Playlist (118)

bAlexb a écrit:

André a écrit:

Magnifique !

Mais oui, mais oui ; j'en ai parlé (où ; par comparaison avec Hoffmann, je crois ?). Chanteur (beaucoup) trop tôt disparu et qui n'a malheureusement pas été capté officiellement dans les rôles de son "après-mue" comme Lohengrin. Reste Florestan, par exemple, à la fois lumineux, fabuleusement phrasé et tendu-sans-tensions (c'est un paradoxe difficile à formuler) dans une version largement sous estimée, chez Naxos (dir. Halasz) ; qui est pour moi doublement "sentimentale" puisque je l'ai entendu dans Fidelio à quelques encablures seulement de son décès !

Ah ça... ce que j'en connais c'est quand même assez fabuleux et on pouvait attendre d'immenses choses de sa part!
Il existe en captation radio un Tristan par exemple avec Meier, dirigé par Bychkov... c'est parfait!
Je ne crois pas qu'il existe un Parsifal par contre...

Brahms:Concerto pour violon (Mutter/Karajan)

arnaud bellemontagne a écrit:

Brahms:Concerto pour violon (Mutter/Karajan)

Tu n'aimes pas cette version on dirait...

arnaud bellemontagne a écrit:

Tu n'aimes pas cette version on dirait...

Au contraire ; pour moi c'est une forme d'Everest qui tutoie les grands anciens (avec Karajan... ou plus anciens encore, cf. Kreisler) sans se confondre, sans se renier. Une des ces versions qui (per)durent, qui ne sont ni totalement "inscrites", ni complètement hétérodoxes (mais pas normées, "entendues" pour autant)et qui génèrent chez moi un plaisir presque physique... D'où le bonhomme-qui-lévite !

Au temps pour moi.

arnaud bellemontagne a écrit:

Au temps pour moi.

Dans le genre Haute-École, même si le son y est naturellement moins (j'entends : la captation), je reviens souvent à Karajan/Schneiderhan en 55 à Lucerne dans celui de Beethoven ; vision de parfait honnête homme au sens des Lumières, non pas du juste milieu seulement, mais de la convenance, de l'art du dire et, mieux, du bien dire.

Je note.

Concernant ce concerto , si j'adore le premier mouvement (puissamment symphonique et majestueux) et si j'apprécie (sans plus) le deuxième, je dois avouer que le troisième mouvement a une fâcheuse tendance à m'horripiler. J'oserais même dire que je le trouve vulgaire. Un comble pour du Brahms.

Robert Schumann : Kreisleriana, opus 16 -- Tatiana Ryumina (en direct en 1974).

/watch?v=CR11gEV3gHA

Vestige d'une époque où une interprétation sublime pouvait jaillir d'un lieu improbable comme un concours (ici le Tchaïkovski).

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Un magnifique programme. Des oeuvres des années 2000-2005 par Escaich.

Disque 31 du coffret RCA "Richard Wagner - Great Recordings"

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Ge Gan-Ru (1954–) :
— Chinese Rhapsody (1992) pour orchestre
— Wu (1986/91) pour piano et orchestre
— Six Pentatonic Tunes for Orchestra (2003)
Margaret Leng Tan, piano
Royal Scottish National Orchestra
José Serebrier, direction

J'aime bien ce disque. Celui des quatuors à cordes (sur Naxos) est lui aussi très intéressant.

Disques 32 et 33 du coffret RCA:

Les Pianos de la Nuit...




Au programme ce soir :   A. Rawsthorne - W. Stenhammar - J. Ireland - E. Satie

1) Alan Rawsthorne (1905-1971) :

Concerto n°1

Moura Lympany, piano ; Herbert Menges, Philharmonia Orchestra

(HMV, mai 1956)

2) Alan Rawsthorne (1905-1971) :

Concerto n°2

= Denis Matthews, piano ; Malcolm Sargent, Orchestre symphonique de la BBC

(HMV, août 1956)

3) Wilhelm Stenhammar (1871-1927) :

Concerto n°2 en ré mineur, Op. 23

= Cristina Ortiz ; Neeme Järvi, Orchestre symphonique de Göteborg

(Bis, mai 1989)

4) John Ireland (1879-1962) :

Sarnia -an Island Sequence

Le Catioroc - In a May Morning - Song of the Springtides

= Eric Parkin, piano

(Lyrita, janvier 1975)

5) Érik Satie (1866-1925) :

Sports & Divertissements
Cinq Nocturnes

= Frank Glazer, piano

(Vox, 1968)

Chausson: Le Roi Arthus, acte 3/A.Jordan

Chronologiquement...









