Playlist (121)

Youri Kasparov : Sept images illusoires de la mémoire pour seize instruments        1995 / Ensemble de Musique Contemporaine de Moscou (Vinogradov)

Jacques Lenot : Pour mémoire II pour soprano et orchestre        1989 / Harper, Orchestre National de France (Mercier)

Erik Satie / Johannes Schöllhorn (1962–) : Descriptions automatiques pour récitant et ensemble (1913/1991)
Johannes Kalitzke (1959–) : Salto. Trapez. Ikarus, Konzert für 13 Instrumente (1990)
Eiko Tsukamoto (1986–) : Peripherie für 3 Instrumentengruppen (2015)
Nicolaus A. Huber (1939–) : No Exit, verwunschene Fixierung für Ensemble und Zuspielungen (2015)
Mark Bisschoff, récitant
musikFabrik (Johannes Kalitzke)

lucien a écrit:

Erik Satie / Johannes Schöllhorn (1962–) : Descriptions automatiques pour récitant et ensemble (1913/1991)
Johannes Kalitzke (1959–) : Salto. Trapez. Ikarus, Konzert für 13 Instrumente (1990)
Eiko Tsukamoto (1986–) : Peripherie für 3 Instrumentengruppen (2015)
Nicolaus A. Huber (1939–) : No Exit, verwunschene Fixierung für Ensemble und Zuspielungen (2015)
Mark Bisschoff, récitant
musikFabrik (Johannes Kalitzke)

(C'est pour plus tard, et surtout pour être inintelligible.)

c’est toi qui est (méta)inintelligible, espèce de—

Jacques Lenot : Allégories d'Exil pour ensemble        1977 / Ensemble InterContemporain (Boulez)
 +

On voit que c'est les vacances, les enfants viennent se chamailler en playlist.

hého, je suis pas en vacances, moi ! du moins pas plus que d’habitude.

Les Tuyaux de la Nuit...





Au programme ce soir :    A. Armsdorf - G. Böhm - J.S. Bach - D.M. Gronau - G.F. Kauffmann

Jacques Lenot : We approach the sea pour piano        1982 / Gueit

Clocher de l'église St. Lukas dominant la campagne de Mühlberg (Allemagne, -Thuringe)


1) Andreas Armsdorf (1670-1699) :

Allein Gott in der Höh' sei Ehr, -choral
Herr Jesu Christ, du höchstes Gut, -fugue
Wie schön leuchtet der Morgenstern, -choral
Jesu, meines Lebens Leben, -choralpartita

= Andreas Schröder, orgue Volckland/Hesse de la Lukaskirche de Mühlberg

(Unda Maris, juillet 2001)

Un joli buffet que je n'avais pourtant jamais affiché en playlist !
L'orgue date de 1729, mais son caractère baroque fut altéré lors d'une romantisation en 1823, que n'a pas remise en cause la restauration de 1997.
Malgré le volume de l'église, les 26 jeux résonnent dans une acoustique assez sèche qui met les timbres en relief.
Fauché jeune, Armsdorf était un enfant du pays, et s'illustra avec talent dans divers genres de choral.
Le village, mentionné dès l'an 704, et l'un des plus anciens de la région de Thuringe.

Mr Tomkins, his Lessons of Worthe
Byrd, Bull, Tomkins et Tallis

Bertrand Cuiller

> En la: clavecin Humeau
> En sol: clavecin clavecin copie par Malcolm Rose d'un clavecin fait par Lodewijk Theeuwes
> En ré: claviorganum

Disque, ou trois disques en un, unifié par les manuscrits de Tomkins, et recomposé par Cuiller en trois ensembles que différencient tonalités et instruments. C'est non seulement formidablement construit, mais tout à fait superbe qui plus est. Il me semble en avoir lu du bien sur ce forum, mais ne sais plus où ni par qui ; j'essayerai de revenir dessus dans un fil ad hoc. Une quasi découverte pour moi: Tallis)

