Playlist (121)

arnaud bellemontagne a écrit:

Xavier a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Respighi :Les fontaines de Rome (Ozawa)

Le volet le plus faible de la trilogie (et de loin).

Ah tiens, moi je préfère quand même les Fontaines aux Fêtes, que je trouve assez creuses dans l'ensemble.

Les Fêtes sont tellement plus flamboyantes (la dernière pièce   ), il ne se passe rien (ou presque) dans les Fontaines !

En général les mélomanes de bon goût préfèrent l'impressionnisme des Fontaines, mais je suis comme toi :
j'ai un faible pour l'orgie sonore des Fêtes, dont les quatre volets affirment des images prégnantes
(voire un peu trop dans le tourbillon de la Befana qui frôle le patchwork de pacotille).

Les Tuyaux de la Nuit...





Au programme ce soir :    F. Couperin - A. Kerckhoven  - J. Dygulska - J.S. Bach

Mélomaniac a écrit:

xoph a écrit:

Mélomaniac a écrit:

d'Empfindsamkeit et autres avilissements protomantiques ....

---------------------------
Faisons comme si de rien n'était et prenons l'histoire en marche: à nous les préromantiques!


et si j'ai un peu la tête à l'envers c'est que je suis tout retourné
(par les propos supra)

Je voulais juste signifier que pour un contemporain de J.S. Bach, Gronau s'ouvre déjà à des moeurs plus galantes, ou du moins affectées, telles qu'elles vont progressivement mener au préromantisme.
Par comparaison, Kauffmann, bien que sensible aussi à l'air du temps, s'inscrit dans un sentiment plus châtié, et ses chorals sont aussi séduisants que construits.
Enfin, le langage de Johann Sebastian, égaré dans cette mouvance quoique contemporain, semblait déjà appartenir à un passé révolu.

Toutefois, je te rassure, je ne déteste pas certains avilissements à l'eau de rose  
Mais c'est surtout que dans le domaine de l'orgue, le XVIII° (surtout la seconde moitié) ressemble passablement à une déchéance quand on pense à la noblesse du précédent.
Les répertoires italien, anglais et flamand avaient depuis longtemps leur gloire derrière eux, jamais vraiment retrouvée.
Et en Allemagne, en France, il faudra attendre le milieu du XIX° pour que surgisse un nouveau style qui ravive le flambeau et redore le blason.
A noter que concomitamment cette même période correspond à un âge d'or pour le piano, la musique de chambre, la musique symphonique, le Lied...
De l'eau à verser dans la théorie des vases communicants ?

"...passé  révolu." Est-ce si sûr? Ceci me donne envie de réécouter le si formidablement formidable album de Jocelyne Cuiller O süsser Clavichord! consacré à JSB et CPE qui interroge la perception d'un JS Bach hors de son temps et dernier héraut de splendeurs destinées à s'évanouir. Là, où je vois plus le copiste dévoreur, le voyageur de Lübeck à Potsdam, réinventant (ou faisant sien) les influences d'Allemagne du Nord, de l'Italie, du style galant (ah, ce satané bleu de Prusse!). A trop y entendre le manifeste d'un archaïsme, ne resterait-il en fin de compte que quelques motets? (mais ceux qui défendent cette thèse ne sont pas toujours les plus envoûtés par son œuvre foisonnante   DLM)

JS & CPE Bach
O süsser Clavichord!

