Playlist (122)

Galina Ustvolskaia (1919–2006) :
— Symphonie nº4 Prière (1985/87)
— Symphonie nº3 Jésus messie, sauve-nous ! (1983)
— Grand duo pour violoncelle et piano (1959)
musikFabrik (Christian Eggen)

xoph a écrit:

Pour Dorothée Oberlinger et "french baroque": C'est une très grande artiste qui sait parfaitement s'entourer (ornamente 99 et un superbe Vivaldi, Reinhard Goebel et l'ensemble 1700, et ici l'ensemble 1700 et Madame en apothéose de Lully). Vraiment un beau disque: Marais en fantaisies virtuoses (la folia), Blavet et Boismortier où l'on oscille entre ravissement et délices, Philidor qui n'écrit pas pour du pipeau. Si je ne m'étais pas prosterné, c'était pour mettre en valeur le magnifique largo des plaisirs de l'été de Chédeville par Lazarevitch.

arnaud bellemontagne a écrit:

Chostakovitch : Symphonie n° 14 (Haitink)

Lugubre.

Un des plus grands disques de l'univers.
DFD et son épouse Varady y sont proprement géniaux (NB les textes sont chantés dans leur langue originale et non en russe).
Ce CD m'a tellement bouleversé lorsque je l'ai écouté pour la première fois (à 14 ans) que j'hésite toujours à l'entendre.

Galina Ustvolskaia (1919–2006) :
— Sonate pour violon et piano (1952)
— Duo pour violon et piano (1964)
Carolin Widmann / Nicolas Hodges

on n’a pas d’enregistrements historiques pour ces œuvres ? ce n’est pas que Malov et sa troupe me déçoivent particulièrement, mais un bon vieux disque qui gratte serait le bienvenu.

Nikolaï Rimski-Korsakov (1844-1908) :

Antar, suite symphonique Op. 9

= Ievgueni Svetlanov, Philharmonia Orchestra

(Hyperion, décembre 1989)

Bonne version, distante, nuancée et rêveuse, mais qui manque un peu de relief,
surtout si on la compare au précédent enregistrement de Svetlanov, avec l'orchestre symphonique d'URSS (chez Melodiya).

Joseph Haydn (1732-1809) :

Symphonie n°101 en ré majeur

= Claudio Abbado, Orchestre de Chambre d'Europe

(DG, novembre 1988)

Mélomaniac a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Chostakovitch : Symphonie n° 14 (Haitink)

Lugubre.

Un des plus grands disques de l'univers.
DFD et son épouse Varady y sont proprement géniaux (NB les textes sont chantés dans leur langue originale et non en russe).
Ce CD m'a tellement bouleversé lorsque je l'ai écouté pour la première fois (à 14 ans) que j'hésite toujours à l'entendre.

Moi aussi je l'écoute peu...mais c'est surtout à cause de son absolue noirceur.
D'ailleurs je ne vais pas le réécouter de sitôt.
Je vais me passer du Yes pour oublier tout ça.

arnaud bellemontagne a écrit:

Moi aussi je l'écoute peu...mais c'est surtout à cause de son absolue noirceur.
D'ailleurs je ne vais pas le réécouter de sitôt.
Je vais me passer du Yes pour oublier tout ça.  

Béotien va...
De toute façon la 14° de Chosta dégage un tel sentiment d'ultime (aux divers sens du mot) qu'on ne conçoit pas bien qu'écouter derrière ça...
Alors effectivement autant changer de registre et s'écouter de la pop psychédélique bien faisandée

Yes c'est du prog, pas de la pop psychédélique.

Concernant Chosta, je goûte mieux sa noirceur quand elle s'accompagne d'un drapé mélodramatico-grandiose (symphos 4,5,8,10 ).

arnaud bellemontagne a écrit:

Yes c'est du prog, pas de la pop psychédélique.

Concernant Chosta, je goûte mieux sa noirceur quand elle s'accompagne d'un drapé mélodramatico-grandiose (symphos 4,5,8,10 ).