¶ Otto NICOLAI – Deutsche Liturgie, Psalm 54… – Bernius
Très épuré, peut-être un brin lisse, mais délicat, très beau. Dans cette veine, il y a Herzogenberg (versant sacré surtout) qu'il faut absolument découvrir, très étonnant, pas du tout brahmsien comme le reste de son catalogue, d'une épure qui évoque plutôt les liturgies orthodoxes de Tchaïkovski ou Rachmaninov, en matière de décalage de langage – sauf qu'il y a chez Herzogenberg une marque beaucoup plus musicale et personnelle, moins psalmodiée. Vraiment à découvrir.

xoph a écrit:

Il me semble en avoir lu du bien sur ce forum, mais ne sais plus où ni par qui

A mon arrivée en ces lieux, Alexandre le recommandait déjà.

Ce disque a été vanté sur le Forum par à peu près tous ceux qui l'ont entendu.

à raison

Église Sainte-Marie de Buttforde (Allemagne, Frise orientale)


2) Georg Böhm (1661-1733) :

Jesu, du bist allzu schöne -air et 14 variations
Ach wie nüchtig, ach wie flüchtig -air et 8 variations

= Winfried Dahlke, orgue Richborn/Ahrend de l'église Sainte-Marie de Buttforde

(Nomine, 2013)

Deux célèbres séries de choralpartite par un maître baroque du genre.
Sur un petit instrument de 9 jeux, qui remonte à 1681 et dont tous les tuyaux à bouche nous sont parvenus intacts.
Les mixtures et la trompette ont été refaits par Hendrik Ahrend en 2012 dans le cadre d'une restauration qui a ravivé les agrestes sonorités d'un pur tempérament mésotonique.

Église Saint-Pierre-aux-liens de Bulle
(Suisse, canton de Fribourg)


3) Johann Sebastian Bach (1685-1750) :

Sonate en trio n°5 en ut majeur, BWV 529
Toccata, Adagio & Fugue en ut majeur, BWV 564
Prélude & Fugue en sol majeur, BWV 541
Prélude & Fugue en la mineur, BWV 543
Toccata & Fugue en ré mineur, BWV 538
Toccata & Fugue en ré mineur, BWV 565

= Nariné Simonian, orgue Mooser de l'église Saint-Pierre-aux-liens de Bulle

(Quantum, février 1997)

Un instrument du début du XIX° siècle, d'esthétique française post-classique (pauvre en mutations) et de tonalité claire mais chaude et boisée.
Passée dans la classe de Marie-Claire Alain au Conservatoire de Rueil-Malmaison où elle reçut un Prix d'excellence,
l'organiste arménienne a choisi un programme virtuose, qui met en valeur son jeu extrêmement vif et articulé
-idéal pour retrouver la fièvre et le risque qui agitent ces pages au-delà leur gabarit classique.
Superbe prise de son.

Giżycko, « pays des mille lacs » (Pologne, Varmie-Mazurie)


4) Daniel Magnus Gronau (1685-1747) :

Ein feste Burg ist unser Gott, choral et 4 variations

= Oskar Gottlieb Blarr, orgue Kemper de l'église de Giżycko

(MDG, septembre 1984)

Les deux premières variations, laborieuses, transpirent les procédés en mal d'inspiration. En revanche, les deux dernières sont assez épatantes.
Enfin quand on pense que Gronau fut un contemporain quasi exact de Bach, à une époque d'Empfinsamkeit et autres avilissements protomantiques, on saisit mieux le génie de Johann Sebastian, fût-il anachronique.
Instrument de 27 jeux sur 2 claviers et pédalier.
Désolé le buffet est passablement moche. Alors que la région en préserve de magnifiques, comme à Frombork ou à Święta Lipka.

André a écrit:

plenum a écrit:

De toute manière c'est à Westmount, non à Montréal même.

C'est un bel instrument, dont je l'ai souvent entretenu durant plusieurs années.

Karl en le construisant à l'époque, n'avait pas encore son propre atelier de fonderie, il commandait ses tuyaux chez le tuyautier
Laukhuff d'Europe.

J'ai entendu Karl Richter jouer sur cet orgue il y a bien 30 ans. Quel volume !

Sans doute un peu plus de 30 ans, car Richter est mort en 1981.