... et en mode : monomaniaque !

Cette version Jacobs est hallucinante de beauté plastique.

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Brahms:Sextuor n°2 (Amadeus)

Œuvre de très haute tenue. La verdeur et la fraîcheur du premier sextuor manque un peu, cela dit.

arnaud bellemontagne a écrit:

Cette version Jacobs est hallucinante de beauté plastique.

----------------

Brahms:Sextuor n°2 (Amadeus)

Œuvre de très haute tenue. La verdeur et la fraîcheur du premier sextuor manque un peu, cela dit.

Quelle maîtrise, tout de même, ce second sextuor. Je l'avais écouté un jour en même temps que la Nuit transfigurée (enfin l'un à la suite de l'autre ), et il y a de nettes affinités.

La version Amadeus est monstrueusement symphonique, on a l'impression qu'ils sont douze! J'adore, mais j'ai tout de même une préférence pour quelque chose de plus intimiste. J'avais écouté une fois les Prazak, c'était assez idéal.

Oui, Schoenberg n'a jamais caché tout ce qu'il doit aux couleurs automnales et à la densité thématique du Brahms chambriste.

D'ailleurs en parlant de lui:

Schoenberg:Symphonie de Chambre n°1 (Boulez)

Toujours aussi époustouflant.  


Lucien, ça m'intéresserait beaucoup de savoir ce qui te déplait ou t'horripile dans cette œuvre (je crois savoir que tu ne l'apprécies pas trop), merci.  

Mahler 2, Abbado/ Lucerne, avec La Mer en prélude

Quelle claque

Les sonorités de cet orchestre sont extraordinaires, quels contrastes, quelles couleurs!

Vraiment un des disques pour l"île déserte!

Une de mes versions de chevet de cette symphonie sidérale avec Bernstein (DG)

arnaud bellemontagne a écrit:

Schoenberg:Symphonie de Chambre n°1 (Boulez)

Toujours aussi époustouflant.  


Lucien, ça m'intéresserait beaucoup de savoir ce qui te déplait ou t'horripile dans cette œuvre (je crois savoir que tu ne l'apprécies pas trop), merci.  

euh, je ne me précipite pas dessus, mais de là à dire que ça m’horripile... tu es sûr que tu ne confonds pas ?

Sur cette page
https://classik.forumactif.com/t1221p600-votre-top-10-des-symphonies
il apparait clairement que cette symphonie ne te passionne pas outre mesure .J'aurais simplement voulu en savoir plus (notamment sur ton rapport à Schoenberg)

oulà, mais ça date, ça.

boarf, Schönberg, à part l’opus 11 et éventuellement le Pierrot lunaire, ce n’est pas un compositeur qui me parle beaucoup.
la plupart du temps je le trouve un peu, euh... artificiel, ou forcé.

lucien a écrit:

oulà, mais ça date, ça.

boarf, Schönberg, à part l’opus 11 et éventuellement le Pierrot lunaire, ce n’est pas un compositeur qui me parle beaucoup.
la plupart du temps je le trouve un peu, euh... artificiel, ou forcé.

Et ce qui est naturel c'est l'opus 11 ?

lucien a écrit:

oulà, mais ça date, ça.

boarf, Schönberg, à part l’opus 11 et éventuellement le Pierrot lunaire, ce n’est pas un compositeur qui me parle beaucoup.
la plupart du temps je le trouve un peu, euh... artificiel, ou forcé.

Tu veux dire "artificiel et forcé" dans le sens de trop démonstratif d'un point de vue technique, thématique et/ou contrapuntique ?