Oui je sais, c'était pour voir si tu dormais déjà...

C'est sûr que la 14° n'a rien de grandiose, c'est une méditation chambriste complètement morbide. Un chef d'oeuvre.
Je l'ai découverte dans cette version Haitink, chantée dans les langues originales des poèmes (espagnol, français, allemand...) de ce fait j'ai toujours un peu de mal à entendre des versions chantées en russe.

Moi aussi j'ai commencé par Haitink, et c'est la version que j'ai le plus écoutée.

J'attends toujours de pouvoir l'écouter en live, c'est une de mes oeuvres préférées de Chostakovitch.

Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) :

Symphonie n°38 en ré majeur, K. 504

= Riccardo Muti, Orchestre philharmonique de Vienne

(Philips, septembre 1993)

Vienne est tellement coutumier de ces oeuvres que c'est toujours intéressant de voir quelle patte lui impriment les chefs.
Et avec Muti ça dépote, phrasés assez courts (je n'ose dire sec, quoique...) qui contredisent le préjugé chef italien = lyrisme.
Beaucoup de caractère en tout cas, presque ombrageux.

Xavier a écrit:

Moi aussi j'ai commencé par Haitink, et c'est la version que j'ai le plus écoutée.

J'attends toujours de pouvoir l'écouter en live, c'est une de mes oeuvres préférées de Chostakovitch.

En concert je serais plutôt attiré par les 4,5,8,10 et 11.

Pour la 14, je risque de ne pas tenir jusqu'a la fin ( trop déprimant et languide pour mon tempérament malgré la qualité de la musique ).

Celles que tu cites sont plus souvent jouées j'ai l'impression. (en tout cas je les ai déjà entendues en concert, à l'inverse de la 14)

Mais oui, c'est impressionnant en vrai, c'est physique. Même la 7, c'est terrible.

Oui, j'imagine.

Villa-Lobos: Mandu-Carara/Karabtchevsky

+

Gérard Grisey : Les Espaces acoustiques (1974–85)
Geneviève Strosser, alto
mdi ensemble
Orchestra Sinfonica Nazionale della RAI
Stefan Asbury, direction

Jean-Luc Hervé (1960–) :
— Ciels pour orchestre (1994/2003).  OPRF (Fedosseiev)
— Le temps scintille pour 12 musiciens (1995).  Itinéraire (Rophé)
— Esprit métallique pour 6 percussionnistes (1996).  Pléiades (Gualda)
— Encore pour 18 musiciens et électronique (2000).  Intercontemporain (Davin)

Jacques Lenot : Isis & Osiris, installation sonore pour septuor à vent et électronique (2009–12)
Ensemble Multilatérale
IRCAM

c’est grand, ça.

Wagner : Parsifal, Verwandlungsmusik - Levine
Duparc : Mélodies - Souzay
Debussy : Mélodies - Souzay

anaëlle a écrit:

Wagner : Parsifal, Verwandlungsmusik  - Levine
Duparc : Mélodies - Souzay
Debussy : Mélodies - Souzay

Bon retour parmi nous!

Merci!

anaëlle a écrit:

Merci!

anaëlle!
Quelle belle surprise!

anaëlle a écrit:

Duparc : Mélodies - Souzay

J'ai le vinyle de cet enregistrement:

( )
en faisant mon grec :
Chausson : Trio - Wanderer

( )
en faisant mon grec :
Chausson : Trio - Wanderer

Bruckner : Symphonie n°8 (Wand Berlin)

Johannes Brahms
* Double-Concerto op.102
Isaac Stern, violon
Yo-Yo Ma, violoncelle
Chicago Symphony Orchestra
Claudio Abbado (CBS, 1988)

Varèse: Amériques/Rattle 2016 (vidéo Berlin)