Jocelyne Cuiller, clavicordes

Spoiler:

Cathédrale du Puy-en-Velay (France, Haute-Loire)


1) François Couperin (1668-1733) :

Messe Solemnelle à l'Usage des Paroisses

= Serge Schoonbroodt, orgue Eustache/Boisseau-Cattiaux de la Cathédrale du Puy-en-Velay

(Aeolus, août 2001)

Le pays des Ponots abrite ce magnifique instrument classique, logé dans un fier buffet en noyer, et restauré en 1998.
Voici ce que j'écrivais en juin 2013 :
« Un disque très intéressant, qui propose l'avantage de regrouper les deux Messes en un seul CD.
L'ornementation qu'adopte l'interprète dans le Kyrie des Couvents laisserait craindre la surcharge décorative d'une lecture excessivement baroque ; les abondantes mixtures et anches de l'instrument réverbérées dans une généreuse acoustique pourraient exposer à la confusion et menacer la lisibilité.
Mais je trouve que Serge Schoonbroodt réussit en définitive à adapter la clarté de la mise en place à la sensibilité de son goût, jusqu'au conclusif Deo gratias : dans celui des Paroisses, la liberté du phrasé paraphe une approche très expressive dont l'enjeu semble vouloir toucher (on sait l'importance de ce mot pour Couperin) en nous exflitrant du carcan rhétorique. Un toucher moelleux et libre assouplit la rigueur de la dévotion, même dans les fastueux Offertoires, ici servis en grande pompe par les vigoureux tuyaux de trompettes de cet orgue auvergnat. Charme mais brio quand il faut. A peine décèle-t-on un éventuel excès de zèle dans tel Récit de cornet.
Évasion et émotion s'unissent donc en un creuset subjectif qui sait surtout entretenir la connivence poétique. »

A la réécoute mon avis persiste. Version très travaillée, calculée. Certaines tournures sont un peu trop sophistiquées (l'énoncé presque torturé du plain-chant dans le liminaire premier verset du Kyrie !)
Mais quel panache dans les grands jeux. Et bravo pour le Quonium tu solus du Gloria : le Dialogue de Voix humaine s'anime progressivement pour s'activer quasiment comme une Bourrée sur régale. Je ne connais pas d'autre organiste qui aurait osé un tel effet. Mais on ne se plaindra pas que l'esprit de la danse vienne fertiliser le tactus de cette messe d'apparat  

Mélomaniac a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Xavier a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Respighi :Les fontaines de Rome (Ozawa)

Le volet le plus faible de la trilogie (et de loin).

Ah tiens, moi je préfère quand même les Fontaines aux Fêtes, que je trouve assez creuses dans l'ensemble.

Les Fêtes sont tellement plus flamboyantes (la dernière pièce   ), il ne se passe rien (ou presque) dans les Fontaines !

En général les mélomanes de bon goût préfèrent l'impressionnisme des Fontaines, mais je suis comme toi :
j'ai un faible pour l'orgie sonore des Fêtes, dont les quatre volets affirment des images prégnantes
(voire un peu trop dans le tourbillon de la Befana qui frôle le patchwork de pacotille).

Moi j'adore tout Respighi !

Cathédrale Notre-Dame de Luxembourg


2) Abraham Van der Kerckhoven (1618-1701) :

Fantasia en fa majeur
Fantasia Cornet en ut majeur
Fuga en sol majeur
Preludium & Fuga en ré mineur
Fantasia en mi mineur
Fantasia en sol majeur pour le dessus de tierce
Fantasia pro duplici organo en ré majeur
Fuga en sol mineur
Fantasia en ut mineur pour le dessus de cromorne
Preludium & Fuga en sol majeur
Fantasia en ré mineur pour le dessus de cornet
Fuga en la mineur
Fantasia en ut mineur
Preludium & Fuga en ré mineur

= François Houtart, orgue Westenfelder de la Cathédrale de Luxembourg

(Pavane, septembre 1995)

Un des rares albums entièrement consacrés à ce compositeur, pourtant une figure majeure du premier Baroque néerlandais.
Le disque de Jozef Sluys à l'église de Cuijk profite d'un orgue d'époque, ici il s'agit d'un grand instrument (66 jeux !) de construction récente (1995),
d'esthétique classique française, aussi doté d'une riche chamade propice au répertoire espagnol.
Surdimensionné au regard de ces pièces qui se satisfont pour la plupart d'un seul clavier coupé,
mais le savant contrepoint de Kerckhoven en ressort avec une ampleur et un brio très édifiants.

