Playlist (118)

Bernd Alois Zimmermann (1918–1970) : Enchiridion 2. Teil „Exerzitien” (1952)
Yvonne Loriod
Franco Evangelisti (1926–1980) : Proiezione sonore. Stutture (1955–56)
David Tudor
Luc Ferrari (1929–2005) : Visage I (1956)
Else Stock-Hug
Karlheinz Stockhausen (1928–2007) : Klavierstück XI (1956)
David Tudor
Pierre Boulez (1925–2016) : Troisième sonate (1955–57) version préliminaire à cinq formants
Pierre Boulez
Aldo Clementi (1925–2011) : Composizione n. 1 (1957)
Aloys Kontarsky
Niccolò Castiglioni (1932–1996) : Inizio di movimento (1958)
Niccolò Castiglioni
György Kurtág (1926–) : Acht Klavierstücke op. 3 (1960)
Andor Losonczy
Ernstalbrecht Stiebler (1934–) : Labile Aktion (1962)
Peter Roggenkamp
Helmut Lachenmann (1935–) : Echo Andante (1962)
Helmut Lachenmann

Virtuose Deutsche Violinmusik
des 17. Jahrhunderts
Reinhard Goebel / Musica Antiqua Köln

Alain Lefèvre
* Sas Agapo (Je vous aime)
Alain Lefèvre, piano (Analekta, 2016)

Mélomaniac a écrit:

2) Muzio Clementi (1752-1832) :

Sonate en sol mineur Op. 34 n°2
Sonate en fa mineur Op. 14 n°3
Sonate en fa dièse mineur Op. 26 n°2

= Vladimir Horowitz, piano

(RCA, octobre 1954)

Et non, Horowitz n'était pas qu'un génial bûcheron du clavier.
Quelle finesse, quelle délicatesse de nuances, pas deux notes qui se ressemblent, qui aient le même poids ou exactement la même teinte.
Une leçon de toucher et de phrasé. Énorme !

merci pour cette piste (qui ne me fait pas découvrir Horowitz, dont le Scarlatti m'avait ouvert à "mon cher Domenico" (pour paraphraser Hantaï), mais bien Clementi).


Sans doute le même disque, avec Op. 33 n°3 sonate en do majeur* et le rondo de la sonate Op.47 n°2 en plus  (ou pas écoutées par Mélo ce soir là)
*enregistrée plus tard:1979

Une partie de la soirée consacrée à la superposition.

Earle Brown: Available Forms I

René Leibowitz: Chamber Symphony

Earle Brown, direction

NEOS (2013)


Superposition de ces deux compositions. Mariage parfait! C'est plus riche, plus étoffé. C'est superbe comme quoi que même deux
deux oeuvres de compositeurs différents jouant en même temps, s'avère d'une harmonie, à un point tel que l'on pourrait jurer que c'est une seule oeuvre!

Tentez l'expérience, vous ouvrez un onglet de votre navigateur pour aller dans un site de streaming comme Qobuz, que j'utilise présentement pour cette réalisation, vous ouvrez un autre onglet pour aller dans le même site et vous démarrez l'autre oeuvre afin
que joue en même temps que le précédent, et voilà la magie!

Un très bon disque de cette série par ailleurs inégale.

plenum a écrit:

Une partie de la soirée consacrée à la superposition.
[...]
Superposition de ces deux compositions. Mariage parfait! C'est plus riche, plus étoffé. C'est superbe comme quoi que même deux deux oeuvres de compositeurs différents jouant en même temps, s'avère d'une harmonie, à un point tel que l'on pourrait jurer que c'est une seule oeuvre!
Tentez l'expérience, vous ouvrez un onglet de votre navigateur pour aller dans un site de streaming comme Qobuz, que j'utilise présentement pour cette réalisation, vous ouvrez un autre onglet pour aller dans le même site et vous démarrez l'autre oeuvre afin que joue en même temps que le précédent, et voilà la magie!

Et avec du Phil Glass, tu as essayé?
C'est totalement répétitif, d'une pensée sommaire, un tout petit peu drôle au tout début et carrément pénible à la longue. Ça devrait bien coller.

·

Stockhausen : Prozession Nr. 23 (1967) Version 1967.  Alings, Gehlhaar, Fritsch, Bojé, Kontarsky, Stockhausen
Stockhausen : Prozession Nr. 23 (1967) Version 1971.  Caskel, Krist, Eötvös, Bojé, Kontarsky, Stockhausen

Arvo Pärt
* Alina (ECM, 1999)
Vladimir Spivakov, Sergej Bezrodny, Dietmar Schwalke, Alexander Malter

Spoiler:

Eh bien, en voilà un disque qui ne doit pas engendrer la monotonie!

Brahms:Un Requiem Allemand (Levine)
J'ai vraiment accroché.

Brahms:Quintette avec Clarinette (Leister/Amadeus)

Benedictus a écrit:

Eh bien, en voilà un disque qui ne doit pas engendrer la monotonie!

