Playlist (118)

Dietrich Buxtehude
* The Organ Works
Bernard Foccroulle
Coffret 5 CDs Ricercar



Enregistrement réalisé de 2003 à 2006 sur 5 orgues différents.

Deux autres compositeurs norvégiens du 20ème siècle+



Hallvard Johnsen (1916-2003): symphonie no 3 (1957) . Bergen Philharmonic, Karsten Andersen

Bjarne Brustad (1895-1978): symphonie no 2. Philharmonique d'Oslo, Oivin Fjeldstad.

Et de Johnsen à nouveau, mais tiré d'un autre disque, la 13ème symphonie de 1983. Philharmonique d'Oslo, Sverre Bruland.

Les Pianos de la Nuit...




Au programme ce soir :   L. Beethoven - J. Brahms - M. Reger - P. Hindemith

Mon tout premier disque de Nielsen et toujours insurpassable ce Garaguly! Tout un tempérament pour cette symphonie!

1) Ludwig van Beethoven (1770-1827) :

Concerto n°3 en ut mineur, Op. 37

= Claudio Arrau, piano ; Eugene Ormandy, Orchestre de Philadelphie

(Columbia, décembre 1947)

Capté la veille de Noël, et pourtant l'humeur n'est en rien attendrie.
Le chef hongrois dirige avec une franchise, une virilité revigorantes, voire un peu bourrues, et le jeu net et carré d'Arrau s'intègre parfaitement à cette lecture en acier trempé.

2) Ludwig van Beethoven (1770-1827) :

Sonate n°21 en ut majeur, Op. 53

= Claudio Arrau, piano

(Columbia, février 1949)

L'instrument sonne un peu ligneux, mais j'aime bien ces teintes boisées.
Qu'Arrau obtienne un tel pouvoir suggestif dans l'Adagio avec une telle densité de clavier relève presque du paradoxe.
Plutôt qu'une rêverie, le pianiste chilien distille une incantation hagarde, au pouvoir presque hypnotique.
La conduite prudente du Rondo final, joué avec une douceur exceptionnelle, permet des nuances de phrasés et d'éclairages absolument passionnantes.

Mélo, dans ta manière de tourner les choses en ce que tu dis, tu serais un champion dans les subtilités cléricales.

3) Johannes Brahms (1833-1897) :

Concerto n°1 en ré mineur, Op. 15

= Rudolf Firkušný, piano ; William Steinberg, Orchestre symphonique de Pittsburgh

(Capitol, octobre 1956)

Une des lectures les plus narratives que cet opus ait pu connaître au disque.
On y entend souvent des démiurges ou des architectes, alors que dans le Maestoso, le chef plante un décor moins dantesque qu'à l'accoutumée. Propice à éveiller les instincts poétiques du pianiste morave qui envisage l'oeuvre comme un concerto-ballade, et révèle des phrasés d'une richesse sans cesse renouvelée.
La diction est si travaillée, d'une minutie quasiment chambriste, qu'on peut s'attarder à contempler le moindre détail.
La variété des attaques, des couleurs, des dynamiques, offre un récit aussi prenant qu'attachant, jusque dans les hungarismes du Rondo final.
Voilà une (re)lecture singulièrement habitée, qui nous change des fabrications à l'emporte-pièce.

Edvard Fliflet Braein (1924-1976) était un compositeur renommé en son temps. Élève de Jean Rivier à Paris en 50-51.  Ses trois symphonies furent créées par Odd Grüner-Hegge et Oivin Fjeldstad et données plusieurs fois dans son pays.

4) Max Reger (1873-1916) :

Concerto en fa mineur, Op. 114

= Amadeus Webersinke, piano ; Günther Herbig, Orchestre philharmonique de Dresde

(Eterna, janvier 1973)

5) Paul Hindemith (1895-1963) :

Suite '1922', Op. 26

March - Shimmy - Nachtstück - Boston - Ragtime

= Boris Berezovsky, piano

(Warner, février 2006)

Scriabin

Les Préludes Op. 11

Julius Isserlis, piano

Delta (1963)

Emmanuel Nunes : Lichtung I pour ensemble et électronique live       1988-91 / Nott
 +

Luigi Nono (1924–1990) : Como un ola de fuerza y luz (1972) pour soprano, piano, orchestre et bande
Laura Aikin, soprano
Jean-Frédéric Neuburger, piano
SWR Sinfonieorchester Baden-Baden und Freiburg (Ingo Metzmacher)
EXPERIMENTALSTUDIO des SWR (André Richard)

Luigi Nono (1924–1990) : Due espressioni (1953) pour orchestre
Koninklijk Concertgebouworkest (Edward Gardner)

Salvatore Sciarrino (1947–) : Diverbio fra mottetti, con due sogni (2014) pour quatuor de saxophones et douze voix
BL!NDMAN
Collegium Vocale

Les Tuyaux du dimanche après-midi...