Rudolf Kelterborn (1931–) :
— Sinfonie nr. 3 Espansioni für großes Orchester, Bariton und Tonband (1974/75)
Kurt Widmer, baryton
Basler Sinfonie-Orchester (Moshe Atzmon)
— Kammermusik für fünf Bläser (1974)
Stadler-Quintett
— Phantasmen für großes Orchester (1965/66)
Radio-Sinfonieorchester Stuttgart (Rudolf Kelterborn)
— Musik für Klavier und acht Bläser (1970)
Charles Dobler, piano
Bläser-Quintett des Südwestfunks, etc. (Rudolf Kelterborn)

Boris Tichtchenko (1939–2010) : Symphonie nº3 pour orchestre de chambre (1966)
Sergei Slonimski (1932–) : Concerto buffo pour flute, trompette, piano, percussion et cordes (1964)
Musici di Praga (Eduard Fischer)

W. A. Mozart
* Quatuor en si bémol majeur K.458 'La Chasse'
Quatuor Orford (CBC/Radio-Canada, 1984)

lucien a écrit:

Boris Tchaikovski (1925–1996) :
— Concerto pour piano (1971)
— Thème et huit variations (1973)
Boris Tchaikovski, piano
Radio-télévision (Vladimir Fedosseiev)

Amen !

Ludwig van Beethoven
* Quatuor op.18 no.2
Quatuor Amadeus
* Quatuor op.18 no.5
Quatuor Juilliard

Réécoute du film de la BBC sur Delius, avec entrevues de Mark Elder, Thomas Hampson, Philippe Graffin, Bo Holten, Andrew Davis.

Les crincrins de la Nuit...



Au programme ce soir :   N. Paganini – M. Bruch – H. Wieniawski – W. Walton - S. Prokofiev

Боже мой...

1) Niccolò Paganini (1782-1840) :

Vingt-quatre Caprices, Op. 1

= Ivry Gitlis, violon

(Philips, janvier-mars 1976)

Une version longtemps restée sous le boisseau car Gitlis s'en disait insatisfait.
Et pourtant on tient là une version très personnelle et puissamment caractérisée, que je préfère de loin à des lectures plus éblouissantes mais aseptisées.

ovni231 a écrit:

Боже мой...

Heureusement qu'il y a un peu de Prokofiev...

Emeryck a écrit:

Heureusement qu'il y a un peu de Prokofiev...

Je l'ai placé en fin de programme, comme ça si je suis fatigué je zapperai cette partie la plus dispensable...

2) Max Bruch (1838-1920) :

Concerto n°1 en sol mineur, Op. 26

= Ion Voicu, violon ; Rafael Frühbeck de Burgos, Orchestre symphonique de Londres

(Decca, février 1965)

Excellente version oubliée de ce concerto si attachant.
Et superbe prise de son.

Ces derniers jours, je suis plongé dans des symphonies plus ou moins classées «néo» (et pas toujours à très bon droit):

• Sir Peter Maxwell Davies: Symphonie nº10 «Alla ricerca di Borromini» (2013-14):

Markus Butter (baryton), Sir Antonio Pappano / London Symphony Orchestra, London Symphony Chorus / Simon Halsey
Londres, II.2014
LSO Live

• Krzysztof Penderecki: Symphonie nº7 «Seven Gates of Jerusalem» (1996):

Olga Pasichnyk, Aga Mikołaj (sopranos), Ewa Marciniec (contralto), Wiesław Ochman (ténor), Romuald Tesarowicz (basse), Boris Carmeli (récitant), Antoni Wit / Orchestre Philharmonique National de Varsovie, Chœur Philharmonique National de Varsovie / Henryk Wojnarowski
Varsovie, XI.2003
Naxos

• Krzysztof Penderecki: Symphonie nº8 «Lieder der Vergänglichkeiten» (2005):

Michaela Kaune (soprano), Agnieszka Rehlis (mezzo-soprano), Wojtek Drabowicz (baryton), Antoni Wit / Orchestre Philharmonique National de Varsovie, Chœur Philharmonique National de Varsovie / Henryk Wojnarowski
Varsovie, III.2006
Naxos