lucien a écrit:

Isang Yun (1917–1995) : Piri pour hautbois (1971)
Iannis Xenakis (1922–2001) : Dmaathen pour hautbois et percussion (1976)
Friedrich Schenker (1942–2013) : Hörstück mit Oboe pour hautbois et bande (1971)
Luciano Berio (1925–2003) : Sequenza VII pour hautbois (1969)
Luca Lombardi (1945–) : Einklang pour hautbois et sept instruments (1980)
Burkhard Glaetzner, oboe / Gerd Schenker, percussion
Gruppe Neue Musik Hanns Eisler (Friedrich Goldmann)

Isang Yun ! Il y a deux ans j'ai rencontré un Coréen qui dirige un atelier musical très actif à Toronto. Il a failli tomber en bas de son fauteuil lorsque je lui ai demandé s'il aimait la musique de Yun. Compositeur célèbre en son pays, mais pratiquement inconnu en dehors. J'adore ses symphonies. Sa musique de chambre est également très belle, dans une registre toutefois très différent.

Alan Pettersson: symphonie no 12 et concerto pour cordes no 1.

ah bon, il est célèbre en Corée ? je pensais qu’on ne le connaissait qu’en Allemagne.
sinon Piri est un classique du répertoire soliste pour hautbois ou clarinette, j’en ai plusieurs interprétations.
il y a quelques temps j’ai recherché pas mal de disques de lui, notamment la série Camerata, ce qui fait que j’ai une belle petite collection.

Église du monastère de Tytuvénai (Lituanie)


3) Jadwiga Dygulska (1722-1796) :

Aria vocetur Slowik, en si majeur
Marche de ballet, en si majeur
Menuet, en sol mineur
Presto, en si majeur
Bourrée, en ré mineur
Aria, en sol majeur
Prélude, en mi mineur

= Martin Rost, orgue Jantzon du monastère de Tytuvénai

(MDG, août 2008)

L'instrument date de 1789 et compte environ 25 jeux. Il fut restauré par le facteur letton Alvis Melbardis, spécialement pour cet enregistrement.
Hélas, depuis, un incendie a ravagé l'église. L'orgue a pu être épargné par les flammes, même s'il a ensuite dû subir les fuites ruisselant de la toiture dévastée.
Jadwiga Dygulska, religieuse de l'ordre bénédictin, n'est pas le compositeur de ces piècettes, mais elle a donné son nom au recueil qui les conserve à la bibliothèque diocésaine de Sandomir.
Ces pages sans prétention sentent bon le style galant du milieu du XVIII° siècle, et cet orgue balte leur offre un charme fou

La katholischen Hofkirche de Dresde (Allemagne, -Saxe)


4) Johann Sebastian Bach (1685-1750) :

Concerto en sol majeur BWV 592
Concerto en la mineur BWV 593
Concerto en ut majeur BWV 594
Concerto en ré mineur BWV 596

= Johannes-Ernst Köhler, orgue Silbermann de la Cathédrale de la Sainte-Trinité de Dresde

(Eterna, juillet 1972)

La construction de cette cathédrale baroque remonte au début du XVIII° siècle, sous l'impulsion de Friedrich August II (converti à la religion catholique en 1697).
Dans une ville à majorité luthérienne, les fidèles refusèrent d'en laisser sonner les cloches, avant que Napoléon n'envahisse la contrée en 1806.
La construction de l'orgue fut confiée à Gottfried Silbermann -son dernier grand projet, qui fut achevé par ses contremaîtres.
Lors de la Deuxième guerre mondiale, les tuyaux furent heureusement abrités avant les bombardements.
Le buffet fut néanmoins détruit, et c'est dans une reconstruction provisoire que nous entendons ici ces vénérables tuyaux dont presque tous sont d'origine.
L'harmonisation avait toutefois été modifiée au fil du temps (le diapason initial de 415 Hz progressivement porté à la norme de 440).
Le buffet fut reconstruit en 1980, et une fondamentale restauration entreprise au début des années 2000 restitua l'harmonisation d'origine.
En tout cas, l'interprétation profite de l'ampleur de l'acoustique, de la puissance et du brio de cet instrument d'une cinquantaine de jeux qui sert idéalement le théâtre de ces populaires concertos.

arnaud bellemontagne a écrit:

Xavier a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Respighi :Les fontaines de Rome (Ozawa)

Le volet le plus faible de la trilogie (et de loin).