Au programme :   J.S. Bach - J. Pachelbel - F.X. Murschhauser - G. Muffat

Mélomaniac a écrit:

4) Max Reger (1873-1916) :

Concerto en fa mineur, Op. 114

= Amadeus Webersinke, piano ; Günther Herbig, Orchestre philharmonique de Dresde

(Eterna, janvier 1973)

Ton avis sur ce concerto ?

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Berlioz:La Damnation de Faust (Davis)

arnaud bellemontagne a écrit:

Ton avis sur ce concerto ?

Pas de thème accrocheur ni de virtuosité ostentatoire (aucune cadenza dans le I par exemple) mais un discours très dense et riche, coulant, dans le genre du concerto-ballade
J'aime bien, surtout le mouvement lent.
Je trouve que le dernier mouvement est un peu trop dispersé et extraverti, du moins pour du Reger (je préférerais une double-fugue bien édifiante )

Masevaux (Haut-Rhin)


1) Johann Sebastian Bach (1685-1750) :

Prélude et Fugue en fa mineur, BWV 534
Prélude et Fugue en si mineur, BWV 544

Wer nur den lieben Gott läßt walten, BWV 642, 647, 690 & 691
Herr Gott, nun schleuß den Himmel auf, BWV 617, 1092
Alle Menschen müssen sterben, BWV 643 & 1117
Wenn wir in höchsten Nöten sein, BWV 641
Aus tiefer Not schrei ich zu dir, BWV 1099
In dich hab ich gehoffet, Herr, BWV 640
Ach, was ist doch unser Leben, BWV 743
In dir ist Freude, BWV 615
Es ist das Heil uns kommen her, BWV 638
Ach wie nichtig, ach wie flüchtig, BWV 644
Gott ist mein Heil, mein Hilf und Trost, BWV 1106
Vor deinen Thron tret ich, BWV 638

= Jacques Amade, orgue Kern de l'église Saint-Martin de Masevaux

(Bayard, août 2001)

Une excellente intégrale dont on parle trop peu : lisibilité, vitalité, robustesse. Le Bach le plus sain et vigoureux qui soit, et bénéficiant d'exceptionnelles prises de son, claires et très dynamiques.
Les seize disques forment un parcours articulé sur l'année liturgique.
Ce volume 13 (deux diptyques et une large poignée de chorals empruntés transversalement aux divers recueils) est dédié au deuil et à la Toussaint.

Et ça sonne d'autant mieux, que non seulement c'est un instrument de grande qualité, mais en plus, il est au tempérament de Bach (Werkmeister III)!

Mélomaniac a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Ton avis sur ce concerto ?

Pas de thème accrocheur ni de virtuosité ostentatoire (aucune cadenza dans le I par exemple) mais un discours très dense et riche, coulant, dans le genre du concerto-ballade
J'aime bien, surtout le mouvement lent.
Je trouve que le dernier mouvement est un peu trop dispersé et extraverti, du moins pour du Reger (je préférerais une double-fugue bien édifiante )

C'est noté.

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Berlioz:Harold en Italie (Imai/Davis)

Bremgarten (Suisse)


2) Johann Pachelbel (1653-1706) :

Alle Menschen müssen sterben
Was Gott tut, das ist wohlgetan
Aria quinta en la mineur aus dem Hexachordam apollinis
Chaconne en fa mineur

= Peter Reichert, orgue Metzler de l'église de Bremgarten

(Motette, septembre 1992)

Réécoute sélective de ce très bel album, entièrement consacré au chef de file de l'orgue baroque bavarois. Je ne vous en avais pas encore causé -c'est chose faite.
Ça me fait penser que le label CPO n'a pas (encore ?) donné suite à son début d'intégrale, initiée par un coffret de cinq disques parus voilà déjà trois ans.

Et moi j'espère toujours qu'un jour, l'intégrale par Marie-Claire Alain soit rééditée. Mes vinyles commencent à prendre de l'âge.