• Hans Werner Henze: Symphonie nº8 (1992-93):

Markus Stenz / Gurzenich-Orchester Köln
Cologne, XII.2004
Phoenix Edition

• Hans Werner Henze: Symphonie nº7 (1983-84):

Simon Rattle / City of Birmingham Symphony Orchestra
Birmingham, V.1992
EMI

• Valentin Silvestrov: Symphonie nº5 (1980-82):

Jukka-Pekka Saraste / Orchestre Symphonique de Lahti
Lahti, I.2008
BIS

Bilan rapide (je tâcherai de développer ce week-end dans les fils adéquats): j’ai adoré les deux Henze, vraiment très, très au dessus (et pas franchement néo, en fait); je n’ai pas tellement adhéré à Silvestrov (alors que c’est très immédiatement accessible, je n’arrive pas à voir où ça va - ça m’a paru assez invertébré, pour tout dire); à la deuxième écoute, j’aime toujours bien Penderecki 8, même si ça me semble assez mineur (du bon recyclage de postromantisme austro-allemand, sans plus); Penderecki 7 (deuxième écoute aussi) et Maxwell Davies 10 m’ont paru d’un pompiérisme assez vite lassant.

3) Henri Wieniawski (1835-1880) :

Concerto n°2 en ré mineur

= Joshua Bell, violon ; Vladimir Ashkenazy, Orchestre de Cleveland

(Decca, avril 1988)

Benedictus a écrit:

Ces derniers jours, je suis plongé dans des symphonies plus ou moins classées «néo» (et pas toujours à très bon droit):

• Sir Peter Maxwell Davies:

Markus Butter (baryton), Sir Antonio Pappano / London Symphony Orchestra, London Symphony Chorus / Simon Halsey
Londres, II.2014
LSO Live

• Krzysztof Penderecki:

Olga Pasichnyk, Aga Mikołaj (sopranos), Ewa Marciniec (contralto), Wiesław Ochman (ténor), Romuald Tesarowicz (basse), Boris Carmeli (récitant), Antoni Wit / Orchestre Philharmonique National de Varsovie, Chœur Philharmonique National de Varsovie / Henryk Wojnarowski
Varsovie, XI.2003
Naxos

• Krzysztof Penderecki:

Michaela Kaune (soprano), Agnieszka Rehlis (mezzo-soprano), Wojtek Drabowicz (baryton), Antoni Wit / Orchestre Philharmonique National de Varsovie, Chœur Philharmonique National de Varsovie / Henryk Wojnarowski
Varsovie, III.2006
Naxos

• Hans Werner Henze:

Markus Stenz / Gurzenich-Orchester Köln
Cologne, XII.2004
Phoenix Edition

• Hans Werner Henze:

Simon Rattle / City of Birmingham Symphony Orchestra
Birmingham, V.1992
EMI

• Valentin Silvestrov:

Jukka-Pekka Saraste / Orchestre Symphonique de Lahti
Lahti, I.2008
BIS

Bilan rapide (je tâcherai de développer ce week-end dans les fils adéquats): j’ai adoré les deux Henze, vraiment très, très au dessus (et pas franchement néo, en fait); je n’ai pas tellement adhéré à Silvestrov (alors que c’est très immédiatement accessible, je n’arrive pas à voir où ça va - ça m’a paru assez invertébré, pour tout dire); à la deuxième écoute, j’aime toujours bien Penderecki 8, même si ça me semble assez mineur (du bon recyclage de postromantisme austro-allemand, sans plus); Penderecki 7 (deuxième écoute aussi) et Maxwell Davies 10 m’ont paru d’un pompiérisme assez vite lassant.

Je me suis plus ou moins cassé les dents sur ces deux Henze. Pas que ce soit mauvais, loin de là. Mais après avoir écouté les symphonies 1-10 plusieurs fois (sauf #9) j'en suis venu à la conclusion que je préfère de loin les 5 premières. Après, il me semble être devenu plus intéressé par le contenant que par le contenu. Ce qui n'est pas rédhibitoire, on accroche ou pas.

