

Alors ça c'est royal.

arnaud bellemontagne a écrit:

Alors ça c'est royal

Je cherchais une version avec des tulipes au premier plan

4) Sergueï Rachmaninov (1873-1943) :

Concerto n°3 en ré mineur, Op. 30

= Alexis Weissenberg, piano ; Leonard Bernstein, Orchestre national de France

(Emi, septembre 1979)

L'entrée, c'est unique : Bernstein détaille le frissonnement des cordes avec une volupté un sens du détail subjuguants !
A l'orée de son style ultime où il abusera parfois des ferveurs contemplatives, il ralentit le pouls de l'Adagio qui s'imprègne à coeur de l'esprit de la cantilène, et se languit dans des torpeurs passionnées. Le brio du Final est bien celui qu'on attend, mais Bernstein ne bouscule pas ses irruptions -au contraire, il les souligne avec une finesse rare. Et l'orchestre, très attentif, tombe assurément sous son charme.
Weissenberg maîtrise toutes les difficultés du texte, et se montre attentif à sa veine expressive. Par exemple dans ce troisième mouvement, le phrasé moins ingambe qu'à l'habitude, mais très intelligemment fouillé, qui n'hésite pas à fléchir le tempo (le ralenti magique après 7'35 !) L'entente chef/soliste est idéale, se pliant comme par instinct mutuel à une conception aussi ardente qu'imaginative.
Une version opulente, généreuse, spontanée et très habitée, parsemée de moments de poésie qu'on ne trouve pas ailleurs dans la discographie

5) Johann Sebastian Bach (1685-1750) :

Concerto italien en fa majeur, BWV 971
Ich ruf zu dir, Herr Jesu Christ, BWV 639
Prélude en la mineur, BWV 922
Fantaisie chromatique et Fugue en ré mineur, BWV 903
Fantaisie et Fugue en la mineur, BWV 904
Nun komm der Heiden Heiland, BWV 659

= Alfred Brendel, piano

(Philips, mai 1976)

 

Il n'y a rien à comprendre dans cette musique. Une expérience purement sonore.

non !

lucien a écrit:

non !

Rihm : Quatuor à cordes nº13 (2011).  Arditti Quartet

j’ai mis un certain temps à me l’approprier, celui-ci.

Halffter : Quatuor à cordes nº2 (1970).  Arditti
Halffter : Quatuor à cordes nº3 (1978).  Arditti