La Klosterkirche de Rheinau (Suisse)


3) Franz Xaver Murschhauser (1663-1738) :

Aria variata pro Tempore Natalis Domini, opus septimum
Prélude, Toccata et Fugues duodecimi toni (Prototypon Longo-Breve Organicum)

= Annerös Hulliger, orgue Leu de l'église conventuelle de Rheinau

(Koch, décembre 1994)

Un disque enjôleur, dans une acoustique moelleuse et enveloppante, tiré de la série que ce label a consacré au patrimoine organistique helvète.

La Michaelerkirche et sa place, à Vienne


4) Georg Muffat (1653-1704) :

Toccate prima-sexta

= Michael Radulescu, orgue Sieber de l'église Saint-Michel de Vienne

(Ars Musici, mai 1989)

Là encore, un disque émoustillant.
L'instrument est capté avec un recul qui le situe dans son acoustique ambiante, valorisant son brio et son chatoiement.
Toutes ces toccatas sont fabuleuses, et idéales pour s'initier au répertoire baroque sud-allemand.
Quoique, pour commencer je conseille plutôt la Passacaille, une des musiques les plus addictives jamais écrite.

"Polyphonie atonale" et "contrepoint dissonant" sont deux termes qui décrivent la musique de Fartein Valen (1887-1952). Ses quatre symphonies datent de la dernière période de sa vie. Écrites dans une structure classique en 4 mouvements relativement courts (les plus longs font 8 minutes), sa musique me rappelle celle de Schönberg et de Webern. Valen ne cherchait pas à plaire.

Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) :

Requiem, K. 626 (éd. Beyer)

Ileana Cotrubas, soprano
Helen Watts, contralto
Robert Tear, ténor
John Shirley-Quirk, basse

Neville Marriner, Choeurs et Academy de St Martin-in-the-Fields

(Argo, mai 1977)

In Memoriam Neville Marriner (1924-2016).
C'est cet enregistrement qui m'avait fait découvrir le Requiem de Mozart et, nostalgie mise à part, ça reste une de mes versions préférées d'un catalogue pourtant fort riche.
Ça me sape le moral d'apprendre sa disparition.
J'ai découvert tellement d'oeuvres avec lui que c'est une partie de mes souvenirs de jeunesse qui se trouve assombrie ce soir

Ce fut un excellent chef et très sympathique. Son français était très bon d'ailleurs.

Mon premier disque avec ce chef et son orchestre de l'académie fut les Quatre Saisons de Vivaldi, acheté en 1979.
D'ailleurs cette version est toujours considérée comme une référence!

Depuis, au fil des acquisitions, j'en possède près d'une soixantaine de ce chef, plus près de 70 vinyles en fait.

Une heure de miniatures orchestrales de Fartein Valen. Libéré de la contrainte structurelle, Valen donne libre cours à son talent de compositeur. Des musiques magnifiques, sombres et pensives, extraites des disques suivants:




Le cimetière marin
La Isla de las calmas
Ode à la solitude
Nenia
Cantico di rigraziamento
Sonetto di Michelangelo
Pastorale



Epithalamion
An die Hoffnung

Au fait, Est-ce que David ferait du boudin par hasard?

Musique de Suède:

La très belle Méditation de Otto Olsson pour violon et orgue, ici dans une transcription pour flûte (Gunilla von Bahr). Avec Hans Fagius.



Toujours de Olsson, sur label Proprius, L'Avent op. 33 no 1, et Jul (Noel), opus 36. Torsten Nilsson, chef de choeur. Alf Linder à l'orgue



Finalement, le magnifique Te Deum de Olsson, sur BIS

Oui Olsson c'est pas mal. Ses préludes et fugues, sa sonate pour orgue, son Credo Sinfoniacum pour le même instrument...

Absolument. J'ai tout ça. Et ses 6 Hymnes latins ...

Son Requiem et sa symphonie en revanche montrent le côté plus académique de son écriture. C'est tout de même fort bien.

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Eivind Groven (1901-1970), compositeur norvégien qui s'est efforcé de développer un style symphonique approprié aux stuctures mélodiques du folklore norvégien. De la très belle musique.

Ravel : Shéhérazade (Stéphane Denève, 2015 : Stéphanie d'Oustrac)
Ravel : L'Heure Espagnole (Stéphane Denève, 2015 : Stéphanie d'Oustrac, Jean-Paul Fouchécourt, Yann Beuron, Alexandre Duhamel, Paul Gay)

Bon, je n'accroche toujours pas trop à L'Heure Espagnole, pourtant fort bien interprétée ici...
Et D'Oustrac est par contre superbe dans Shéhérazade, même si la diction en prend un léger coup (comme c'était le cas dans sa Mort de Cléopâtre... dès que l'orchestre grossit, elle semble privilégier le volume sur le texte et pouf, on comprends moins bien... dommage!)