Avec Silvestrov (ou Kancheli) c'est le même phénomène. Il y a deux "manières", le compositeur faisant un virage à pratiquement 180 degrés. Chez Silvestrov c'est arrivé entre les 4ème et 5ème symphonies. Pour Kancheli, sa période géorgienne vs la berlinoise. On pourrait presque penser que 50 ans séparent ces deux manières.

Quant à Max, je me rends compte que j'ai sur mes étagères les symphonies 2, 3 et 6, mais que ça ne me dit strictement rien. Je suppose que je n'ai pas gardé un souvenir impérissable de leur écoute...

Le Penderecki seconde manière me semble pompeux, gommeux et raccoleur, mais curieusement attachant (comme le sparadrap sur la casquette du capitaine Haddock, peut-être ?

4) William Walton (1902-1983) :

Concerto pour alto

= Maxim Vengerov, alto ; Mstislav Rostropovitch, Orchestre symphonique de Londres

(Emi, décembre 2002)

Haydn: Quatuor n°1 de l'op. 76 (Kodaly)

Franz Schubert
* Introduction et Variations sur 'Trockne Blumen' (tiré de La Belle Meunière) D 802 (op. posth.160)
Marc Grauwels, flûte
Daniel Blumenthal, piano (CD Arte Nova, 1997)

André a écrit:

Je me suis plus ou moins cassé les dents sur ces deux Henze. Pas que ce soit mauvais, loin de là. Mais après avoir écouté les symphonies 1-10 plusieurs fois (sauf #9) j'en suis venu à la conclusion que je préfère de loin les 5 premières. Après, il me semble être devenu plus intéressé par le contenant que par le contenu. Ce qui n'est pas rédhibitoire, on accroche ou pas.

Justement, je vais tâcher de réécouter les cinq premières: j'en garde à l'inverse un souvenir assez peu net (j'ai le souvenir que ça m'avait fait penser à du Hartmann).

André a écrit:

Avec Silvestrov (ou Kancheli) c'est le même phénomène. Il y a deux "manières", le compositeur faisant un virage à pratiquement 180 degrés. Chez Silvestrov c'est arrivé entre les 4ème et 5ème symphonies. Pour Kancheli, sa période géorgienne vs la berlinoise. On pourrait presque penser que 50 ans séparent ces deux manières.

Attention, médisance inside:

Je connais un peu le Silvestrov d'avant, mais surtout en musique de chambre et piano. Je vais écouter la 4 (qui est sur le même disque).

André a écrit:

Quant à Max, je me rends compte que j'ai sur mes étagères les symphonies 2, 3 et 6, mais que ça ne me dit strictement rien. Je suppose que je n'ai pas gardé un souvenir impérissable de leur écoute...

De lui, je n'ai entendu que deux œuvres qui m'aient marqué: The Lighthouse - très positivement (mais peut-être plus pour la force dramatique de l'œuvre que pour la qualité intrinsèque de la musique); et les Eight Songs for a Mad King, impressions de concert mitigées (voir ici).

André a écrit:

Le Penderecki seconde manière me semble pompeux, gommeux et raccoleur, mais curieusement attachant (comme le sparadrap sur la casquette du capitaine Haddock, peut-être     ?

Je le trouve surtout très inégal.

5) Serge Prokofiev (1891-1953) :

Sonate n°2 en ré majeur, Op. 94a

= Ion Voicu, violon ; Monique Haas, piano

(Decca, juin 1967)

Pénultième étape de ce programme, une sonate que j'adore.
Ma version préférée reste Kremer/Argerich (DG), à mon sens inégalés dans les clowneries funambulesques du finale.
L'approche du violoniste roumain est plus élégante (le clavier de Haas n'y est pas pour rien) et léchée, -moins aiguë, fouillant et laissant résonner la richesse harmonique.