En fait, c'est il y a plutôt 40 ans, car c'est en 1977 qu'il est venu donner un concert. Ton subconscient refuse de vieillir.

Abbaye St. Georg de Grauhof/Goslar (Allemagne, Basse-Saxe)


5) Georg Friedrich Kauffmann (1679-1735) :

Fantaisie en sol majeur
sélection de chorals du Harmonische Seelenlust

= Maurizio Croci, orgue Treutmann de l'Abbaye de Grauhof/Goslar

(Stradivarius, octobre 2004)

On retient de ce compositeur qu'il fut l'infortuné compétiteur de Bach pour récupérer le poste d'organiste de la prestigieuse Thomaskirche de Leipzig en 1723.
Recopié par quelques uns de ses contemporains (on raconte que Bach s'en inspira pour certaines de ses oeuvres comme les Variations canoniques), imprimé de son vivant, vanté par Matheson pour un traité de composition aujourd'hui perdu : voilà qui atteste la notoriété de Kauffmann, qui dépassait largement l'audience de sa ville de Merseburg.
La postérité en décida autrement, et on compte aujourd'hui bien peu d'enregistrements qui lui sont consacrés.
Celui-ci lui est entièrement dédié, et s'avère excellent !
Quelques chorals sont filigranés par le hautbois (une spécialité du compositeur), et l'on trouve au programme la Fantaisie, seule "pièce libre" qui nous en reste.
Le recueil Harmonische Seelenlust comporte de précieuses indications quant au style de ces chorals, qui s'imprègne de l'esthétique galante. Il précise aussi les registrations attendues. Le livret du CD les mentionne ainsi que celles choisies par l'interprète : passionnant !
L'instrument de Grauhof (un de mes préférés au sein du patrimoine baroque), capté à hauteur de buffet (peu de réverbération donc, mais une flagrante présence des timbres dans un esprit concertant qui sied à ces pièces) se montre parfaitement adéquat. Il dispose notamment d'anches aux claviers, permettant de suivre les recommandations du compositeur qui raffolait de mélanges savoureux.
Un disque à thésauriser pour tous les amoureux de l'Empfindsamkeit appliquée à la dévotion du choral luthérien  

plenum a écrit:

André a écrit:

plenum a écrit:

De toute manière c'est à Westmount, non à Montréal même.

C'est un bel instrument, dont je l'ai souvent entretenu durant plusieurs années.

Karl en le construisant à l'époque, n'avait pas encore son propre atelier de fonderie, il commandait ses tuyaux chez le tuyautier
Laukhuff d'Europe.

J'ai entendu Karl Richter jouer sur cet orgue il y a bien 30 ans. Quel volume !

Sans doute un peu plus de 30 ans, car Richter est mort en 1981.

En fait, c'est il y a plutôt 40 ans, car c'est en 1977 qu'il est venu donner un concert. Ton subconscient refuse de vieillir.

Effectivement, je n'arrivais pas à me rappeler si c'était avant ou après mon mariage. Ça fait bien longtemps, dis donc... Tu y étais ? Je crois qu'il avait joué BWV 542, mais là je m'aventure en terrain inconnu, il ne me reste que les impression, pas les détails...

Respighi : Les fêtes Romaines (Ozawa)

La dernière pièce explose tout!!!

Nicolaus A. Huber (1939–) :
An Hölderlins Umnachtung für Kammerensemble (1992)
Music on Canvas für Ensemble (2003)
musikFabrik (Johannes Kalitzke / Étienne Siebens)

Gordon Kampe (1976–) : Arien / Zitronen, Konzertarien für Sopran und großes Ensemble (2016)
Martin Schüttler (1974–) : Selbstversuch, die Andern für verstärktes Ensemble, Rückkopplungen und Live-Elektronik (2013)
Sarah Maria Sun, soprano
musikFabrik (Christian Eggen)

Sofia Gubaidulina (1931–) :
Sieben Worte pour violoncelle, accordéon et cordes (1982)
In croce, version pour violoncelle et accordéon (1979/82)
Julius Berger, violoncelle / Stefan Hussong, accordéon
Kammerorchester Diagonal (Florian Rosensteiner)