Stockhausen : Refrain Nr. 11 (1959).  Ives Ensemble
Stockhausen : Refrain Nr. 11 (1959).  Kontarsky, Stockhausen, Caskel
Stockhausen : Kontakte Nr. 12 (1958–60)
Stockhausen : Kontakte Nr. 12½ (1958–60).  Frémy, Jodelet

en plus de redécouvrir le très joli Refrain, je me suis rendu compte que je n’avais jamais écouté ceci :

Karlheinz Stockhausen (1928–2007) : 3x Refrain 2000 Nr. 11½ (1959/2000)
Benjamin Kobler, piano avec trois wood-blocks
Antonio Pérez Abellán, sampler-celesta avec trois cymbales antiques
Andreas Boettger, vibraphone avec trois cloches de vache et glockenspiel

J. S. Bach
* Variations Goldberg BWV 988
Angela Hewitt (piano, enregistrement de 2015)



La pianiste canadienne Angela Hewitt signe son deuxième CD des Variations Goldberg, c'est elle qui a écrit les Notes du livret en français qui accompagne ce CD. Chacune des variations est commentée par une brève analyse et elle explique les raisons qui l'ont motivée à ré-enregistrer cette oeuvre de Bach.

Stockhausen : Momente Nr. 13 (1962–65) Version 1965.  Arroyo, Kontarsky, Kontarsky, WDR Chor, WDR SO
Stockhausen : Momente Nr. 13 (1962–69) Europa-Version 1972.  Davy, Smalley, Bojé, WDR Chor, Musique Vivante
Stockhausen : Momente Nr. 13 (1962–69) Version 1998.  Tunstall, Pérez Abellán, Viel, WDR Chor, musikFabrik

Brahms:Symphonie n°3 (Furtwangler)

Franz Schubert
* Die Schöne Müllerin
Florian Boesch, baryton
Malcolm Martineau, piano
(CD Onyx, 2014)



C'est chanté avec beaucoup de facilité, sans effort apparent et par le fait même, ça manque un peu d'expression.
La voix me semble juste et, somme toute, agréable à l'écoute.

Of waters making moan

Gérard Pesson (1958-)
Peigner le vif, pour accordéon et alto
Rebecca Saunders (1967-)
…Of waters making moan, pour accordéon seul
Marco Stroppa (1959-)
"Il peso di un pensiero", Cinq réflexions pour alto
"Nous sommes l'air, pas la terre", pour accordéon et alto
Hans Zender (1936-1985)
Ein Wandersmann … zornig…, pour accordéon et voix
Jonathan Harvey (1939-2012)
Chant, pour alto

Teodoro Anzellotti, accordéon
Christophe Desjardins, alto

Les Pianos de la Nuit...




Au programme ce soir :   C. Saint-Saëns - M. Ravel - J. Françaix - O. Messiaen

L. V. Beethoven
* Für Elise
The Complete Bagatelles
Oeuvres pour piano vol.10
Ronald Brautigam, pianoforte
1 CD BIS, 2011

Tu aimes le son de ces kling-klings?

1) Camille Saint-Saëns (1835-1921) :

Concerto n°3 en mi bémol, Op. 29

= Jean-Philippe Collard, piano ; André Previn, Royal Philharmonic Orchestra

(Emi, septembre 1986)

Peut-être le plus secret et déroutant des cinq concertos.
L'humeur versatile, insaisissable des deux premiers mouvements se compare à peu d'autres dans le répertoire concertante de l'époque.
Leur sentimentalisme terne et frustré évoque un équivalent musical du bovarysme.

plenum a écrit:

Tu aimes le son de ces kling-klings?

Je suis curieux de tout,
Excellente sonorité!
Ce CD est enregistré sur deux instruments différents, ça renseigne sur les instruments de l'époque de Beethoven:
d'après ce que je lis, il semble y avoir une demande à la hausse pour les pianofortes, on en offre même à vendre!.
Il y a justement une note du magazine Gramophone:

Spoiler:

2) Maurice Ravel (1875-1937) :

Concerto en sol majeur
Concerto pour la main gauche

= Pascal Rogé, piano ; Charles Dutoit, Orchestre symphonique de Montréal

(Decca, juin 1982)

3) Jean Françaix (1912-1997) :

Concertino

= Kathleen Long, piano ; Jean Martinon, Orchestre philharmonique de Londres

(Decca, février 1954)