Ah tiens, moi je préfère quand même les Fontaines aux Fêtes, que je trouve assez creuses dans l'ensemble.

Les Fêtes sont tellement plus flamboyantes (la dernière pièce   ), il ne se passe rien (ou presque) dans les Fontaines !

Il y a plus de bruit dans les Fêtes, je suis d'accord...

Rav-phaël a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Xavier a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Respighi :Les fontaines de Rome (Ozawa)

Le volet le plus faible de la trilogie (et de loin).

Ah tiens, moi je préfère quand même les Fontaines aux Fêtes, que je trouve assez creuses dans l'ensemble.

Les Fêtes sont tellement plus flamboyantes (la dernière pièce   ), il ne se passe rien (ou presque) dans les Fontaines !

Oh non ! Je suis d'accord avec Xavier ; les Fontaines sont d'une poésie assez subtile qui me touche beaucoup plus

Oui voilà, le 1er et le dernier mouvement sont un pur enchantement pour moi.

Citation :

Pourtant, si tu aimes le flamboiement, j'ai pas l'impression que les Fontaines aient beaucoup à envier aux Fêtes  !

Oui, là pour le coup c'est le cas des deux mouvements centraux plutôt.

Mouais de toute façon ce ne sont pas des chefs d'œuvre impérissables (malgré le plaisir que j'ai à écouter les Pins et les Fêtes).

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Bartók:Concerto pour piano n°1 (Pollini/Abbado)

Gian Carlo Menotti
* Poemetti (12 pièces pour piano)
Jeffrey Wagner

arnaud bellemontagne a écrit:

Mouais de toute façon ce ne sont pas des chefs d'œuvre impérissables (malgré le plaisir que j'ai à écouter les Pins et les Fêtes).

Oui, pas des chefs d'oeuvre impérissables, mais des oeuvres virtuoses, brillantes et assez jouissives à écouter, je me réjouis de les entendre prochainement à la Philharmonie.

Alberto Ginastera
Sonate pour piano 1
—
Adam Neiman [ piano ]

!

Xavier a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Mouais de toute façon ce ne sont pas des chefs d'œuvre impérissables (malgré le plaisir que j'ai à écouter les Pins et les Fêtes).

Oui, pas des chefs d'oeuvre impérissables, mais des oeuvres virtuoses, brillantes et assez jouissives à écouter, je me réjouis de les entendre prochainement à la Philharmonie.

Ah oui sur scène ça prend une toute autre dimension, c'est sûr.

Marcel Mihalovici : Sonate pour piano        1964 / Haas
 +
Marcel Mihalovici : Exercice pour cordes        1959 / Paillard

Marcel Mihalovici : Étude en deux parties pour piano, vents, cuivres, célesta et percussion         1951 / Haas, Constant
 +

Antonio Vivaldi
* Les Quatre Saisons
Canadian Brass

Très belle symphonie, superbe exécution et prise de son à l'avenant.

Je commence maintenant à comprendre qu'on ait accusé Tchaikovsky de manquer de "russianité". Ce qui n'en fait pas un moins bon compositeur. Simplement très différent de ses compatriotes contemporains.

J'ai 2-5 et 7. Devrais-je investir pour 6 et 8 ?

Tu as pensé à la première ?