Saariaho: Maa, 6è et 7è parties/Tuomela

Mompou: Trois Variations/Maso

+

Rebecca Saunders (1967–) : Fury pour contrebasse (2015)
Farzia Fallah (1980–) : Post E Hichestan pour flute (2015)
Johannes Schöllhorn (1962–) : Grisaille pour violoncelle (2013)
Hannes Seidl (1977–) : H pour euphonium à double pavillon et deux platines (2013)
Tobias Schwencke (1974–) : Yeah Yeah Yeah pour piano et deux platines (2012–13/2016)
Michael Finnissy (1946–) : Mu Fa pour deux ensembles (2016)
Enno Poppe (1969–) : Fell pour percussionniste (2016)
Elena Mendoza (1973–) : Die Nacht der Gewohnheit pour violiniste parlant (2014)
Ensemble Musikfabrik & Studio Musikfabrik

Mélomaniac a écrit:

d'Empfinsamkeit et autres avilissements protomantiques ....

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Faisons comme si de rien n'était et prenons l'histoire en marche: à nous les préromantiques!


par Trevor Pinnock / The English Concert;
des "Sturm und Drang" symphonies: le CD 4: Symphonies 43, 51, 52  de:

Haydn Joseph (1732-1809)


et si j'ai un peu la tête à l'envers c'est que je suis tout retourné
(par les propos supra)

Szymanowski : Stabat Mater (Stryja)
Fauré : Requiem (Equilbey / Piau / Degout)

¶ Stenhammar – Quatuor n°3 – Gotland SQ
¶ Stenhammar – Quatuor n°4 – Gotland SQ
Chefs-d'œuvre absolus, passablement injouables (les scherzos sont à peu près impossibles à donner sans épuiser les interprètes…), qui gagnent en outre à être lus. La qualité de la forme aussi bien que la beauté des climats permet d'y prendre beaucoup de plaisir de toutes les manières possibles.

¶ Beethoven – Quatuor n°14 – Takács SQ
J'avoue être un peu déçu en y revenant avec la partition… Il se passe finalement moins de choses dans les trois derniers quatuors (j'adore absolument le Quinzième, néanmoins) que dans les intermédiaires (qu'y a-t-il de comparable au Huitième ?). Et ce, malgré leur forme plus libre. Les ressassements du petit scherzo central, c'est quand même étonnant, on dirait qu'il a mangé du Kabelać ou du Martinů de la Messe des Champs.

¶ Méhul – Stratonice – Les Emportés
Sur scène, ça change beaucoup de choses, et alors que je n'étais pas convaincu, je suis beaucoup plus convaincu, et intéressé par son caractère hybride.

¶ N. Burgmüller – Ouverture en fa mineur – Bernius
¶ N. Burgmüller – Concerto pour piano en fa dièse mineur – Tobias Koch, Bernius
¶ N. Burgmüller – 4 Entractes – Bernius
Je suis assez inconditionnel du Burgmüller symphonique, de toute façon. (symphonies à 4 tartelettes)

Burgmüller a également composé une belle sonate pour piano.

André a écrit:

plenum a écrit:

André a écrit:

plenum a écrit:

De toute manière c'est à Westmount, non à Montréal même.

C'est un bel instrument, dont je l'ai souvent entretenu durant plusieurs années.

Karl en le construisant à l'époque, n'avait pas encore son propre atelier de fonderie, il commandait ses tuyaux chez le tuyautier
Laukhuff d'Europe.

J'ai entendu Karl Richter jouer sur cet orgue il y a bien 30 ans. Quel volume !

Sans doute un peu plus de 30 ans, car Richter est mort en 1981.

En fait, c'est il y a plutôt 40 ans, car c'est en 1977 qu'il est venu donner un concert. Ton subconscient refuse de vieillir.

Effectivement, je n'arrivais pas à me rappeler si c'était avant ou après mon mariage. Ça fait bien longtemps, dis donc...  Tu y étais ? Je crois qu'il avait joué BWV 542, mais là je m'aventure en terrain inconnu, il ne me reste que les impression, pas les détails...