Cololi a écrit:

Et ce qui est naturel c'est l'opus 11 ?

oui, c’est l’évidence même !
non plus quelque chose qui détourne sans cesse, mais simplement qui est (et fait être) !
et paradoxalement, ça reste très brahmsien.

arnaud bellemontagne a écrit:

Tu veux dire "artificiel et forcé" dans le sens de trop démonstratif d'un point de vue technique, thématique et/ou contrapuntique ?

non, pas vraiment... je ne sais pas trop en fait, j’ai dit ça sur le moment, c’est une impression très informelle.
en tout cas, ce qui est sûr, c’est qu’à quelques rares exceptions près je goute peu l’œuvre dodécaphonique (qui en plus perd complètement sa nécessité esthétique dès les années 30)... j’aime bien certains trucs romantiques ou post-romantiques (dont le premier quatuor, et dans une certaine mesure la Nuit, voire les symphonies de chambre), mais sans plus... et entre les deux, j’aime pas les trucs trop monumentaux... donc ça ne laisse pas grand-chose, malheureusement.

Stockhausen : Ylem Nr. 37 (1972).  London Sinfonietta (Stockhausen) II
Stockhausen : Ylem Nr. 37 (1972).  London Sinfonietta (Stockhausen) III
Stockhausen : Inori Nr. 38 (1973–74).  Clarke, Louafi, Stephens, Bergmann, SWF SO (Stockhausen)

lucien a écrit:

Cololi a écrit:

Et ce qui est naturel c'est l'opus 11 ?

oui, c’est l’évidence même !
non plus quelque chose qui détourne sans cesse, mais simplement qui est (et fait être) !
et paradoxalement, ça reste très brahmsien.

arnaud bellemontagne a écrit:

Tu veux dire "artificiel et forcé" dans le sens de trop démonstratif d'un point de vue technique, thématique et/ou contrapuntique ?

non, pas vraiment... je ne sais pas trop en fait, j’ai dit ça sur le moment, c’est une impression très informelle.
en tout cas, ce qui est sûr, c’est qu’à quelques rares exceptions près je goute peu l’œuvre dodécaphonique (qui en plus perd complètement sa nécessité esthétique dès les années 30)... j’aime bien certains trucs romantiques ou post-romantiques (dont le premier quatuor, et dans une certaine mesure la Nuit, voire les symphonies de chambre), mais sans plus... et entre les deux, j’aime pas les trucs trop monumentaux... donc ça ne laisse pas grand-chose, malheureusement.

Merci pour l'éclairage.

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Prokofiev:Concerto pour violon n°1 (Oistrakh/Kondrachine)

JS Bach - Divers (Radulovic)



Des choses intéressantes, globalement une volonté d'originalité voire d'exotisme, certes sympathique mais un peu superficielle à mon goût.

Szymanowski:Concerto pour violon n°1 (Zehetmair/Rattle)

Les Pianos de la Nuit...




Au programme ce soir :   J. Haydn - F. Chopin

Schoenberg:Concerto pour violon (Hahn/Salonen)

Prodigieux, à part les cadences dont je suis pas fan (plus généralement je suis pas friand des cadences dans les concertos pour violon).

Brahms:Un Requiem Allemand (Klemperer)

1) Joseph Haydn (1732-1809) :

Sonate en fa majeur, Hob. XVI n°23
Sonate en mi bémol majeur, Hob. XVI n°52

= Monique Haas, piano

(DG, juillet 1959)

2) Joseph Haydn (1732-1809) :

Sonate en ré majeur, Hob. XVI n°19
Sonate en la bémol majeur, Hob. XVI n°46

= Ivo Pogorelić, piano

(DG, juillet-août 1991)

Reich:Radio Rewrite (Himself)

Steve égal à lui-même.

3) Joseph Haydn (1732-1809) :

Sonate en ré majeur, Hob. XVI n°42
Sonate en ut majeur, Hob. XVI n°48
Sonate en mi bémol majeur, Hob. XVI n°49

= Glenn Gould, piano

(CBS, février-mai 1981)

Schoenberg:Variations pour orchestre (Gielen)

4) Joseph Haydn (1732-1809) :

Sonate en ut mineur, Hob. XVI n°20
Sonate en mi bémol majeur, Hob. XVI n°49

= Alfred Brendel, piano

(Philips, septembre 1979)

5) Frédéric Chopin (1810-1849) :

Sonate n°2 en si bémol mineur, Op. 35

= Witold Małcużyński, piano

(Columbia, avril-juin 1958)