Pas vraiment... Question de doublons: impossible de tomber dessus sans dupliquer une autre oeuvre que je possède déjà. Or, jusqu'à présent je ne considère pas Glazounov comme un compositeur justifiant cette pratique. À moins bien sûr que ce ne soit pour remplacer une interprétation inadéquate. En l'occurence: la 7ème par Anissimov (Naxos).

Si tu m'affirmes que la 1ère est une oeuvre vraiment intéressante, je ferai le saut: 1+7 par Rozhdestvensky, pas cher sur Amazon.UK. Qu'en dis-tu ?

DSCH: la fabuleuse, mystérieuse 11ème symphonie. Je crois que c'est ma préférée car je n'arrive pas à m'en "défaire", contrairement à mes autres symphonies préférées de ce compositeur: 4, 5, 6 et 15, pour lesquelles certaines interprétations sont tellement fortes que je n'éprouve jamais le désir de les comparer.



Konwitschny dirige ici l'immenssissime orchestre du Dresden Staatskapelle (stéréo 1959). La prise de son est aussi bonne que la version contemporaine de Cluytens sur La Voix de son maître (rééditions EMI et Testament). Pour cet orchestre, jouer ffff semble aussi facile que de faire de la musique de chambre. Je crois que c'est ce qui met cette interprétation tout en haut de la liste.

Il existe de nombreuses interprétations enthousiasmantes de cette oeuvre: Rozhdestvensky, Cluytens, Stokowski, Ashkenazy entre autres. Celle de Konwitschny les rejoint sans peine. Mais elle est difficile à se procurer, à moins d'investir dans ce coffret dédié au chef.

P. I. Tchaïkovski
* Le Lac des cygnes (Suite)
Nouvel Orchestre symphonique de Londres
Sir Adrian Boult (1960)

Dans un coffret de quatre cassettes avec un grand livret de quatorze pages illustré et en français.

Bartók :Concerto pour piano n°2 (Pollini/Abbado)

Masterpiece.

arnaud bellemontagne a écrit:

Bartók :Concerto pour piano n°2 (Pollini/Abbado)

Masterpiece.

Le dernier mouvement... pauvre pianiste. 
Mais : 

Emeryck a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Bartók :Concerto pour piano n°2 (Pollini/Abbado)

Masterpiece.

Le dernier mouvement... pauvre pianiste. 

Oui, un vrai casse doigts.

Mais comme toujours avec Bartók ça n'est pas de la virtuosité gratuite: la technique se soumet entièrement aux exigences de sa très haute science de la composition. De ce point de vue, il me fait un peu penser à Brahms (même si esthétiquement ça n'a rien à voir).

arnaud bellemontagne a écrit:

Emeryck a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Bartók :Concerto pour piano n°2 (Pollini/Abbado)

Masterpiece.

Le dernier mouvement... pauvre pianiste. 

Oui, un vrai casse doigts.  

Mais comme toujours avec Bartók ça n'est pas de la virtuosité gratuite: la technique se soumet entièrement aux exigences de sa très haute science de la composition. De ce point de vue, il me fait un peu penser à Brahms (même si esthétiquement ça n'a rien à voir).

Oui, je pense aussi. Je pense que tu penses surtout aux Sonates pour piano et je te rejoins assez là-dessus : la virtuosité sert le propos.

Jean Sibelius : Symphonie n°1 pour orchestre        1898-99 / Wiener Philharmoniker (Maazel)
 +
Antonin Dvorak : Symphonie n°9 pour orchestre        1893 / Berliner Philharmoniker (Kubelik)

Mili Balakirev
* Ouverture sur trois thèmes russes (1858)
The Philharmonia
Yevgeny Svetlanov



Au moins un thème facilement identifiable à l'écoute.