C'est assez spécial,
il peut en lasser quelques uns
parce que cette musique est répétitive,
dans le style minimaliste,
et que la même pièce revient trois fois
sur le même disque,
gros succès à l'échelle mondiale,
qui explique l'aspect commercial
de  l'enregistrement.

Ça reste toujours une question d'instruments à vent ; et de souffle(s) !

Stockhausen : Stimmung Pariser Version Nr. 24½ (1968).  Collegium Vocale Köln [1969]

Stockhausen : Kurzwellen Nr. 25 (1968).  Kontarsky, Bojé, Alings, Gehlhaar, Fritsch, Stockhausen [WDR 1969]
Stockhausen : Kurzwellen Nr. 25 (1968) 2. Teil.  Eötvös, Bojé, Gehlhaar, Maiguashca [Expo ’70]
Stockhausen : Opus 1970 (1968/69).  Kontarsky, Bojé, Gehlhaar, Fritsch, Stockhausen [1969]

Très belle version live    

C Gasdia (une vingtaine d'années) & Kleiber

Medtner : Sonata Reminiscenza. On dirait du Fauré par moments...

Ce fut toujours aussi mon impression.

Arvo Pärt
* Arbos
The Hilliard Ensemble
Gidon Kremer, Vladimir Mendelssohn, Thomas Demenga  
Brass Ensemble Staatsorchester Stuttgart
Dennis Russell Davies (ECM, 1987)

J'imagine que tu n'as pas écouté qu'Arbos?
Parce que c'est vraiment la pièce la plus inintéressante du disque, le Stabat mater et De Profundis sont magnifiques par contre.

Scriabine: Prométhée/Krainev, Kitaenko

Xavier a écrit:

J'imagine que tu n'as pas écouté qu'Arbos?
Parce que c'est vraiment la pièce la plus inintéressante du disque, le Stabat mater et De Profundis sont magnifiques par contre.

J'ai écouté la première pièce qui est comme une ouverture pour cuivres,
puis la suivante,
j'écouterai le Stabat Mater et le De Profundis
attentivement, dans le plus grand recueillement,
merci de m'en parler,
tout l'album est excellent
mais je l'ai trop peu écouté
en entier.

Les petits gosiers de la Nuit...




Au programme ce soir :   W.A. Mozart - J. Haydn - G.F. Haendel - M. Duruflé - O. Gibbons

Emmanuel Nunes : Lichtung II pour ensemble et électronique        1995-96 / Nott

Le concerto pour violon de Harald Saeverud a été composé en 1956 et créé en 1962 par André Gertler. C'est une oeuvre très substantielle, ici jouée par le petit-fils du compositeur.

Echoes of time
* Chostakovitch: Concerto pour violon no.1 + Valse lyrique
* Kancheli: V & V
* Pärt: Spiegel im Spiegel (Miroir dans le Miroir)
* Rachmaninov: Vocalise op. 34 No. 14
Lisa Batiashvili, violon
Hélène Grimaud, piano
Orchestre Symphonique de la Radio Bavaroise
Esa-Pekka Salonen



Le fameux Siegel im Siegel qui revient dans un programme plus varié que le CD Alina mentionné plus tôt.

Xavier a écrit:

J'imagine que tu n'as pas écouté qu'Arbos?
le Stabat mater et De Profundis sont magnifiques.

Oui, absolument!
Le De Profundis est sur un mode grégorien (du moins il s'en inspire parce que le compositeur a crée son propre mode: le tintinnabuli), c'est d'une profondeur toute moyen-âgeuse avec la voix basse et ce rythme lent qui me rappellent le Kyrie entendu dans Le Nom de la Rose (musique de James Horner), quand on emmène les coupables au bûcher.
Le Stabat Mater, très beau avec le violon de Kremer, et les voix mixtes, c'est vraiment une référence discographique.

Oui, pour le Stabat mater j'ai entendu quelques autres versions, aucune n'arrive à la cheville de celle-ci je trouve.

1) Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) :

Requiem en ré mineur, K. 626 (éd. Beyer)

Hans Buchhierl, soprano
Mario Krämer, alto
Werner Krenn, ténor
Barry McDaniel, baryton

Gerhard Schmidt-Gaden, Tölzer Knabenchor, Collegium Aureum

(DHM, 1974)

Les gosiers plus gros de l'après-midi:

Sorti en mai 2016


Oeuvres principalement de l'excellent compositeur du XVIe siècle Nicholas Ludford (1485-1557).

Superbe interprétation et l'orgue jouant en alternance confère à cette atmosphère une richesse variée.

Je le recommande absolument pour les amoureux de la musique vocale pour choeur.