Ouaip, j'y étais avec mes 16 ans à l'époque. Il a joué Bach, Mozart et Reger.

Mompou: 12 préludes/Maso

+

Mompou: Suburbis/Maso

xoph a écrit:

Mélomaniac a écrit:

d'Empfindsamkeit et autres avilissements protomantiques ....

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Faisons comme si de rien n'était et prenons l'histoire en marche: à nous les préromantiques!


et si j'ai un peu la tête à l'envers c'est que je suis tout retourné
(par les propos supra)

Je voulais juste signifier que pour un contemporain de J.S. Bach, Gronau s'ouvre déjà à des moeurs plus galantes, ou du moins affectées, telles qu'elles vont progressivement mener au préromantisme.
Par comparaison, Kauffmann, bien que sensible aussi à l'air du temps, s'inscrit dans un sentiment plus châtié, et ses chorals sont aussi séduisants que construits.
Enfin, le langage de Johann Sebastian, égaré dans cette mouvance quoique contemporain, semblait déjà appartenir à un passé révolu.

Toutefois, je te rassure, je ne déteste pas certains avilissements à l'eau de rose  
Mais c'est surtout que dans le domaine de l'orgue, le XVIII° (surtout la seconde moitié) ressemble passablement à une déchéance quand on pense à la noblesse du précédent.
Les répertoires italien, anglais et flamand avaient depuis longtemps leur gloire derrière eux, jamais vraiment retrouvée.
Et en Allemagne, en France, il faudra attendre le milieu du XIX° pour que surgisse un nouveau style qui ravive le flambeau et redore le blason.
A noter que concomitamment cette même période correspond à un âge d'or pour le piano, la musique de chambre, la musique symphonique, le Lied...
De l'eau à verser dans la théorie des vases communicants ?

Boesmans: Au monde/Davin

Respighi :Les fontaines de Rome (Ozawa)

Le volet le plus faible de la trilogie (et de loin).

Isang Yun (1917–1995) : Piri pour hautbois (1971)
Iannis Xenakis (1922–2001) : Dmaathen pour hautbois et percussion (1976)
Friedrich Schenker (1942–2013) : Hörstück mit Oboe pour hautbois et bande (1971)
Luciano Berio (1925–2003) : Sequenza VII pour hautbois (1969)
Luca Lombardi (1945–) : Einklang pour hautbois et sept instruments (1980)
Burkhard Glaetzner, oboe / Gerd Schenker, percussion
Gruppe Neue Musik Hanns Eisler (Friedrich Goldmann)

arnaud bellemontagne a écrit:

Respighi :Les fontaines de Rome (Ozawa)

Le volet le plus faible de la trilogie (et de loin).

Ah tiens, moi je préfère quand même les Fontaines aux Fêtes, que je trouve assez creuses dans l'ensemble.

darkmagus a écrit:

Ravélavélo a écrit:

darkmagus a écrit:

Ravélavélo a écrit:

Igor Stravinsky
* L'Oiseau de feu
Berlin Radio Symphony Orchestra
Lorin Maazel

en ce moment, même chose, par Eliahu Inbal et le Philarmonia, version très violente, j'adore

Une oeuvre qui évoque Richard Strauss par moments.

 en fait, j'ai lu trop vite, c'était le Sacre que j'écoutais,   (d'où ma réflexion sur la violence de l'interprétation), c'est ta réflexion sur Strauss qui m'a fait prendre conscience de ma méprise

Et ton commentaire m'a donné l'idée de vérifier la date de composition d'Ainsi parlait Zarathoustra (1896) avec celle de L'Oiseau de feu (1910).

Xavier a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Respighi :Les fontaines de Rome (Ozawa)

Le volet le plus faible de la trilogie (et de loin).

Ah tiens, moi je préfère quand même les Fontaines aux Fêtes, que je trouve assez creuses dans l'ensemble.

Les Fêtes sont tellement plus flamboyantes (la dernière pièce ), il ne se passe rien (ou presque) dans les Fontaines !