Nicolas Bacri : Concerto pour violoncelle et orchestre        1985-87 / de Williencourt, OP Georges Enesco (Prin)

Nicolas Bacri : Folia pour orchestre        1990 / OP Georges Enesco (Prin)

Jean Sibelius : Symphonie n°2 pour orchestre        1901-02 / Wiener Philharmoniker (Maazel)
 +
Jean Sibelius : Symphonie n°7 pour orchestre        1924 / Wiener Philharmoniker (Maazel)

Brian Ferneyhough : Lemma-Icon-Epigram pour piano       1981 / Lytle

Ces jours ci:

François Couperin (1668 - 1733)
Troisième livre de l'intégrale
Scott Ross, clavecin (et parfois Jean-Louis Charbonnier, viole)

(et quel magnifique usage des registrations modulations)

Un anglais pour faire la leçon... Non il n'est pas si bon que ça.

Anglais?
Sinon, plus sérieusement, je n'attends pas une leçon magistrale.

Anglophone si tu préfères. Non, mieux, anglo-saxon.

"Je déclare donc que mes pièces doivent être exécutées comme je les ay marquées et qu'elles ne feront jamais une certaine impression sur les personnes qui ont le goût vray, tant qu'on n'observera pas à la lettre, tout ce que j'y ai marqué, sans augmentation ni diminution" F. Couperin, préface du IIIème livre
Bon, enfin, de là à penser que les folies françoises sont mieux servies par les indigènes...

Au fait: quelqu'un a lu le Couperin de Rousset?

Certains anti-Ross ici pourraient très bien se faire un grand plaisir de te faire part de leur appréciation à propos de Rousset.

 Je n'en suis qu'au Dodo (que je m'en vais rejoindre) ou l'amour au berceau, et ne possède pas toutes les clefs des Culbutes Ixcxbxnxs, ce qui me rend malheureusement tes propos un peu abscons.

à bientôt

Johann Sebastian Bach : Concerto pour violon, hautbois, cordes et basse continue        1736 / Fischer, Academy of St Martin in the Fields

Jacques Lenot : Quatuor à cordes n°2        2001 / Quatuor Tana
 +
Henri Dutilleux : Ainsi la Nuit pour quatuor à cordes        1976-77 / Quatuor Sine Nomine

André a écrit:

Pas vraiment... Question de doublons: impossible de tomber dessus sans dupliquer une autre oeuvre que je possède déjà. Or, jusqu'à présent je ne considère pas Glazounov comme un compositeur justifiant cette pratique. À moins bien sûr que ce ne soit pour remplacer une interprétation inadéquate. En l'occurence: la 7ème par Anissimov (Naxos).

Si tu m'affirmes que la 1ère est une oeuvre vraiment intéressante, je ferai le saut: 1+7 par Rozhdestvensky, pas cher sur Amazon.UK. Qu'en dis-tu ?

Disons que pour un collégien de 16 ans, je ne vois pas de comparaison possible dans le genre (le public de l'époque a été quasi sous le choc lors de la première lorsqu'il vit monter le jeune compositeur auprès du chef Balakirev, il était encore en uniforme d'école). Il y a bien eu d'autres compositeurs précoces dans l'histoire, et beaucoup même. Cependant, cette symphonie est, pour moi en tout cas, d'une proportion parfaite, j'ai rarement vu ça et Rimsky-Korsakov non plus : "Il n'apprend pas de jour en jour mais d'heure en heure...". Intéressant le Rozhdestvensky, mais la version de référence reste celle de Vladimir Fedosseyev à la tête de l'orchestre de la Radio de Moscou (enregistrement de 1981 si je ne m'abuse).

Edit : la sixième symphonie est le sommet de la production symphonique de Glazounov (mais puisque c'est Rimsky-Korsakov qui le dit !). Version Fedosseyev obligatoire. Quant à la huitième, son mouvement lent est la plus merveilleuse chose que j'ai pu entendre de toute mon existence (seul le Prokofiev de Guerre et Paix peut prétendre lui être supérieur). Version Rozhdestvensky obligatoire.

Johann Sebastian Bach : Sonate n°1 pour violon       1720 / Grumiaux

Durosoir: Caprice pour violoncelle et harpe/Audibert, Chatron