Dispo via Quobuz: http://www.qobuz.com/fr-fr/album/chorus-vel-organa-music-from-the-lost-palace-of-westminster-geoffrey-webber/0801918341588

Mélomaniac a écrit:

1) Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) :

Requiem en ré mineur, K. 626 (éd. Beyer)

Hans Buchhierl, soprano
Mario Krämer, alto
Werner Krenn, ténor
Barry McDaniel, baryton

Gerhard Schmidt-Gaden, Tölzer Knabenchor, Collegium Aureum

(DHM, 1974)

Pétard, c'est étrange comme quatuor

Et rebelote:
Brahms:Un Requiem Allemand (Klemperer)

luisa miller a écrit:

Pétard, c'est étrange comme quatuor

Qu'est-ce qui est bizarre ?

2) Joseph Haydn (1732-1809) :

Messe n°11 en ré mineur, dite Missa in angustiis

Sylvia Stahlmann, soprano
Helen Watts, contralto
Wilfred Brown, ténor
Tom Krause, baryton

David Willcocks, Choeur du King's College, Orchestre symphonique de Londres

(Argo, juillet 1962)

Tischenko : Requiem (1966).  Vassilieva, Timchenko, Mariinsky (Gergiev)

La tendance est au requiem ce soir...

Mélomaniac a écrit:

La tendance est au requiem ce soir...

J'étais au concert pour écouter les Sept Dernières Paroles du Christ en Croix de Haydn.

Pour quatuor de clarinette d'amour et cors de basset (d'époque), on a sa fierté.

Ça devait être intéressant ce hors des sentiers battus.

je ne fais que suivre Emeryck qui n’a pas voulu écouter Titi ce soir.

lucien a écrit:

Tischenko : Requiem (1966).  Vassilieva, Timchenko, Mariinsky (Gergiev)

Et en plus ce n'est pas du tout superposable.

mais vâchement sériel, pourtant.

Oui mais structuré rythmiquement, alors que beaucoup d'autres, ce ne sont que des sons.

J'ai dû relire pour m'assurer que la phrase ne contenait aucune contrepèterie.

3) Joseph Haydn (1732-1809) :

Messe n°9 en ut majeur, dite Missa in tempore belli

April Cantelo, soprano
Helen Watts, contralto
Robert Tear, ténor
Barry McDaniel, baryton

George Guest, Choeur du St John's College, Academy of St Martin-in-the-Fields

(Argo, juillet 1969)

Brahms:Quatuor avec piano n°1 (Gilels/Amadeus)

Somptueux.

Mélomaniac a écrit:

luisa miller a écrit:

Pétard, c'est étrange comme quatuor

Qu'est-ce qui est bizarre ?

Les 2 contre-ténors du cast. C'est assez inhabituel me semble-t-il

Ce ne sont pas des contreténors mais des enfants qui chantent dans les tessitures soprano et alto.

Voici une bio de Hans Buchhierl : http://www.bach-cantatas.com/Bio/Buchhierl-Hans.htm

Cette semaine:

● Néère. Mélodies de Hahn, Duparc et Chausson:

Véronique Gens (soprano), Susan Manoff (piano)
Berlin, III.2015
Alpha
Peut-être tout bonnement le plus beau disque de mélodies qu’il m’ait été donné d’entendre. Voir ici.

● Mahler:

Lilli Paasikivi (mezzo-soprano), Benjamin Zander / Philharmonia Orchestra, Ladies of the London Philharmonia Choir / Neville Creed, Tiffin Boys’ Choir / Simon Toyne
Londres, II & II.2003
Teldec
Globalement, c’est une très belle version (à laquelle je dois en outre ma toute fraîche science du cor de postillon dans la 3ᵉ de Mahler) mais un cran en-dessous de la 2ᵉ. Je trouve en particulier que le I manque un peu de cohérence et n’avance que par à-coups (ce qui est étrange, parce que Zander dans Mahler se signale surtout par ses qualités de cursivité).

● Beethoven:

Sir Simon Rattle / Berliner Philharmoniker
Berlin, X.2015
Berliner Philharmoniker Recordings
De très, très beaux enregistrements (même si je ne suis peut-être pas aussi absolument enthousiasmé que les Schumann et les Sibelius des mêmes). Voir ici.

● Charles Wuorinen:

Garrick Ohlsson (piano), Doug Rioth (harpe), Jack Van Geem (percussion), Herbert Blomstedt / San Francisco Symphony
San Francisco, IX.1987
Tzadik
C’est très, très chouette - et vraiment étonnant. Une veine à la fois très stravinskienne et très française (à la Poulenc) - tout en étant parfaitement atonal. (D’ailleurs, ce n’est pas la seule œuvre américaine des années 80 répondant à cette esthétique: il y a aussi un peu de ça chez Carter.)

● Arvo Pärt:

Esa-Pekka Salonen / Los Angeles Philharmonic
Los Angeles, I.2009
ECM
Suite à l’échange de tout à l’heure avec Ravélavélo. Jusque là, je trouvais Pärt plutôt ennuyeux mais sincère; mais ici, pour le première fois, je l’ai trouvé racoleur (et d’une science orchestrale bien courte).